24/09/2014
"SONATE ONDINE."(1)
© Image ci-dessus : "Ondine", de John William Waterhouse (1872)
A. Ma Muse.
Aux premières lueurs du jour,
La brume de la nuit se meurt,
S’élève en volutes
Ô mon Âme,
La Liberté d’être à tes côtés,
Reste un plaisir débordant de Joie,
Qui bouge la Vie
Ta poésie, Terre Charnelle, ne meurt jamais,
Je me cache sous la candeur de ta robe légère,
Ta voix humide me guide de pli en pli,
Me conduit dans la volupté de ton été permanent
Inépuisable source de désir, je te goûte,
Tu souffles la flamme de ma bougie,
Pour mieux la rallumer
Flagrance de fleur d’oranger,
Pour toi, mon esprit enfiévré s’exalte et bondit,
Mon âme tressaute et se réjouit à la fois
Ô Miel, tu me plais aux larmes,
J’adore ta feuille de route affective,
Je ne peux oublier ta nudité,
Tu es la sève qui pousse la Vie à éclore
Je te protège ma Source,
Je suis celui qui voit tout,
En dehors et en dedans de toi,
Celui qui se délecte de tes dons
Ton innocence renouvelée,
Nymphe chantante et charmante,
Je la satisfais en boucle
Je crois au rayon solaire,
Celui qui me guide vers toi,
Je parcours ta verte promenade,
Toi mon hôtesse de l’air ascendant
Ta danse moresque m’envoûte,
J’ondule avec toi,
Honneur au corps de chasse !
Honneur à l’archer infaillible !
Entonnons notre doux refrain,
Et en pleine pente, sans hésitation,
Lâchons ensemble le frein à main
Buvons l’hydromel des Immortels,
Vidons de concert la coupe de l’Amour éternel,
Élevons-nous au Ciel !
Ô mon Aimée,
Enivrés de bonheur,
Mais jamais repus,
Reprenons une gorgée,
De ce ferment béni des Dieux
Ô mon Amour,
Je ne murmure mes secrets qu’à toi seule,
Je t’apporte un rameau en hommage,
Je viens te féconder
Allongés sur le tendre gazon,
La respiration haletante,
Nos lèvres se marient,
Se prononcent des mots de passe
Ô mon Amante,
L’air, l’eau, le feu et la terre,
Avec toi ne font qu’un
Tu avances pieds nus,
En blanche robe gracieusement drapée
Je te suis aveuglément,
Mon pouls tressaille,
Tu me donnes des ailes,
Un long accès de fièvre
Notre rêve les yeux ouverts,
Apaise nos attentes,
L’Amour est une moisson conjointe,
A ne récolter qu’en cas d’usage régulier
Je t’embrasse jusqu’au dormir,
Blotti sur tes flancs,
Tes chaudes collines,
Mes doigts sont affamés,
De ta Vénus câline en mont
Saison de féconde abondance,
Le miracle s’est produit,
Tes cheveux soulevés,
Par le souffle du vent,
Sont entrelacés de fleurs
Les nuages striés dépeignant le jour,
Colorés d’une nuance rose,
Jouent l’aubade à l’Aurore,
La brise légère virevolte et se meurt
Ma Dame de Chœur,
Je ne sais pas vivre le mol amour,
Demain, j’implorerai de nouveau tes faveurs
Loin de l’ardent midi,
Loin de l’étoile solitaire du soir,
Là se plante le sarment,
Là se scelle le serment,
Tous deux assis au bord d’un flot de sentiments,
Nous sommes les Citoyens de l’Ambre,
Pour qu’au final,
Le partage se grave jusqu’à la Nuit des Temps,
Dans l’écorce centenaire
© Jean Dorval, le 21 septembre 2014, pour LTC Poésie.
(1) D’après l’œuvre de John Keats et wiki/Ondine
13:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : "sonate ondine.", le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |