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24/05/2020

Le Cri-Silencieux (1)

Osiris Revient des Morts,

 

La Tête entre les Mains

Un Cri-Silencieux à la Bouche

Il Part, Il Court, Vers le Néant, Il Accourt

Il est à Court d’Amour, du Minimum-Vital

Pauvre et Moche à la Fois de Surcroît

A l’Intérieur, comme à l’Extérieur

Sa Tristesse, un Fruit-Pourri, Empoisonné

Le Décourage et L’Enrage

Mode Négatif-progressif enclenché

Rien ne Peut le Guérir

Le Sortir de son Goulag-Mental

Homme-Moderne emporté par la Séparation

Par une Crise d'Angoisse-existentielle sans-Fin

La Galaxie de ses Souvenirs Tourne dans sa Tête

Il Entend encore leurs Cris-de-Joie

Quand Ils couraient dans les tous les Sens

C’était la Vie, c’était l’Opulence !

Une Joyeuse-Nuée de Papillons

Virevoltante, Colorée

Emplie de Légèreté-éléphantesque

En Transports-permanents

Dans un Champ de Porcelaine

Mais que c’était Beau

Ces Gosses qui s’Amusaient !

Tout Passe, Tout Casse !

 

© Jean DORVAL, le 24 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) Inspiré de la chanson : Cat People (Putting Out Fire) by David Bowie ; et l'œuvre expressionniste, Le Cri, de l'artiste peintre et graveur Edvard Munch

Source documentaire et photo : Wiki/Le_Cri

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© Ci-dessus : Le Cri d’Edvard Munch (1893)

Tempera sur carton (une des cinq versions)

Collection : Nasjonalgalleriet, Oslo

L’Oubli du Ciel (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Accoster au Quai des Humeurs

Passer à Gué l’Intolérable

Errer au beau-Milieu de la Nausée

Hurler de Déplaisir et d’Horreur

 

Voir Son Ventre se Tordre

Comme la Trogne-Déformée

D’un Tronc d’Arbre abattu

 

Se Courber, se Défigurer Sous la Douleur

Sans Pouvoir se Redresser

Se Régurgiter, se Tendre dans l’Effort

En Séries de Spasmes-saccadés

 

Torture-tordue qui Prend la Pause

Dans une Immense-Grimace

Survoler le Néant de ses Envies

 

S’attarder Pour Oublier

Que Rien n’Existe

Courir sans Mot Dire

Cruel-Cri de Déchirement

Sans Maux qui Apaisent

 

© Jean DORVAL, le 24 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Oxygene Pt. 2 de Jean Michel Jarre, Fade to Grey de Visage, The Model by Kraftwerk ; La Folie de The Stranglers ; et Wuthering Heights de Kate Bush. Et David Bowie, Live in Berlin 2002

23/05/2020

Absinthe-Névrotique (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Dans la Chambre-Noire

Réfugié d’un Etat-Second

Sa Couche-de-Poussière

Pour tout Vêtement

Plus Rien n’a d’Importance

 

Dans cette Nuit-quotidienne

Il n’Arrive plus à s’Endormir

Fièvre Constante, Moite et Aigre

Qui le Guette, le Couve

 

Toute Lumière-éteinte

Un Frisson le Parcourt

De la Tête aux Pieds

Il Vide ses Placards Vides

Ouvre la Porte donnant sur l’Univers

 

Enjambant l’Etreinte-sidérale

Il Embrasse le Ciel-étoilé

Sa Maison-silencieuse s’Eloigne

Au Hasard des Maux, il Dérive

Son Rêve-translucide Circule

En Pinte d’Absinthe qui le Cintre

 

© Jean DORVAL, le 23 mai 2020, pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson Alternatives de The Opposition