01/02/2019
Noctunaires (1)
Noire est la Nuit
Qui m’Enserre
De ses Ailes-Sombres
Le Ciel-mourant
S’Etale en Clair-Obscur
Lavis-délavant, Dévorant
Insolence Noir-et-Blanc
Ô Temps partage tes Outrances
D’Etendues Imaginaires
Depuis la Falaise-abrupte
Le Miroir du Soir
Répond au Firmament-Funambule
Le Mouvement-sourd
D’une Nocturale-Obsession
Aux Yeux d’Astrakan
Vers l’Osmose Dérive
Sous le Drapé-entoilé
La Lune en Inévidences
S’Etoile en Toile
Le Vertige sans Frontières
Fait Danser la Note-brune
Ballet pour Voile et Clavecin
Les Métamorphoses alors s’Invitent
Dans la Chambre de Cosmos
Insoumises en Rêves
Apparitions-Verticales !
Au Royaume de l’Indicible
S’Estampent les Eaux-Fortes
D’un Jeu-d’Artifices Confus
Habitants de Minuit
L’Oiseau et le Serpent
Se Mirent d’Invisible
La Lune-blanche Invincible
En Big Bang prise pour Cible
Fuit Mars en Nuit-3
Voyage d’Encre !
© Jean DORVAL, le 01.02.2019, pour LTC POésie
(1) D’après l’exposition Painting The Night du Centre Pompidou-Metz (13.10.2018-15.04.2019), et notamment le magnifique tableau Digue et plage, de Léon Spilliaert, Chalet Royal et Galeries d’Ostende, 1908-1909 (© Collection privée, Courtesy Patrick Derom Gallery) ; et la chanson In Flux des Sad Lovers and Giants
23:22 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : noctunaires, Âme-swan, mousson, le fil-d’invisible, la tendresse de toi, a l’insouciante etincelle, john keats, quand j’ai la gueule-cassée, cimes et châtiments, song d’une nuit d’eté, en ton sud, vendredi-soir, echo-ésie, en elle seule, jean dorval poète lorrain, eu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, la mort, la fin du romantisme, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |