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25/06/2012

LES BEST OF JD : « DANS LES PAS DU SEIGNEUR, TU MARCHERAS ! »

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« Le Livre d'Eli » est un film américain d'anticipation, très mystique, d'une durée de 1h49, sorti au cinéma le 20 janvier 2010. Il a été réalisé par Albert et Allen Hughes. Les acteurs principaux sont Denzel Washington (Eli), Mila Kunis (Solara) et Gary Oldman (Carnegie).

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Eli et Solara en fuite... vers la Rédemption !

ELI TRANSPORTE UN LIVRE... QUI NE DEVRA JAMAIS TOMBER ENTRE N'IMPORTE QUELLES MAINS !

L'action se situe dans un proche avenir. Comme dans un très bon « Mad Max (Biblique) », l'Apocalypse a frappé la « grande » (et surtout orgueilleuse) Amérique. Ce pays-continent n'est alors plus qu'une terre désolée dont les villes sont en ruines et les routes infestées de bandes criminelles armées, sans scrupules. Depuis des décennies, Eli voyage seul, se protégeant grâce à une lame très tranchante... des attaques, et se battant pour trouver de quoi survivre. Son but ? Guidé par une force surnaturelle, il est investi d'une « mission » : la sauvegarde DU « Livre » (un ouvrage qui le protège...). Pour ce faire, il doit l'amener sur la Côte Ouest... Il n'en sait pas plus... Aussi, lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, il se heurte d'emblée au redoutable Carnegie - un homme tyrannique contrôlant par la force et la peur une communauté de survivants - qui n'a qu'une obsession : les livres. On s'en doute LE Livre d'Eli va l'intéressé au plus haut point. Grâce à Lui, il compte bien étendre sa sombre domination à toute la région, car le Savoir c'est le Pouvoir ! Entre temps, Eli fait la connaissance de Solara, une jeune femme séduisante qui ne va plus le lâcher jusqu'à la fin de cette aventure de la Foi. En effet, en parvenant à échapper à Carnegie, Eli se retrouve avec Solara dans les pattes car elle l'a suivi... Et si initialement, il était décidé à poursuivre sa route en solitaire, il n'abandonnera cependant pas la jeune femme. Il va devoir, même, prendre des risques qu'il n'a jamais oser prendre seul, car Carnegie est déjà sur leurs traces... L'inévitable affrontement aura lieu ! Eli, dont le destin est de redonner de l'espoir à l'Humanité, va devoir échapper aux griffes de son tortionnaire pour mener à bien sa mission divine...

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Carnegie : Le fou de Pouvoir (et la mère de Solora)...

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Eli suit les signes du Ciel...

UN FILM « DEUX EN UN », ENTRE UN « MAD MAX (Biblique) » ET « LA ROUTE (dans les pas du Seigneur) » !

La situation de fin du monde que nous font vivre les frères Hugues est un must du genre. Les couleurs de cette toile et les décors de chaos sont très réalistes, tout bonnement géants. Les réalisateurs ont souhaité un environnement complètement nu et dépouillé, désertique. Les images tournées en extérieur (au Nouveau-Mexique) ont été retravaillées numériquement, du premier plan à l'horizon, pour effacer la sauge et les buissons d'herbe sèche roulant dans le vent. Le style visuel du film, a nécessité de faire auparavant appel à plusieurs dessinateurs de BD, de manière à pré-réaliser le scénario en images. Un scénar dont le jeu des acteurs et le fil conducteur nous font entrer directement dans une histoire qui pourrait bien nous arriver un jour, si l'Humanité persiste dans cette direction... Le personnage mystérieux d'Eli nous échappe cependant tout au long du film, pour finalement révéler un incroyable secret ! Si la Morale de ce film a dégoûté les plus « Grands critiques de ce Monde sans Foi ni Loi. », c'est tant mieux ! Personnellement, j'y vois plutôt un message d'alerte et un clin d'œil sans concession visant tout simplement la sauvegarde du genre humain...

© Jean Dorval, pour LTC Kinéma, le 11.02.2010.

 

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05/06/2012

« DARK SHADOWS ? NEIN !!! SHADOWS OF THE DAMNED ! aaaAAAAHHHH !!! »

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Sorti sur les écrans les plus sombres de France et de Navarre, le 08 mai dernier, le film noir « Dark Shadows », a été tourné en 2011, par Tim Burton, avec l’excellent, ou plutôt, le sublimissime Johnny Deep ; Michelle Pfeiffer (que je revois toujours incarnée la très hot Catwoman, en 1992, dans « Batman Returns ») ;dark shadows le film,shadows of the damned,tim burton,johnny deep,michelle pfeiffer,eva green,vampire,sorcière,helena bonham carter Eva Green (l’ex-James « Bombe » Girl de « Casino Royale » en 2006) ; et Helena Bonham Carter (entre autres supers rôles : la terrible Reine rouge du film « Alice au Pays des Merveilles » de… Tim Burton, 2010, mais aussi, la femme du Roi George VI dans « Le Discours d'un roi » (« The King's Speech ») de Tom Hooper, sorti en 2010). Ce movie film, très haute définition, aux effets spéciaux époustouflants, nous conte de manière ludique et humoristique, l’imaginaire poétique, fantastique, féerique et délirant, mais aussi, l’univers nocturne si particulier de Tim Burton. Chaque « Tim Burton » (une référence en la matière !) est toujours très, très attendu, par ses fans (et dont ma gueule) avec beaucoup, très beaucoup, énormément, passionnément, d’impatience. Initialement « Dark Shadows » est un soap-opéra gothique américain qui passait à la télé l’après-midi, dans les années 70. Les acteurs y jouaient fort mal. Le décor était, comme on dit dans les milieux intéressés, très « cheap » (très « bon marché »). Les chauves-souris étaient même en plastique… Pas de quoi s’attarder ! Et pourtant, cette série allait frapper durablement l’esprit créatif, le génie naissant, d’un ado fan de la série, Tim Burton, car elle rassemblait sur le même plateau, vampires, sorcières et créatures surnaturelles, une nouveauté pour l’époque ! Tim s’est donc inspiré pour "Dark Shadows", avec jubilation, de cette série, pour nous conter, du bas de sa crypte cinématographique, une palpitante histoire remixée, avec un brin d’inspiration "à la Deep !" 

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Trop fort ce Deep !

 

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 La très belle sorcière éconduite (Eva Green).

 

CE SOIR, LE VAMPIRE A RANCARD AVEC LA SORCIERE ! « aaaAAAAHHHH !!! »

Ce film, c’est l’histoire rocambolesque de Joshua et Naomi Collins, et de leur jeune fils Barnabas. L’action débute en 1752 par un départ de Liverpool, en Angleterre, en partance pour les Amériques, afin de commencer une nouvelle vie dans le Maine. Mais, même avec une telle distance, pourtant accentuée par le gigantisme de l’océan, cette famille n’échappera pas à la mystérieuse malédiction qui la poursuit… Vingt années plus tard, Barnabas, devenu héritier de la très rentable conserverie de poissons de ses parents, a « SON » Monde à ses pieds, en l’occurrence, la ville qui porte son nom : Collinsport. Aussi, en digne Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche et puissant, et tout semble lui réussir ! Mais voilà, c’est un séducteur invétéré… Et sa perte va venir de là où cela le chatouille… Il va commettre l’erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, une sorcière maléfique. Cette dernière pour se venger de lui va lui jeter un sort plus maléfique que la mort, le transformer en vampire et le faire enterrer vivant… Que l'aventure commence !

A voir absolument, après avoir mangé un steak très saignant ! « aaaAAAAHHHH !!! Delicia !!! »

© Jean Dorval, le 05.06.2012, pour LTC Kinéma.

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La très mignonne petite copine du vampire...

04/06/2012

« COSMOPOLIS OU LA CHUTE FINALE DE L’ULTRALIBERALISME ! »

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Dans le sillage du très bon documentaire de Michael Moore de 2009, « capitalisme : une histoire d'amour », on n’a pas fini d’observer partout dans le monde la lente agonie de l’ultralibéralisme d’exploitation sauvage, à l’image de son frère ennemi qui vingt ans plus tôt s’était effondré comme un château de cartes géopolitiques : le communisme mortifère et esclavagiste ! Dans la même veine, le film « Cosmopolis », un drame Franco-Canadien d’une durée d’1h48, est un petit chef-d’œuvre de David Cronenberg (le réalisateur de « Spider » (2002), « Faux semblants » (1988) et « Paradis Murders » (1974). Cette adaptation du roman du même nom de Don DeLillo, paru en 2003, est joué par de Grands Noms du cinéma : Robert Pattison (la belle gueule de « Twilight »), « l’Eternelle » Juliette Binoche (plus sexy que jamais…), Paul Giamatti, Matthieu Amalric et Samantha Morton). Cronenberg qui avait déjà mis à l’écran les romans difficilement transposables de J.G. Ballard et de William S. Burroughs, respectivement « Crash » (1996) et « Le Festin nu » (1991), récidive dans les films paradoxaux avec « Cosmopolis », devenant sans hésitation un Grand Maître du genre.

 

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Huum... Juliette Binoche...

 

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Pattison affronte finalement ses phobies dans ce film...

« NEW-YORK, NEW-YORK… (version) DESTROY !!! »(1)

L’histoire se passe dans un « New-York, New-York » totalement destroy. L’ère de l’ultralibéralisme sauvage touche définitivement à sa fin. De bon matin, Eric Packer, un golden boy de la haute finance internationale, doublé d’une éminence grise au réseau impressionnant, s’engouffre dans sa limousine blanche de luxe, aménagée sur mesure, blindée, bardée d’électronique sophistiqué chargé à bloc de renseignements économico-financiers, véritable « Air Force One de la route… » Et alors, que la visite du Président des Etats-Unis d’Amérique paralyse entièrement un Manhattan en ébullition, livré à lui-même, il n’a qu’une obsession, un caprice de riche : aller à tout prix se faire couper les cheveux chez son coiffeur attitré qui se trouve à l’autre bout de la ville, et ce, au risque d’y perdre la vie s’il le faut.

Au fur et à mesure que la journée se déroule, le chaos s’installe définitivement autour d’Eric Packer. Et en même temps que la chute du temple capitalistique s'opère, Packer assiste, impuissant, à l’effondrement de son Empire, de son monde égoïste, très sélect, parano et vierge marie, bâti avec la sueur et le sang des autres. Comme dans « History of Violence » (un thriller haletant de Cronenberg, de 2005, dans lequel un nabab de la finance est persuadé que l’on va l’assassiner dans les 24 heures…), il est aussi certain que l’on va le tuer. Où ? Quand ? Il ne le sait pas encore… Surprise ! La psychose s’installe… Il va subir, ainsi, les 24 heures les plus stressantes et les plus longues de sa vie, jusqu’alors aseptisée et tranquille, immergé dans une ambiance devenue sournoise - dangereuse pour lui et ses semblables - porteuse du virus social de la révolte anti-exploitation. La plèbe contre les patriciens, un combat malheureusement vieux comme le monde ! L’anarchie règne partout. « LA » Rue est devenue un immense forum à ciel ouvert, revendicatif à l’extrême et servi saignant ! L’emballement du Yuan (la monnaie chinoise des milliardaires rouges) est à l’origine de l’effondrement du marché. Et personne aux commandes du Système, pas même Eric « l’initié », n’a vu venir le coup fatal (comme à chaque crise majeure qui secoue le monde d’ailleurs…). Cette erreur, l’erreur de sa vie, cette fatale erreur, fait dévisser le spéculateur mondain, Eric. La banqueroute s’invite dans sa vie, telle une bulle spéculative qui lui pète en pleine gueule. Il est, à son tour, à la place de tous ceux dont il a détruit la vie. Il s’enfonce subitement dans une voie de non-retour dont il ne se relèvera pas. Le rat devient même l’unité monétaire d’échange, une sorte de pied de nez à la crise et à la précarité… Sa limousine ressemble au Titanic. Elle coule lentement mais sûrement, avec en bout de course un certain Benno qui attend Eric pour régler un vieux compte…

 

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Eric (Pattison) un être dual, accompli professionnellement parlant,

et à la fois perdu dans ses propres excès... 

  

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Eric ou l'obsession du paraître...

 

"New-York, ton univers impitoyable !"

Cette toile cinématographique est une véritable immersion dans l’univers impitoyable de la finance, avec son jargon particulier (investissements spéculatifs, prix des marchés, placements, croissance en déficit, taux d’intérêts, prise de risque, profits, etc.). Comme dans le film « Margin Call » - réalisé par J-C. Chandor, en octobre 2011 - « Cosmopolis » intensifie crescendo l’intérêt du spectateur, en l'habitant, en le possédant, petit à petit, et en lui injectant le scénario comme un venin mortel. L’étude opérée sur la macroéconomie saisit d’effroi le spectateur par son inhumanité et par ses cohortes de chiffres indigestes et froids. Les niveaux de réalité se mélangent, deviennent mêmes abstraits, diaboliques. Tout l’Art de Cronenberg réside, aussi, dans le parallèle fait entre l’appât du gain, la déroute et la malbaise. La représentation ingénieuse de cette trilogie apocalyptique se traduit ici par une série de corps livrés sans pudeur comme des flux monétaires, de coïts besogneux et paramétrés côtés en bourses, d’« overdoses de baise » (comme le disait si bien Gainsbarre…) soumises au système de compensation monétaire bestial… L’essentiel du film se passe dans la limousine, espace restreint, pour rejoindre au bout du compte, forcé par les événements, la rue, espace ouvert. Finalement, c’est l’univers ouaté et contrôlé de la limousine contre la puanteur de la cité en perdition. La « Limo » devient dès lors un objet par procuration, un symbole phallique pénétrant la foule à qui mieux mieux. Une foule violée, certes, mais qui sait rendre coup pour coup, notamment en taguant et en saccageant la blancheur immaculée de la « Limo ». Une autre forme de viol, celui de l’inaccessible… de ce que l’on veut posséder et que l’on possède in fine coûte que coûte !

 

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Le pouvoir : la séduction "à deux balles" dans la bagnolle...

Il a la super voiture (la continuité de son pénis...),

il aura la super nana ! (le piège habituel !)

 

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Sexe et violence font bon ménage... 

Les Indignés "made in Cronenberg"...

Ce film balance le spectateur, entre fascination et impatience. Il faut accepter en le voyant de se laisser violenter par une histoire qui flirte avec l’actualité, la nôtre, à mi-chemin entre « Les Indignés » de Madrid, le « Printemps érable » de Montréal, la Grèce et la zone euro en pleine déconfiture, et les mouvements anti-banques tels « Occupy Wall Street » ou « Occuper Berlin ». Cet univers, là, oscille entre errance latente et ruine putride. Ce brûlot corrosif anti-capitaliste met en avant le déclin de l’Occident, traduit la déshumanisation de l’homme, qu’il soit riche ou pauvre, détruit à petit feu par le pognon-roi. Entre honteux taux usuriers et addiction revolving névrotique, ces jeux pervers monétaires déconnectent l’humain de la vie réelle pour mieux le rendre esclave. Pourtant au milieu de cette fin du monde programmée, Packer ne songe qu’à sa limousine et à sa petite gueule. Il veut savoir où elle est garée la nuit. Quelles sont ses caractéristiques techniques. Faut-il la « prouster » pour l’isoler de tout (un clin d’œil à Proust qui avait fait insonoriser sa chambre avec du liège et avait vécu pendant quinze ans reclus au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, à Paris) ? etc. De même, en ces heures graves, il ne pense qu’à sa présentation (sa coupe de cheveux) et à l’asymétrie de sa prostate. Il est en décalage permanent. A contrario, il ne fait rien quand la foule saccage sa caisse… Certainement car, il peut s’en acheter des centaines comme cela… Eric reste un personnage contradictoire et pathétique à la fois, imprégné du péché capiteux-capitalistique.

 

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Eric se tire lui-même une balle dans le pied... Euh, pardon ! Dans la main...

 

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Le complot suinte de partout dans ce monde à l'agonie.

 

QUAND LA FIN (du capitalisme) JUSTIFIE LES MOYENS !

Pattison, dans ce sombre rôle, donne de l’épaisseur à son personnage. Il est un Packer, qui a vendu son âme au diable, dédaigneux et paumé à souhait. « Cosmopolis », c’est une sorte de descente aux enfers progressive, une sorte de plongée en apnée dans un monde économico-financier en phase terminal, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Eric Packer qui a l’habitude de traverser la ville en regardant avec indifférence les laisser-pour-comptes à travers la vitre de sa splendide « Limo », comme un spectateur cynique et jouisseur, va être obligé de sortir de lui-même, de son ignoble personnage « sur mesure », d’affronter la réalité. Il n’y survivra pas ! L’inévitable et salvateur crash entre les très riches et les très pauvres, et la confrontation entre deux mondes que tout oppose, explosent de toutes parts comme un chiotte qui soudainement déciderait seul de se déboucher et d’évacuer toute sa merde sur le Système à l’agonie qui l’a généré. L’abîme est là, terrible. La paranoïa reste perceptible à chaque instant. La violence s’incarne même en fil conducteur d’une toile sans concession. Packer n’aura pas de parachute doré, ni de prime mirifique de départ, ni de garde du corps pour se sauver de ce merdier géant. Et au bout du compte ce n’est que Justice Sociale ! Il y a une morale dans ce film : le crime vierge marie ne reste plus impuni ! Ce qui, à n’en pas douter, invite le Monde à briser ses chaînes ultralibérales et à s’orienter, enfin, vers une Economie, certes de marché, mais Solidaire et respectueuse des Individus et de leur Environnement. Fini le chacun pour soi ! Vive le Partage des richesses à tous les niveaux de la Société ! RIP() Kapitalismus !

 

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© Jean Dorval, le 04.06.2012, pour LTC Kinéma.

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Notes :

(1) Sous-titre inspiré de la célèbre chanson de Frank Sinatra : « New York, New York ». 

18/05/2012

LE FILM « INDIAN PALACE » DELOCALISE SES RETRAITES EN... INDE !

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Le film « Indian Palace » est sorti dans les salles obscures de France et de Navarre, le 9 mai 2012. Il dure 2h05. Réalisé par John Madden, il comprend dans ses rôles principaux une tripotée d’acteurs connus, tels Judi Dench (Evelyn Greenslade), Tom Wilkinson (Graham), Maggie Smith (Muriel Donnelly), Bill Nighy (Douglas Ainslie), Penelope Wilton (Jean Ainslie), Celia Imrie (Madge Hardcastle), Ronald Pickup (Norman Cousins), Lucy Robinson (Judith), Dev Patel (Sonny) (un acteur « made in Bollywood », nominé au BAFTA Awards/Orange British Academy Film Awards 2009, pour sa performance dans « Slumdog Millionaire »), Lilete Bubay (Madame Kapoor, la mère de Sonny) et Tena Desae (Susaina, la petite amie de Sonny). Cette comédie dramatique Britannique de 2011, dont le titre original est « The Best Exotic Marigold Hotel », est l'adaptation cinématographique du roman « Ces petites choses » (en VO : « These foolish things ») de Deborah Moggach. Cette excellente romancière britannique a écrit plus de 15 livres en 30 ans. Elle est connue, aussi, pour son travail pour le Kinéma, en tant que scénariste de plusieurs séries télévisées, et en tant qu’écrivain du script du film « Orgueil et préjugés », de Joe Wright avec Keira Knightley. Une toile inoubliable pour les amateurs du genre qui lui a value aussi une nomination aux BAFTA Awards.

 

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 Notre petit groupe de retraités en partance vers l'Inde...

  

QUAND LES RETRAITES S’EXPORTENT (à bas prix) !

Décidément, l'Angleterre n’est plus adaptée aux Seniors (coût de la vie exorbitant, pensions dérisoires, place des retraités remise en cause dans la société, etc.). Du coup, un petit groupe de braves retraités britanniques n’ayant pas de gros moyens, mais n’ayant pas froid aux yeux et n’étant pas en manque d’imagination, se met en quête d’une retraite dorée, avec dépaysement total à la clé. Pour ce faire, nos socio-héros décident tout bonnement de couper les amarres avec l’Europe et de tenter leur chance sous d’autres latitudes en allant s’établir en Inde, à Marigold. Ce film introduit une nouveauté socio-économique d’actualité : la retraite (comme nos industries) se délocalise !

Mais, ce qui devait être un magnifique palace, devant accueillir nos aventureux retraités au meilleur prix et dans les meilleures conditions, selon la publicité… n’est en fait qu’un hôtel colonial au charme désuet, délabré, bien moins luxueux que prévu… Il est cependant tenu par Sonny, un jeune Indien dynamique qui a l’ambition (mais pas d’argent…) de redonner à cet édifice historique sa splendeur d’antan. Ce dernier fait le maximum pour bichonner « SES » Retraités : positiver tous les imprévus, trouver tout le temps des solutions de rechange, varier les plats (épicés), garder le sourire, être toujours disponible, etc. Dans la foulée, la situation va se corser, encore un peu plus, avec l’arrivée imprévue de Madame Kapoor, sa mère qui est possessive, dirigiste, et qui se mêle de tout et s’incruste, et par la présence de Susaina, sa très séduisante, délicieuse (et très WAOUH !!!) fiancée. Toutes ces situations incongrues vont bouleverser la vie de nos socio-héros, en pleine forme et sans complexe, de façon radicale. La magie de l’Orient opère déjà. L’aventure commence !

 

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 Evelyn ("M" dans James Bond...) "transportée" dans une autre dimension...

DES PORTRAITS DE RETRAITES (finalement) TRES… « DJEUNS » !

Cette toile dresse une série de portraits très évocateurs du petit monde des retraités, avec leurs hauts et leurs bas. Il y a Jean et Douglas, un couple usé par le temps qui passe et qui ne se rattrape pas, vivant l’un à côté de l’autre, avec un petit arrière-goût d’échec permanent, dans lequel l’Amour est mort. Jean, l’épouse, frustrée et ronchonne, n’a pas envie de venir « se perdre » en Inde, et rêve des lendemains du Grand Soir en Angleterre. Douglas, le mari, même s’il se fait mener par le bout du nez par Jean, est tout le contraire. Non seulement, il a la Grande Classe, mais en plus sa prévenance lui attire toutes les sympathies. Il y a aussi Muriel, « l’irracible », qui souhaite se faire changer le col du fémur à bas prix en Inde. Le seul « HIC » : l'opération n’est pas sans risque, et en plus, Muriel est raciste. Ce qui lui pose un problème pour s’expatrier en Asie Méridionale... Mais, cette femme, pas si mauvaise que ça au fond, se reprendra vite, grâce à l’incroyable source de découvertes que représente l’Inde, pour qui sait ouvrir son esprit et son cœur, et grâce à la généreuse hospitalité de ce très beau pays qui permet sans conteste de voir le Monde sous un autre angle. Graham, quant à lui, est un magistrat à la retraite retournant sur les lieux enchanteurs de sa jeunesse dorée, où il a vécu une très belle histoire d’Amour, homosentimentale, avec un Indien du coin ; idylle malheureusement brutalement interrompue par la famille de son Amoureux et restée durant toute sa vie comme une blessure qu’il se doit absolument de cicatriser avant sa mort. En parallèle, Evelyn reste sûrement la personne la plus réservée du groupe. Elle qui a été au service de sa famille toute sa vie ne sait plus rien faire seule depuis la perte de son mari. Elle écrit son journal sur son blog en y joignant des photos pour que ses petits enfants puissent prendre de ses nouvelles. Douglas, en chevalier servant qu’il est, la prend sous son aile… Dans un autre genre, Norman reste un séducteur sur le retour cherchant l’aventure, le sexe (après la prise de la petite pilule magique bleue…), et pourquoi pas une compagne si affinités ! Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout, même à dompter le « démon de minuit » ! A l’image d’Evelyn, Madge, cherche à se réaliser, comme une éternelle adolescente introvertie, mais elle se complique trop la vie ! Enfin, Judith tombe entre les bras de Norman… En voilà une au moins qui est heureuse ! Ce film prouve de très belle façon que dans tous les cas il n’y pas d’âge pour évoluer dans la vie…

 

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Sonny like a rock on the road again... avec sa très jolie fiancée. 

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 Le réalisateur en plein tournage avec ses personnages (notamment "Muriel" en fauteuil roulant après son opération...) dans le décor suranné de "L'Indian Palace".

LE CHEMIN DE LA SAGESSE EN FIN DE PARCOURS (de Vie) !

Au final, les relations entre tous ces pensionnaires, formant un ensemble hétéroclite, vont engendrer des actions et des réactions, des regards neufs, des tensions orageuses, des envies subites, mais aussi des remises en cause salvatrices ! La découverte de la Civilisation Indienne, avec ses odeurs et ses couleurs magiques, va séduire le plus grand nombre. Au bout du compte, c’est une nouvelle Vie, un nouveau départ, qui s’offre à cette génération à n’en pas douter dans sa (presque…) deuxième moitié de vie. Réalisé avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, ce film d’Amour du Prochain, plein d’Humour passe pour un ravissement des yeux et des oreilles, avec de superbes et nombreuses images de l’Inde réelle. Ces retraités britanniques partent en Inde, ils vont être pour toujours transformés par leur expérience commune, découvrant qu’une autre Vie et que l'Amour Nouveau est possible, pour peu que l’on sache laisser son passé derrière soi… Dans ce film positivé, la raison prend toujours le dessus malgré un parcours aléatoire. « Indian Palace », c’est une quête de la mélodie du bonheur, le chemin de la sagesse enfin découvert, une nouvelle source de jeunesse jaillissant de la pellicule. En clair, un havre de Paix et de tendresse, un choc des Civilisations constructif et intense, dans lequel l’âge n’a plus d’importance, ni le temps, et où il ne reste au bout du parcours que les Hommes, rien que les petits Hommes dans toute leur splendeur.

© Jean Dorval, le 18/052012, pour LTC Kinéma.

  http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2375243867.jpg

Le teaser du film :


bande annonce par Filmtrailer.com

08/12/2009

ARTHUR ET LES MINIMOYS : ET 1, ET 2, ET 3 « ZéROS… POINTéS » !

 

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Moi qui « adoooore » les productions de Luc Besson (« Subway », « Le Grand Bleu », « Nikita », « Le 5ème Elément », etc. »), qui d’habitude crie « cocorico » quand je vais voir un bon film français, je dois vous avouer ma déception après avoir découvert la « super » grande production française « Arthur et la vengeance de Maltazard ». Il est vrai que le premier volet de la série « Arthur et les Minimoys » ne m’avait, déjà, pas vraiment branché. Les maîtres de la féerie cinématographique restant vraiment les amerloques de choc, un peuple qui baigne dans un Imaginaire taillé tout spécialement pour Lui dans le roc, avec des effets spéciaux de qualité à couper le souffle (d’ailleurs souvent faits par des Français du côté de Poitiers…) !

  

 

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LA VENGEANCE (de Maltazard) EST UN PLAT QUI PARFOIS SE MANGE… CHAUD

 

 

Le scénario qui aboutit à la vengeance de Maltazard est sans surprise, un peu compliqué parfois, en plus, il laisse le public sur sa faim, car… un troisième opus est en gestation (« Arthur et la Guerre des deux mondes », sortie prévue sur 2010), ainsi qu’un 4ème… Dans cette seconde toile, les Minimoys font toujours autant la fiesta. Ils restent définitivement naïfs (pour ne pas dire niais). Leurs dialogues sont minimalistes au possible (certainement pour ne pas réveiller une Jeunesse dorée trop endormie par le matérialisme). Pourtant, le danger rode dans les parages… Et le soi-disant « puissant » Maltazard va de nouveau sévir… Un scénar sans surprise, avec de belles images vides de sens…

 

Luc Besson, trop heureux du succès hexagonal de son premier film (soit 6 millions d'entrées…), n’a pas pu s’empêcher de se relancer dans l’aventure nombrilesque de « l’infiniment Mini… MOI ». Quitte pour cela à faire pire ! Il en deviendrait presque autosuffisant. Cette fois-ci, il n’enrichira pas le patrimoine du Centre National de la Cinématographie… Il va juste arrondir la somme qui est sur son compte en banque… puisque sa « petite entreprise » ne connaît pas la crise. Argent contre qualité, il faut savoir parfois choisir !

 

© Jean Dorval, le 08.12.09, pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : 

http://www.arthuretlesminimoys.com/

 

LES HISTOIRES D’AMOUR (capitalistiques) FINISSENT MAL EN GéNéRAL…

 

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« Capitalisme : Une Histoire d’Amour » (titre original : "Capitalism : A Love Story"), un documentaire politico-économique et social, américain, d’une durée de 2h07, a été réalisé, scénarisé et écrit par Michael Moore. Ce grand bonhomme a produit cette excellente toile revendicative en collaboration avec Kathleen Glynn. Michael Moore dans ce long métrage examine à la loupe, avec un œil à la fois humain pour les humbles et sévère envers les profiteurs - comme il l'a fait il y a vingt ans avec « Roger and Me » - les méfaits de l’ultralibéralisme, le démantèlement organisé de l’outil de production américain pour faire « place » à de « nouvelles valeurs » fondées sur le « tout crédit », le matérialisme outrancier et le non-respect de l’Environnement. Il compare à juste titre ces décisions égoïstes des nantis au mal le plus extrême, au diable. L'impact des politiques économiques sauvages menées principalement sous Reagan et Bush Junior (mais aussi sous Bush père et Clinton, mais il ne dit pas…), sous l’influence des lobbies des grosses entreprises américaines (qui étendent au travers le Monde leurs méfaits socio-économiques, broyeurs d’écosystèmes), est indéniablement pervers et nocif. Ces exploiteurs sans scrupules pourrissent la vie des simples travailleurs (considérés comme du matériel) en organisant méthodiquement, inhumainement et légalement (avec l’aval du Système et grâce à des Lois abusives…) leur faillite personnelle, en leurs  faisant prendre des crédits à taux usuriers et non fixes. Tous ces gens se sont retrouvés à la rue, ruinés, sans que cela ne provoque d'états d’âme dans une classe dirigeante aux ordres des vendeurs de misère. Michael Moore dénonce aussi dans ce brûlot anticapitaliste (mais, qu’on se rassure le communisme mortifère n’est pas plus à glorifier…) les liens unissant de nombreux banquiers au pouvoir en place, en abordant le plan de relance de l'économie qui a coûté plusieurs milliards aux contribuables de son pays. Au nom du Peuple Américain souverain, il va même jusqu’à simuler l’arrestation de ces coupables-profiteurs (protégés par la nomenklatura systèmisante) et tenter de leur demander le remboursement du produit de leur racket… Michael se sert de son bagou jusqu’au bout, en entourant les sièges sociaux luxueux et flambants neufs de ces grands trusts planétaires de bandes plastiques jaunes avec marquage noir, utilisées par la Police américaine, délimitant les scènes de crimes Outre-Atlantique : « crime scene do not cross ». Enfin, à travers l'exemple d'entreprises coopératives, de familles expropriées ou de celui de travailleurs de Chicago ayant occupé leur usine afin d'être payés de leur dû, Moore révèle à la face du Monde que l'amour que les Américains ont toujours porté à leur système économique est mort. Des millions de nouveaux pauvres qui viennent s’ajouter aux millions de pauvres déjà existants deviennent de fait des contestataires, prêts à tout pour être respectés par les élites. Cela sent l’insurrection permanente ! Michael balance à froid ce qui ne va pas aux States (et ça fait mal !) et contribue, ainsi, par des notes d’humour (noire…) à faire passer son message dénonciateur d’inégalités, jusqu’à payer de sa personne tout au long du film. Cette honteuse situation américaine organisée grandeur « pas Nature » a contaminé la France, l’Occident, toute l’Humanité. C’est ce qu’on appelle « La Crise ». A chaque fois que les Grands de ce Monde toussent et se réunissent, ou qu’explose une bulle financière, les Altermondialistes tirent la sonnette d’alarme. A bon entendeur salut !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

 

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14/11/2009

IL FAUT PARFOIS SAVOIR NE PAS SE LAISSER ENVAHIR PAR LES HERBES FOLLES !

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Alain de Resnais à plus de 80 ans gambade avec nous dans « Les Herbes Folles » de son dernier film, dont la sortie nationale sur nos grands écrans a eu lieu le 04 novembre dernier. Avec André Dussollier (Georges), Sabine Azéma (Marguerite), Anne Consigny et Emmanuelle Devos, dans les rôles principaux, ce film franco-italien donne dans le genre comédie dramatique, thriller.

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QUAND RETROUVER UN SIMPLE PORTEFEUILLE PEUT FAIRE BASCULER DES VIES...

Tout démarre par un banal fait divers... Marguerite se fait voler son sac dans la rue à la sortie d'un magasin. Peu après, Georges trouve son portefeuille dans un parking. Normalement, il devrait se contenter de le ramener au commissariat du coin. Ensuite, les agents de police devraient se charger de contacter la propriétaire dudit objet pour le lui restituer. Puis, chacun devrait retourner à sa vie quotidienne dans l'anonymat le plus total... Mais, voilà, cette version là est trop simple et Alain de Resnais dont l'imaginaire déborde toujours, nous propose plutôt une étrange aventure funeste, dans laquelle il fouille jusque dans la tête du commun des mortels, pour y puiser ses pulsions les plus déraisonnables. Des obsessions qui ressemblent curieusement au titre de son film, c'est-à-dire à des herbes folles, vivaces au point de s'infiltrer dans chacune de nos pensées... Et cela peut rendre fou (d'Amour...) !

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DES HERBES FOLLES ET OBSEDANTES !

Marguerite n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac. Georges ne se doutait pas qu'il retrouverait le portefeuille de Marguerite. Et aussi bizarrement que cela puisse paraître, malgré son épouse qu'il aime, Georges veut connaître Marguerite...

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

26/08/2008

SORTIE DU DVD "LE DRAGON DES MERS"

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Il est arrivé ! Je veux parler, bien entendu, du DVD du film "Le dragon des mers". Au moment de sa sortie nationale, LTC avait parlé de ce film (cf. notre rubrique "KINEMA"... ). A voir ou à revoir !

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC

08/08/2008

PIXAR NOUS FAIT LE COUP DE LA LOVE STORY NUMERIQUE !

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L'affiche du film...


Après avoir apprécié, récemment, les très bons films, « Kung Fu Panda » et « L’incroyable HULK » (sachant que ce deuxième volet surpasse de loin le premier, tant par le scénario, réalisé par un Français… que par les effets spéciaux), je suis allé voir « WALL-E », la dernière création des Maîtres de l’Animation, produite par Disney, j’ai cité les Studios PIXAR (sortie nationale le 30 juillet dernier). En ces temps incertains, marqués par l’aggravation généralisée des relations hommes/femmes, deux petits robots nous donnent l’exemple en vivant le Grand Amour, à l’écran. Cette « love story numérique » est très éloignée des rencontres éphémères sur Internet des Humains, avec des Alias virtuels, tant masculins que féminins… Et quand WALL-E aime EVE (un vrai canon de robote !), ça numérise à fond ! Il en pète même les fusibles !

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Entre WALL-E et EVE, le courant passe !

UN PLAIDOYER ECOLOGIQUE POUR LE RESPECT DE LA TERRE

Si la vie de WALL-E est bouleversée, lorsque la sonde EVE débarque, le vrai message de cette toile reste un cri d’alarme pour la protection de l’Environnement. Au moment, où démarre l’action, les Hommes ont quitté, depuis plusieurs siècles, notre bonne vieille planète, transformée en une immense poubelle à ciel ouvert. C’est pourquoi, ils vivent dans l’espace à bord de trop confortables vaisseaux spatiaux, en attendant que des robots, comme WALL-E, nettoient la Terre, afin de la repeupler ultérieurement, quand elle sera de nouveau habitable… EVE, quant à elle, doit apporter la preuve que la vie reprend dans le berceau de l’Humanité. On s’en doute, tout cela n’ira pas sans mâle (heu, pardon sans mal !). Mais, grâce à cette idylle binaire, d’un troisième type, tout redevient possible. Une petite plante verte découverte par WALL-E, au cœur des déchets et de la pollution, redonne de l’espoir aux Hommes. Eux qui sont tributaires des machines, vont retrouver le goût d’exister et de revivre debout. Sauront-ils aimés assez fort leur Terre, pour en être à nouveau dignes ? Sauront-ils tirer les leçons du passé, pour ne pas retomber dans leurs travers de porcs ? Le film le laisse supposer… Mais, connaissant les Hommes, on peut en douter ! Alors, écolo ou matérialiste ? A vous de choisir votre camp, votre avenir en dépend !

© Jean Dorval, pour LTC

INFOS PLUS : Le site du film http://www.disney.fr/FilmsDisney/Wall-E/

 

12/05/2008

LA LORRAINE FETE LE RETOUR D’INDY !

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Nous sommes à quelques jours de la sortie nationale du quatrième et malheureusement dernier volet des aventures du plus célèbre archéologue du monde, Indiana Jones, et je vous l’avoue, je suis impatient comme un ado d’aller au cinéma voir ce que nous a réservé ce bon vieux Steven Spielberg ! Quand je repense au nombre incalculable de fois où j’ai visionné la trilogie des films consacrée à mon héros préféré, et aux innombrables heures passées avec lui à résoudre des énigmes de jeux devant mon PC, je ne peux m’empêcher de croire que mon attitude frise la passion pour ce héros pas comme les autres ! Après, nous avoir enthousiasmé dans « Les aventuriers de l’Arche perdue » (1981), « Le temple maudit » (1984) ou « La dernière croisade » (1989), Indiana Jones tiendra-t-il sa promesse de nous surprendre encore en 2008 ? Personnellement, j’ai confiance en lui ! J’en veux pour preuve que Spielberg n’a laissé le soin à personne d’autre, que lui même, de boucler la série. A mes yeux cette pointure cinématographique est un gage de succès populaire, mais surtout de qualité et d’évasion ! Dans ce prochain opus, « Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal », Harrison Ford voit évoluer à ses côtés Karen Allen dans le rôle de Marion Ravenwood, son amour de jeunesse. Mais, notre globe-trotter affronte surtout l'armée soviétique qui convoite, elle aussi, les mystérieux crânes de cristal. Indy tout au long de sa nouvelle course-poursuite est accompagné par un jeune casse-cou, qui pourrait bien être son fils, l’acteur Shia Labeouf. Enfin, il devra se mesurer au redoutable agent russe Spalko, interprété par Cate Blanchett. John Hurt, Ray Winstone et Jim Broadbent sont assurément de la partie ! Et pour la première fois dans l'histoire de la saga, le Mal est incarné par un visage féminin… Comme quoi l’égalité des sexes n’améliore par toujours les relations hommes/femmes (humour, je précise !). Cela nous promet en tout cas une compétition du tonnerre de feu. Je ne vous en dis pas plus, car pour vivre de nouvelles tribulations indianesques… achetez déjà vos billets pour le 21 mai !

Vincent Maniglia, pour La Tour Camoufle

Pour aller sur le site officiel du film, un seul lien !
http://www.indianajones.com/site/index.html