05/02/2014
"LENTEMENT TOI ET MOI."
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
A ma Muse.
Mon Amour
Lentement ta beauté
Me fait renouer avec l’Instant même
J’ai envie d’honorer ta verte prairie
Comme on sème le bon grain dans une plaine fertile
Tu es plaine de promesses et d’allégresse
Je suis à deux doigts de l’emprise
Et je ne peux lâcher prise
Tu m’inondes d'une plénitude en partage
J’inonde à ta suite l’Instant présent
Nous tutoyons ensemble lentement la Petite Mort
Transport collectif en In et Out
Lecteurs de cœur à cœur en corps à corps
Musique de l’âme qui fait s’élever le vent
Comme hypnotisé,
A chaque Vie à tes côtés,
Je suis celui qui sait te trouver,
Celui qui sait te retrouver
Jamais lassé de ton aide câline
Refaisant toujours le chemin de ton cœur
Je suis esclave de l’altitude de ta magnitude
Sans changer de repère, j’atteins ta source
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré sur le dos par Lucien Clergue.
Peu m’importe le temps qui passe,
J’ôte tes vêtements avec fougue
Comme on déshabille un premier rendez-vous
J’investis ton intimité
Sans fin, je te remonte comme le ressort d’une montre
Tu es mon tourbillon d’émotions
Celui qui éblouit mes yeux brouillés de plaisir
Avec Toi,
Mon fil conducteur,
Mon cœur fonctionne au courant alternatif-continu
Avec Toi,
Mesure du Désir,
Le temps s’abandonne,
Dialogue avec le petit matin
Et le grand soir réunis
Tu es mon unique demeure
Avec Toi, je ressens l’infini
Avec Toi, je suis
L’Amour est un prétexte
Pour rejoindre sur le toit du monde
Le vol des oies sauvages
Les beaux jours rejoignent nos bouches
Enlacées dans les herbes folles
La Création, seule, entend nos paroles
Aux pieds des arbres,
Chargé du parfum des bourgeons et des fleurs,
Le vent se fraye un chemin entre nous
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré par Lucien Clergue.
Parfaite joie, plaisante et tendre,
Il n'est au monde de plus charmante offrande que tes bras
L’horloge sonne trois coups
Au moment de notre rêve éveillé
Seuls au monde,
Nous partageons la blancheur de nos nuques dénudées
Ce régal comble nos yeux devenus fous
Nous prononçons des mots si précieux,
Tout bas et si haut à la fois,
Que nos âmes, depuis ce temps, en tremblent,
Et s'étonnent encore
© Jean DORVAL, le 05.02.2014, pour LTC Poésie.
00:52 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : lentement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |