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10/05/2013

LES BEST OF JD : « LE 13ème AMENDEMENT AMERICAIN : UN COMBAT DE LINCOLN POUR L’HUMANITE ! »

 

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 © Photo ci-dessus : http://www.djibnet.com

 
Depuis son plus jeune âge, Steven Spielberg a toujours nourri une fascination pour « LE » Personnage inébranlable d'Abraham Lincoln (1809-1865). Cette passion est née lors d’une visite au fameux Lincoln Memorial de Washington. A ce propos, le cinéaste confie : « J'ai toujours voulu raconter une histoire à propos de Lincoln. C'est l'une des figures les plus fascinantes de l'Histoire et il occupe une grande place dans ma vie. Je devais avoir quatre ou cinq ans, lorsque j'ai vu le Lincoln Memorial pour la première fois. J'ai d'abord été effrayé par la taille de la statue sur ce fauteuil, mais à mesure que j'approchais, j'étais de plus en plus captivé par son visage. Je n'oublierai jamais cet instant. Cela m'a poussé à m'interroger sur cet homme qui me surplombait, assis dans ce fauteuil. » Depuis, Spielberg a lu quantité d'ouvrages sur son héros. Et l’étude de ce Personnage, véritable figure de proue humaniste, l’a poussé à mettre en images, une vie faite d'intensité et de mouvements positifs, remplie d'anecdotes, souvent en résonnance avec notre temps.

  

 

UN REPORTAGE EN DIRECT SUR LE COMBAT LINCOLN.

Steven Spielberg, dans son film historique « Lincoln » - sorti le 30 janvier 2013, d’une durée de 2h29 - se fait, une fois de plus, le porte-parole des Grands Combats salvateurs pour l’Humanité. Dans le cas présent, il se bat pour la Liberté des Hommes asservis, ses frères, nos frères, pour ces Etres Humains, martyrs innocents, rendus honteusement esclaves, par millions, pour le profit d’exploiteurs, qui les considèrent alors, à tort, comme des bêtes de somme. Pour ce faire, Spielberg se saisit du personnage d’Abraham Lincoln, au moment le plus tendu de sa lutte pour l’émancipation des esclaves. Le réalisateur plonge son public, sans concession, dans les arcanes du Pouvoir Américain, dans les tractations politiques du moment ; dans lesquelles, Lincoln - l’Homme Politique le plus droit d’Amérique, jusqu’alors - achète, à prix fort, et pour la bonne cause, les vingt dernières voix, dont il pense avoir besoin au Congrès, pour faire passer son Amendement Historique, et ce, à coup de compromis électoraux (même avec ses adversaires politiques), de bonnes places dans l’Administration Américaine pour les élus sortants, « d’enveloppes », d’usage de faux documents pour adoucir les revendications des Parlementaires, etc. 

Dans cette toile haut en couleur, Spielberg, pas en reste, dépeint une situation tendue à l’extrême au Congrès entre esclavagistes et anti-esclavagistes, avec un souci du détail, hors du commun, dans la mise en scène. Chacun est dans son camp re-tranché... L’heure est grave pour faire passer coûte que coûte le "13ème Amendement", à mi-chemin entre « La Patrie en danger ! » et un Putsch Démocratique Permanent guidé par l’Amour du Prochain. Les visages des acteurs sont parfaitement grimés, comme sortis des photos d'époque, illustrant si parfaitement le Far West dans les musées ou les Westerns. Les costumes sont authentiques, scrupuleusement d’époque, et les intérieurs (le Congrès, le bureau de Lincoln, la Maison Blanche, etc.), ayant servis de lieu de tournage, sont faits « sur mesure ». On est presque en direct, comme sur CNN, au cœur de cette terrible Guerre de Sécession, dont on ne voit que des "instantanés", pris sur les champs de bataille, et pendant lesquels le réalisateur met en exergue la violence de combats endiablés, au corps-à-corps ; le bombardement continu de zones urbaines de nuit ; et l'après-bataille pour mieux illustrer toute l’horreur de l’enchevêtrement des corps décharnés. Ce moment clé de la Présidence Lincoln, tourné par Spielberg, dénonce une véritable boucherie, pour faire valoir le Droit à la Liberté des plus Humbles, et résonne comme un cri d’alarme pour l’Humanité : « plus jamais cela ! » Et tandis que le Nord et le Sud continuent de s’entredéchirer, à la Maison Blanche, Lincoln, Lui, continue à monter inlassablement au créneau politique, afin de faire passer son fameux « 13ème » ; un amendement finalement voté « à la majorité » par le Congrès, le 31 janvier 1865, par 119 voix contre 56. Ce jour là, même le Président du Congrès a voté « POUR ». Voici ce que dit ce précieux 13ème Amendement de la Constitution Américaine : « Il n'existera dans les Etats-Unis, et dans toute localité soumise à leur juridiction, ni esclavage, ni servitude involontaire, si ce n'est à titre de peine d'un crime dont l'individu aurait été dûment déclaré coupable. » Cette Loi complète la Proclamation d'Emancipation des Esclaves faite par Abraham Lincoln en 1862. Ainsi, l'esclavage est définitivement aboli aux Etats-Unis d’Amérique (malheureusement, par la suite, le Peuple Indien d’Amérique fera les frais de l’expansion des States vers l’Ouest…). En France, c'est le Décret du 27 avril 1848 qui a abolit « définitivement » l’esclavage, à l'instigation de Victor Schoelcher. « Définitivement », car il avait été déjà aboli une première fois par la Convention, le 4 février 1794, mais rétabli en 1802 par Napoléon 1er (pour une certaine Joséphine de Beauharnais, issue d'une famille de planteurs esclavagistes). L'Angleterre a, quant à elle, aboli l’esclavage dès 1833.

 

« LINCOLN » EST UN PORTRAIT D’HOMME DE CONVICTION.

Spielberg présente un Lincoln humain, en panoplie complète (le haut-de-forme, la silhouette filiforme, la barbe hirsute, l’allure voûtée, etc.), proche du Peuple. De ses collaborateurs au petit personnel de la Maison Blanche, des militaires qui partent au front aux nombreuses personnes qui le sollicitent pour une aide, la générosité de Lincoln est grandement sollicitée, entre deux blagues anti-Britishs. Mais, le cœur de ce « Direct » se trouve ailleurs. Il réside principalement dans la relation torturée du couple Lincoln. La « First Lady », qui ne peut surmonter la mort de son fils aîné, tombé au champ d’honneur, avec ses frères d’armes, voit cette perte douloureuse ravivée brutalement par la décision soudaine du Benjamin de la Famille de s’enrôler à son tour dans l’armée, malgré l’avis contraire de ses parents. Heureusement, il reste le « petit dernier », dont la candeur contraste avec la détermination froide de Lincoln d’abolir l’esclavage, quoi qu’il en coûte, quels que soient les moyens déployés humains et matériels, et ce, jusqu’à la Paix qui passe, selon Lui, « que » par l’adoption du « 13ème ». « Lincoln » est une épopée intime et collective à la fois, échevelée, qui met en avant les lenteurs démocratiques du Nouveau Monde, empêtré dans ses contradictions et revendications légitimes. Daniel Day-Lewis, dans le rôle du 16ème Président des Etats-Unis d’Amérique, transcende la simple interprétation d’un Lincoln, usé par le poids des responsabilités, et ayant vieilli de dix ans en un an. Il en magnifie la grandeur et les limites, au travers du Combat pour le Droit des Persécutés à être libres. Lincoln est prêt à tout, en bon Yankee, jusqu’à « la guerre totale », pour vaincre « les Gris », les ennemis de la Liberté, pour résoudre ce conflit meurtrier et réunifier le pays. Les derniers mois tumultueux du mandat de Lincoln portés par le Vent du Changement vont secouer le destin des générations à venir américaines (et d’ailleurs). La Guerre de Sécession en quatre ans, de 1861 à 1865, a fait 617.000 victimes. Le dernier mort de ce grave conflit moderne fut Lincoln, lui-même. Il entre ainsi dans le Panthéon Américain, le 14 avril 1865, en se faisant assassiner par le fanatique sudiste, Jefferson Davis. Prouvant ainsi par un nouveau coup du sort malheureux pour l'Humanité que bon nombre de Grands Hommes qui ont fait progresser l'homme, meurent souvent pour leurs convictions, à l’image de Gandhi, Martin Luther King, Anouar el-Sadate, Yitzhak Rabin, etc. Des destins tragiques, donc, dont l’Idéal devient alors Immortel, un véritable flambeau pour nos contemporains qui n'ont pas encore tiré toutes les leçons du passé, puisque dans certaines parties de ce (pauvre) Monde (malade), de nos jours, on continue à pratiquer, toute honte bue... l’esclavage !

© Jean Dorval, le 05 février 2013, pour LTC Kinéma.

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14/06/2012

LES BEST OF JD : "UN VILLAGE PATHOLOGIQUE COUPE DU MONDE."

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Devenu incontournable en quelques films, le réalisateur M. Night Shyamalan, selon <plume-noire.com>, est « passé maître dans l’installation d’une menace diffuse, reposant sur une accumulation d’éléments ténus. » Après avoir tourné « Sixième sens » et « Incassable » en 2000 (fantastique), « Signes » en 2002 (science fiction), il réalise en 2003 un autre petit chef-d’œuvre fantastique « Le Village » sorti au niveau national le 18 août dernier.

 

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M. Night Shyamalan s’est inspiré pour la partie dramatique, des « Hauts de hurlevent », roman d’Emily Bronte publié en 1847, et du film « King Kong » (1933), lorsqu’il aborde le thème d’une communauté vivant dans la peur de créatures féroces et prédatrices. La distribution artistique de ce film est des plus intéressantes (Joaquim Phœnix, Bryce Dallas Howard, Adrien Brody, Sigourney Weaver, William Hurt…). Sigourney Weaver affirme qu’après la lecture du scénario, elle n’a pas dormi de la nuit tant le récit l’a captivé. « Instinct de conservation, préservation du groupe, croyance et mensonge, tels sont les thèmes de prédilection… concentrés dans Le Village, fable moderne, à la croisée des mythes fondateurs américains » selon <plume-noire.com>.

 

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UN VILLAGE ET UNE COMMUNAUTE ISOLES DU MONDE VIRANT PARANOS…

 

En 1897, les habitants d’un village perdu au milieu de la forêt, formant une petite communauté isolée du reste du monde, sont persuadés d’être cernés par des créatures mythiques vivant dans les bois alentours. La vie du groupe s’organise autour de cette menace potentielle, par l’instauration de règles strictes afin de conjurer la menace et protéger le groupe. A cause de ces forces maléfiques personne n’a encore osé s’aventurer dans les bois, au delà des dernières maisons, là où elles vivraient ; car le village a passé un accord avec elles, un accord territorial qui ne doit jamais être violé… Mais voilà, Lucius Hunt, un jeune homme entêté et impétueux, est bien décidé à aller voir, coûte que coûte, ce qui se cache par delà les limites du village. Son audace aura de terribles répercussions, car le pacte sera rompu, brisant ainsi un équilibre précaire dont dépend l’avenir collectif…

 

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Les notions de territoire et de frontière forment la trame du film : la forêt, lieu de perdition et Le Village, refuge communautaire où sévit un obscurantisme radical. En filigrane, l’histoire de l’Amérique des pionniers est décortiquée, avec le mythe fondateur du retour à la nature. L’Amérique originelle, vertueuse et innocente, s’oppose à l’Amérique contemporaine, corrompue par l’argent, brusquée par la violence… Le cours du temps se superpose pour mieux révéler cette antinomie. Le conseil des anciens, à cet égard, symbolise le retour d’un ultra protectionnisme américain. « Village métaphore s’il en est dont le phalanstère actualise les problématiques politiques d’un pays soucieux, jusqu’à l’obsession, de sa sécurité » selon <plume-noire.com>, le clan est élevé au rang de valeur absolue, comme un espoir face au chaos du monde. Et la croyance se confond, à la longue, avec le mensonge : les initiés détenant la connaissance, alors que les autres restent dans un cocon d'ignorance quasi-pathologique. Contre toute attente, William Hurt révèle le secret du village à sa fille Ivy (Bryce Dallas Howard). Cette charmante aveugle, très intuitive, auréolée de pureté, brave alors héroïquement tous les dangers de la forêt afin de sauver Lucius (Joaquim Phœnix), son amant. Dans ce film, il n’y a pas d’effets spéciaux, tout repose sur l’anticipation, l’instauration d’un climat d’angoisse permanent, et l’efficacité de scènes très prenantes.

 

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LA OU REGNE L’OBSCURANTISME, REGNE LE MAL !

Au final, Shyamalan opte pour le maintien du secret, validant par dérision un obscurantisme indéfendable, pour mieux dénoncer les mensonges d’état de l'administration Bush à propos de l’Irak et sa volonté de maintenir dans l'aveuglement le peuple américain. Selon Night Shyamalan, « Le Village est un symptôme (voire un syndrome) du gouvernement Bush ». La pertinence du film repose sur la paranoïa et la dichotomie permanente des concepts évoqués. Alors « Le Village », un signe de résistance à la Bush-erie ? C’est plus que certain mon poteau !

 

© Jean Dorval, le 25/09/04, pour LTC Kinéma.

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05/06/2012

« DARK SHADOWS ? NEIN !!! SHADOWS OF THE DAMNED ! aaaAAAAHHHH !!! »

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Sorti sur les écrans les plus sombres de France et de Navarre, le 08 mai dernier, le film noir « Dark Shadows », a été tourné en 2011, par Tim Burton, avec l’excellent, ou plutôt, le sublimissime Johnny Deep ; Michelle Pfeiffer (que je revois toujours incarnée la très hot Catwoman, en 1992, dans « Batman Returns ») ;dark shadows le film,shadows of the damned,tim burton,johnny deep,michelle pfeiffer,eva green,vampire,sorcière,helena bonham carter Eva Green (l’ex-James « Bombe » Girl de « Casino Royale » en 2006) ; et Helena Bonham Carter (entre autres supers rôles : la terrible Reine rouge du film « Alice au Pays des Merveilles » de… Tim Burton, 2010, mais aussi, la femme du Roi George VI dans « Le Discours d'un roi » (« The King's Speech ») de Tom Hooper, sorti en 2010). Ce movie film, très haute définition, aux effets spéciaux époustouflants, nous conte de manière ludique et humoristique, l’imaginaire poétique, fantastique, féerique et délirant, mais aussi, l’univers nocturne si particulier de Tim Burton. Chaque « Tim Burton » (une référence en la matière !) est toujours très, très attendu, par ses fans (et dont ma gueule) avec beaucoup, très beaucoup, énormément, passionnément, d’impatience. Initialement « Dark Shadows » est un soap-opéra gothique américain qui passait à la télé l’après-midi, dans les années 70. Les acteurs y jouaient fort mal. Le décor était, comme on dit dans les milieux intéressés, très « cheap » (très « bon marché »). Les chauves-souris étaient même en plastique… Pas de quoi s’attarder ! Et pourtant, cette série allait frapper durablement l’esprit créatif, le génie naissant, d’un ado fan de la série, Tim Burton, car elle rassemblait sur le même plateau, vampires, sorcières et créatures surnaturelles, une nouveauté pour l’époque ! Tim s’est donc inspiré pour "Dark Shadows", avec jubilation, de cette série, pour nous conter, du bas de sa crypte cinématographique, une palpitante histoire remixée, avec un brin d’inspiration "à la Deep !" 

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Trop fort ce Deep !

 

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 La très belle sorcière éconduite (Eva Green).

 

CE SOIR, LE VAMPIRE A RANCARD AVEC LA SORCIERE ! « aaaAAAAHHHH !!! »

Ce film, c’est l’histoire rocambolesque de Joshua et Naomi Collins, et de leur jeune fils Barnabas. L’action débute en 1752 par un départ de Liverpool, en Angleterre, en partance pour les Amériques, afin de commencer une nouvelle vie dans le Maine. Mais, même avec une telle distance, pourtant accentuée par le gigantisme de l’océan, cette famille n’échappera pas à la mystérieuse malédiction qui la poursuit… Vingt années plus tard, Barnabas, devenu héritier de la très rentable conserverie de poissons de ses parents, a « SON » Monde à ses pieds, en l’occurrence, la ville qui porte son nom : Collinsport. Aussi, en digne Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche et puissant, et tout semble lui réussir ! Mais voilà, c’est un séducteur invétéré… Et sa perte va venir de là où cela le chatouille… Il va commettre l’erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, une sorcière maléfique. Cette dernière pour se venger de lui va lui jeter un sort plus maléfique que la mort, le transformer en vampire et le faire enterrer vivant… Que l'aventure commence !

A voir absolument, après avoir mangé un steak très saignant ! « aaaAAAAHHHH !!! Delicia !!! »

© Jean Dorval, le 05.06.2012, pour LTC Kinéma.

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La très mignonne petite copine du vampire...

04/06/2012

« COSMOPOLIS OU LA CHUTE FINALE DE L’ULTRALIBERALISME ! »

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Dans le sillage du très bon documentaire de Michael Moore de 2009, « capitalisme : une histoire d'amour », on n’a pas fini d’observer partout dans le monde la lente agonie de l’ultralibéralisme d’exploitation sauvage, à l’image de son frère ennemi qui vingt ans plus tôt s’était effondré comme un château de cartes géopolitiques : le communisme mortifère et esclavagiste ! Dans la même veine, le film « Cosmopolis », un drame Franco-Canadien d’une durée d’1h48, est un petit chef-d’œuvre de David Cronenberg (le réalisateur de « Spider » (2002), « Faux semblants » (1988) et « Paradis Murders » (1974). Cette adaptation du roman du même nom de Don DeLillo, paru en 2003, est joué par de Grands Noms du cinéma : Robert Pattison (la belle gueule de « Twilight »), « l’Eternelle » Juliette Binoche (plus sexy que jamais…), Paul Giamatti, Matthieu Amalric et Samantha Morton). Cronenberg qui avait déjà mis à l’écran les romans difficilement transposables de J.G. Ballard et de William S. Burroughs, respectivement « Crash » (1996) et « Le Festin nu » (1991), récidive dans les films paradoxaux avec « Cosmopolis », devenant sans hésitation un Grand Maître du genre.

