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25/05/2020

La Robe (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Cette Robe de Soirée 3D

Offerte Paternellement en HD

Grande Première Ô-Féminin

T’allait comme un Gant-élégant

Spécial-Bal de Promo VIP

 

Tu es Rentrée en Retard

Pour Cause d’Essayages

Qui n’en Finissaient Pas

Instant de Bonheur-égoïste

Séquence Père et Fille !

 

Cette Tulipe-Noire Choisie

Concrétisation de tes Rêves d’Ado

Classique et Moderne à la Fois

Tu en as été le Vase de Cristal

 

Merci Papa ! M’as-tu dit, Lumineuse

Ange-Gardien de mon Angèle

J’étais Fier de te Savoir Magnifique

En Seconde-Peau d’un Soir

Pour Entrer en Société sous les Lights

 

© Jean DORVAL, le 24 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson After the Love Has Gone by Earth Wind and Fire

24/05/2020

Le Cri-Silencieux (1)

Osiris Revient des Morts,

 

La Tête entre les Mains

Un Cri-Silencieux à la Bouche

Il Part, Il Court, Vers le Néant, Il Accourt

Il est à Court d’Amour, du Minimum-Vital

Pauvre et Moche à la Fois de Surcroît

A l’Intérieur, comme à l’Extérieur

Sa Tristesse, un Fruit-Pourri, Empoisonné

Le Décourage et L’Enrage

Mode Négatif-progressif enclenché

Rien ne Peut le Guérir

Le Sortir de son Goulag-Mental

Homme-Moderne emporté par la Séparation

Par une Crise d'Angoisse-existentielle sans-Fin

La Galaxie de ses Souvenirs Tourne dans sa Tête

Il Entend encore leurs Cris-de-Joie

Quand Ils couraient dans les tous les Sens

C’était la Vie, c’était l’Opulence !

Une Joyeuse-Nuée de Papillons

Virevoltante, Colorée

Emplie de Légèreté-éléphantesque

En Transports-permanents

Dans un Champ de Porcelaine

Mais que c’était Beau

Ces Gosses qui s’Amusaient !

Tout Passe, Tout Casse !

 

© Jean DORVAL, le 24 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) Inspiré de la chanson : Cat People (Putting Out Fire) by David Bowie ; et l'œuvre expressionniste, Le Cri, de l'artiste peintre et graveur Edvard Munch

Source documentaire et photo : Wiki/Le_Cri

Le Cri-Silencieux,l’oubli du ciel, absinthe-névrotique, les raisins de l’angoisse, l’opéra-tibétain, la blessure, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa

© Ci-dessus : Le Cri d’Edvard Munch (1893)

Tempera sur carton (une des cinq versions)

Collection : Nasjonalgalleriet, Oslo

L’Oubli du Ciel (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Accoster au Quai des Humeurs

Passer à Gué l’Intolérable

Errer au beau-Milieu de la Nausée

Hurler de Déplaisir et d’Horreur

 

Voir Son Ventre se Tordre

Comme la Trogne-Déformée

D’un Tronc d’Arbre abattu

 

Se Courber, se Défigurer Sous la Douleur

Sans Pouvoir se Redresser

Se Régurgiter, se Tendre dans l’Effort

En Séries de Spasmes-saccadés

 

Torture-tordue qui Prend la Pause

Dans une Immense-Grimace

Survoler le Néant de ses Envies

 

S’attarder Pour Oublier

Que Rien n’Existe

Courir sans Mot Dire

Cruel-Cri de Déchirement

Sans Maux qui Apaisent

 

© Jean DORVAL, le 24 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Oxygene Pt. 2 de Jean Michel Jarre, Fade to Grey de Visage, The Model by Kraftwerk ; La Folie de The Stranglers ; et Wuthering Heights de Kate Bush. Et David Bowie, Live in Berlin 2002

23/05/2020

Absinthe-Névrotique (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Dans la Chambre-Noire

Réfugié d’un Etat-Second

Sa Couche-de-Poussière

Pour tout Vêtement

Plus Rien n’a d’Importance

 

Dans cette Nuit-quotidienne

Il n’Arrive plus à s’Endormir

Fièvre Constante, Moite et Aigre

Qui le Guette, le Couve

 

Toute Lumière-éteinte

Un Frisson le Parcourt

De la Tête aux Pieds

Il Vide ses Placards Vides

Ouvre la Porte donnant sur l’Univers

 

Enjambant l’Etreinte-sidérale

Il Embrasse le Ciel-étoilé

Sa Maison-silencieuse s’Eloigne

Au Hasard des Maux, il Dérive

Son Rêve-translucide Circule

En Pinte d’Absinthe qui le Cintre

 

© Jean DORVAL, le 23 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson Alternatives de The Opposition

Les Raisins de l’Angoisse (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Les Nuits Sans Sommeil

Quand Surgit la Mort-Tentatrice

Noyé dans un Verre-de-Moire

Tourne en Rond le Damné

La Peur au Ventre, Brûlure bouillonnante

Biture les Yeux-ouverts, Il Cauchemarde

Etouffe sa Vie qui Défile, se Défile

Le Pire reste à Penser, de Repenser

 

Allongé sur le Canapé

La Tête entre deux Coussins

Pour ne plus Rien entendre Alentours

La Douleur au Crâne Revient incessante

Céphalée qui ne le Quitte-plus

Maîtresse Névroptique-Acétique

 

A Côté-de-Lui gît son Cendrier à Vers-tiges

Sur une petite-Table regorgeant de vieux-Livres

De Revues même pas Rangées

Sa Barbe de cinq-Jours le Gratte atrocement

Ses Yeux-fripés d’avoir tant Pleuré le piquent

Il se Morfond loin dans ses Ombres

Condamné au Silence

 

© Jean DORVAL, le 23 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après The Opposition, Live In Longlaville, Full album

15/05/2020

Délice d’Amour [by Stendhal]

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

"L’amour est une fleur délicieuse, mais il faut avoir le courage d’aller le cueillir sur les bords d’un précipice affreux."(1)

 

(1) Stendhal in De l’Amour (1822)

L’Opéra-Tibétain (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Emu, Il Pose sa Joue

Sur la Colline-câline

Du Ventre de Mère-Nature

Déformée Harmonieusement

Par les Pieds

De l’Enfant-Sacré du Tibet

 

Vergetures-libératrices d’Amour

Nombril qui se Met à Parler

Cœur qui Bat en Gazouillis

Niché au Creux du Calice-encensé

Jaillissant comme une Source-vive

Le Petit-Prince de St-Ex Apparaît

 

Avec la Foi Grandissante d’un Apôtre

Je Coupe son Cordon-ombilical

Le Prends tout Chaud-Huileux en mes Bras

Des Larmes de Joie plein les Yeux

Fier Découvreur d’un Nouveau-Monde

Celui de mon Enfant du Paradis

 

© Jean DORVAL, le 15 mai 2020

   pour LTC POésie

 

(1) D’après A un enfant, fille des poètes d’Alphonse Lamartine in Méditations Poétiques (1820) ; et les chansons des New Order : Confusion, Everything's Gone Green, Shame Of The Nation et The Kiss of Death

Dessine-Moi un Papa ! (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Le Petit-Prince dit :

Dessine-Moi un Papa !

Et l’Aviateur de Lui Répondre :

D’abord, je vais te Dessiner une Maman !

 

Tire ce Voile de Soie

Ta Maman se Trouve en Dessous

Couchée sur une Feuille-de-Papier

Elle Rêve déjà de Toi…

 

Le Petit-Prince Dévoile

Sa Créatrice Endormie

Celle qui donne le Sein

Qui Fait Pousser Droit

 

Ton Histoire Mon Enfant

BD au Trait en Portrait

Démarre Ici Rien que pour Toi

Tu n’Existes pas Encore…

 

Quand Je Serai un Petit-Garçon

M’Aimeras-Tu Papa ?

Le Père s’exclame alors :

Autant que j’Aime ta Maman !

 

Tu es Né de l’Amour

D’un Père et d’une Mère

Ton Père est le Semeur

D’une Graine fécondante

Et te Voici ! Te Voilà !

 

Le Petit-Prince dit alors :

Dessine-Moi un Papa ! 

Et l’Aviateur se Dessine

 

© Jean DORVAL, le 15 mai 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après Le petit Prince de Saint-Ex (Antoine de Saint-Exupéry) ; et les chansons : Aurélie de Colonel Reyel ; Le Portrait de Calogero ; et Peace by Depeche Mode

Les Vœux du Roy de Trance (1) (2), Lui le XXe

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

L’Immortelle Destinée

Ambassadrice de mes Sentiments

Femme de Lettres-Sésame

Fleur-de-Sel Amère-Sucrée

A l’Intention Belle et Pure !

 

"Chère Muse,

 

Vous êtes au Poète

Ce que le Modèle est au Peintre

 

Votre divine Contrée

Inspire certes bien des Maux

Mais, Elle est avant-Tout

La Source de mes Mots

 

Alors faut-il être Mal-aimé

Ou Mâle-aimé ?

 

La Question ne se Pose Pas

Vous êtes la Tendre-Amie

L'Elue de ma Plume

Je ne peux me Passer de Vous

Un simple Clin-d'œil ne Saurait Suffire

N'hésitez Point à Satisfaire ce Désir

Qui depuis l’Orient Point jusqu’à l'Extrémité du Monde

 

Je Vous Renouvelle donc

Mes Vœux de Douceur d'Ame à Ame

 

Rien que le Plaisir d'échanger des Mots

En subtil Distinguo avec votre délicieux Fantôme

Me fait toucher les Cieux

Tel le Papier d'Arménie à la belle Flambée

 

Vous êtes mon Ange

Et je suis le Magicien

Qui Immortalise votre Beauté

Et le parfumé-Printemps

Qui suit votre Sillage

 

Aussi, ne Résistez Point

A mon Rite-pharaonique

Il redonne toute sa Liberté

A votre Terre-comprise

Ô Sweet-Home !

Ô Châle-Homme !

 

Votre dévoué-Serviteur

A l'Origine du Verbe-Incarné :

Le Vôtre !

 
Jean du Val d'Or"

 

© Jean DORVAL, le 15 mai 2020

   pour LTC POésie

 

PS :

Rien n’est une Faim

Tout n’est qu’Un Dé-Bu !

 

(1) Le terme "Transe" s'écrit aussi "Trance" (terme anglais). Il vient de la même famille que le verbe "transir" qui signifie au Moyen-Âge "partir", "passer", "s'écouler". Il découle du latin "transire". À partir du Ve Siècle, il prend souvent le sens de "passer de vie à trépas", comme le terme "Samadhi" est parfois utilisé dans l'Hindouisme. Bien que l'expression "entrer en transe" au sens d'un état psycho-physiologique particulier soit apparue au XIVe Siècle, l'Etat de Transe est connu depuis plus longtemps. Source documentaire : Wikipedia.org

(2) D’après Léo Ferré La chanson du mal aimé, inspirée du Poème éponyme de Guillaume Apollinaire

13/05/2020

Te Souviens-Tu… (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Mon Fils te Souviens-Tu…

A Cheval Fièrement sur mon Dos

Attendant les Bonbons Multicolores

Jetés par la Main de Saint Nicolas

Tu Eperonnais vaillamment mes Epaules

Agité Comme au Jour Pop

De ton premier Concert Rock

A Remiremont dans les Vosges

 

Te Souviens-Tu…

Le Sentier des Lanternes de Queuleu

Tes Premiers Pas du Soir à la Queuleuleu

Le Sacre du Manteau de l’Hiver

Ton Lampion à la Main comme un Trophée

Sur les Traces des Lutins-emmitouflés

Tes Mots, tes Rires, tes Soupirs

Tes Regards, tes Accélérations, tes Cris de Joie

Ta Force inouïe qui m’Eblouissait déjà

 

