Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/10/2013

JOURNéE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE.

 

 

 

 

Dans le temps, chaque membre d’un foyer Français récitait le Bénédicité, avant chaque repas, par respect pour la nourriture gagnée durement au Travail, à la sueur de son front : « Que le Seigneur nous bénisse, nous et la nourriture que nous allons prendre. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il. ». Et chaque repas se concluait en rendant les Grâces : « Ô Dieu tout-puissant, nous vous rendons grâce pour tous vos bienfaits. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. » A cette époque, pas si lointaine (moins de 70 ans), aux limites du dernier conflit mondial, les gens manquaient pratiquement de tout, et seule une riche minorité mangeait du pain blanc tous les jours. Mais, on dressait à chaque repas une assiette dans le cas où un Pauvre se présenterait pour manger. A contrario, l’opulence alimentaire dans laquelle baigne notre Civilisation contemporaine, en plein déclin, ferait rougir de honte nos Ancêtres...

UN GACHIS GENERALISE, VERITABLE CANCER SOCIAL !

En France, chaque année, une famille de quatre personnes met en moyenne aux ordures pour 400,00€ de nourriture non consommée, et tout au long de la chaîne alimentaire, 7 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetées… La nourriture jonche même le sol de bon nombre de nos trottoirs dans l’indifférence la plus totale… Quel honteux gâchis organisé par cette maudite Société de Consommation amerloquisée, quel embourgeoisement ultralibéral inutile ! Quel Système économico-outrancier, non-respectueux et sur-exploiteur de la Nature ! Quelle insulte pour les Pays en voie de développement et pour le Quart-monde qui crèvent la dalle ! Car ces chiffres font halluciner grave, rendent dingue, surtout quand on sait que rien que dans notre Pays, de nombreuses personnes ont du mal à boucler les fins de mois, se privent de tout, ne mangent pas à leur faim ; à cause d’un "coup de la Vie excessif" (passage à l’euro sans contrôle des prix, impôts qui augmentent sans cesse, salaires qui n’augmentent pas, etc.) et d’une crise économique ultra-violente (faillite des entreprises, chômage, précarité de l’emploi, etc.) qui s’éternisent, véritables fabriques par millions de Pauvres et d’Exclus du Système. Aussi, à l’occasion de la Journée de lutte contre le gaspillage alimentaire, il convient de limiter à fond la caisse cette gabegie institutionnalisée. Si les associations de consommateurs réclament à juste titre également un effort de la grande distribution, chacun de nous se doit désormais de respecter la Nourriture. Cela commence par les Parents et cela se transmet aux Enfants… Le vieil adage populaire : « Celui qui ne respecte pas ce qu’il a dans son assiette, ne se respecte pas lui-même », prend de nos jours tout son sens. Dans le cas d’excédents alimentaire à disposition, il ne faut jamais hésiter à partager avec une personne en difficulté (les exemples sont nombreux dans nos villes à côté de chacun d’entre nous), à aider une association caritative en faisant des dons en nature(1), et/ou à manger ses restes. Ce cri d’alarme pour que cette chasse au gaspi alimentaire soit effective est d’autant plus essentiel, vital, que le 17 octobre prochain, c’est la Journée mondiale du refus de la misère. Un ami qui a grandi pendant la Deuxième Guerre Mondiale se rappelle qu’étant enfant, quand il avait une orange, c’était très rare, et c’était même un cadeau de Noël ! C’était la « Wii-Alimentaire » de l’époque qui faisait rêver les enfants qui avaient faim. Aujourd’hui, on shoote dans les oranges dans nos rues… Triste époque !

OBJECTIF : « ZERO GACHIS ALIMENTAIRE ! »

L’actuel objectif du plan anti-gaspillage du Ministère de l’Agroalimentaire est de réduire de moitié la quantité de nos gâchis alimentaires d’ici à 2025. Si cet objectif est fortement louable, il n’est pas suffisant, et devrait plutôt viser à réduire ce vice de pays riche à la valeur zéro dans les plus brefs délais. Un jour viendra, où il se peut (et ce n’est pas à souhaiter) que l’on manque de nouveau de tout, et ce jour, vu les incertitudes de la période actuelle (tant au niveau national qu’international), n’est peut-être pas si loin… Alors par grand-pitié, il convient de mâcher sept fois ce que l’on met dans notre bouche, par respect pour ceux qui n’ont rien, par respect pour nous-mêmes aussi, et afin que cela profite pleinement à la construction quotidienne et équilibrée de nos corps. Ne plus jeter la Nourriture, c’est finalement faire mémoire du Christ qui à table avec ses douze Apôtres, avant de se sacrifier pour sauver l’Humanité pécheresse, a dit au cours de la Scène, son dernier repas en partage : « Prenez et mangez et buvez en tous, car ceci est mon corps, car ceci est mon sang. » « Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. » Respecter la nourriture, c’est en quelque sorte entrer en Sainteté.

 

© Jean DORVAL, le 13.10.2013, pour LTC Humanitaire

Note : (1) http://www.adnfrance.org

 

 

 


25/06/2013

LTC LIVE SPéCIAL DéDICACE EN SOUTIEN A NOS COMPATRIOTES VICTIMES DES INONDATIONS DANS LE SUD-OUEST.

20/06/2013

« METAMORPHOSER LE MONDE EN LE RENDANT PLUS HUMAIN ! »

repenser la pauvreté,éditions les livres du nouveau monde,esther duflo,et abhijit v. banerjee,mit,j-pal,laboratoire d’action contre la pauvreté

Dans leur livre "Repenser La Pauvreté", paru le 05 janvier 2012, aux "Editions Les Livres Du Nouveau Monde", Esther Duflo(1) et Abhijit V. Banerjee - tous deux professeurs d’économie au MIT, cofondateurs et codirigents de J-PAL, laboratoire d’action contre la pauvreté(2) - dénoncent que près d’un milliard de personnes, dans le Monde, vit avec moins d’un dollar en poche par jour. Pour eux ce n’est pas une fatalité, c’est le résultat de la mise en place de systèmes économiques en faillite permanente (ultralibéralisme et marxisme), un peu partout dans le Monde, et ce, malgré la mise en œuvre de différentes politiques destinées à tenter de colmater la pauvreté. Cette impuissance organisée et ce manque d’ambition pour l’Humanité ont conduit à un échec cuisant et à une dégradation des conditions de Vie généralisée.

 

LES PAUVRES DOIVENT DECIDER DE LEUR DESTIN.

Pour Esther Duflo(1) et Abhijit V. Banerjee, les experts décident pour les pauvres ce qui doit être bon pour eux sans les consulter, et c’est cela qu’il faut changer ! De même, plutôt que de s’interroger sur la cause ultime de la pauvreté, nos deux économistes de bon sens s’intéressent plutôt aux choix qu’opèrent les pauvres en matière de consommation, de mode de vie et d’éducation, afin de tester expérimentalement l’efficacité des méthodes qu’ils préconisent aux fins d’améliorer leur sort. Faut-il subventionner les denrées de base ou privilégier les transferts sociaux ? Vaut-il mieux donner ou vendre les moustiquaires qui protègent du paludisme ? La microfinance est-elle le remède espéré pour sortir des « pièges de pauvreté » ? Sans réflexes partisans, ce livre aborde le défi mondial du combat contre la pauvreté. Une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus, un à un, par des mesures de bon sens. A dévorer donc, ces 432 pages qui redonnent un espoir vrai aux plus Humbles !

 

© Jean DORVAL, le 21 juin 2013, pour LTC Humanitaire.

 

 

 

 

 

INFO+ :

 

Pour lire des extraits de ce livre : 

http://www.seuil.com/livre-9782021005547.htm

 

Des news des deux auteurs :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esther_Duflo

http://en.wikipedia.org/wiki/Abhijit_Banerjee

 

Notes :

(1)  Esther Duflo est la première titulaire de la chaire « Savoirs contre pauvreté » au Collège de France,

(2)  dont les bureaux sont à Boston, au Cap, à Santiago du Chili, à Chennai (Madras) et à Paris.