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26/04/2011

L’HONNEUR D’UNE FEMME NE S’ACHETE PAS, IL SE MERITE !

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Initialement "La Fille du Puisatier" est une comédie dramatique française, en noir et blanc, de 171 mn, réalisée par Marcel Pagnol et sortie dans les salles de cinéma le 20 juin 1940. Dans le casting de l’époque, on trouve déjà quelques grands noms du cinéma hexagonal, comme : Raimu (Pascal Amoretti, le puisatier) ; Fernandel (Félipe Rambert, l'assistant de Pascal) ; Josette Day (Patricia Amoretti, la fille aînée) ; Fernand Charpin (M. Mazel) ; Line Noro (Marie Mazel, son épouse) ; Georges Grey (Jacques Mazel, pilote d'avion, leur fils) ; etc. Ce film allait devenir emblématique de toute une époque (déjà en Résistance), et pas des moindre, car c’est la débâcle en France…

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Un échange entre quatre yeux qui en dit long...

QUAND LA VIE SE JOUE DE DEUX AMOUREUX…

L’action se déroule en Provence en 1939. En coupant à travers champs pour aller porter, comme d’habitude, le déjeuner à son père, Patricia, l’une des filles du puisatier, Pascal Amoretti, rencontre Jacques, un bel et jeune aviateur, fils de bonne famille (dont les parents tiennent une quincaillerie en ville). Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est très jolie, avec des manières raffinées de Demoiselle élevée à Paris ; il est pilote de chasse et beau garçon. Entre eux, c’est tout de suite le coup de foudre. Un beau clair de lune fera le reste dès leur seconde rencontre… Malheureusement, il n’y aura pas de troisième rendez-vous, et leur liaison sera éphémère, car Jacques se retrouve mobilisé dans l’urgence (sans que Patricia en soit avertie). La Deuxième Guerre Mondiale vient d’éclater... La vie est injuste et au moment où Patricia se retrouve seule, elle attend un enfant de Jacques. Elle avoue aussitôt sa délicate situation (pour l’époque) à son père. Mais, lorsqu'elle tente d'établir le contact, en compagnie de celui-ci, avec les riches parents de son amant, ceux-ci lui prêtent des intentions vénales, l’accusent de chantage, et lui ferment leur porte, en refusant de reconnaître l'enfant. Amoretti chasse alors sa fille de la maison, car l’honneur de la famille est bafoué. Peu après, Patricia donne naissance à un garçon, André, et Jacques est porté disparu, car son avion s'est écrasé en flammes derrière les lignes allemandes. Puis survient l'Armistice… La famille Mazel va alors chercher à se rapprocher de Patricia et de leur petit-fils, qui représente tout ce qu'il leur reste de leur très cher enfant perdu au combat…

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UNE INTRIGUE QUI TROUVE SA TRAME EN JUIN 1940…

Ce film témoin, historique, est peut être le seul, tourné à chaud, pendant l’invasion allemande de juin 1940. L'équipe du tournage s’est souvenue longtemps après du bruit des canons, qui parfois gênait les prises de son. Ce qui n’est au début qu’une banale histoire d'enfant naturel à la « Pagnol » se retrouve très vite empreint d’une Actualité brute, bien au delà des intentions du réalisateur. Il y avait, certes, au démarrage, l’envie de rendre hommage aux courageux immigrés italiens, grands travailleurs manuels et de force. Le puisatier s'appelle d’ailleurs « Amoretti » (avec l’accent SVP !) et son plat favori est la « polenta ». Mais, c’est l'aviateur disparu qui va devenir tout un symbole. Son personnage passe d’une mission pacifique en Afrique aux premiers combats aériens. Ensuite, il y a l'inclusion du discours de Pétain du 17 Juin 1940, appelant à cesser le combat. Bien sûr, il n’est pas fait mention de l'Appel du 18 juin de de Gaulle, car le film sortant en salle sous l'occupation, il ne fallait pas mécontenter l'ennemi. C'est même sous la pression des allemands qu'a été supprimée l'émouvante séquence où Josette Day glorifie le culte devant être rendu aux Héros morts pour la Patrie, car considérée comme trop patriotique par la censure de l’époque. Une censure malsaine qui fut appliquée jusqu'à la Libération…

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UNE NOUVELLE VERSION DE CE FILM EST SORTIE EN AVRIL 2011

Une nouvelle version de "La Fille du Puisatier", réalisée par Daniel Auteuil, d’une durée de deux heures, est sortie le 20 avril 2011. Il s'agit là de la première réalisation de Daniel Auteuil. Et ce Monsieur a tout d’un excellent Réalisateur ! Que voilà du Grand 7ème Art, mais cette fois-ci (et oui, l’époque change !) filmé en couleurs ! A la distribution, on trouve, comme en 1940, des pointures du cinéma français, notamment : Daniel Auteuil (Pascal Amoretti, le puisatier) ; Kad Merad (Félipe Rambert) ; Astrid Bergès-Frisbey (Patricia Amoretti) ; Sabine Azéma (Madame Mazel) ; Jean-Pierre Darroussin (Monsieur Mazel), Nicolas Duvauchelle (Jacques Mazel) ; etc. Cette version d'Auteuil a des accents du Midi à la « Jean de Florette » et « Manon des Sources », deux autres remakes de l’œuvre cinématographique de Marcel Pagnol, réalisés par Claude Berri, et sortis au ciné en 1986. On croirait presque entendre à nouveau, en écoutant (et en voyant) Daniel Auteuil, Ugolin parlant au Papet… Ce film qui chante le Grand Sud, loue la splendide Provence dans toutes ses traditions séculaires, causant bien la France, c’est de la pure poésie à chaque image, de magnifiques paysages, une belle histoire d’Amour romantique, une mise en avant du respect que doit avoir chaque homme pour la femme qui lui offre en exclusivité sa fraîche vertu… Cela fleur bon le mariage, je vous le dis, avec tout le tralala qui va avec ! Un peu à contre-courant tout cela, non ? Vu la triste époque de Malbaise que nous connaissons…

© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 25 avril 2011.Résultat de recherche d'images pour "ltc kinéma"

INFOS PLUS :

http://www.lafilledupuisatier-lefilm.com/

Source documentaire :

(1)  http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fille_du_puisatier

(2)  http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fille_du_puisatier_(film,_2011) 

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Toute la Provence sous une robe légère...

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Le Père sauve l'Honneur de sa Famille et réhabilite sa Fille. 

11/12/2009

RTT = Réalisation Totalement (prévue pour la...) TV

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"RTT", le dernier film de Frédéric Berthe est à n'en par douter prévu (et déjà programmer) pour passer à la télévision un dimanche soir. Rien de bien transcendant : un scénar pas très original, une action déjà vue, des effets spéciaux "normaux" (voir minimalistes), des vues de Miami très convenues (alors qu'on est censé être dans un décor de rêve), un Kad Mérad (que pourtant j'adore dans un tas de film, comme "Les Choristes", "Le Petit Nicolas", etc.) plus que raplapla... Seule la jolie brune, Mélanie Doutey, sauve la mise, avec sa plastique de rêve et ses sourires très "WOUAF-WOUAF"... (couché le chien !!!) Ce film, là, ne vaut pas le déplacement au cinéma, il faut juste attendre de le voir "gratos" à la TV, sur son canapé en sirotant une bonne bière... pour essayer d'oublier que rien de bien palpitant nous attend en le regardant.

JD pour LTC Kinéma.