14/10/2014
"LA FILLE DE L’AMBRE." (1)
© Photo ci-dessus : blog.aufeminin.com
Maroc : belle femme berbère.
L’eau passe dans ta longue chevelure,
Habille ton visage de mes larmes de joie,
Ta peau de mes mots de couche
Poésie jaillie de ma bouche,
En vers et en pétales,
Espoir lié, thé à la menthe,
Partage à Deux
Le ciel d’ivoire,
Et les étoiles d’argent,
Passent dans ma tête,
Me voici allongé au pied des amandiers,
Où je t’embrasse
Dans mes bras,
Sans secrets,
Terre d’insistance,
Je t’initie au Chant des Signes
Ma Terre brune,
Ton visage est ma Patrie,
La douceur du soleil de Marrakech,
Me délivre sous ta caresse exquise,
Mémoire affective !
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- La Conversation. Etude de nu, 1910.Tirage argentique d’époque.
A chaque instant,
Je te veux prête à tout,
Comme une lampe à huile,
Exhale l’ambre dans une chambre,
Jusqu’à complet épuisement
Je te rejoins sur la natte,
Ton regard en naufrage volontaire,
Me délivre jusqu’au prochain jour
Des bords de l’oued,
La fantasia exotique de nos deux corps,
Entame une danse du ventre endiablée,
Parfumée de safran
© Photo ci-dessus : wiki/Femme_Marocaine
Maroc : femme avec un tambour.
L’archet de la kamanja,
Le bendir, la nira,
La taârija, la darbouka,
Et les joyeux youyous,
En nous rendant hommage,
Réveillent par leur récital effréné,
Le Haut Atlas tout entier,
Les bergers nous offrent en retour,
Une ronde nuptiale
Fondus et confondus,
Ombres et lumières,
Chevilles bercées,
Folles cambrures apprivoisées,
Embuscades sentimentales pavoisées,
Les ruelles de nos veines,
Où circule l’émotion,
Arbitrent notre folle partie d’escrime sensuelle,
Dont la cadence nous élève en tourbillon
Regard sentimental,
Regard sentinelle,
L’Afrique éveille en nous,
L’ultimatum à l’ultime vertu
Notre fièvre,
Imprévisible et subite,
Nous rend missionnaires,
Jusqu’à la position
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- Méditation-Profil d’une intrigante,1910.Tirage albuminé d’époque. 1910
Réchauffement climat-X localisé,
Ne pouvant assécher nos sentiments,
Nos mains ouvrent des routes,
Et des déroutes volontaires
Toujours,
Je retourne vers Toi,
Je retourne à Toi,
Comme une tempête de sable qu’on ne peut arrêter,
Afin de clairsemer l’Été dans tes yeux,
Ce bel été du Vin des Amants abondamment versé,
Où je m’égare dans ta troisième dimension,
Pour mieux déposer un baiser sur tes lèvres
© Jean DORVAL, le 05.10.2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) D’après l’œuvre du poète Tahar Ben Jelloun "Le Discours du Chameau", suivi de "Jénine", et autres poèmes, parus chez NRF, Poésie/Gallimard.
17:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |