09/12/2013
"LE CHANT DE SANAA."
Inspiré de la poésie Humaynî du Yémen, mais en vers libres…
A ma Muse.
Des hauts plateaux de Sanaa,
Jusqu’aux plaines côtières de Tihāma,
J’entends chanter l’aigle noir de tes yeux
Mon Aimée,
Nous sommes deux Anges,
Au sommet du Monde
Je te dédicace mon plus bel Amour,
Celui qui rend heureux seulement les Immortels
Le plaisir de te voir me tourmente d’aise,
Et je t’avoue ma Passion pour Toi
Toi et moi,
Laissons s’écouler le torrent de nos larmes de joie,
Cet impétueux cours d’eau qui nous envahit perpétuellement,
Et soudainement,
Pour mieux fêter nos retrouvailles continuelles,
Sauvages et vierges comme la Nature
Mon visage s’illumine, le tien s’irradie,
Quand nous nous approchons l’un de l’autre
Je rougis quand je parle de Toi,
Je perds tous mes moyens en ta présence
Tu es perdu sans moi,
Et tu me retrouves dans la ferveur partagée
Avant de te connaître,
Je composais déjà pour Toi
L’Harmonie de mes lettres dédiées,
S’inscrit au creux de tes mains
Tu es la Belle au bijou (celui que je t’ai offert),
Affolant le Croissant de Lune,
Rendant jaloux jusqu’au Soleil sur l'horizon
La chaleur humide de ta langue,
La caresse de tes yeux,
La douceur de ta chevelure noire,
Me rendent confiant
J’adore ton corps céleste,
Il me transpose vers l’Ailleurs
Ma passion pour Toi est un Art,
Depuis que j’ai bu au nectar de ton sourire,
Mon cœur brûle pour Toi
Nos yeux noyés de larmes de soie
Sont les affluents d’un fleuve,
Le nôtre,
Abreuvant sans retenue nos joues purifiées
Je bois ton âme sans jamais en être rassasié,
Tu te régales de la mienne sans fin
Au son des rires,
Tu es mon réchauffement climatique,
Face à toi mon cœur fond
Tu es le feu de mon doux tourment,
Mon médecin et la cause de mon état second,
Mon cœur repose en ta main
Toi dont la bouche est de nacre éclatante,
Tandis que tu ris et m’éblouis,
Mon cœur s’embrase
Enchanteresse, je te dévoile,
Mes larmes coulent toujours de joie,
Les tiennes aussi
Il nous suffit d'imaginer pour tout vivre
Que faire contre le destin ?
Quel refuge trouver ?
Si ce n’est celui de nos bras ?
Je crois en Toi,
Jusqu'à arriver à l’Origine de tout
Troublante est la Vie,
Qui chavire et s’envole
A fleur de peau,
Le frisson électrise tout notre être,
Se perd et se retrouve volontairement
Notre Alliance est vivante,
Tu es désormais ma demeure,
Je suis ton toit
Comme sorti du plus beau des boutons de rose,
La Promesse éternelle partagée éclôt comme un petit enfant vient au Monde
© Jean DORVAL, le 08.12.2013, pour LTC Poésie.
01:04 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |