06/11/2012
« MDR LOL, TIM BURTON JOUE A FRANKENSTEIN ! »
« Frankenweenie », le dernier film de Tim Burton (Studios Disney), est la création d’un pur génie, d’un homme qui a la foi dans son œuvre. Tim Burton avec panache monte en puissance à chacune de ses productions et ce film d’animation en est la preuve supplémentaire. Et pour ce dernier volet, Tim Burton remonte aux sources de son inspiration, puisque « Frankenweenie » est la réinterprétation d’un de ces courts métrages de 1984, dans la même veine que « L’étrange Noël de M. Jack » et « Les Noces Funèbres ». Ce conte fantastique sur la destinée d’un chien ramené à la vie par son jeune maître confirme que Tim Burton est un Maître du bricolage, de l’image et de l’animation. L’Artiste, le Créateur, s’amuse comme d’habitude, comme un petit fou, à ré-explorer son univers fétiche : la Mort. Il entretient ainsi un perpétuel flirt avec l’au-delà. Il apporte par la même son interprétation très particulière de l’après-mort ; le tout dans une ambiance des plus échevelées, pleine de drôleries, de tendresse et de moqueries bon enfant, qui au final touche le spectateur au plus profond de son âme. Sparky est un chien mort-vivant qui peut viser sans problèmes l’Os-car d’or 2013 du meilleur clébard à l’écran, tant il est attachant et bon dans son rôle fait sur mesure.
© Photo ci-dessus : http://www.themaninthemoviehat.com/frankenweenie-burton-s...
SPARKY AUDACIEUX FRANKENSTEIN JR.
Après la mort soudaine de Sparky - son chien et meilleur ami, qu’il adore - le jeune Victor (un personnage émouvant et sensible) se tourne vers la Science pour le ramener à la vie ; en lui apportant au passage quelques modifications… Victor dépassé par sa découverte, va tenter de cacher sa « création maison ». Mais, suite à la fugue de Sparky, les camarades de Victor, ses professeurs et la ville toute entière vont découvrir que redonner la vie peut entraîner quelques monstrueuses conséquences... Avec en fin de bobine, un petit clin d’œil à « Van Helsing » - le film fantastique américano-tchèque de Stephen Sommers de 2004 - quand la population enragée et armée de torches veut tuer « Frankenweenie » en brûlant le moulin surplombant la ville où il s’est réfugié, ce film s’érige naturellement en plaidoyer contre l’intolérance et en faveur de l’Amour que peuvent se porter un être humain et un petit animal plein de malice. Un film donc pour tous ceux qui connaissent la douleur d’avoir perdu un proche (à quatre pattes). 1h27 d’évasion, accessibles dès 10 ans, que l’on regarde avec beaucoup d’intérêt et de plaisir (canin).
© Jean DORVAL, le 06.11.2012, pour LTC Kinéma.
21:21 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : frankenweenie, tim burton, studios disney, les noces funèbres, sparky, victor, l’étrange noël de m. jack, film fantastique, skyfall, james bond, angleterre, espionnage, my names is bond, fête ses 50 ans, grande rétrospective, à toronto, canada, le 23ème opus, de la série, réalisateur, sam mendes, daniel craig, bérénice marlohe, jane eyre, charlotte brontë, cary joji fukunaga, mia wakisowska, michael fassbender, « hatchi » le film, une comédie américaine, france, tirée d’une histoire vraie, réalisée en 2009, par lasse hallström, le chocolat le film, johnny depp, juliette binoche, 2000, terre neuve le film, kevin spacey, julianne moore, paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live | Facebook |
04/11/2012
« CODE SKYFALL : MORT DE BOND, « M. » SUR LE GRIL, MI-6 OUT… »
Ceux qui aiment en intro de leur « BOND » préféré, les traditionnelles courses poursuites vont être servis avec « Skyfall » (sortie nationale le 26 octobre 2012). En effet, dans le 23ème volet des aventures du plus célèbre espion anglais, « Double°O°Seven », le réalisateur Sam Mendes a mis toutes ses tripes et toute son expertise. Le résultat est tout simplement grandiose. On passe d’une moto roulant à fond la caisse à un train fonçant à tombeau ouvert, des rues jouxtant la Mosquée Bleue aux toits du Grand « Bazaar » (en turc dans le texte) d’Istanbul, d’une cascade époustouflante à un carambolage plus torride encore, d’un tir fourni de mitraillette à balles à uranium appauvri à la destruction apocalyptique d’un véhicule, etc. En clair, les prouesses technico-numériques rivalisent les unes avec les autres en direct, les scènes à mach 21 s’enchainent sans cesse, les matériels et les acteurs s’en prennent plein la gueule, etc. Le tout pour notre plus grand plaisir ! Toutes les bonnes vieilles ficelles du genre sont ici réunies, avec cette fois-ci, encore plus d’envie de la part du réalisateur et de toute son équipe de techniciens infernaux d’en mettre plus que plein la vue aux fans d’effets très spéciaux d’action à réaction. Un scénario certes classique mais qui a le bon goût de scotcher les spectateurs dès le début dans leur siège (jusqu’à « The End »). Le générique (et sa chanson), cependant, est un peu (beaucoup) décevant, trop sanguinolent et trop "déjà vu" dans sa symbolique et sa scénographie. Il donne, sans grande originalité, l’impression d’être tourné dans l’aquarium d’un restaurant chinois, sans effets spéciaux (vraiment) nouveaux. Mais rassurez-vous, c’est juste un petit clin d’œil aux génériques des très vieux opus de la célèbre saga… On notera aussi dans ce numéro le retour (très positif) de l’Aston Martin DB5, immatriculée « FMP 7B » (une des plus sexy James Bond Cars). Avec, Elle, par contre, pas de mauvaises surprises : en avant les gadgets rétros toujours au top !
« 007 » FETE SES 50 ANS. « CHAMPAGNE ! »
James Bond est ici une fois de plus incarné par Daniel Craig. Le célèbre espion de « Sa Gracieuse Majesté », qui fête cette année ses 50 ans, comme tous les bons millésimes, s’expose dans une très belle rétrospective, jusqu’au 20 janvier prochain à Toronto. Cette Première nord-américaine a été inaugurée juste avant la sortie du film. Avec ce long métrage, qui ne semble pas durer ses 2h23, tant on est pris dans le feu de l’action, Bond nous est servi à point, heu pardon… à maturité. Le héros des héros, rebelle par excellence, nous montre de plus ses faiblesses, dont… il fait finalement sa force, grâce à une persévérance et une force physique hors du commun. A cela, vous rajoutez tous les ingrédients qui font le succès de ce grand événement cinématographique, qui passionne son Public depuis 1962, année de lancement de « James Bond Contre Dr. No », un film de Terence Young, avec Sean Connery et (huuummm !!!) Ursula Andress (la pin-up qui sort de la mer avec un joli bikini blanc). Et voilà, comment perdure le Mythe de Celui qui dit tout le temps : « My name is Bond… James Bond. »
UNE PETITE « BOND » D’ADRENALINE.
La dernière mission en date de Bond tourne mal et plusieurs agents infiltrés du MI-6 se retrouvent exposés à la vengeance de leurs ennemis dans le monde entier. Dans la foulée, le siège du MI-6 est rasé par une mystérieuse explosion, qui force « M. » à mettre à l’abri l’Agence la plus connue du monde (avant la CIA, na !). Ces graves événements ébranlent son autorité. Remise en cause dans ses méthodes de travail par les plus hautes Autorités du pays - et dont Mallory (son futur successeur…), le nouveau Président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité - la N°1 du Renseignement Anglais est sur le grill. Désormais menacée tant de l’intérieur que de l’extérieur par un terroriste « haut de gamme », le très mystérieux « Raoul Silva » (un rôle de dingue tenu sur mesure par Javier Bardem), elle marche sur des œufs (explosifs) et voit soudainement sa vie menacée. Il ne reste plus à « M. » qu’à remettre son existence entre les mains de son seul homme de confiance : l’ineffable Bond, et ce, même si elle l’a trahi… (et tué). Plus que jamais, « Double°O°Seven » va devoir agir dans l’ombre (de « M. »), avec l’aide d’Eve Moneypenny (cela ne s’invente pas…), un agent tout terrain (aux « gadgets » physiques très convainquants). Le duo - qui (pour une fois) s’en tiendra à un petit rasage à l’ancienne, très « hot », de Bond - se lance alors sur la piste du fameux "Raoul". Il lui faut identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel de ce méchant en gants blancs…
En conclusion, il faut avouer que le rôle de la James Bond Girl de « Skyfall », « Séverine », est tenu avec brio par la « pitite française » (« cocorico !!! ») Bérénice Marlohe. Cette brunette très « Waaooouuh !! » est, comme qui dirait, une féline-caline. Tout un programme ! Huuummm Bérénice ! Couché le loup de Tex Avery ! « FFiiiiiiiiiiiiiiiiiOUiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! » (sifflement affirmé) et « Yaaaouuhh !!! » (grande explosion de joie admirative). « That's all, folks ! » THE END… (couché le loup ! bruits de coups…)
© Jean DORVAL, le 04.11.2012, pour LTC Kinéma.
23:36 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : skyfall, james bond, angleterre, espionnage, my names is bond, fête ses 50 ans, grande rétrospective, à toronto, canada, le 23ème opus, de la série, réalisateur, sam mendes, daniel craig, bérénice marlohe, jane eyre, charlotte brontë, cary joji fukunaga, mia wakisowska, michael fassbender, « hatchi » le film, une comédie américaine, france, tirée d’une histoire vraie, réalisée en 2009, par lasse hallström, le chocolat le film, johnny depp, juliette binoche, 2000, terre neuve le film, kevin spacey, julianne moore, paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live, mcl metz, en concert, kel, auteur, compositeur, interprète, concert | Facebook |