29/07/2014
"LE CRéPUSCULE D’éMOI."
"A. Ma Muse."
Ma tendre Amante,
Quand je te vois,
Quand je te reçois en mon antre,
Je sens ta Vie recouler en moi,
Je ressens la mienne s’écouler en toi,
Comme une source de bien-être infini
Récitant ma litanie dédiée à notre Amour,
Je te goûte, affamé de tout ton Etre,
Comme on dévore son Pain Quotidien,
Comme on consacre la Paix des Dieux sur Terre
Notre fil-harmonie, notre fil-conducteur,
Notre cantique fantastique se déclame, se vit au jour le jour,
Scintillant d’émoi, récité en chœur
Fille de l’Emotion,
Tu te pâmes face aux rayons de notre soleil levant,
Je caresse ta plastique musicale,
Je l’inonde de lumière incandescente,
De joie irradiante et de notes tactiles
Je te chante mon œuvre pour Duo sans concessions,
Celle qui t’invite aux noces rebelles,
Celles de la re-création permanente,
Celle de la rencontre renouvelée
Tu es ma Vénus sortant des eaux,
A ta vue, je suis ivre de douceur,
Tout autour de toi dansent des parfums mystiques,
Sur tes longs cheveux roux glisse le charme,
Ta robe de nudité est une savante rêverie
Ta voix me fait m’élever dans tes paradis secrets,
J’atteins tes rêves les plus fous,
Auréolé d’une gloire éternelle
L’enthousiasme me transporte,
Tu ondules en rythmique légère,
Ce courant positif rompt la digue séparant nos âmes,
Mêlant nos pensées en une unique passion
Le bouleversement intime qui en découle,
Fait déborder nos cœurs vaillants,
Comme un tsunami de faveurs et de rondeurs,
Qui dévore tout sur son massage,
La Vie prend forme en toi,
Rend le soleil plus ardent,
Incline jusqu’aux rosiers en cadence
© Jean Dorval, le 28/07/2014, pour LTC Poésie.
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28/07/2014
« LA MUSE ENDORMIE. »
© Photo ci-dessus :
« La Muse Endormie » de Constantin Brancusi,
qui était au Centre Pompidou-Metz…
© Adagp, Paris 2010.
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/lauraetlart.ar...
D’après le bronze de Constantin Brancusi (1910).
Couché de profil
L’ovale de son visage
Inonde ma vue de ses reflets dorés
Sa beauté pure se fige sans limite
Hors du temps, je contemple l’Introspection, les sillons de sa chevelure,
Sa peau délicatement polie d’une spiritualité radieuse
J’imagine ses sens inédits
Son corps confisqué
Je suis la clé ouvrant SA 3ème Dimension…
Sa respiration est lente
Son cœur s’emballe sans bruit
Elle a le tempo du Sentiment
Elle est suspendue entre 2 mondes
Où je la rejoins…
Une alcôve réservée uniquement à nos 2 âmes
Elle incarne la fraîcheur du retournement
L’impertinence du silence permanent
Je ne vois que sa tête, et cela me suffit !
© Jean Dorval, le 23 mai 2010, pour LTC Poésie.
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