05/09/2020
LE LIVRE DE RENTREE BY LTC LECTURE...
21:17 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : le lien, agnès signani, témoignage, anne villemin-sicherman, les aventures de, augustin duroch, metz, 18e siècle, roman historique, vétérinaire, calonne, artiste vétérinaire, intendant, trois-evêchés, intrigues policières historiques, versailles, souper de metz, lafayette, guet-apens rue des juifs, jean dorval pour ltc lecture, ltc lecture, centre pompidou-metz, cpm, exoosition des offrandes pour les dieux, musée de la cour d'or, nicolas le floch, l'abbé grégoire, s'en mêle, prix historia 2019, du roman policier historique | Facebook |
06/10/2019
BIENTOT, TRES BIENTOT… SUR LTC LECTURE… UN INTERVIEW DE BERNARD LAURENDIN SIGNE JD…
L’écrivain, poète, nouvelliste et historien de la Lorraine, Bernard LAURENDIN s’est livré au jeu des questions et des réponses avec le JD. Le résultat… Bientôt… Très bientôt... A lire sur LTC Lecture…
22:08 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : bernard laurendin, écrivain, poète, nouvelliste, historien, lorraine, jean dorval, ltc grands reportages, pour ltc grands reportages, metz, musée de la cour d'or, metz métropole, kevin alexandre kazek (kak), conservateur des collections archéologiques, l’exposition des offrandes pour les dieux ?, les dépôts d'objets métalliques, à l'âge du bronze, en sarre et lorraine, moselle, grand est, centre pompidou metz, âge de bronze, ethnologiques et numismatiques au musée de la cour d’or | Facebook |
22/09/2019
ANNE VILLEMIN-SICHERMAN EST TOUJOURS EN QUÊTE D’UNE BONNE ENQUÊTE…
Depuis bientôt sept ans, Anne Villemin-Sicherman (AVS) fait mener l’enquête à son héros, Augustin Duroch, tambour battant, dans le décor pittoresque de Metz, au siècle des Lumières. Passionnée d’Histoire, elle concocte savamment des histoires divertissantes et instructives à la fois...
. Quelques notes de BIO. – AVS naît à Pont-à-Mousson le 6 février 1951. Elle passe son enfance à Delme, suit des études secondaires chez les Dominicaines, puis de médecine, à Nancy. Après une carrière de gynécologue à Hagondange et une activité de chroniqueuse, 17 ans durant, sur RCF Metz, elle devient écrivain. Elle se tourne alors vers le roman historique policier à rebondissements, dont l’action se passe à Metz, au XVIIIe siècle. Elle est publiée d’abord par les Éditions Le Quotidien, puis par les Éditions La Valette. AVS n’est pas historienne de formation, mais son amour pour cette époque lui donne une certaine expertise. Elle a écrit une série de romans dans laquelle elle rend hommage aux trois générations de vétérinaires qui l’ont précédée dans sa famille. L’enquêteur Duroch incarne ainsi un successeur de fiction. Cet "artiste vétérinaire" - comme on appelait les vétérinaires jusqu’au XIXe siècle - issu de la promotion initiale de la première école vétérinaire du monde, fondée à Lyon en 1762 par Claude Bourgelat, révolutionne ce tout nouveau métier. Il gagne ainsi la confiance de Charles-Alexandre de Calonne, l’Intendant(1) des Trois-Évêchés(2), qui le nomme vétérinaire de ses écuries. Une fonction qui va l’entraîner au hasard des circonstances dans la résolution d’enquêtes criminelles difficiles, avec une incroyable efficacité, due à sa rigueur scientifique. Au point que Calonne, qui a des pouvoirs de police, lui confie aussi des missions non officielles d’enquêteur. Des situations délicates dans lesquelles Augustin déploie tous ses talents, jusqu’à risquer sa vie pour la Vérité. Ses investigations débutent dans un premier roman paru en 2014, intitulé "Guet-apens rue des Juifs". Cinq romans suivront : "L'argent des farines" en 2015, "Le souper de Lafayette" en 2016, "Un bûcher pour Versailles" en 2017, "L'abbé Grégoire s'en mêle" en 2018, et "Rumeur, 1789" en juillet 2019. La revue nationale des vétérinaires, "La Semaine Vétérinaire", consacre en 2019 un article faisant l’éloge de cette série historique, qui met également en scène d’autres personnages. Célia, l’amoureuse d’Augustin, qu’il épouse après quelques malentendus, dotée d’une remarquable intuition, se tient à ses côtés au fil des enquêtes. Rosalie, la gouvernante d'Augustin et de Célia - qui était déjà au service des parents d'Augustin - veille sur la famille. Elle n'hésite pas à enquêter de son côté. AVS donne aussi vie à des personnages issus de l’importante communauté juive messine de l’époque [qui a compté jusqu'à 2500 personnes au début du XVIIIe siècle(3)], comme le marchand de chevaux, Moshé Kosman, ou l'ancien talmudiste Hourwitz (personnage historique). Puis, d'épisode en épisode apparaissent ponctuellement d’autres personnages historiques, comme Lafayette, l’abbé Grégoire, le comte de Broglie, la reine Marie-Antoinette, le marquis de Bouillé, le marquis de Sade, etc.
