27/09/2014
"EVE PREND LA PAUSE."
© Photo ci-dessus : "Il faut bien de petites lueurs pour bâtir un soleil en soi." by Gaëtan Pelletier.
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/04/29/lueur/
A. Ma Muse.
Ma Doulce,
Regarde,
Ce soir,
Tes longs cheveux,
Ont les reflets du couchant
Tu prends la pause
Ta façon de parler,
Ta façon de t’habiller,
Tes mains,
Ton contact,
Ta caresse,
Chaque petite chose,
Que je partage avec toi,
Est un trésor
Je suis ému,
C’est le moment,
Où les chevaux sauvages,
Galopent en moi,
Et je deviens le colporteur de tes rêves
Les étoiles,
Le soleil,
Ton énergie,
Je les ressens
Et des hauteurs du Ciel,
Depuis la navette spatiale,
Je proclame ton prénom à la face du Monde
Tes yeux,
Tes lèvres,
La forme de ta bouche,
Ta façon de te déplacer,
Ta façon d’exister,
Tu es ma joie de vivre,
Tu es mon tout
Quand tu prends le contrôle de moi,
Je chavire dans ton regard,
Sans jamais me lasser
Laisse l'Amour nous investir,
Que nos heures s’emballent,
Que nos trêves débordent d’écumes,
Et de désir
Mon bonheur coule dans tes veines,
Et les papillons en complices familiers,
Dès la nuit tombée,
Protègent de leurs ailes magnifiques,
La lueur de ton cœur
© Jean DORVAL, le 27 septembre 2014, pour LTC Poésie.
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24/09/2014
"SONATE ONDINE."(1)
© Image ci-dessus : "Ondine", de John William Waterhouse (1872)
A. Ma Muse.
Aux premières lueurs du jour,
La brume de la nuit se meurt,
S’élève en volutes
Ô mon Âme,
La Liberté d’être à tes côtés,
Reste un plaisir débordant de Joie,
Qui bouge la Vie
Ta poésie, Terre Charnelle, ne meurt jamais,
Je me cache sous la candeur de ta robe légère,
Ta voix humide me guide de pli en pli,
Me conduit dans la volupté de ton été permanent
Inépuisable source de désir, je te goûte,
Tu souffles la flamme de ma bougie,
Pour mieux la rallumer
Flagrance de fleur d’oranger,
Pour toi, mon esprit enfiévré s’exalte et bondit,
Mon âme tressaute et se réjouit à la fois
Ô Miel, tu me plais aux larmes,
J’adore ta feuille de route affective,
Je ne peux oublier ta nudité,
Tu es la sève qui pousse la Vie à éclore
Je te protège ma Source,
Je suis celui qui voit tout,
En dehors et en dedans de toi,
Celui qui se délecte de tes dons
Ton innocence renouvelée,
Nymphe chantante et charmante,
Je la satisfais en boucle
Je crois au rayon solaire,
Celui qui me guide vers toi,
Je parcours ta verte promenade,
Toi mon hôtesse de l’air ascendant
Ta danse moresque m’envoûte,
J’ondule avec toi,
Honneur au corps de chasse !
Honneur à l’archer infaillible !
Entonnons notre doux refrain,
Et en pleine pente, sans hésitation,
Lâchons ensemble le frein à main
Buvons l’hydromel des Immortels,
Vidons de concert la coupe de l’Amour éternel,
Élevons-nous au Ciel !
Ô mon Aimée,
Enivrés de bonheur,
Mais jamais repus,
Reprenons une gorgée,
De ce ferment béni des Dieux
Ô mon Amour,
Je ne murmure mes secrets qu’à toi seule,
Je t’apporte un rameau en hommage,
Je viens te féconder
Allongés sur le tendre gazon,
La respiration haletante,
Nos lèvres se marient,
Se prononcent des mots de passe
Ô mon Amante,
L’air, l’eau, le feu et la terre,
Avec toi ne font qu’un
Tu avances pieds nus,
En blanche robe gracieusement drapée
Je te suis aveuglément,
Mon pouls tressaille,
Tu me donnes des ailes,
Un long accès de fièvre
Notre rêve les yeux ouverts,
Apaise nos attentes,
L’Amour est une moisson conjointe,
A ne récolter qu’en cas d’usage régulier
Je t’embrasse jusqu’au dormir,
Blotti sur tes flancs,
Tes chaudes collines,
Mes doigts sont affamés,
De ta Vénus câline en mont
Saison de féconde abondance,
Le miracle s’est produit,
Tes cheveux soulevés,
Par le souffle du vent,
Sont entrelacés de fleurs
Les nuages striés dépeignant le jour,
Colorés d’une nuance rose,
Jouent l’aubade à l’Aurore,
La brise légère virevolte et se meurt
Ma Dame de Chœur,
Je ne sais pas vivre le mol amour,
Demain, j’implorerai de nouveau tes faveurs
Loin de l’ardent midi,
Loin de l’étoile solitaire du soir,
Là se plante le sarment,
Là se scelle le serment,
Tous deux assis au bord d’un flot de sentiments,
Nous sommes les Citoyens de l’Ambre,
Pour qu’au final,
Le partage se grave jusqu’à la Nuit des Temps,
Dans l’écorce centenaire
© Jean Dorval, le 21 septembre 2014, pour LTC Poésie.
(1) D’après l’œuvre de John Keats et wiki/Ondine
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18/09/2014
"LE BAPTISEUR DE TES RêVES."(1)
A. Ma Muse.
Le jour révèle intensément la clarté de mon Amour pour Toi,
En belle promenade africaine, je te convie
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Mèches emmêlées pour mon plus grand bonheur,
Sur les rives du fleuve sauvage,
Je lave tes cheveux,
La mousse caresse ton front,
Je dessine des arabesques sur ta chevelure,
Tu fermes les yeux,
Ton pouls s'accélère au niveau de ton cou,
Je verse l’eau fraîche délicatement,
Tu chavires,
Je retiens ta tête comme au jour de ton baptême,
Ta bouche imperceptiblement me réclame,
Que tu es belle quand tu es offerte
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Lorsque tu ne peux plus rien dire du tout,
Que tu mordilles délicatement tes lèvres,
Que tes mots sont des prières silencieuses,
Que tu embrasses l’air du temps,
Quand la magie et l’immortalité fusionnent,
Alors, je plonge dans ton beau regard gris-bleu,
Et je m’envole vers le Jardin d’Éden,
Là, où m’attend l’ovale de ton visage,
Bien que loin, je suis tout contre toi
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
C’est ma dernière croisade,
Et je dépose mes armes à tes pieds,
Je déplie une pièce de soie en offrande,
Deux grues sacrées se sont posées dos à dos,
Elles sont de bon augure au dessus de l’antre,
Le Ciel s’est chargé de louanges,
Mousse et calligraphie ne font qu’un,
Accordent la Paix au destin
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
© Jean DORVAL, le 18 septembre 2014, pour LTC Poésie.
Info+ : wiki/Out_of_Africa
(1) Inspiré d’une scène du film "Out of Africa."
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07/09/2014
"A LA FOLLE JEUNESSE !"
© Photo ci-dessus (Scarlette Johansson) : http://downloadwindows8themes.com
Mignonne voyons voir si la prose vous donne des ailes,
Si les roses offertes comptent pour vous autant que votre cœur offert à tire-d’aile,
Mignonne goûtons le nectar de la vie qui passe au fil des saisons,
Celui qui me retient près de vous si tard sur l’horizon,
Ronde de nuit pour veiller sur votre cœur,
Je veux investir vos doux remparts par cœur,
Intégrer vos rêves les plus fous,
Pour m’y perdre à tout jamais sans garde-fou.
© Jean Dorval, le 09/09/1996, pour LTC Poésie.
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31/08/2014
"TU ES FEMME."
© Crédit photo : http://www.seductionbykamal.com
A Marie-Laure L.
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Intemporel Printemps, Ô mon muguet,
Je te respire,
Tes assauts parfumés m’enivrent,
Déposent mes lèvres sur l'oreiller de tes rêves
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Bas de soi réveillant mes talents d’Homme,
Tu éperonnes mon cœur en douceur,
Pour mieux me faire renaître en ton origine sans fin,
Je reviens inlassablement à ta case départ
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Suave minuit, muet au féminin,
Toi qui me caresses de tes doigts délicats,
Nos yeux amoureux de l’obscurité,
Illuminent leur calme retraite sensuelle
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Loin du grand jour,
Notre renaissance fusionnelle,
Fait de toi mon sommeil le plus doux,
Ta volonté éclot en moi, comme on donne la Vie
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Nos yeux se réclament,
Tous nos désirs sont dénoncés,
Nos regards se rejoignent à tire-d’aile,
Dans notre lit conjugué
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Rayonnante étoile mystérieuse,
Nous sommes le carrefour mystique,
Créés l’un pour l’autre,
Nous dédions à l’Humanité notre œuvre collective câline
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Feuille de route sentimentale en partage,
Nous sommes les Veilleurs du Bonheur immaculé,
Ma Belle, tes eaux émouvantes et sacrées,
Me purifient de tous mes péchés en va-et-vient
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Assoupi sur ton sein fleuri ma Bien-Aimée,
Je ressens à jamais ton doux mouvement,
Entre tes reins louvoyer,
Comme en pleine mer, mais garder le cap !
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Restons éveillés dans notre douce dépendance,
A l'écoute de notre respiration commune,
Et vivre ainsi encore et pour toujours,
Pour mieux rejoindre à toute heure la Petite Mort
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
© Jean DORVAL, le 03 septembre 1984, pour LTC Poésie.
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30/08/2014
"MON éTOILE FILANTE."
© Crédit photo : http://funny-pictures.picphotos.net
A. Ma Muse.
Profond est l’espace où s’enfouissent mes sentiments pour toi,
L’Univers tout entier n’y suffit pas
Grâce à toi, ma bonne étoile,
Je suis constellé de poussière de comète amoureuse
Chaque ampoule du Grand Ciel porte ton nom,
Pour que je ne perde jamais ton sourire de vue
Toi qui m’éclaire, m’illumine à chaque instant,
Toi ma Fée-Mirabelle, celle que j’aime,
Je suis ton dévoué serviteur,
Celui qui rallume tes lampes stellaires chaque nuit,
Pour que notre Amour ne s’éteigne jamais
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 30 août 2014.
17:21 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc | Facebook |
15/08/2014
"J’ADRESSE UNE PRIERE AU CIEL."
Pour Agnès B.
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
J’aimerais qu’elle devienne mienne
Pour être toujours à ses côtés
La protéger, la faire rire et la chérir
Tels sont mes trois vœux les plus chers
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Sachez que si l’Amour triomphe,
C’est pour votre plus grande gloire mon Père
Ce noble sentiment devient, alors, une grâce éternelle
Merci de me le faire découvrir
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Je voudrais lui offrir ce qui ne s’offre qu’une fois
La mener sur la plus haute marche de votre Eglise
Par Saint-Clément, oui je le jure !
A l’écoute de son cœur, la vie ne sera jamais plus triste
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Que les anges me soient témoins, je veux ressusciter
Lancer des bouquets de passion, avoir des pensées magnifiques
Car j’en suis sûr tout mon être la réclame
Ainsi armé, je ne regarderai jamais plus en arrière
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 15 juin 2008.
23:37 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc | Facebook |