09/08/2012
« TO ROME WITH… WOODY ! »
Sept ans déjà que Woody Allen se veut plus Européen qu'Américain pour notre plus grand bonheur ! Un exil cinématographique novateur qui l'a conduit trois fois en Angleterre avec « Match Point » en 2005, « Scoop » en 2006 et « Le Rêve de Cassandre » en 2007 ; une fois en Espagne avec « Vicky Cristina Barcelona » en 2008 ; et une fois en France avec « Minuit à Paris » en 2011. Comme un retour aux sources, un pèlerinage en Terre d’Inspiration, ces films relèvent à la fois de l’initiatique et de la magie. Ils sont la consécration de l’exceptionnelle carrière cinématographique du Maître. Mais, aujourd’hui cap sur l'Italie authentique et immuable version Woody Allen (WA). Avec « To Rome With Love », WA nous entraîne dans la Cité Eternelle, où tous les chemins mènent à l’Amour. Des chemins, un chemin, ou plutôt, un cheminement pour le moins chargé, où le réalisateur mène de front quatre histoires sur un rythme « presto », « subito » et « allegro » ! On plonge dans l’histoire d’un architecte américain de passage avec sa femme se remémorant une amourette douloureuse vécue jadis, puis on se retrouve, sans crier gare, dans celle d’un vieux metteur en scène d'opéra raté new-yorkais (Woody Allen lui-même) qui rencontre pour la première fois le fiancé italien de sa fille, et qui découvre dans le père de ce dernier un talent lyrique époustouflant… Puis, soudainement, on s’immisce dans la « Storia » d’un jeune couple de provinciaux italiens amoureux fou qui vient tenter sa chance dans la capitale, pour finalement découvrir la fragilité de ses sentiments. Enfin, on débarque dans « La Vita è Bella » d’un modeste employé sans histoires, incarné par Roberto Benigni, se retrouvant propulsé contre son gré sous les lights d’une émission de télé-réalité…
Un couple qui va douter de lui dans la Ville de l'Amour...
A MESSAGE TO YOU... BY WOODY !
Tout cela, bien sûr, est mené tambour battant. Mais tout y est ! On passe de l’essentiel au nécessaire en permanence. Un film positif et plein d’humour, au travers duquel le réalisateur dresse différents portraits (sur le même tempo que « Minuit à Paris », tourné dans la Ville Lumière), symbolisant ses interrogations sur la vie et sur les relations humaines. Aucune de ces histoires ne se croise. Seul fil conducteur : un policier romain qui conte l’histoire avec « ouné akssen italiano ». On notera au passage la qualité des images et l’ambiance « dolce vita romana » aux couleurs ocre jaune/sépia gorgées de soleil. Pour ce faire, Rome offre un décor sur mesure ! Woody Allen dans cette toile finalement revisite l'Europe en surfant sur ses grands traits de caractères, passant de la hiérarchisation sociale féroce anglaise aux ravages de la passion espagnole, et de l'Amour Romantique à la Française à l’Amour Passion italien. Un film à manger comme des bonnes pâtes : « al dente » !
© Jean Dorval, le 09 août 2012, pour LTC Kinéma.
11:38 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : « hatchi » le film, une comédie américaine, france, tirée d’une histoire vraie, réalisée en 2009, par lasse hallström, le chocolat le film, johnny depp, juliette binoche, 2000, terre neuve le film, kevin spacey, julianne moore, paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live, mcl metz, en concert, kel, auteur, compositeur, interprète, concert, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, artiste lorrain, poète musical, le relai, variété française, pop, musique poético-atmosphérique, sandrine kiberlain, alain chamfort, pierre perret, jacque higelin, juliette, victoires de la musique, camille lebourg, miss guinguette, les gens, ombres, marathon de metz | Facebook |
05/08/2012
SOLO D'LTC LIVE COMPLETEMENT "MADNESS" !
C’est en 1976 que quatre Ados originaires du quartier populaire londonien « Camden Town », créent une petite formation de Musique Ska, intitulée « The North London Invaders », trouvant son inspiration dans les rythmes Rocksteady du chanteur Jamaïcan Prince Buster. Elle se compose de : Mike Barson dit « Monsieur Barso » (claviers), Cathal (chanteur et trompettiste), Chas Smash (chant et trompette), Smith (saxophone), Lee Thompson dit « El Thommo » (saxophone), et Chris Foreman dit « Chrissy Boy » (guitare). En 1979, après trois années de tournées non-stop dans les Clubs de Londres, où ils affutent leurs premières armes musicales, The Invaders sont rejoints par le chanteur Graham MCPherson dit « Suggs », Mark Bedford dit « Bedders » le bassiste, et Dan Woodgate dit « Woody » le batteur. Dans la foulée, ils se rebaptisent « Madness » (« La Folie »), un nom inspiré directement du titre de Prince Buster de 1961 « Madness (Is gladness) ».
Situé à 100% dans la Mouvance Ska, Madness est à l'origine du Nutty Sound - la marque de fabrique du groupe - et se trouve, avec UB40, à la base du Revival Ska. Madness évolue directement dans le sillage de groupes tels que Bad Manners, The Selecter, ou encore, The Specials, la Locomotive Ska Londonienne ! Les Madness se produisent sous le label Two-Tones de Jerry Dammers. A l’issue d’une tournée triomphale, durant laquelle, ils sont les Guest Star des Specials, les Madness sont « LA » Découverte du moment pour le Grand Public. Ils sortent, le 10 août 1979, leur premier 45 tours, intitulé « The Prince », un nouvel hommage à Prince Buster… Malgré le succès de ce morceau, la face B du single, une version quasi-instrumentale d'un vieux Rocksteady des 60’s, rebaptisé « One Step Beyons », impose le groupe sur la Scène Ska ; ainsi qu’une extraordinaire performance sur le plateau de la célèbre émission « Top of the Pops » qui assied leur leadership musical. Cette chanson entraînante grave, festive et collective, devient rapidement l’hymne des soirées pogos de la jeunesse contestataire anglaise et européenne. D’ailleurs, Jerry Dammers, en fin connaisseur, appelle leur album d’octobre 1979 « One Step Beyons ». Le vidéo clip de cette mythique chanson, tourné avec les moyens du bord, dans le salon de coiffure du père de Suggs, instaure l'identité visuelle très forte qui marque toute la carrière des Madness. L’album et le titre « One Step Beyons », rapidement disque d'or, reste un énorme succès commercial. Succès entaché cependant par la confusion que créée sa récupération par la jeunesse du National Front anglais, un parti d’extrême-droite, proche des milieux skinheads. Malgré de nombreux démentis, le band se retrouve à tort affublé d’une image extrémiste. Quelques années et interviews après, les Madness signent un titre règlement de comptes : « Don’t Quote Me On That », qui clarifie leur situation et les débarrassent définitivement de leur sulfureuse (et injustifiée) réputation. Suite à ces évènements, le groupe, durant toutes les 80's, s'implique politiquement auprès des mouvements de gauche, au cours de concerts de soutien au Parti Travailliste, à Greenpeace, ou encore à l'AAA (Artists Against Apartheid), et produit quelques titres « engagés » (« For The Wings Of A Dove » et « The Sun And The Rain »). Malheureusement, ils sont perçus par les fans comme une allégeance fautive au politiquement correct. D’ailleurs, la « Folie » des débuts tend à disparaître et le son se ramolli quelque peu…
Mais, les Madness, qui ne baissent pas les bras pour autant, sortent en 1980 l’album « Absolutely », qui devient vite leur premier disque de platine, avec des Singles tels « Embarassment » et « Baggy Trousers ». En 1981, suit l’album « Seven », un disque d'or, qui remporte un franc succès avec des tubes tels « Shut Up » et « Grey Day ». En 1982, soit seulement quatre ans après la formation du groupe, les Madness sortent leur premier best-of : « Complete Madness », qui détrônent même les « Queen » du sommet des charts britanniques. 1982 reste également l'année qui, selon les Connaisseurs, voit sortir leur meilleur album « The Rise And Fall », avec des morceaux d’anthologie tels « Our House », « House Of Run », « Cardiac Arrest » et « Driving In My Car ». Les tournées s’enchainent en Europe et aux States à un rythme soutenu.
En 1984, avec le départ du groupe de l’organiste, Mike Barson, qui est le principal compositeur des Grands Succès du groupe, Madness perd son âme. Mais, pas pour longtemps ! La preuve ? Voici 1h15 d’un mémorable concert enregistré « At MadSotck ». Un son vitaminé, des mélodies qui bougent... en clair, tous les ingrédients qui caractérisent la musique de Madness ! Mais, n'oublions pas les fameux shoots de ballons en direction du public au début du concert… Alors, prêt à choper la baballe ?
© JD pour LTC LIve, le 05.08.2012.
Source documentaire :
http://www.music-story.com/madness/biographie
http://www.musity.fr/artist/Madness
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madness
22:59 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : madness, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live, mcl metz, en concert, kel, auteur, compositeur, interprète, concert, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, artiste lorrain, poète musical, le relai, variété française, pop, musique poético-atmosphérique, sandrine kiberlain, alain chamfort, pierre perret, jacque higelin, juliette, victoires de la musique, camille lebourg, miss guinguette, les gens, ombres, marathon de metz, galaxie amnéville, bernard lavilliers, richard hawley, nick drake, ray lamontagne, brassens, léo ferré, gainsbourg, folk, soul, simple minds | Facebook |