 

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Huum... Juliette Binoche...

 

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Pattison affronte finalement ses phobies dans ce film...

« NEW-YORK, NEW-YORK… (version) DESTROY !!! »(1)

L’histoire se passe dans un « New-York, New-York » totalement destroy. L’ère de l’ultralibéralisme sauvage touche définitivement à sa fin. De bon matin, Eric Packer, un golden boy de la haute finance internationale, doublé d’une éminence grise au réseau impressionnant, s’engouffre dans sa limousine blanche de luxe, aménagée sur mesure, blindée, bardée d’électronique sophistiqué chargé à bloc de renseignements économico-financiers, véritable « Air Force One de la route… » Et alors, que la visite du Président des Etats-Unis d’Amérique paralyse entièrement un Manhattan en ébullition, livré à lui-même, il n’a qu’une obsession, un caprice de riche : aller à tout prix se faire couper les cheveux chez son coiffeur attitré qui se trouve à l’autre bout de la ville, et ce, au risque d’y perdre la vie s’il le faut.

Au fur et à mesure que la journée se déroule, le chaos s’installe définitivement autour d’Eric Packer. Et en même temps que la chute du temple capitalistique s'opère, Packer assiste, impuissant, à l’effondrement de son Empire, de son monde égoïste, très sélect, parano et vierge marie, bâti avec la sueur et le sang des autres. Comme dans « History of Violence » (un thriller haletant de Cronenberg, de 2005, dans lequel un nabab de la finance est persuadé que l’on va l’assassiner dans les 24 heures…), il est aussi certain que l’on va le tuer. Où ? Quand ? Il ne le sait pas encore… Surprise ! La psychose s’installe… Il va subir, ainsi, les 24 heures les plus stressantes et les plus longues de sa vie, jusqu’alors aseptisée et tranquille, immergé dans une ambiance devenue sournoise - dangereuse pour lui et ses semblables - porteuse du virus social de la révolte anti-exploitation. La plèbe contre les patriciens, un combat malheureusement vieux comme le monde ! L’anarchie règne partout. « LA » Rue est devenue un immense forum à ciel ouvert, revendicatif à l’extrême et servi saignant ! L’emballement du Yuan (la monnaie chinoise des milliardaires rouges) est à l’origine de l’effondrement du marché. Et personne aux commandes du Système, pas même Eric « l’initié », n’a vu venir le coup fatal (comme à chaque crise majeure qui secoue le monde d’ailleurs…). Cette erreur, l’erreur de sa vie, cette fatale erreur, fait dévisser le spéculateur mondain, Eric. La banqueroute s’invite dans sa vie, telle une bulle spéculative qui lui pète en pleine gueule. Il est, à son tour, à la place de tous ceux dont il a détruit la vie. Il s’enfonce subitement dans une voie de non-retour dont il ne se relèvera pas. Le rat devient même l’unité monétaire d’échange, une sorte de pied de nez à la crise et à la précarité… Sa limousine ressemble au Titanic. Elle coule lentement mais sûrement, avec en bout de course un certain Benno qui attend Eric pour régler un vieux compte…

 

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Eric (Pattison) un être dual, accompli professionnellement parlant,

et à la fois perdu dans ses propres excès... 

  

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Eric ou l'obsession du paraître...

 

"New-York, ton univers impitoyable !"

Cette toile cinématographique est une véritable immersion dans l’univers impitoyable de la finance, avec son jargon particulier (investissements spéculatifs, prix des marchés, placements, croissance en déficit, taux d’intérêts, prise de risque, profits, etc.). Comme dans le film « Margin Call » - réalisé par J-C. Chandor, en octobre 2011 - « Cosmopolis » intensifie crescendo l’intérêt du spectateur, en l'habitant, en le possédant, petit à petit, et en lui injectant le scénario comme un venin mortel. L’étude opérée sur la macroéconomie saisit d’effroi le spectateur par son inhumanité et par ses cohortes de chiffres indigestes et froids. Les niveaux de réalité se mélangent, deviennent mêmes abstraits, diaboliques. Tout l’Art de Cronenberg réside, aussi, dans le parallèle fait entre l’appât du gain, la déroute et la malbaise. La représentation ingénieuse de cette trilogie apocalyptique se traduit ici par une série de corps livrés sans pudeur comme des flux monétaires, de coïts besogneux et paramétrés côtés en bourses, d’« overdoses de baise » (comme le disait si bien Gainsbarre…) soumises au système de compensation monétaire bestial… L’essentiel du film se passe dans la limousine, espace restreint, pour rejoindre au bout du compte, forcé par les événements, la rue, espace ouvert. Finalement, c’est l’univers ouaté et contrôlé de la limousine contre la puanteur de la cité en perdition. La « Limo » devient dès lors un objet par procuration, un symbole phallique pénétrant la foule à qui mieux mieux. Une foule violée, certes, mais qui sait rendre coup pour coup, notamment en taguant et en saccageant la blancheur immaculée de la « Limo ». Une autre forme de viol, celui de l’inaccessible… de ce que l’on veut posséder et que l’on possède in fine coûte que coûte !

 

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Le pouvoir : la séduction "à deux balles" dans la bagnolle...

Il a la super voiture (la continuité de son pénis...),

il aura la super nana ! (le piège habituel !)

 

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Sexe et violence font bon ménage... 

Les Indignés "made in Cronenberg"...

Ce film balance le spectateur, entre fascination et impatience. Il faut accepter en le voyant de se laisser violenter par une histoire qui flirte avec l’actualité, la nôtre, à mi-chemin entre « Les Indignés » de Madrid, le « Printemps érable » de Montréal, la Grèce et la zone euro en pleine déconfiture, et les mouvements anti-banques tels « Occupy Wall Street » ou « Occuper Berlin ». Cet univers, là, oscille entre errance latente et ruine putride. Ce brûlot corrosif anti-capitaliste met en avant le déclin de l’Occident, traduit la déshumanisation de l’homme, qu’il soit riche ou pauvre, détruit à petit feu par le pognon-roi. Entre honteux taux usuriers et addiction revolving névrotique, ces jeux pervers monétaires déconnectent l’humain de la vie réelle pour mieux le rendre esclave. Pourtant au milieu de cette fin du monde programmée, Packer ne songe qu’à sa limousine et à sa petite gueule. Il veut savoir où elle est garée la nuit. Quelles sont ses caractéristiques techniques. Faut-il la « prouster » pour l’isoler de tout (un clin d’œil à Proust qui avait fait insonoriser sa chambre avec du liège et avait vécu pendant quinze ans reclus au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, à Paris) ? etc. De même, en ces heures graves, il ne pense qu’à sa présentation (sa coupe de cheveux) et à l’asymétrie de sa prostate. Il est en décalage permanent. A contrario, il ne fait rien quand la foule saccage sa caisse… Certainement car, il peut s’en acheter des centaines comme cela… Eric reste un personnage contradictoire et pathétique à la fois, imprégné du péché capiteux-capitalistique.

 

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Eric se tire lui-même une balle dans le pied... Euh, pardon ! Dans la main...

 

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Le complot suinte de partout dans ce monde à l'agonie.

 

QUAND LA FIN (du capitalisme) JUSTIFIE LES MOYENS !

Pattison, dans ce sombre rôle, donne de l’épaisseur à son personnage. Il est un Packer, qui a vendu son âme au diable, dédaigneux et paumé à souhait. « Cosmopolis », c’est une sorte de descente aux enfers progressive, une sorte de plongée en apnée dans un monde économico-financier en phase terminal, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Eric Packer qui a l’habitude de traverser la ville en regardant avec indifférence les laisser-pour-comptes à travers la vitre de sa splendide « Limo », comme un spectateur cynique et jouisseur, va être obligé de sortir de lui-même, de son ignoble personnage « sur mesure », d’affronter la réalité. Il n’y survivra pas ! L’inévitable et salvateur crash entre les très riches et les très pauvres, et la confrontation entre deux mondes que tout oppose, explosent de toutes parts comme un chiotte qui soudainement déciderait seul de se déboucher et d’évacuer toute sa merde sur le Système à l’agonie qui l’a généré. L’abîme est là, terrible. La paranoïa reste perceptible à chaque instant. La violence s’incarne même en fil conducteur d’une toile sans concession. Packer n’aura pas de parachute doré, ni de prime mirifique de départ, ni de garde du corps pour se sauver de ce merdier géant. Et au bout du compte ce n’est que Justice Sociale ! Il y a une morale dans ce film : le crime vierge marie ne reste plus impuni ! Ce qui, à n’en pas douter, invite le Monde à briser ses chaînes ultralibérales et à s’orienter, enfin, vers une Economie, certes de marché, mais Solidaire et respectueuse des Individus et de leur Environnement. Fini le chacun pour soi ! Vive le Partage des richesses à tous les niveaux de la Société ! RIP() Kapitalismus !

 

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© Jean Dorval, le 04.06.2012, pour LTC Kinéma.

http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2375243867.jpg

Notes :

(1) Sous-titre inspiré de la célèbre chanson de Frank Sinatra : « New York, New York ». 

18/05/2012

LE FILM « INDIAN PALACE » DELOCALISE SES RETRAITES EN... INDE !

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Le film « Indian Palace » est sorti dans les salles obscures de France et de Navarre, le 9 mai 2012. Il dure 2h05. Réalisé par John Madden, il comprend dans ses rôles principaux une tripotée d’acteurs connus, tels Judi Dench (Evelyn Greenslade), Tom Wilkinson (Graham), Maggie Smith (Muriel Donnelly), Bill Nighy (Douglas Ainslie), Penelope Wilton (Jean Ainslie), Celia Imrie (Madge Hardcastle), Ronald Pickup (Norman Cousins), Lucy Robinson (Judith), Dev Patel (Sonny) (un acteur « made in Bollywood », nominé au BAFTA Awards/Orange British Academy Film Awards 2009, pour sa performance dans « Slumdog Millionaire »), Lilete Bubay (Madame Kapoor, la mère de Sonny) et Tena Desae (Susaina, la petite amie de Sonny). Cette comédie dramatique Britannique de 2011, dont le titre original est « The Best Exotic Marigold Hotel », est l'adaptation cinématographique du roman « Ces petites choses » (en VO : « These foolish things ») de Deborah Moggach. Cette excellente romancière britannique a écrit plus de 15 livres en 30 ans. Elle est connue, aussi, pour son travail pour le Kinéma, en tant que scénariste de plusieurs séries télévisées, et en tant qu’écrivain du script du film « Orgueil et préjugés », de Joe Wright avec Keira Knightley. Une toile inoubliable pour les amateurs du genre qui lui a value aussi une nomination aux BAFTA Awards.

 

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 Notre petit groupe de retraités en partance vers l'Inde...

  

QUAND LES RETRAITES S’EXPORTENT (à bas prix) !

Décidément, l'Angleterre n’est plus adaptée aux Seniors (coût de la vie exorbitant, pensions dérisoires, place des retraités remise en cause dans la société, etc.). Du coup, un petit groupe de braves retraités britanniques n’ayant pas de gros moyens, mais n’ayant pas froid aux yeux et n’étant pas en manque d’imagination, se met en quête d’une retraite dorée, avec dépaysement total à la clé. Pour ce faire, nos socio-héros décident tout bonnement de couper les amarres avec l’Europe et de tenter leur chance sous d’autres latitudes en allant s’établir en Inde, à Marigold. Ce film introduit une nouveauté socio-économique d’actualité : la retraite (comme nos industries) se délocalise !

Mais, ce qui devait être un magnifique palace, devant accueillir nos aventureux retraités au meilleur prix et dans les meilleures conditions, selon la publicité… n’est en fait qu’un hôtel colonial au charme désuet, délabré, bien moins luxueux que prévu… Il est cependant tenu par Sonny, un jeune Indien dynamique qui a l’ambition (mais pas d’argent…) de redonner à cet édifice historique sa splendeur d’antan. Ce dernier fait le maximum pour bichonner « SES » Retraités : positiver tous les imprévus, trouver tout le temps des solutions de rechange, varier les plats (épicés), garder le sourire, être toujours disponible, etc. Dans la foulée, la situation va se corser, encore un peu plus, avec l’arrivée imprévue de Madame Kapoor, sa mère qui est possessive, dirigiste, et qui se mêle de tout et s’incruste, et par la présence de Susaina, sa très séduisante, délicieuse (et très WAOUH !!!) fiancée. Toutes ces situations incongrues vont bouleverser la vie de nos socio-héros, en pleine forme et sans complexe, de façon radicale. La magie de l’Orient opère déjà. L’aventure commence !

 

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 Evelyn ("M" dans James Bond...) "transportée" dans une autre dimension...

DES PORTRAITS DE RETRAITES (finalement) TRES… « DJEUNS » !

Cette toile dresse une série de portraits très évocateurs du petit monde des retraités, avec leurs hauts et leurs bas. Il y a Jean et Douglas, un couple usé par le temps qui passe et qui ne se rattrape pas, vivant l’un à côté de l’autre, avec un petit arrière-goût d’échec permanent, dans lequel l’Amour est mort. Jean, l’épouse, frustrée et ronchonne, n’a pas envie de venir « se perdre » en Inde, et rêve des lendemains du Grand Soir en Angleterre. Douglas, le mari, même s’il se fait mener par le bout du nez par Jean, est tout le contraire. Non seulement, il a la Grande Classe, mais en plus sa prévenance lui attire toutes les sympathies. Il y a aussi Muriel, « l’irracible », qui souhaite se faire changer le col du fémur à bas prix en Inde. Le seul « HIC » : l'opération n’est pas sans risque, et en plus, Muriel est raciste. Ce qui lui pose un problème pour s’expatrier en Asie Méridionale... Mais, cette femme, pas si mauvaise que ça au fond, se reprendra vite, grâce à l’incroyable source de découvertes que représente l’Inde, pour qui sait ouvrir son esprit et son cœur, et grâce à la généreuse hospitalité de ce très beau pays qui permet sans conteste de voir le Monde sous un autre angle. Graham, quant à lui, est un magistrat à la retraite retournant sur les lieux enchanteurs de sa jeunesse dorée, où il a vécu une très belle histoire d’Amour, homosentimentale, avec un Indien du coin ; idylle malheureusement brutalement interrompue par la famille de son Amoureux et restée durant toute sa vie comme une blessure qu’il se doit absolument de cicatriser avant sa mort. En parallèle, Evelyn reste sûrement la personne la plus réservée du groupe. Elle qui a été au service de sa famille toute sa vie ne sait plus rien faire seule depuis la perte de son mari. Elle écrit son journal sur son blog en y joignant des photos pour que ses petits enfants puissent prendre de ses nouvelles. Douglas, en chevalier servant qu’il est, la prend sous son aile… Dans un autre genre, Norman reste un séducteur sur le retour cherchant l’aventure, le sexe (après la prise de la petite pilule magique bleue…), et pourquoi pas une compagne si affinités ! Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout, même à dompter le « démon de minuit » ! A l’image d’Evelyn, Madge, cherche à se réaliser, comme une éternelle adolescente introvertie, mais elle se complique trop la vie ! Enfin, Judith tombe entre les bras de Norman… En voilà une au moins qui est heureuse ! Ce film prouve de très belle façon que dans tous les cas il n’y pas d’âge pour évoluer dans la vie…

 

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Sonny like a rock on the road again... avec sa très jolie fiancée. 

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 Le réalisateur en plein tournage avec ses personnages (notamment "Muriel" en fauteuil roulant après son opération...) dans le décor suranné de "L'Indian Palace".

LE CHEMIN DE LA SAGESSE EN FIN DE PARCOURS (de Vie) !

Au final, les relations entre tous ces pensionnaires, formant un ensemble hétéroclite, vont engendrer des actions et des réactions, des regards neufs, des tensions orageuses, des envies subites, mais aussi des remises en cause salvatrices ! La découverte de la Civilisation Indienne, avec ses odeurs et ses couleurs magiques, va séduire le plus grand nombre. Au bout du compte, c’est une nouvelle Vie, un nouveau départ, qui s’offre à cette génération à n’en pas douter dans sa (presque…) deuxième moitié de vie. Réalisé avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, ce film d’Amour du Prochain, plein d’Humour passe pour un ravissement des yeux et des oreilles, avec de superbes et nombreuses images de l’Inde réelle. Ces retraités britanniques partent en Inde, ils vont être pour toujours transformés par leur expérience commune, découvrant qu’une autre Vie et que l'Amour Nouveau est possible, pour peu que l’on sache laisser son passé derrière soi… Dans ce film positivé, la raison prend toujours le dessus malgré un parcours aléatoire. « Indian Palace », c’est une quête de la mélodie du bonheur, le chemin de la sagesse enfin découvert, une nouvelle source de jeunesse jaillissant de la pellicule. En clair, un havre de Paix et de tendresse, un choc des Civilisations constructif et intense, dans lequel l’âge n’a plus d’importance, ni le temps, et où il ne reste au bout du parcours que les Hommes, rien que les petits Hommes dans toute leur splendeur.

© Jean Dorval, le 18/052012, pour LTC Kinéma.

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Le teaser du film :


bande annonce par Filmtrailer.com