31/10/2012
« LALLA ESSAOUIRA. »
Bella Lila, Marocaine Sœur
Ensemble goûtons au pèlerinage amoureux
La danse au gré de la flamme menant à la transe
Me guide vers Toi ma beauté Arabo-Berbère
De la tombée de la nuit jusqu’au point du jour,
Le tam-tam m’exhorte, me transporte
Essaouira mon Amour,
Lila-Essaouira « la bien dessinée »
Tu te dresses au milieu de l'océan
Rebelle dans ton drapé blanc
A tes pieds, je ne suis point soumis
Mais, j’existe enfin !
Danser seul pour Toi Lalla Essaouira
Danser collectif, mais danser !
Danser jusqu’à la Lune rousse
Danser en suivant l’encens et ton parfum
Jusqu’à rencontrer ton esprit
Jusqu’à frôler ton corps
Au son des youyous enivrants
Au rythme des claquements de mains entraînants
Multicolore exorcisme pour la multitude !
Au son de ta voix passionnée
Au rythme de ta chevelure noire déchaînée
Multicolore confession pour deux !
La musique Gnaoua nous lie et nous délivre à la fois !
Nobles descendants d’esclaves, vous êtes nos Frères
Vous faites couler la Mère Afrique dans nos veines
Foulards dompteurs du vent du désert - tourbillon bleu, blanc, rouge, mauve, jaune, vert et noir - menez-moi toujours vers Lila la divine !
A l’écoute du grondement solennel et lancinant des Qraqech et Guenbri, envoûtez-moi par sept fois sans retenue !
Au son des mélopées Mâalem,
Bercé entre Amida, Hassan Boussou et Omar Hayat,
Au pays du miel et de l’amande,
Je suis possédé par la Chouafat
Je suis l’adepte d’une voyante délicieuse
Lila la merveilleuse !
Dimension charnelle échappant à la réalité
Mirage mariant l’étoile de mer à la rose des sables
Essaouira est une femme, et Lila en est l'allégorie vivante la plus sublime !
Chambre perdue dans les ruelles chaulées de la médina
Dans laquelle je m’abandonne volontiers à celle à qui je dois tout
Voyage magique allant de la place Moulay Hassan à Dar Souiri, et du souk aux grains à la place Al Kayma, finissant à l’hôtel des Iles
Tohu-bohu hypnotique, affectif, que les Crotales de fer blanc et les chants orientent ou désorientent !
Te souviens-tu mon Amour ? Nous ne sommes pas riches, mais nous sommes riches de notre unique Amour.
© Jean DORVAL, le 31 octobre 2012, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de Voyage Marocain ».
21:38 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, essaouira mon amour, essaouira, arabo-berbère, lalla essaouira, lalla, fnaire, groupe de rap marocain, mâalem, qraqech, guenbri, chaouafat, lila, mon amour, médina, place moulay hassan, possession amoureuse, rose des sables, tam-tam, la bien dessinée | Facebook |