14/08/2016
Brunette-Voisine (1)
A la Nymphe Inconnue qui mérite d'être Connue
Gente Damoiselle-Brunette
Haut perchée à votre Fenêtre
Je ne vois que vos Dreads
Flottant dans le Vent Chaud de l’Été
Votre Petit Short Court Moulant
Votre Piercing à l’Arcade
Vos Petits Seins Pointés
Sous votre Léger Maillot de Corps-Beau
Sont les plus Belles Merveilles du Monde
A chacune de Vos Apparitions
Vous ravivez l’Espoir
Vous réveillez en Moi
Une Envie de Semailles
Moisson de Rêves, Moisson Nouvelle !
Je Vous salue Ma Vie, Mon Âme, Mon Cœur !
Je confesse Vous Aimer !
Mais, comment Vous le Dire ?
De Nuit, je me vois grimpant à votre Balcon
Pour que Nous parlions un peu
Vous me diriez : "C’est Vous ?"
Et pour toute Réponse, je vous offrirais mes Mots Doux
Que Vos Lèvres, sans même les voir, répéteraient à l’Envie
Ma Verve Oserait alors Vous dire
Que je Brûle pour Vous
D’un Feu Limpide et Pur
D’une Flamme frisant la Damnation
Toutes Alarmes Sorties
De Sourires en Soupirs
Et de Soupirs en Larmes de Joie
Je tenterais de Glisser de Sensible Façon
Des Larmes au Baisers
Le Temps d’un Frisson
Mais, ce serait trop tôt...
Un Baiser à tout prendre ? Non !
Seulement un Serment qui serait fait d’un peu plus Près
Une Promesse plus Précise de Tendresse Partagée
Un Aveu à Déposer sur Vos Lèvres Roses
Comme un Acompte sur CDI (2)
J’embrasserais Votre Bouche
En si Belles Confidences
Qu’un Instant d’Infini flotterait dans le Ciel
Une Communion à prendre à Deux au Goût de Miel
Cette Façon de se Respirer le Cœur
De se Déguster au Bord des Lèvres
Jusqu’aux Tréfonds de l’Âme
Nous jetterait immanquablement
Dans les Bras l’Un de l’Autre
Gente Damoiselle-Brunette
Je vous offrirais un Baiser d’une si Belle Noblesse
Que même la Reine de France
N’en recevrait jamais d’aussi Beau et Charnu
Souffrances Muettes
Mes Lèvres seraient Inlassablement Orphelines des Vôtres
Et il me faudrait Satisfaire au Désir auquel je Succombe
Sans rien Dire, tout en le Disant
Comme une Fièvre Féconde
Une Poussée de Sensualité
Je vous adorerais Ô Ma Reine
Et déjà, je vous serais Fidèle
Comme le Serviteur de Vos Nuits
Vous seriez encor plus Belle
D’attendre mon Baiser
Ce Baiser si Cher
Et qui Nous rendrait Impatients à en Défaillir
Ce Baiser, je monterais Le cueillir
Et je partirais à l’Assaut de votre Fleur sans pareille
Je serais une Abeille Intime
Et j’aurais dans la Bouche
Un Goût de Cœur qu’on Butine
"Gente Damoiselle-Brunette", vous dirais-je, "Je monte ! J’arrive ! Je ne m’appartiens plus ! Puisque je suis à Vous !"
A cet Instant d’Infini Beauté
Le Plus Beau des Sentiments
Résonnerait dans nos Têtes
Un Roulement de Cœur Majestueux
Un Coup de Cymbale Démesuré
Rendant presque Animal
Tomberaient sans Prévenir
Au Moment, où l’on s’y attendrait le moins
Pour Nous Surprendre
Pour Nous Suspendre à nos Lèvres
Pour l’Un de l’Autre Nous Éprendre
Nous Abandonner au Sort de la Passion
Une Petite Faiblesse devenue Grande
Qui Nous trahirait Librement
Nous ferait Renoncer à Tout
Pour Tomber dans nos Bras Inconnus
Déjà Familiers
La Vie s’écoulerait dans nos Veines
Comme la Sève des Grands Arbres
Et je m’élancerais du Bout des Lèvres
Par le Banc, le Feuillage, les Piliers
Pour atteindre les Balustres de votre Balcon
Que j’enjamberais Hardiment pour Vous Enlacer
"Ah ! Gente Damoiselle-Brunette !" M’écrierais-je alors
Et tout en Vous Enserrant comme dans un Film
Je me pencherais sur vos Lèvres pour Vous Dire, avant de Vous Embrasser :
"Nous sommes les Enfants de Cupidon. Si Vous le souhaitez nous apprendrons l’Amour Ensemble, en Nous soutenant Mutuellement. Car l’Amour n’est pas dû. Il se mérite. Il se découvre tous les Jours à Deux. De la Sorte, Il est fait pour Durer."
Et je conclurais ainsi ma Séduction, la Vôtre : "Gente Damoiselle-Brunette, Êtes-Vous Libre pour Voyager vers l’Immortalité ? Faim de Vous Recevoir !" Apothéose en Bouquets de Petits Baisers, Chauds et Tendres ; Amour à Haute Valeur Ajoutée Sentimentale, que l’on ne peut mesurer, tellement Il est hors-norme !
© Jean DORVAL, le 14 août 2016, pour LTC Poésie
Notes : (1)- Inspiré de La scène du balcon dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. (2)- Câlin à Durée Illimitée
© Crédit des magnifiques photos d'illustration, issues du site du spécialiste de la Dread :
23:52 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : danakil, brunette-voisine, a la nymphe inconnue, la compteuse d’Éternité, amrit maghera, le 07, ambassadeur de notre amour !, sarah-jane dias, le baiser dans le lit, ana girardot, mon elle, julia roberts, la fille du jour férié, amandine truffy, charmante odine, florence coste, uban rose, dentelle noire, adèle exarchopoulos, carole en corolles, carole bouquet, nue-rousse, isabelle huppert, la déclaration, helena noguerra, chant de blé, diane kruger, la belle et le mendiant, isabelle adjani, la photo, laetitia casta, a mutine, audrey tautou, l’amante fièvre, béatrice dalle, dessine-moi ton sourire, kristin scott thomas, le doux murmure du vent, catherine frot, véronique jannot, la femme au chapeau, anne parillaud, julie delpy, ange blonde, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain | Facebook |