Te Souviens-Tu…

Des Sucres d’Orge, de la Barbe à Papa

Des Guimauves à Gogo, des Chocos-surprises

Des Pains d’Epices et des Petits Gâteaux aux Formes-variées

Des Viennoiseries-croustillantes, Beurrées, encore Tièdes

Des Jus de Fruits pressés, des Chocolats Chauds

Des Gourmandises plein la Tête, plein les Yeux

Dressées sur le Buffet du Noël de Joie-Ensemble

De l’Enchantement sans Limites des Fins d’Année

Du Mystérieux Mêlé au Merveilleux Sacré-Sucré

 

Te Souviens-Tu…

Des Lumières de l’Hiver en Poudreuse-diamantine

Du Sapin recouvert de Guirlandes et de Boules a-Dorées

Des Cadeaux bigarrés qui débarquaient dès Minuit

Du Feu rassurant dans la Cheminée-Lanterne

Des Rennes du Père Noël et de son Traineau

Qui Nous Entraînaient sur l’Horizon de Bienfaits

De Tous ces Souvenirs Heureux qui Nous Appartiennent

Jamais Froids, Toujours Chauds au Cœur

Aimants d’une Lumière dans la Nuit, Repères du Jour

Epure-quintessence d’Amour pur qu’on ne peut Oublier

 

© Jean DORVAL, le 13 mai 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Livisiani Mou Perdika par Laetitia Marcangeli ; et Lefhama (Coke Studio Algérie) by Idir, Amazigh Kateb et Rezki Ouali, ; et l’album Salsa by Putumayo Presents

09/05/2020

"Pieds Marchent !" (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Pour la première-Fois

Mon Enfant, jeune-Cabri

Tu Avances plein d’Allant

Marche de l’Empereur (2) à Dom

Sentier d’Arabesques d’un Petit-d’Hom

Seconds-Pas mal-Assurés

Vers mes Bras Assurant, Rassurants

 

Démarche Soudaine, Incertaine

Couche qui Gène aux Entournures

Tu Donnes Volontairement la Main

Pour Mieux la Lâcher, la Reprendre

Essayer de Voler de tes Propres-Ailes

Comme un Aiglon duveteux qui se Lève

 

Forcer assurément le Passage

Chuter, puis Hardi se Relever

Devient un Jeu Naïf-Educatif

Ce sont tes premiers-Pas mon Ange

Mais aussi tes Premiers-Mots :

« Pieds Marchent ! »

 

© Jean DORVAL, le 09 mai 2020

   pour LTC POésie

 

(9) D’après les chansons : Leave in Silence & Insight (2007 Remastered Version) by Depeche Mode ; Jetstream by New Order feat Ana Matronic ; Livisiani Mou Perdika par Laetitia Marcangeli ; et Lefhama (Coke Studio Algérie) by Idir, Amazigh Kateb et Rezki Ouali

(2) Le Manchot empereur, l’oiseau endémique de l'Antarctique

02/05/2020

Les Petons (1)

Osiris Revient des Morts,

 

A l’Envol des Lucioles

Quand Naît le Premier-Souffle

Cordon-ombilical Nourricier coupé

Nourrette (2) à Volonté

 

Première-Sortie en Landau

Totosse à Toute Heure

Jeu d’éveil pratiqué

Mot-attentif que l’on Invente

 

Première Couche à Changer

Prime-Fièvre, Dent à Venir

Bientôt Souris sous l’Oreiller

A qui l'on Donne la Pièce

 

Câlin Prodigué, Prolongé

Biberon de Nuit non-stop

Lecture d’Histoirette (3) Maison

La Petite Graine Pousse

 

Embrasser les Petons

D’un Ange dans son Lange

Au Cœur de la Conurbation bétonnée

Revient à faire Allégeance à la Vie

 

© Jean DORVAL, le 2 mai 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson Millésime de Pascal Obispo

(2) Les Nourrettes sont des biberons de 90 ml de lait prêts à l’emploi que mettent à disposition les Maternités

(3) Mot inventé : petite histoire pour Enfant