. Questions pour un auteur. – En Lorraine, l’œuvre littéraire d'AVS connaît un succès grandissant. Son talent justifie bien de lui faire passer un petit "interrogatoire" en bonne et due forme. Attention, séquence investigations… journalistiques !
JD : Pourquoi donner un tel souffle de vie à tous vos personnages ? Instillez-vous un peu de votre caractère de battante à chacune de vos créatures ?
AVS : Pour donner vie à chacun de ces personnages, les hommes comme les femmes, je me sers de mon expérience, en ce sens que chacun d’eux est un puzzle qui contient des fragments de personnes rencontrées dans mon existence. Pour leur donner vie, je me mets dans leur tête et je m’efforce de penser à leur place. Pour Calonne, il y a eu tellement de témoignages connus de ses contemporains et tant de lettres reçues par lui et écrites par lui, que c’est le personnage historique le plus facile que j’ai eu à mettre en scène jusqu’à maintenant.
JD : En 2016, vous avez reçu le prix du Salon du livre féminin de la ville d'Hagondange pour Le Souper de Lafayette. Et en 2019, pour L'Abbé Grégoire s'en mêle, vous avez eu le prix Historia du roman policier historique. Ces grands moments consacrent votre œuvre littéraire. Cette reconnaissance par vos pairs vous permet-elle d’envisager de réaliser d’autres projets en tant qu'auteur ? Et si oui, lesquels ?
AVS : j’ai été approchée, lors du Salon de Paris de cette année, par un producteur de séries télévisées intéressé par "L’abbé Grégoire s’en mêle". Il cherche des financements. J’espère avoir un jour le bonheur de participer à l’écriture d’un scénario mettant en scène Augustin Duroch.
JD : La revue Historia consacre à votre roman "L'abbé Grégoire s'en mêle" une critique très favorable dans son numéro de janvier 2019. On peut y lire : "(…) On attendait depuis longtemps celui ou celle qui ressusciterait le XVIIIe siècle à l'égale d'un Parot(3). C'est chose faite (…) Il parvient à tenir la distance sur plus de 500 pages sans jamais lasser tant la langue est fine et élégante, et l'intrigue subtilement déroulée (…)" L’écrivain Jean-François Parot mort le 23 mai 2018 - auteur lui aussi de romans policiers - a vulgarisé les Enquêtes de Nicolas Le Floch, une série de polars se déroulant dans le Paris du XVIIIe siècle. Ses romans ont fait l'objet d'une adaptation télévisuelle sur France 2, de 2008 à 2018, la série Nicolas Le Floch, produite par Hugues Pagan ; et d'une adaptation en bande dessinée dès 2018. Souvent vos lecteurs vous disent au cours de vos dédicaces dans les salons du livre : "Duroch nous fait penser à Le Floch !" Cette comparaison de votre héros régional avec un héros d’envergure nationale, voire internationale au niveau de la Francophonie, ouvre-t-elle de nouvelles perspectives à Augustin ? Comme de poursuivre ses enquêtes messines jusqu'au XIXe siècle ? Voire de "décentraliser" l’action de vos romans ailleurs qu’à Metz comme dans "Un bûcher pour Versailles" ?
AVS : Oui, je compte poursuivre cette série au XIXe siècle, et c’est pour cette raison qu’Augustin a un fils qui dans "Rumeur, 1789" est à l’école vétérinaire de Lyon.
JD : Vos nombreuses intrigues démarrent principalement dans des rues et sur des sites messins, mais aussi dans une diligence entre Paris et Metz [les rues des Juifs, des Trois-Boulangers, de la Baue et Gaudrée (l’ancienne rue de vignerons), la Citadelle, la diligence de Paris à Metz, etc.]. Quelle est la symbolique de ces lieux ? Ancrent-ils vos fictions dans le réel tout en permettant de remonter dans le temps ?
AVS : J’aime ces vieilles rues étroites comme la rue de la Baue, la rue des Trois-Boulangers, la rue Gaudrée qui portaient déjà ces noms au XVIIIe siècle. Elles nous rappellent à la fois le temps qui passe et la permanence de ces lieux qui nous ont survécus et nous survivront. J’aime les évoquer pour donner envie à mes lecteurs d’aller y voir de plus près, et de retrouver leur passé en découvrant Metz à travers mes histoires.
JD : Pourquoi Calonne est-il présent dans pratiquement tous vos ouvrages ? Quel est son rôle dans vos histoires ?
AVS : Calonne est présent parce qu’il est intendant des Trois-Évêchés durant douze ans à Metz. Il devient ministre des Finances dans "Un bûcher pour Versailles" et dans "L’abbé Grégoire s’en mêle", il est renvoyé du ministère. C’est le fond historique.
Je me suis attachée à ce personnage de flambeur, charmeur, d’une grande intelligence, parce qu’il est un personnage de roman idéal, précisément par toutes les qualités ou défauts que je viens de citer. Il avait des projets pour la France et envisageait une grande réforme fiscale qui aurait enfin touché la noblesse et le clergé. Il a été renvoyé de son ministère pour cette raison, comme Turgot avant lui, la noblesse de Cour ne pouvant accepter de payer des impôts. Cette injustice fiscale est une des raisons de la Révolution.
JD : Dans "Guet-apens rue des Juifs", le meurtre en pleine nuit d'un marchand de chevaux, Moshé Kosman se passe rue des Juifs. Dans "L'Argent des farines", la communauté juive est sollicitée par l'Intendant Calonne pour mettre en œuvre un approvisionnement d'urgence. Dans "Le souper de Lafayette", un mystérieux Haym Salomon est envoyé à Metz par les Insurgents américains. Dans "Un bûcher pour Versailles", Augustin Duroch commence son enquête à la demande d'une banquière juive qui a octroyé un prêt important à Phélipette qui vient de se faire assassiner. Dans "L'abbé Grégoire s'en mêle", L’abbé Grégoire vient à Metz pour participer au concours de la Société royale des sciences et des arts de Metz. Le sujet du concours : "Est-il des moyens de rendre les juifs plus utiles et plus heureux en France ?" Un sujet qui suscite de farouches oppositions... Enfin, dans "Rumeur, 1789", la France entière fait l’objet de rumeurs inquiétantes accusant des bandes de pillards d’attaquer les villages et les châteaux, et laissant entendre que les Juifs se livrent à des trafics… Vous mettez au cœur de tous vos récits des intrigues et des personnages indirectement ou directement liés à la communauté juive de Metz (et parfois d’ailleurs), en parallèle à des soubresauts de l’Histoire de France et d’autres pays : la Guerre d’Indépendance américaine, la Révolution française en gestation, les grandes manœuvres spéculatives sur les farines, le Souper de Metz, l’intégration des Juifs, etc. Pourquoi avoir choisi de mettre en scène la communauté juive messine dans vos romans ? Quel est son rôle historique ?
AVS : J’ai choisi de mettre en scène la communauté juive, parce qu’elle est présente, active et importante à Metz, et qu’à cette époque elle était la seule à avoir le droit de s’établir en ville, mais dans un quartier réservé, et cela pour services rendus à la royauté depuis le XVIe siècle. En Alsace, les Juifs devaient demeurer en dehors de Strasbourg et de Colmar. Par ailleurs ces Juifs de Metz ont eu des rabbins et des sages de grande notoriété dans tout le monde juif, et avaient une école talmudique à rayonnement international. Et puis mon père, vétérinaire à Delme, avait des relations professionnelles et amicales avec les nombreux marchands de bestiaux juifs de cette localité. Mon vétérinaire Augustin étant une sorte de copie de mon propre père, forcément lui aussi, au XVIIIe siècle, avait des relations avec les marchands de chevaux juifs de Metz.
JD : Est-il nécessaire de lire vos romans l’un après l’autre pour en comprendre toute l’intrigue ?
AVS : Ce n’est pas nécessaire. Chaque intrigue se termine à la fin de chaque volume.
JD : Avez-vous un nouvel opus sur le feu ? Et si tel est le cas, pouvez-vous donner en avant-première quelques "indices" sur sa future intrigue ?
AVS : Oui, il se passe en 1791, autour de la fuite du roi, mise en œuvre depuis Metz par le marquis de Bouillé, lieutenant général des armées de l’Est. Là encore c’est une affaire à rebondissements avec des personnages bien mystérieux. On y retrouve Augustin et sa famille, Rosalie, Célia, le marquis de Bouillé… et quelques autres !
JD : Vous avez participé au salon Le livre sur la place de Nancy, du 13 au 15 septembre 2019, place Stanislas, au stand du Lé'zart. Avez-vous une anecdote, voire plusieurs, à raconter sur ce nouveau millésime littéraire lorrain ?
AVS : J’ai eu le grand plaisir de revoir une foule de mes lecteurs, amis d’Augustin Duroch, qui attendent la suite de ses enquêtes avec impatience. L’un d’eux m’a particulièrement touchée par l’émotion qu’il m’a manifestée en voyant que j’avais mis en scène son ancêtre dans deux chapitres de "Rumeur, 1789." Je lui avais dit que je le ferais, mais de voir la chose réalisée l’a beaucoup ému, et moi aussi de l’entendre me le dire.
JD : Quelles sont vos prochaines dates de dédicaces ? Et où auront-elles lieu ?
AVS : Le samedi 28 septembre à la librairie Hisler, puis je participerai au Festival de Géographie de Saint-Dié les 4-5-6 octobre, puis je serai au Rendez-vous de l’Histoire de la ville de Blois, les 11-12-13 octobre, où "L’abbé Grégoire s’en mêle" est sélectionné pour le prix "Noir historique de la ville de Blois".
© Jean DORVAL, le 17 septembre 2019, pour LTC Lecture.
Sources documentaires :
Wiki/Anne-Villemin-Sicherman, Hal.Univ-Lorraine.fr,
LaValetteEditeur.fr et LaValetteEditeur.fr/Rumeur
Pour suivre Augustin :
Notes : (1) Sous l'Ancien Régime, commissaire royal établi dans une généralité (ancienne circonscription administrative française). On disait aussi intendant de justice, police et finances ; (2) Infos+ : Wiki/Trois-Évêchés ; (3) Infos+: INRAP.fr ; (4) Infos+ : Wiki/Jean-François-Parot
Crédit photos : © Anne Villemin-Sicherman 2019. Ces photos sont mises en ligne sur ce blog afin d’illustrer cet interview avec l’aimable autorisation de l’auteur.
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17/09/2019
LTC LECTURE ANNONCE... BIENTOT, TRES BIENTOT, UN INTERVIEW D'ANNE VILLEMIN-SICHERMAN SIGNE JD...
Depuis bientôt cinq ans, Anne Villemin-Sicherman (AVS) fait mener l’enquête à son héros, Augustin Duroch, tambour battant, dans le décor pittoresque de Metz, au Siècle des Lumières. Passionnée d’Histoire, elle concocte savamment des histoires divertissantes et instructives à la fois… Jean Dorval qui l'a rencontrée en a profité pour l'interviewer. Amateurs de romans historiques policiers à rebondissements, le compte à rebours pour lire ce très intéressant entretien vient de démarrer...
20:02 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : anne villemin-sicherman, les aventures de, augustin duroch, metz, 18e siècle, roman historique, vétérinaire, calonne, artiste vétérinaire, intendant, trois-evêchés, intrigues policières historiques, versailles, souper de metz, lafayette, guet-apens rue des juifs, jean dorval pour ltc lecture, ltc lecture, centre pompidou-metz, cpm, exoosition des offrandes pour les dieux, musée de la cour d'or, nicolas le floch, l'abbé grégoire, s'en mêle, prix historia 2019, du roman policier historique | Facebook |
08/09/2019
Expo sur l'Âge du Bronze : La Cour d’Or devient le Domaine des Dieux.
L’exposition Des offrandes pour les dieux ? Les dépôts d'objets métalliques à l'âge du Bronze en Sarre et Lorraine, se déroule au musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, du 22 mai au 15 octobre 2019. Elle constitue le deuxième volet d’une présentation sur les dépôts de l’Âge du Bronze [2300-800 avant notre ère](1), initiée par le musée de Lons-le-Saunier. Construite autour du dépôt exceptionnel, mis au jour en 2014, à Pierrevillers (près de Rombas, en Moselle), présenté pour la première fois au public, elle comprend aussi des objets provenant de la Grande Région, du Bassin parisien, des Pays-Bas et d'Allemagne. Elle instaure un dialogue entre ces collections. Ces dépôts rares datent plus précisément de l’Âge du Bronze final (1300-800 avant notre ère), une époque qui n'a laissé aucune trace écrite. Ils permettent de se représenter cette société originale qui préfigure celle des Celtes et de comprendre le quotidien des populations ainsi que leurs préoccupations (habitat, mode de vie, croyances, contacts, etc.).
Cette exposition fait découvrir au grand public cette période encore méconnue : définition d’un dépôt, jalons chronologiques et géographiques. Au cours des quatorze siècles de l’Âge du Bronze apparaissent plusieurs inventions majeures (la roue, la charrue et le bateau à voile), ainsi que d’importants changements idéologiques, comme les principes même de la société. Après l’invention de l’agriculture, découverte au Néolithique, cette époque connaît sa propre "r" évolution : la métallurgie. Longtemps considérés à tort comme des réserves en métal d’artisans bronziers, ces "dépôts" sont désormais perçus comme des sortes de cadeaux aux divinités dans le but de s’accorder leurs faveurs.
Kevin Alexandre KAZEK (KAK), conservateur des collections archéologiques, ethnologiques et numismatiques au Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole et commissaire de l’exposition, répond aux questions de LTC Grands Reportages sur cette manifestation culturelle à voir absolument…
Proposition de restitution d'un guerrier de l'âge du bronze
Dessin de P.-Y.Videlier
JD : Pourquoi les populations de l’Âge de Bronze qui sont pourtant à l’origine de notre civilisation, ne portent pas de nom ? En fonction des connaissances actuelles, est-il possible d’en proposer un, voire plusieurs, qui fasse(nt) consensus ?
KAK : Il est difficile de bien connaître les peuples qui vivaient sur notre territoire avant les Celtes. Ces derniers, bien que privilégiant la tradition orale comme leurs ancêtres, ont pourtant laissé quelque écrits et ont surtout été connus grâce aux textes des auteurs grecs et latins. Pour les populations de l’Âge du Bronze, c’est tout autre chose, car à ce jour, elles n’ont pas laissé de traces écrites. Et puis, à cette époque, vers 2300 à 800 avant notre ère, les Grecs, les Romains et les Étrusques n’existent pas encore. Ce sont les écrits d’Homère qui, les premiers, nous donnent des éléments sur les "hautes" époques. Cet auteur connu de tous vécut peut-être à la fin du VIIIe siècle avant notre ère, soit près de 100 ans après la fin de l’époque du Bronze qui nous intéresse. Il relate les premières épopées humaines dans l’Iliade et l’Odyssée. Ces récits qui se déroulent sans doute vers le XIVe siècle et le XIIe siècle avant notre ère, restent toutefois mythologiques mais ils permettent d’établir un lien ténu avec ce qui existait chez nous aux mêmes époques. Des similitudes apparaissent notamment avec la description des guerriers casqués et magnifiques aux cuirasses étincelantes. Ces protections anatomiques ne manquent pas de rappeler quelques protections de torse et de dos présentées dans notre exposition. Mais là s’arrête la comparaison. J’ai présenté Homère pour montrer que les populations dont nous parlons dans Des offrandes pour les Dieux sont vraiment très anciennes. Rien, hormis les dépôts et quelques découvertes faites en contexte funéraire et d’habitat, ne permet donc vraiment de les connaître. Nous pourrions parler de "proto-celtes" pour les désigner, des peuples qui vécurent juste avant les Celtes et qui posèrent, pour cette raison, les jalons fondateurs de la civilisation celtique. Mais l’usage du terme "protoceltique" reste plutôt utilisé pour évoquer la langue de ces différents groupes. Donc, ce choix d’identification par ce terme est, lui aussi, discutable.
Dépôt de Pierrevillers (Moselle)
Bronze, Découvert en 2014, Coll. Musée de la Cour d'Or - Metz Métropole
Cliché L. Kieffer
JD : L’exposition s’intitule Des offrandes pour les dieux ?. Le point d’interrogation avertit le visiteur sur l’incertitude de la destination des découvertes archéologiques exposées. Quels indices concordants laissent supposer que ces dépôts sont bien des offrandes aux divinités ?
KAK : C’est très difficile à dire en fait. Tout le mystère est là. Au XIXe siècle, les premiers érudits à avoir découvert des dépôts de "bronzier" pensaient qu’il s’agissait simplement de cachettes pour les artisans qui travaillaient le bronze. D’autres chercheurs ont, par la suite, supposé qu’il pouvait s’agir de trésors enfouis pour être récupérés par la suite. Certains dépôts sont en effet constitués de pièces exceptionnelles. La recherche de ces trente dernières années a permis de faire évoluer nos perspectives sur ce sujet. Il se trouve que de nombreux dépôts sont mis au jour sur des sites particuliers : habitats de hauteur, rivières, lieux de passage, etc. Il y a donc sans doute une volonté délibérée de marquer le territoire d’une présence mobilière exceptionnelle. La réunion d’objets en bronze en ces lieux à une vocation puissante. Un éperon barré qui domine une vallée ou un cours d’eau tumultueux sont des éléments physiques qui renvoient à la présence du divin. C’est en tout cas comme ça que cela se matérialise à l’époque celtique. Les sanctuaires sont souvent sur des sites de hauteur de type oppida ou sur un tertre dominant le paysage, les cours d’eau sont des lieux propices à la vénération des divinités des rivières et lors d’un passage sur un chemin dangereux, il arrive souvent que l’on évoque la protection d’un dieu. Ainsi, les dépôts de l’Âge du bronze semblent être des réunions d’objets offerts pour les Dieux dans le but de s’attirer les bonnes grâces de ces derniers. Le sens des croyances, le caractère métaphysique de toutes choses et la relation privilégiée au divin trouvent un ancrage fort à l’Âge du bronze. C’est une époque de profonds bouleversements sociétaux.
Chapeau rituel de Schifferstadt (Rhénanie-Palatinat, Allemagne)
Or, Découvert en 1835
Coll. Historisches Museum der Pfalz, Speyer (Rhénanie-Palatinat/Allemagne)
Cliché P. Haag-Kirchner
JD : Comment expliquer que la symbolique céleste soit omniprésente sur tous ces objets : motifs solaires et lunaires, spirales, etc. Ont-ils une fonction calendaire ? Quel était le rapport au Soleil et à la Lune des Hommes de l’Âge du Bronze ?
KAK : Plusieurs découvertes incroyables ont été faites sur ce sujet. La pièce la plus connue est sans doute le disque de Nebra qui représente la voûte céleste. On y aperçoit la pleine lune, le croissant et les sept étoiles de la Pléiade. Deux arcs d’horizon sont visibles en périphérie. En bas, une barque évoque la traversée de ce ciel de nuit. Cet objet illustre parfaitement la connaissance à laquelle semblent être parvenues les populations de l’Âge du bronze. Il symbolise des phénomènes astronomiques complexes et peut être mis en relation avec les cônes d’or rituels. À cette époque, les gens prennent vraiment conscience de la notion de temps et d’espace. On observe le ciel et les étoiles, on cherche à comprendre le temps qui passe, le rythme des saisons. Les cônes rituels sont sans doute des calendriers luni-solaires qui sont fondés à la fois sur le cycle annuel du Soleil, pour le décompte des années, et sur le cycle régulier des phases de la Lune pour le décompte des mois.
