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16/01/2010

MANDELA LE DERNIER HEROS DU XXEME SIECLE...

Mandela

librairie catho.JPG

Mandela

Le Dernier héros du XXe siècle

Bill Keller

Livre
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Année :
2010
Editeur :
Editions de La Table Ronde
EAN13 :
9782710365136
Notre référence :
52402
Nombre de pages :
125

Présentation de l'éditeur
Biographie illustrée

« Je défends l’idéal démocratique d’une société libre dans laquelle des gens vivent ensemble en harmonie et avec des droits égaux. »
Pour avoir combattu la ségrégation raciale en Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans de sa vie en prison. Libéré le 11 février 1990, son engagement en faveur de la réconciliation nationale lui vaut de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. L’année suivante, il devient le premier président noir de son pays. Bill Keller, qui l’a rencontré à plusieurs reprises, retrace ici la vie d’un homme au charisme exceptionnel, admiré dans le monde entier.




Bill Keller, né en 1949, est depuis 2003 le rédacteur en chef du journal de référence de la gauche libérale américaine The New York Times. Il a été précédemment, de 1992 à 1995, chef de bureau du même journal à Johannesburg. Son expérience de la réalité sud-africaine et les contacts qu’il a noués dans le pays ne sont pas pour rien dans les 89 pages qu’il consacre à une brève biographie de son héros, Nelson Rolihlahla Mandela, qui n’est peut-être pas le “dernier héros” du XXe s., mais qui est certainement un personnage d’un courage et d’une intelligence exceptionnels : Cet activiste politique noir a su, au bout de vingt-sept longues années de prison, en s’alliant au président blanc de Klerk, mettre fin au régime de l’apartheid avec un minimum de victimes et de dégâts, et devenir de 1994 à 1999, désormais comblé d’honneurs, le président élu de la république sud-africaine.

L’ apartheid mis en place à partir des élections de 1948, aboutissement de longues pratiques de ségrégation, prévoyait le développement séparé de la communauté blanche minoritaire d’origine hollandaise et anglaise, possédant les meilleures terres et le maximum des richesses, et de la communauté noire autochtone majoritaire, regroupée par ethnies dans des “homelands” plutôt défavorisés.

La biographie proprement dite est très utilement complétée par un choix d’articles du NYT consacrés à l’Afrique du Sud, une “frise chronologique”, une bibliographie et un index, toutes caractéristiques d’un travail historique. Mais, plus qu’un historien, M. Keller est un journaliste engagé, qui estime que son rôle n’est pas seulement d’informer, mais de former l’opinion publique, en insistant sur ce qui sert la cause qu’il défend, celle de la décolonisation et de l’antiracisme, et en minimisant ce qui pourrait l’affaiblir. On apprend par allusions des choses qui, plus développées, auraient pu nuancer le tableau plutôt manichéen qu’il dresse de la société sud-africaine.

Mandela, né en 1918 dans l’ethnie Xhosa, est de famille royale. Quel était donc le statut et l’influence de ces “rois” coutumiers ? Il a pu faire des études et devenir avocat. Il y avait donc une classe moyenne sinon totalement noire, du moins colorée, comprenant aussi des Indiens. Quelle était son importance ? Il adhère en 1944 à l’African National Congress (ANC) , parti membre de l’Internationale Socialiste voué à la défense de la majorité noire dont les fondateurs , en 1912, n’étaient surement pas des ouvriers trimant dans les mines d’or, ni des chômeurs des bidonvilles. L’ascenseur social existait donc, dans une certaine mesure, en Afrique du Sud ? On peut s’interroger aussi sur les canaux médiatiques qui ont fait la célébrité mondiale de Mandela pendant son séjour en prison. Et les églises ? Quel rôle ont-elles joué dans toute cette histoire ? On nous dit que son père avait quatre épouses. Était-il musulman ? Dans quelle religion a été élevé le jeune Rolihlahla, rebaptisé Nelson par son instituteur ? On nous dit qu’il a fait ses études dans des écoles méthodistes et que durant son passage à l’université noire où il faisait son droit, il s’est rapproché d’étudiants catholiques qui avaient des activités caritatives. Mais était-il resté animiste, ou baptisé chrétien, ou agnostique ? On ne nous le dit pas.

Séduit dans sa jeunesse par le personnage de Gandhi, il n’adopte, lorsqu’il constate que la non-violence n’aboutit à rien, qu’une action de sabotages modérément violente, sans attentats contre les personnes ; il résiste aux sirènes du marxisme communiste ; il refuse le racisme noir ; il est pour la réconciliation avec les blancs contre lesquels il ne conserve aucune animosité, malgré les mauvais traitements qu’il a subis, et retourné, une fois président, en visite dans son ancienne prison, il embrasse un de ses anciens gardiens. Tout cela, qui “sonne chrétien”. Est-ce possible sans prendre appui sur une formation doctrinale, et sans pratique de la prière, sinon des sacrements auxquels on n’a pas toujours accès, bref sans les vertus théologales de foi, d’espérance et de charité ? Quelle était la vie intérieure de Mandela ? Allons-nous prier “Saint Mandela” ? Apparemment cette question n’intéresse pas M. Keller qui ne lui donne pas la réponse qui intéresserait vivement les clients de la Librairie catholique.

Tel quel, peu couteux, agréablement présenté, illustré de photos suggestives, ce livre pourrait toucher le cœur d’un large public populaire sans l’égarer hors des voies du politiquement correct.


Jacqueline Picoche

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Source de cette information et lien pour passer commande de ce très bel ouvrage :

http://www.librairiecatholique.com/t_Livre/mandela-bill-k...