03/01/2015
Sara Sahara.
A la Muse des dunes émouvantes.
© Photo ci-dessus : chiloedream21.canalblog.com
Prunelle de gazelle
Noyé dans tes grands yeux noirs
Entre l'oued Drâa et les gorges du Dadès
Je suis venu rompre ta solitude
Belle égarée
Au creux de tes mains
Je goûte la figue à peine cueillie
La date pâtissière
L’eau fraîche de ton puits
Ô Fille du Désert
Native de Ouarzazate
Je voyage sur ta bonne étoile
Je suis l’enfant de ton aube repue
Je me nourris de tes baisers
Caresse en puissant vertige
Je traverse ta lumière
Je suis ivre de ta peau
Enflammé de ton désir
Je consume ton cœur
Comme tu consumes le mien
Tu es ma faiblesse, même en rêve
Lune voilée, Lune dévoilée
Je fais glisser ton voile blanc
L’innocent écume de la vague irrésolue
Fini de me convaincre
De relâcher ta colombe de l’appel
Ton vol ondule captif de mon regard lascif
Guide notre émotion toujours fertile
Voisin, voisine de l’ombre qui s’étire
Notre azur se perd dans le miel
© Photo ci-dessus : le-voyage-autrement.com
Ma terre enceinte de mes soupirs
Je te sers sur mon cœur
Le chant des sables glisse sur ta langue
Je suis devenu le veilleur de ton lit
Et je t’attends à toute heure aux portes du paradis
© Jean DORVAL, le 03 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
17:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |