23/01/2020
Prélude-d’Automne (1)
Ô Vignobles-d’Antan
Dornot aux Senteurs-Subtiles
Pourrissements d’Elites-Sauvages
L’Automne en Fait des Tonnes
Les Pluies Tombent aux Matines
Comme Feuilles-mortes
Contredisent
Les Premiers-Soleils finis-Sans
Réconfort des Vendanges-Tardives
La Couverture de Bruine-douce
Frêle-Vent Saupoudrant de Sucs
Les Grappes de Raison
Muries à Point-nommé
Enserre La Nature d’Ocres
En Gestation-Permanente
Etendue sur des Coteaux
Porteurs du Ciel
Les Guirlandes
En Cortèges-de-Feuilles
Véritables Noces-de-Papier
Des Arbres Trentenaires
Habitants de la Forêt-Alentours
Parcourent
Le Parterre d’Offrandes Décomposées
Epouses-soumises
D’un Tapis de Terre Sienne, Sépia, Doré
Ici-Bas
Gisent les Eternels-Regrets
Les Meurtrissures-Meurtrières
En Agonie-Lente
Recouvertes du Linceul
Des Aurores-Boréales
Tout est Fini
Rien ne peut plus Débuter
Les Pleurs amers s’Etouffent
Continuent de Couler
S’Ecouler aux Méandres
Des Larmes de Solitude-absolue
Le Cœur de la Vie
S’est Arrêté de battre
Consumé, Sans plus Jamais se Réchauffer
La Moisissure Reste ainsi
Un Titre de Noblesse
© Jean DORVAL, le 23 janvier 2020
pour LTC Poésie
(1) D’après Lohengrin Prélude & Tannhäuser Overture by Richard Wagner, Is It Any Wonder de The Chameleons, A Forest & Charlotte Sometimes Live Oxford de The Cure, et Love Lies Bleeding et Eye to Eye by Rose of the West
14:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : prélude-d’automne, délivrance, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, jean dorval, au nom du perd, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, raphaël delpard, le combat des pères, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, une maman, deux parents, c'est mieux qu'un | Facebook |