Dépôt de Mathay (Doubs)
Bronze, Identifié en 2006, Coll. Musée de Montbéliard
Cliché D. Vuillermoz
Musées de Lons-lee-Saunier
JD : Les habitants de l’Âge du Bronze vivaient dans une société très hiérarchisée. Quelle en était l’organisation tant religieuse que politique ?
KAK : D’un point de vue sociétal, comme je le disais, on assiste à une hiérarchisation de la société. Les élites commencent à émerger et à prendre le pouvoir au sein de chefferies. Ils ont les armes, l’or et le bronze, se déplace à cheval et ont une relation particulière avec les artisans bronziers. On assiste à une organisation de la société telle qu’on la connaîtra par la suite avec les guerriers, les artisans et les paysans celtes. D’un point de vue religieux, on sait très peu de choses sur les rituels et l’organisation. Y a-t-il eu une sorte de clergé ? Des prêtres voués au culte de plusieurs divinités ? Certes, les chapeaux rituels ont une fonction complexe et un sens symbolique élevé mais quel était leur véritable usage ? Les croyances autour de la barque solaire et de l’oiseau sont très développées comme le montrent plusieurs ornementations d’objets. Bref, il y avait un attrait pour la chose sacrée mais nous ne savons absolument rien de ses manifestations concrètes.
Proposition de restitution de la "Dame" de Mathay (Doubs)
Dessin de P.-Y. Videlier
JD : Comment se déroulait le quotidien des personnes qui vivaient à cette époque ? (artisanat, agriculture, élevage, chasse, habitat, vêtements, loisirs, bijoux, armements, commerce, etc.).
KAK : L’Âge du Bronze est une période charnière entre le Néolithique - au cours duquel l’agriculture et la sédentarisation sont allés de pair – et l’Âge du fer celtique que nous connaissons bien. Avec le développement de la métallurgie du bronze, on maîtrise des températures de chauffe et des techniques nouvelles. Les artisans bronziers sont élevés au rang de personnages incontournables de ces sociétés. Il y avait aussi des paysans, des chasseurs et d’autres artisans qui travaillaient les os, les peaux, les cornes ou la terre cuite, etc. Les chefs avaient leur clientèle guerrière et leurs troupes. Certaines femmes possédaient sûrement d’importantes prérogatives bien que la majeure partie d’entre elles s’occupaient des tâches quotidiennes : gestion de la maison, des enfants, du repas, des animaux domestiques, etc. Il devait y avoir peu de place pour les loisirs. Mais les banquets des élites étaient fréquents. C’était l’occasion de se réunir, de tisser des alliances et, surtout, de boire dans le cadre de "beuveries" ritualisées comme l’illustre les récipients du dépôt mis au jour à Évans dans le Jura parmi lesquels figurent des verres à boire ainsi qu’une passoire.
Cuirasse "dite de Naples"
Bronze, Découverte en 1860 à Véria ou Graye-et-Charnay
Coll. Musée du Louvre (Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines)
Cliché H. Lewandowski
RMN - Grand palais (Musée du Louvre)
JD : En Sarre-Lorraine, à l'Âge du Bronze, la multiplicité des cours d’eau et le bateau à voile favorisaient les échanges entre des populations éloignées. Qu’échangeaient-elles ? Avaient-elles des alliances ? Se faisaient-elles la guerre ?
KAK : La guerre a, de tous temps, guidé le pas de l’homme et le sens de l’histoire. L’esprit belliqueux est né avec la propriété. Souvent on se bat pour une terre, une épouse, un bien quelconque. Donc, forcément, avec la hiérarchisation de la société et le développement d’une économie, les conflits ont dû largement exister. Nous n’avons malheureusement aucune trace de cela. Les alliances entre peuplades éloignées devaient se matérialiser par des mariages. Cela permet peut-être d’expliquer qu’on trouve dans le dépôt de Pierrevillers (Moselle) découvert près de Rombas en 2014, une fibule nordique. À moins qu’il ne faille considérer cet objet comme une importation dans le cadre d’un commerce à longue distance et de la naissance d’une économie à plus grande échelle.
Détail du tintinnabulum de Vaudrevange (Sarre, Allemagne)
Bronze, Dépôt découvert en 1851. Coll. Musée d'Archéologie nationale
Cliché J.-G. Berizzi
RMN-Grand Palais (Musée d'Archéologie Nationale)
JD : Cette exposition a une scénographie inventive et didactique. Elle inclut des dispositifs multimédias à destination notamment des enfants, mais également de nombreuses illustrations, grand format, de Pierre-Yves VIDELIER, permettant de se rendre compte des lieux de vie de l’époque, de mieux comprendre l'usage des objets et de les recontextualiser. Le musée de la Cour d’Or travaille-t-il souvent avec cet Artiste ? Quelles sont les qualités qui lui valent d’avoir été choisi pour illustrer cette superbe exposition ?
KAK : Pierre-Yves Videlier avait déjà travaillé avec le pôle archéologique de Metz Métropole par le passé. C’est lui qui est aussi çà l’origine des dessins réalisés à Lons-le-Saunier pour l’exposition Bric-à-brac pour les dieux qui s’est déroulée en 2017. Pour notre projet messin, nous lui avons demandé de réaliser de nouveaux dessins en phase avec ce qui se passe dans nos régions au Bronze final : fibule nordique sur le manteau d’une jeune mosellane, bracelets et bijoux portés par une dame de nos villages, etc. Il a également repris des dessins plus anciens utilisés à Lons pour les refaire au plus juste. La science évolue vite, les hypothèses s’affinent et les recherches récentes montrent qu’une idée peut largement se modifier. C’est le cas du tintinnabulum, cet objet sonore caractéristique de la production sarro-lorraine de cette époque, placé tout d’abord autour du cou d’un cheval puis maintenant disposé sur la caisse d’un char. Il servait probablement à annoncer l’arrivée d’un personnage de haut rang par son tintement.
Dépôt d'Evans Les Carcaillles (Jura)
Bronze, Découvert en 1998
Coll. Musées de Lons-le-Saunier
Cliché D. Vuillermoz
JD : De nombreuses animations à l’attention des jeunes publics complètent cette exposition (Comme à l’Âge du Bronze, Céramique, Poterie, etc.). Ont-elles remportées un franc succès depuis le 22 mai dernier ? Et si oui, quelle tranche d’âge a le plus fréquentée ces rendez-vous ? Quelles sont les attentes des jeunes à ces occasions ?
KAK : Dès qu’il y a immersion dans une époque, cela fonctionne plutôt bien. Et puis l’Âge du bronze n’est pas une période bien connue donc il y a de l’intérêt et beaucoup de curiosité. Après, pour ce qui est de l’artisanat de la céramique, on reste sur des choses assez semblables à ce que l’on peut trouver à l’époque celtique. Les enfants entre 7 et 12 ans sont généralement les plus réceptifs. Ils aiment observer et, quand ils le peuvent, réaliser eux-mêmes un objet. Dans l’exposition, on trouve par exemple un jeu interactif dans lequel il faut retrouver les gestes du bronzier. Ce genre de procédé est un plus pour faire comprendre des techniques parfois complexes aux plus jeunes.
JD : Pas moins de dix-huit musées français, allemands et néerlandais ont prêté pour cette exposition des objets rares et de grande qualité, principalement en bronze et en or, afin d’étayer le propos et présenter le cadre de vie des populations de l'Âge du Bronze. L’une des pièces, le chapeau de Schifferstadt, a été prêtée par le musée de Spire, en Allemagne. Entièrement en or, elle illustre parfaitement un savoir-faire perdu. Comment arrive-t-on à motiver autant de musées à participer à une telle exposition ? Il faut s’y prendre combien de temps à l’avance pour sélectionner toutes les œuvres prêtées et exposées ?
Dépôt de Yutz 1 (Moselle)
Bronze, Découvert en 1898
Coll. Musée de la Cour d'Or - Metz Métropole
Cliché L. Kieffer
KAK : Le projet Des offrandes pour les Dieux a commencé à germer dans mon esprit et dans celui de ma collègue Rolande Simon-Millot (Conservateur en chef des collections du Néolithique et de l’âge du Bronze au Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye et co-commissaire de l’exposition) en 2016, au moment où cette dernière m’informait de la récente découverte d’un dépôt d’objets en bronze mis au jour à Pierrevillers. L’année suivante, en 2017, Sylvie Lourdeaux-Jurietti organisait au Musée de Lons-le-Saunier l’exposition Bric-à-brac pour les dieux sur le thème des dépôts retrouvés dans le Jura. Dans la continuité de cette présentation, nous avons pensé qu’il serait judicieux de réaliser une version "bis" de ce projet en axant le propos sur la Sarre et la Lorraine. J’ai donc commencé à travailler sérieusement sur tout cela en janvier 2018. À cette date, je ne savais pas vraiment où j’allais et la tâche était considérable. Il a fallu mieux comprendre la période à présenter étant moi-même gallo-romaniste de formation, réadapter le propos de Lons-le-Saunier, agrémenter le contenu global de nouvelles pièces et, surtout, définir une problématique scientifique et muséographique renouvelée et acceptable. Au final plus de 750 objets ont été sélectionnés et les musées prêteurs ont suivi bien volontiers le propos. Un comité scientifique constitué de spécialistes de la protohistoire française et allemande a permis de faciliter les différentes démarches. Par ailleurs, certaines institutions travaillaient déjà sur d’autres projets avec le Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole depuis plusieurs années, ce qui a grandement aidé à l’obtention de certaines pièces.
Dépôt de Yutz 2 (Moselle)
Bronze, Découvert en 1900
Coll. Musée de la Cour d'Or - Metz Métropole
Cliché L. Kieffer
JD : Les institutions muséales ont saisi l’engouement du public pour l’Âge du Bronze. Depuis peu, elles proposent des expositions à ce sujet, repensent intégralement leurs espaces muséographiques, en y intégrant des thématiques sur les sociétés de cette époque. Le musée Bargoin à Clermont-Ferrand fait référence dans ce domaine. L’Âge du Bronze reste cependant le parent pauvre de l’archéologie. Une période dont pourtant est issue notre civilisation ; mal connue et trop souvent confondue avec celle des celtes ou des romains. Est-il prévu, suite à cette exposition, d’agrandir l’actuel espace dédié à cette période au Musée de la Cour d’Or de Metz, en y intégrant notamment les fonds locaux présents dans cette expo, et ce, afin de mieux mettre en valeur ce patrimoine ?
KAK : L’idéal serait de pourvoir comprendre notre territoire depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours. Le Musée de La Cour d’Or – Metz métropole possède d’ailleurs toutes les collections nécessaires pour mettre en évidence ces différentes périodes de l’évolution humaine. Il serait en effet appréciable de pouvoir observer au musée des objets néolithiques et protohistoriques. Ils incarnent un passé lointain parfois mystérieux et incompréhensible. À nous de trouver du sens à tout cela et les arguments pour que, financièrement, nous puissions dans les prochaines années ouvrir une section consacrée à ces époques. Pour le moment, nous manquons de place et d’espaces muséographiques. Il faut respecter une logique de visite, une chronologie sans trop perturber l’existant. Bref, une profonde réflexion est en cours. J’espère sincèrement que d’ici dix ans nous pourrons offrir au public plusieurs salles sur ces thématiques. Il nous faut garder espoir…
© Jean DORVAL, le 4 septembre 2019
Pour LTC Grands Reportages
. Note : (1) La première période de la Protohistoire, charnière entre le Néolithique et le premier Âge du Fer (Hallstatt).
. Le rendez-vous à ne pas manquer : Les Journées européennes du patrimoine, du 21 au 22 septembre 2019. Visites guidées de l'exposition par un médiateur. Samedi 21 septembre, à 11h15 et 16h15. Dimanche 22 septembre, à 10h et 16h15. Réservation indispensable au 03.87.20.13.20.
. Infos+ : Musée de La Cour d'Or - Metz Métropole, 2 rue du Haut Poirier, 57000 METZ, tél. : +33.3.87.20.13.20. Horaires d’ouverture : tous les jours de 9h00 à 12h30, et de 13h45 à 17h00, sauf le mardi.
. Sources documentaires :
. D’après les articles : "Musée de la Cour d’Or : l’âge du bronze sort ses trésors de l’ombre." (Républicain Lorrain du 22/05/2019) ; "Tout l’or du bronze" (La Semaine de Metz, Thionville, Moselle, n° 727, du jeudi 23 au mercredi 29 mai 2019) ; "Un chapeau rituel" (Ça M'intéresse Histoire n°56, août 2019) ; "Oiseaux de bronze et cônes d’or" (Metz Métropole, Le Mag’, juillet – Août 2019) ; le dossier de presse, le catalogue de l’exposition et le site du musée de la Cour d’Or – Metz Métropole (lien : Musée.MetzMétropole.fr/Exposition-Des-Offrandes-Pour-Les-...)
. © Crédit photos : Les illustrations de cette interview sont mises en ligne avec l'aimable autorisation du Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole. Visuels libres de droits.
Dépôt de Fabébersviller (Moselle)
Bronze, Découvert en 1991 ZAC de Freyming-Merlebach
Coll. Musée de la Faïence de Sarreguemines
Cliché L. Kieffer
Musée de la Cour d'Or - Metz Métropole
17:54 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : jean dorval, ltc grands reportages, pour ltc grands reportages, metz, musée de la cour d'or, metz métropole, kevin alexandre kazek (kak), conservateur des collections archéologiques, l’exposition des offrandes pour les dieux ?, les dépôts d'objets métalliques, à l'âge du bronze, en sarre et lorraine, moselle, lorraine, grand est, centre pompidou metz, ethnologiques et numismatiques au musée de la cour d’or, metz métropole, âge de bronze | Facebook |
04/09/2019
DANS QUELQUES INSTANTS UN INTERVIEW DE KEVIN ALEXANDRE KAZEK A LIRE SUR LTC GRANDS REPORTAGES...
Dans quelques instants : Un Interview de Kevin Alexandre KAZEK (KAK), conservateur des collections archéologiques, ethnologiques et numismatiques au Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, et commissaire de l’exposition, "Des offrandes pour les dieux ? Les dépôts d'objets métalliques à l'âge du Bronze en Sarre et Lorraine", à lire sur LTC GRANDS REPORTAGES, signé Jean DORVAL...
22:31 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : jean dorval, ltc grands reportages, pour ltc grands reportages, metz, musée de la cour d'or, metz métropole, kevin alexandre kazek (kak), conservateur des collections archéologiques, l’exposition des offrandes pour les dieux ?, les dépôts d'objets métalliques, à l'âge du bronze, en sarre et lorraine, moselle, lorraine, grand est, centre pompidou metz, âge de bronze, ethnologiques et numismatiques au musée de la cour d’or | Facebook |