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08/12/2009

ARTHUR ET LES MINIMOYS : ET 1, ET 2, ET 3 « ZéROS… POINTéS » !

 

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Moi qui « adoooore » les productions de Luc Besson (« Subway », « Le Grand Bleu », « Nikita », « Le 5ème Elément », etc. »), qui d’habitude crie « cocorico » quand je vais voir un bon film français, je dois vous avouer ma déception après avoir découvert la « super » grande production française « Arthur et la vengeance de Maltazard ». Il est vrai que le premier volet de la série « Arthur et les Minimoys » ne m’avait, déjà, pas vraiment branché. Les maîtres de la féerie cinématographique restant vraiment les amerloques de choc, un peuple qui baigne dans un Imaginaire taillé tout spécialement pour Lui dans le roc, avec des effets spéciaux de qualité à couper le souffle (d’ailleurs souvent faits par des Français du côté de Poitiers…) !

  

 

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LA VENGEANCE (de Maltazard) EST UN PLAT QUI PARFOIS SE MANGE… CHAUD

 

 

Le scénario qui aboutit à la vengeance de Maltazard est sans surprise, un peu compliqué parfois, en plus, il laisse le public sur sa faim, car… un troisième opus est en gestation (« Arthur et la Guerre des deux mondes », sortie prévue sur 2010), ainsi qu’un 4ème… Dans cette seconde toile, les Minimoys font toujours autant la fiesta. Ils restent définitivement naïfs (pour ne pas dire niais). Leurs dialogues sont minimalistes au possible (certainement pour ne pas réveiller une Jeunesse dorée trop endormie par le matérialisme). Pourtant, le danger rode dans les parages… Et le soi-disant « puissant » Maltazard va de nouveau sévir… Un scénar sans surprise, avec de belles images vides de sens…

 

Luc Besson, trop heureux du succès hexagonal de son premier film (soit 6 millions d'entrées…), n’a pas pu s’empêcher de se relancer dans l’aventure nombrilesque de « l’infiniment Mini… MOI ». Quitte pour cela à faire pire ! Il en deviendrait presque autosuffisant. Cette fois-ci, il n’enrichira pas le patrimoine du Centre National de la Cinématographie… Il va juste arrondir la somme qui est sur son compte en banque… puisque sa « petite entreprise » ne connaît pas la crise. Argent contre qualité, il faut savoir parfois choisir !

 

© Jean Dorval, le 08.12.09, pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : 

http://www.arthuretlesminimoys.com/