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07/06/2010

LE NEST, l'EX-CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE THIONVILLE-LORRAINE NOUS CONTE DES FAITS DIVERS...



Centre Dramatique Thionville Lorraine

 



Jeudi 10 et Mardi 15 juin | Théâtre en Bois (15 route de Manom à Thionville)
19h30 – 22h30

CONTE ET FAITS DIVERS
Séances animées par Nicolas Bonneau


Dans ces ateliers, Nicolas Bonneau se propose d'aborder différents aspects de l'art du conteur : l'adresse au public, raconter une histoire, parler en son nom, l'oralité. Les matériaux utilisés pour raconter ces histoires seront issus du quotidien, celui que l'on vit et celui qu'on lit dans les journaux. Confronter l'intime et le monde, le quotidien et le politique, collecter les autres et soi-même, raconter faits divers, anecdotes, du monde du travail, du monde social, et élever toutes ces histoires cachées au rang d'un conte, d'une fable, d'une légende, d'un mythe.

Nicolas Bonneau est artiste associé au NEST - CDN de Thionville-Lorraine.
Elevé dans une ferme des deux-sèvres où la littérature rivalisait d'égal à égal avec les moissonneuses-batteuses, il raconte le monde comme il va, aimant à se glisser dans la peau de ses personnages, passant du comédien au conteur, du narrateur au citoyen. Un univers où se mêlent chroniques sociales et événements fantastiques, ville et campagne, petites et grandes humanités. Au croisement de l'écriture, du collectage et de l'oralité, il conte comme on réinvente la vie, là où la réalité se dispute avec l'imaginaire et où déméler le faux est un combat perdu d'avance.

Qu'est-ce que l'atelier libre?
Le CDN de Thionville-Lorraine, conduit par son nouveau directeur, Jean Boillot, met en place un temps de pratique artistique favorisant l’échange et la circulation d’idées. Un temps ouvert à tous pour partager des histoires, en inventer, en jouer : les Ateliers Libres du Centre Dramatique.

Pour s’inscrire :
La réservation est obligatoire pour chacune des séances : +33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr.



 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

EURYDICE REINERT CEND, POETESSE, DEFENSEUSE DES DROITS DES FEMMES ET DE L'AMOUR AU PLUS-QUE-PARFAIT !

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Photo ci-dessus (la très belle Eurydice à la dédicace...) :

© Jean Dorval pour LTC


LTC : Bonjour Eurydice Reinert Cend, nous sommes dans le cadre prestigieux de l'Eté du Livre 2010, le rendez-vous littéraire messin incontournable. Vous êtes venue y promouvoir vos ouvrages. Aussi, je vous remercie de bien vouloir vous présenter aux lecteurs d'LTC, puis j'aimerais que vous parliez de votre œuvre littéraire et que vous me disiez pourquoi vous êtes devenue « écrivain », et non pas « écrivaine », un terme que vous n'aimez pas...

ERC : Bonjour et merci de me recevoir. Et bien tout d'abord, je suis poétesse, car j'ai l'âme poétique avant toute chose. Mais, je suis aussi romancière, essayiste et conteuse. Je suis devenue écrivain, tout simplement, parce que j'ai commencé par beaucoup lire. Et à force de lire, j'ai eu également envie d'écrire, de parler de la vie de façon à intéresser les gens, et également à pouvoir faire passer des messages sur des sujets qui me touchent profondément, et qui me sont chers. Par exemple, je dénonce les injustices et les difficultés de la vie, mais prône aussi la beauté de cette même vie.

LCT : Quels genres d'injustices dénoncez-vous ?

ERC : Je suis très sensible aux violences faites aux femmes. Le droit d'aimer est un de mes chevaux de bataille. Malgré les épreuves, j'explique qu'il faut toujours chercher à surmonter ses propres difficultés relationnelles, toujours essayer de se surpasser, afin d'être en quête du meilleur chez l'Autre.

LTC : Pensez-vous que les violences faites aux femmes sont une constante de l'Histoire de l'Humanité ou est-ce un phénomène plus récent ?

ERC : Malheureusement de nos jours, avec la difficulté qu'a l'homme à pouvoir s'identifier dans un rôle masculin type, et bien nous nous retrouvons dans un climat de violence extrême. Le cliché social est si bouleversé, que l'homme a du mal à se positionner par rapport à la femme, puisque de nos jours la femme travaille, est soi-disant l'égal de l'homme...

LTC : a son indépendante financièrement aussi...

ERC : Absolument ! En théorie tout va bien, mais, en pratique il y a encore un très gros travail psychologique à faire, afin que l'homme se sente bien dans sa peau, d'autant plus qu'il n'a plus à faire vivre seul le foyer, mais juste à devenir le partenaire de sa compagne. A ce propos, je pense qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir... à l'image de ces célébrités qui s'en prennent à leurs femmes ou compagnes d'un soir... et dont on entend parler dans les média. Ces hommes, là, font perdurer un symptôme social qu'il faudra arriver à moment donné à endiguer, grâce à la communication, la prévention, l'éveil, etc. A l'inverse, force est de constater, qu'il y a de plus en plus d'hommes qui deviennent sensibles à cet autre regard qu'il convient désormais de poser sur la femme, et qui la valorisent en tant qu'être humain à part entière. Cela leurs apportent énormément à tous points de vue.

LTC : Un récent sondage dénonçait le fait que 90% d'hommes ne faisaient rien à la maison... Ce qui laisse à la postérité 10% d'hommes « bien éduqués »... N'est pas finalement la faute des pères ou des mères qui dès le début éduquent mal leurs enfants en ne leurs apprenant pas à participer aux tâches ménagères ?

ERC : Malheureusement dans un foyer, dans un couple les rapports sont très, très complexes. La maman a beau vouloir bien éduquer son ou ses enfant(s), s'il y a derrière elle, en permanence, un papa dont l'autoritarisme empêche la transmission de ces valeurs, et bien elle n'aboutira à rien. Dans un couple, l'éducation se fait ensemble. Quand on est deux à parler d'une même voix, le résultat est beaucoup plus constructif. Je pense que le manque d'éducation de certains hommes provient principalement du conflit subsistant entre les parents...

LTC : Si on se réfère à ce sondage précisant que 10% seulement des hommes participent aux tâches ménagères et à ce que vous dites, il y aurait 90% d'hommes autoritaires... et donc 90% de femmes ne pouvant pas transmettre des valeurs saines...Ce n'est pas très réaliste !

ERC : Je ne crois pas que l'on puisse voir cela ainsi... Vous savez dans la vie, quelques soient les valeurs que l'on a envie de transmettre, et en tenant compte que chaque enfant a sa propre sensibilité, on arrive au résultat escompté ou non. En fait, ce sont des paris que l'on fait sur la vie, en espérant y arriver du mieux que l'on puisse. Pour ce faire, il faut être sain d'esprit, exemplaire... Une notion qui peut aussi se discuter d'un point de vue métaphysique. Il faut dans tous les cas être porteur de bien pour la Société, afin de pouvoir s'y intégrer au mieux.

LTC : En plus, avoir reçu une mauvaise éducation ne justifie en rien de ne pas changer d'état d'esprit une fois adulte...

ERC : Tout à fait, d'ailleurs je ne crois pas que les clichés que l'on véhicule sur les enfants maltraités - reproduisant des schémas familiaux violents - aident ces derniers à sortir de leurs problèmes. Bien au contraire, ils ne leurs permettent pas de sortir de la spirale infernale de la violence. Il faudrait mieux valoriser ceux qui refusent cette terrible et horrible oppression. La sensibilité de l'être humain doit lui permettre de tendre vers le meilleur, afin de s'ouvrir sur une vision positivée de la société.

LTC : Vous êtes très motivée par la dénonciation de toutes ces injustices. Est-ce que cela fait appel à votre expérience personnelle et/ou aux témoignages d'autres personnes ?

ERC : Je fais appel à des témoignages et m'intéresse à ce qui se passe dans le monde de nos jours. On a beau parler partout de progrès social, de la place de la femme dans la Société, on se rend compte au final dans le quotidien des femmes, que leur vie de tous les jours n'est pas aussi mirobolante qu'on voudrait nous le laisser entendre. La « Modernité » est un bien grand mot, c'est pourtant le thème de cet Eté du Livre 2010, posant la question « Modernité... et alors ? ». Je dirais tout simplement « chiche à la Modernité ! », à condition qu'elle intègre un réel progrès social pour les femmes...

 

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Photo ci-dessus : © Jean Dorval pour LTC

LTC : Comme vous venez de le préciser si justement, le thème de cet Eté du Livre 2010 est « Modernité... et alors ? ». Quels sont les autres rapports entre les quatre ouvrages que vous avez publiés et cette question complexe ?

ERC : « L'Abécédaire de l'Amour pour Lui » et « L'Abécédaire de l'Amour pour Elle » sont deux livres consacrés, l'un aux hommes et l'autre aux femmes. Cette séparation s'impose, car nous n'avons pas la même manière de raisonner. On ne peut pas parler à l'homme de la même façon qu'on le fait à la femme, surtout du point de vue relationnel.

LTC : Ce n'est pas un peu réducteur comme point de vue, ne serait-il pas mieux de faire un ouvrage permettant le rapprochement des deux parties ?

ERC : Non pas du tout, car comme vous le savez « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus... » d'après John Gray...

LTC : Ce point de vue est stéréotypé et archiconnu !

ERC : Pour revenir à votre question du début, il y a toujours dans mon œuvre un lien entre tradition et modernité. Je pense qu'il faut nous nourrir du passé pour tendre résolument vers le futur. Le présent n'étant qu'une conjonction de la façon dont on arrive à lier ces deux visions du temps. A ce titre, on peut toujours apprendre du passé. Et justement parce que je suis une femme de mon temps, je sais que l'on ne vit plus la relation amoureuse homme/femme comme à l'époque de nos parents et de nos grands-parents. Désormais, la communication doit être le noyau dur d'une relation aboutie. Quand on est deux, il n'y a pas que le sexe en partage, même si les médias nous rabâche le contraire quotidiennement...

LTC : A ce propos, un des stands de l'Eté du Livre vend un « Dictionnaire des expressions sexuelles »...

ERC : Justement au lieu de nous rabattre les oreilles avec des thématiques aussi réductrices, il vaudrait mieux s'intéresser à la question dans ses aspects les plus intimistes. Non pas pour s'immiscer dans la vie privée des gens, mais plutôt pour révéler l'aspect humain d'une relation amoureuse, née de plusieurs facteurs concordants et qui peuvent être porteurs autant de positif que de négatif. Que l'on se retrouve juste pour passer un bon moment ou pour s'apprécier vraiment, in fine, qu'est-ce que l'on ressent véritablement au bout du compte ? En clair comment faire de ces moments intimes des moments privilégiés. C'est cet aspect là qui m'intéresse de développer.

LTC : Vous préférez que les gens vivent une belle histoire finalement...

ERC : Oui, car je pense que s'il est beau de faire l'Amour, il ne faut pas faire que cela, afin de pouvoir construire une relation durable. C'est notre fragilité humaine que nous mettons ainsi en jeu, nos corps ont leurs limites. Ce partage se doit d'être un instant précieux, relevant pratiquement du mystique. Faire l'Amour doit être un acte extraordinaire, non plus réduit à des moments de performances sportives. On ne fait pas l'Amour pour l'hygiène, on fait l'Amour car l'on partage avec une personne des sentiments. Ce partage de l'intimité doit être inoubliable, exceptionnel. Il ne doit pas s'épuiser dans la durée et doit pouvoir se renouveler comme au premier jour. J'en appelle donc à l'enrichissement de la relation amoureuse, à son nourrissement quotidien et à l'intelligence du cœur. Je pense qu'avant toutes choses le bon sens devrait primer sur l'instinct primaire. La Coucherie devient l'actuel Credo au détriment du sentiment et c'est dommage.

LTC : Mais, vous êtes un peu à rebours de tout ce qui se vit actuellement, vous croyez encore à « l'Amour éternel » ? N'était-ce pas valable à une époque où l'on vivait en moyenne une trentaine d'années ? Aujourd'hui, ne peut-on pas dire, vu l'allongement de la durée de la vie, que l'on vit plusieurs « Amours éternels » ?

ERC : (rires) Votre question est d'autant plus embarrassante que je pense que... quitte à vivre longtemps, autant vivre le mieux possible. Eternel ou pas, on doit essayer de faire en sorte que l'Amour soit porteur de Bien. Donc, la durée n'a pas d'importance, pour peu que la sincérité, le feeling et le respect soient présents. Il faut se sentir véritablement porter l'un vers l'autre en tant que couple. Faire de ces moments, un acte d'une beauté rare (je ne suis pas poétesse par hasard...). Donner du sens à sa vie, fuir la fadeur, la tiédeur, ne pas prendre pour modèles les stéréotypes médiatiques, etc. permet de développer la beauté de deux êtres complémentaires. Là où il y a de l'Amour, il y a forcément de la beauté.

Mais, pour revenir à votre question initiale... et le lien que l'on peut trouver entre mes écrits et la modernité... Dans le roman « Le droit d'aimer, ou un peu d'amour, s'il vous plaît », je parle de la Lorraine d'avant et après la Seconde Guerre Mondiale. Le message que je cherche à y faire passer est celui d'une femme dont le parcours s'appuie sur une histoire familiale douloureuse. Et justement, pour se sortir de ce lourd fardeau, elle doit avancer, seule, mais elle doit avancer pour tenir. Elle va ainsi puiser la force nécessaire à trouver son propre chemin vers le bonheur et elle réussira. Donc, il y a souvent de l'optimisme dans mes écrits. Le lien entre le passé, le présent et l'avenir est souvent présent. Donc, je le répète, je suis d'accord avec la Modernité, tant qu'elle ne tue pas l'Humain qui est en nous. C'est le message fort, le point central, le trait d'union entre tous mes ouvrages.

Pour finir, je vais vous parler de mon roman intitulé « M'aimeras-tu ? L'impérissable quête (volume 1) ». Cette histoire démarre au Ier Siècle, post-Jésus Christ, en prenant naissance dans l'ancienne Judée. Elle parviendra jusqu'à notre époque dans les prochains volumes, en passant d'un continent à l'autre dans un voyage aussi bien géographique que spirituel, mais aussi historique, puisque c'est un récit qui se nourrit de légendes, d'Histoire et d'une très large part de rêve. C'est en fait le début d'une véritable saga...

 

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval pour LTC


LTC : J'ai bien compris que « M'aimeras-tu ? » aura une suite en plusieurs volumes... Avez-vous déjà commencé à les rédiger ?

ERC : C'est vrai que je m'y suis déjà attelé et je vais essayer de ne pas décevoir mes lecteurs. Cela prend du temps et j'espère que d'ici la fin de l'année, voire début 2011, le deuxième volume sera publié.

LTC : Rien d'autre sur le feu ?

ERC : Si, par ailleurs, j'ai un recueil de contes qui est en train de se finaliser, des contes africains puisque je suis originaire du Bénin... J'ai aussi un projet d'Opéra de Baudelaire qui est mon poète préféré. Pour moi, Baudelaire, c'est « THE » Poète ! Il m'a donné l'envie d'écrire par la beauté de ses propos. Dans sa poésie, chaque pied a sa place. On passe d'un alexandrin à la prose toute en finesse. Cela mérite toute notre attention. Les gens ont tendance à se détourner de la poésie, car ils ne rechignent à se frotter à genre littéraire qu'ils estiment complexes... et pourtant. Le texte de cet opéra est déjà en cours de rédaction, charge après à un réalisateur de le mettre en scène.

LTC : Vous n'aimez pas aussi Verlaine qui est né à Metz ?

ERC : Bien sur que si ! C'est un de mes poètes préférés ! Mais, je garde un faible pour Baudelaire, car nous avons la même fibre sensitive. Quand je lis du Baudelaire, je rêve les yeux ouverts J'aurais aimé être une petite souris, à son époque, afin de tenter de voir comment il faisait pour écrire d'aussi belles choses et comprendre ce qu'il vivait à l'instant même où il écrivait. Baudelaire correspond véritablement à ce que je ressens. C'est un peu comme si on s'était toujours connu. Il est éternel au travers ses ouvrages.

LTC : Eurydice vous êtes à la fois éclectique et passionnée. Est-ce bien raisonnable tout cela ?

ERC : (fou rire) Je crois que ce qui plaît aux gens qui découvrent l'auteur que je suis (hors Lorraine bien sûr, car dans la région les gens ont déjà eu l'occasion de m'entendre sur Radio Jérico et de lire à mon propos dans le Républicain Lorrain), c'est justement l'éclectisme et la passion pour ce que je fais. Je n'ai jamais désiré ressembler à une icône people, j'ai mon propre cheminement et je remercie tous ceux qui se reconnaissent dans cette approche.

LTC : Je vous remercie Eurydice pour votre disponibilité, votre sincérité et votre gentillesse.

ERC : C'est moi qui vous remercie.

© Propos recueilles par Jean Dorval pour LTC Lecture, le 04 juin 2010.

« LA TETE EN FRICHE », LE FILM : LE POIDS DES MOTS, LE CHOC GERMAIN !

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Sorti le 02 juin 2010 sur nos écrans, « La Tête En Friche »  (une adaptation du roman de Marie Sabine Roger) est un très beau drame français, réalisé par Jean Becker, d'après le scénario de Jean-Loup Dabadiee. Il dure 01H22. Dans les rôles principaux on trouve l'émouvant Gérard Depardieu (Germain), l'attachante mamie Gisèle Casadesus (Margueritte), Maurane (Maurane), Patrick Bouchitey (Landremont), Jean-François Stévenin (Jojo), François-Xavier Demaison (Gardini), Sophie Guillemin (Annette), Claire Maurier (la mère de Germain), Mélanie Bernier (Stéphanie), Anne Le Guernec (La mère de Germain, jeune), Régis Laspalès (M. Bayle), Jérôme Deschamps (Le Maire), Matthieu Dahan (Julien), Bruno Ricci (Marco), Lyes Salem (Youssef), Jean-Luc Porraz (Le notaire), Gilles Detroit (Dévallée) et Florian Yven (Germain enfant).

 

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Lecture complice, dictionnaire affectif des mots de la Vie...

 

UNE SIMPLE RENCONTRE BOULEVERSE LA VIE DE DEUX ETRES COMPLEXES...

La très belle rencontre entre Germain, un quinqua naïf et quasiment analphabète, et Margueritte, une adorable vieille dame lettrée, fait partie de ces moments forts, immortalisés par le 7ème Art. Au point que ce premier rendez-vous va changer le cours des vies de ces deux Etres de Lumière.

Germain, qui vit dans une caravane, installée au fond du jardin de sa mère, menait jusqu'alors une vie tranquille partagée entre ses potes du bistrot et sa petite amie Annette. Il n'a pas connu son père, et sa mère qui n'a jamais voulu de lui, lui fait payer sa naissance quotidiennement. A l'école primaire, il était la tête de turc de son instituteur, adulte il se retrouve l'objet des moqueries permanentes de copains qui pourtant l'apprécient. Loin d'être un imbécile, ce marginal, cet homme fort en gueule mais qui ne mord pas, poursuit un parcours de vie, à la « Candide » de Voltaire. Philosophe en gestation, il ne lui manque plus qu'un petit coup de pouce pour se révéler au Monde. Et si SA Tête est restée « en friche », c'est que jusqu'à présent personne ne l'a cultivée... Cette rencontre avec Margueritte va chambouler entièrement son existence, opérer « SA » Métamorphose. Même ses pires détracteurs auront du mal à le suivre, tellement il les dépasse... Le détonateur de « SA » Révélation ? La lecture à haute voix par Marguerite d'extraits de romans... Germain en découvrant la magie de la lecture, dont il se croyait, à tort, exclus à tout jamais, ouvre finalement le chakra de son troisième œil.

 

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Germain, un blessé de la Vie au Grand Coeur...


Mais rien n'étant décidément acquis dans cette vie, Margueritte perd progressivement la vue et les rôles se retrouvent inversés. Alors, Germain pour l'Amour de cette prévenante petite grand-mère - qui comme le dit si bien Eddy Mitchell dans une de ses chansons(1) « (...) ressemble à un portrait de Norman Rockwell. Derrière les traits usés on devine qu'elle était belle. Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle, Signe de vie et d'amour, un don tombé de ciel (...) » - va se mettre à son tour à la lecture à haute voix. Touchante symbiose entre deux personnes simples et vraies à conjuguer au fil des pages lues... Voilà une histoire à cueillir au rayon fraîcheur, touchante, souvent très drôle ; une histoire tendre, pleine d'espoir(s), prouvant qu'il est toujours possible d'apprendre et jamais trop tard pour être bien dans ses baskets, surtout quand l'Amour du prochain guide nos pas.

 

© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 06 juin 2010.

 

Infos Plus :

Le site du film http://www.studiocanal.com/tous-nos-films/films-comedie/c...

Notes :

(1) Extrait de la chanson d'Eddy Mitchell « Un Portrait De Norman Rockwell. »

05/06/2010

SPECIAL DEDICACE EN LTC LIVE…

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© Photo ci-dessus :

http://www.youpimobile.com/up/images/brikena-ribaj-pet-sh...

 

De A. de Metz pour C. de Nancy.


Pet Shop Boys “Left To My Own Devices”

http://www.youtube.com/watch?v=Ed1tv_gCOUA

 

Bonne Zizic !

JD pour LTC LIve.

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

LA SCENE LTC LIVE ACCUEILLE SIMPLE MINDS EN CONCERT EN LORRAINE…

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© Photo ci-dessus :

http://www.clashmusic.com/files/imagecache/big_node_view/...


LABEL LN présente en accord avec SOLO AGENCY les SIMPLE MINDS en concert à « L’AUTRE CANAL » de Nancy, à 20H30, LE LUNDI 14 JUIN 2010… Concert à ne pas louper pour tout l’or du monde, moment unique et magique assuré !


JD pour LTC LIve.


Allez, on se fait un p’tit (voire trois...) SM LIve pour la route ?

Simple Minds “New Gold Dream”

http://www.youtube.com/watch?v=p7tD88iD0QU&feature=re...

“Book of Brilliant Things”

http://www.youtube.com/watch?v=jcnw8WiNUe4&feature=re...

et « Waterfront »

http://www.youtube.com/watch?v=bZ6MESjmblY&feature=related

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

04/06/2010

LAISSE-TOI DORLOTER EN LTC LIVE !

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 LTC LIVE :

REVEILLE LE PETIT COCHON DE LAIT QUI SOMMEILLE EN TOI !

(avec la participation du porcelet Ferdinand...)

 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

© Extrait de l’image ci-dessus :

"ADEME&VOUS", N°31, DECEMBRE 2009/JANVIER 2010, article « Bretagne, Cogénération : « mettez un porc dans votre moteur… », page 6.

PREFEREZ TOUJOURS « L’ORIGINAL » A LA « COPIE CONFORME » !

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« Copie Conforme » (titre original : « Copia Conforme ») est un drame (franco-italo-iranien), d’1h46, sorti en France le 19 mai 2010, et réalisé par Abbas Kiarostami. Le casting est de toute beauté. Dans les rôles principaux ont trouve le duo de charme composé de la lumineuse Juliette Binoche (Elle) et du brillant William Shimell (James Miller). Les rôles secondaires sont occupés par : Jean-Claude Carrière (l’homme de la place), Agathe Natanson (la femme de la place), Gianna Giachetti (la patronne du café), Adrian Moore (le fils), Angelo Barbagallo (le traducteur), Andrea Laurenzi (le guide), Filippo Troiani (le marié) et Manuela Balsimelli (la mariée).


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L'éternelle incompréhension

entre le "Monde des Hommes"...

...et le "Monde des Femmes".


UN JEU DE ROLE DANS LEQUEL ON NE DEMELE PLUS LE VRAI DU FAUX…

 

« Copie Conforme » est le premier film que le réalisateur iranien, Abbas Kiarostami, tourne en dehors de son pays natal. Ce dernier y met en scène un couple d’acteurs encore jamais vu à l’écran : l’actrice française Juliette Binoche et le baryton anglais William Shimell. Il nous conte, ainsi, l’histoire de James (un charmant intellectuel torturé), écrivain anglais, qui donne en Italie, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, une conférence ayant pour thème les relations étroites entre "l'original" et "la copie" dans l'art. A cette occasion, il rencontre une jeune femme magique, nature et sensuelle (Elle), d'origine française, galeriste, qui l'entraîne pour quelques heures dans les ruelles d'un petit village italien, du sud de la Toscane. Un délicieux et authentique décor romantique !


 

Mystique féminine et conséquences...

 

 

Le mystère féminin étant ce qu'il est... soudainement, rien ne va plus. « Elle » s'amuse à faire passer James pour son mari, un homme trop souvent absent et qui surtout… la délaisse. L'écrivain se prête au jeu… Mais, ce n'est pas sans risques ! Et bientôt, un problème majeur va surgir : la dualité qui va opposer ces deux protagonistes à la fois avertis et à fleur de peau. Ce jeu devient alors dangereux, cruel à certains moments, à la limite du supportable... Et tandis que la tension monte crescendo, il devient très difficile de démêler le vrai du faux, dans une histoire qui alternativement monte en volume, puis se tasse... A ce moment précis, on ne distingue même plus « l’original » de « la copie », la réalité de la fiction. Mais, est-ce bien, là, le « vrai » fil conducteur de cette toile ? Ou bien le réalisateur essaye-t-il, plus simplement, de nous entraîner dans les méandres sans fin des oppositions homme/femme ? Dans tous les cas, voici une histoire qui invite à la réflexion, à prendre du recul. Un scénario haletant, sans fioritures, axé uniquement sur « LA » Relation entre un homme et une femme ordinaires, mais dont la rencontre devient extraordinaire et universelle, en même temps qu'elle vire au drame. En quelques sortes, c’est l’Histoire particulière d’Elle et de James, mais cela pourrait être tout aussi bien la Vôtre ou celle des Autres. Etre à tout le monde sans appartenir à personne, voilà ce qui fait l’originalité de ce film...

 

© Jean Dorval, pour LTC Kinéma, le 03 juin 2010.


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Une femme désabusée, belle dans sa solitude...

01/06/2010

EXPO LEPOLSK A LA MAISON RABELAIS DE METZ

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Les Amis de la Maison Rabelais vous invitent à l’ouverture de leur saison estivale 2010, pour laquelle sera distribué prochainement un programme complet des manifestations musicales et plastiques prévues. La nouvelle équipe est d’ores et déjà fière de vous annoncer l’exposition de Lepolsk Matuszewski qui se tiendra du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, dans les murs de la Chapelle Saint-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d’Enfer. L’artiste présentera son travail lors du vernissage qui aura lieu le vendredi 04 juin 2010, à 19h30.


JD pour LTC Arts.

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Association des Amis de la Maison Rabelais

72 en Fournirue – F- 57000 Metz

Tel : Claire Cochenet 06.87.38.20.05


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- LE PORTRAIT DE L'ARTISTE -

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Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI est passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Le dessin est déjà une passion dès 1979 (première peinture gestuelle), et consacre la majorité de son enfance à l'illustration et la sculpture, puis s'oriente vers les arts plastiques. En 1992, le peintre met de côté la peinture gestuelle et offre une démarche innovante, à l’antipode de l’art abstrait, baptisé « INNABSTRAIT » et joue avec les densités en combinant, avec des matériaux naturels, une lumière très forte et des ombres très foncées. L’association « Ombre et Lumière » devient indissociable voir énigmatique baptisée Miroirs, Asylum et Ignis Anima. Lepolsk crée la série de tableaux "FUSION" 18 ans plus tard, une rencontre entre la peinture et la matière. L'année 2010 annonce un renouveau, des explosions de couleurs et de matières dont se dégage une forte énergie heurtant la sensibilité des spectateurs tant en expositions qu'en performances publiques.


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"j'essaie de donner un regard différent sur l'art gestuel instinctif appelé "ACTION PAINTING" en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière ... Ma vision sur l'art, tout simplement !"



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INFOS PLUS :


Site Français : http://lepolsk.blog4ever.com

Site Anglais : http://www.artbreak.com/lepolsk

LTC LIVE EN CONCERT ITINERANT AU CHATEAU DE PREISCH AVEC LE SALON DE MUSIQUE !

 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

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CHERS AMIS DU SALON DE MUSIQUE,

"À quand la prochaine découverte ?" se demandait Georges Masson

dans sa critique du dernier concert du Salon de Musique.

Et bien, c'est le château de Preisch qui accueillera la 15ème édition

de nos Concerts Itinérants pour un programme transatlantique

tout de rythme, de chaleur et de couleur, du Flamenco au Tango Nuevo.

Rendez-vous donc le 30 juin prochain pour donner

le "LA" à vos vacances d'été !

Inscrivez vous dès maintenant…

 

LE 15EME CONCERT ITINERANT AU CHATEAU DE PREISCH...

Au cœur du Pays des trois frontières,

aux portes du Grand-Duché du Luxembourg,

et à proximité de la cité médiévale de Rodemack
dont il assurait la défense,
le château-fort de Preisch fut détruit vers 1680.

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La motte féodale et ses douves sont décelables dans le parc

qui entoure le Château actuel.

Celui-ci, dont la construction fut entreprise par Conrad de Soetern

et Marguerite de Mérode au début du XVIIème siècle,

présente une élévation à deux niveaux.

Avec ses dépendances du XVIIème et XVIIIème siècle,

l’ensemble dessine deux plans en U à deux cours, celle du château

et celle de la ferme. Le Domaine de Preisch s’étend actuellement

sur 170 hectares clos par un mur de 7kms qui abrite un jardin anglais,

des moutons Hampshire, un potager, des pâtures et des bois

centenaires ainsi qu’un golf de 3X9 trous. Il appartient depuis 1855

à la famille de Gargan. La collection du château de Preisch forme

un ensemble révélateur d’une démarche historisante de

Charles-Joseph de Gargan (1831-1920) à Dominique Charpentier,

fille de Madeleine de Gargan (1928-2000), qui nous fait aujourd'hui

le plaisir et l'honneur de nous accueilir pour ce quinzième concert

itinérant. Nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant

en suivant la procédure habituelle que vous trouverez en cliquant

sur ce lien :  informations pratiques

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Visite guidée du château sur réservation à partir de 18h.
Téléphoner au +33(0)3.82.83.40.73/+33(0)6.72.43.68.01
contact@chateaudepreisch.com

 

Accueil à partir de 20h00
Concert à 20h30 précises
Cocktail vers 22h00

***

Du flamenco au tango nuevo…

JOACHIM TURINA (1882-1949)
Trio "El Circulo"

MANUEL DE FALLA (1876-1946)
Sept chanson populaires espagnoles
Pour violoncelle et piano

ENRIQUE GRANADOS (1867-1916)
Trio opus 50
Scherzetto et duetto

MAURICE RAVEL (1875-1937)
Alborada del grazioso
Pour piano seul

PABLO DE SARASATE (1844-1908)
Caprice basque
Pour violon et piano

ASTOR PIAZZOLA (1921-1992)
Oblivion
Verano porteño
Pour trio avec piano

***

Philippe Villafranca, violon
Philippe Baudry, violoncelle
Jeffrey Nau, piano
 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

Informations :
Le Salon de Musique

33, rue des Pépinières
57050 Longeville-les-Metz
06.12.17.38.66

Réservations :
Le Salon de Musique
8, avenue Berthe Albrecht
57280 Maizières-les-Metz
06.38.62.61.15


Courriel : newsletter@salondemusique.com
Site internet : www.salondemusique.com

 

UNE EXPO CHOC SUR LES GANGS DU SALVADOR AU MUSEE DE LA COUR D'OR DE METZ !

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C'est dans le cadre de la programmation de l'édition 2010 de l'Eté du Livre que démarre très prochainement l'exposition "Les Maras", un reportage prenant sur fond de photographies d'art de Christian Poveda. Du Vendredi 04 Juin 2010 10h00 au Lundi 28 Juin 2010 18h00, vous pourrez profiter de ce temps fort messin aux Musées de la Cour d'Or, avec une gratuité exceptionnelle du 04 au 06 juin... Des portraits sans fard des gangs à San Salvador, une frontière ténue entre fiction et réalité, entre vie et mort... Le tout agrémenté d'une projection du reportage de Christian Poveda, La Vida Loca, et d'une table ronde « Profession Photoreporter »... En clair, tout pour combler vos envies d'action !

 

JD pour LTC.

 

INFOS PLUS : http://www.etedulivre-metz.com/

 

INFOS PLUS : http://www.etedulivre-metz.com/

 

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