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27/05/2008

LE MONDE ENCHANTEUR DE L’IMAGERIE D’EPINAL !

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En 1796, Jean-Charles PELLERIN crée l’Imagerie d’Epinal. Depuis se perpétue dans sa fabrique un art aujourd’hui devenu unique au monde : les Images d’Epinal. Ces représentations, tout d’abord, religieuses sont, à cette époque, non seulement, un moyen d’information pour les campagnes isolées, mais aussi un fabuleux divertissement pour petits et grands. D’ailleurs, elles continuent de nous émerveiller encore de nos jours !

200 ANS DE TECHNIQUE TRADITIONNELLE

La xylographie et la presse Gutenberg, la lithographie et la chromolithographie, les coloris au pochoir à la main et aquatype, voilà autant de techniques traditionnelles, dont les splendides œuvres, produites depuis plus de deux cents ans, ont permis la constitution d’un Ecomusée. Ce dernier est accessible tous les jours (accueil des groupes sur rendez-vous).

DES IMAGES AU CŒUR DE L’ACTUALITE

Grâce à la contribution d’une dizaine d’artistes imagiers, l’Imagerie d’Epinal reste fidèle à sa tradition imagière. Cependant, elle n’hésite pas à évoluer en créant des Images, dont la thématique colle à l’actualité. Ainsi, grâce à la fusion entre traditions et modernité, l’Imagerie suit les grandes pages de notre histoire ou de l’inspiration du moment…

L’IMAGERIE D’EPINAL ILLUSTRE AUSSI LA CITE DE L’IMAGE

La découverte du monde de l’Image se poursuit au Musée de l’Image. Ce dernier rassemble une collection exceptionnelle de plus de 23.000 Images et bois gravés, issus des grands centres imagiers français et étrangers du XVIIème au XXème siècle. Le Musée en tant qu’espace d’exposition propose aussi diverses manifestations en rapport avec l’Image.


Jean DORVAL pour LTC

Le 27/05/2008


Infos plus :
Imagerie d’Epinal S.A.
42 Bis Quai de Dogneville – 88000 EPINAL
Tél. : 03.29.34.21.87 ; Fax. : 03.29.31.12.24
Une adresse courriels : imagerie.epinal@wanadoo.fr
Un site Internet : http://www.imagerie-epinal.com/
Horaires d’ouverture du magasin :
De septembre à juin, du lundi au samedi de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h30 ; dimanches et jours fériés, de 14h00 à 18h30
De juillet à août, du lundi au samedi, de 09h00 à 12h30, et de 14h00 à 19h00, dimanche et jours fériés, de 14h00 à 19h00
Horaires de visites publiques de l’Ecomusée : 9h30, 10h30, 15h00 et 16h30
Fermeture exceptionnelle de la Cité de l’Image les 25 décembre, 1er janvier et le mardi suivant Pâques
Facilité d’accès pour les personnes à mobilité réduite
Possibilités de stationnement à proximité de l’Imagerie

22/05/2008

RENCONTRE AVEC LE CONSERVATOIRE A RAYONNEMENT REGIONAL DE METZ

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Une Néo de Vincent Maniglia pour LTC LIve.

In<FOS+ : http://c2r.ca2m.com/site/index.php 

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Notes : (1) (Henri-Constant) Gabriel Pierné est né à Metz (voir la plaque commémorative rue de la Glacière) en 1863 et mort en 1937 à Plougean. Organiste, il remplace César Franck à l'église Sainte-Clotilde de Paris ; chef d’orchestre, il succède à E. Colonne à la tête des Concerts Colonne, de 1910 à 1934 ; compositeur, Grand Prix de Rome 1882, il écrit des pages de musique de piano et de chambre, des oratorios (L’An Mil, en 1897 ; La Croisade des enfants, en 1902) et l’opérette Fragonard en 1934.© Photo Henri Manuel, trouvée sur le site :

Source photos : http://claudet.club.fr/Bloch/Musiciens/PierneGabriel1.jpg

20/05/2008

A BLIESBRUCK-REINHEIM, VENEZ VOUS RECUEILLIR SUR LA TOMBE DE LA PRINCESSE CELTE

501769771.jpgLe Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim (à cheval entre le département de la Moselle, en France, et l’Allemagne) comprend de nombreux vestiges et trésors, aussi bien romains que celtes. Mais, arrêtons-nous aujourd’hui sur la tombe de la princesse celte de Reinheim. L’atmosphère mystérieuse païenne entourant ce tumulus construit en 400 avant J-C. témoigne de l’importance des lieux. Mise au jour en 1954, cette sépulture est connue dans le monde entier et sa renommée dépasse, désormais, très largement les cercles spécialisés. On y a trouvé, entre autres, de riches bijoux en or, des offrandes somptueuses et un service à boire d’apparat au décor exceptionnel. Tous ces objets précieux témoignent du haut rang et de la fortune de la défunte, et ce, bien après sa mort.

Le Jeanjean, pour La Tour Camoufle395788053.jpg

 

Coordonnées du Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim :

1 rue Robert Schuman - 57200 – BLIESBRUCK

Tél. : 03.87.02.25.79, Fax.: 03.87.02.24.80

Horaires d’ouverture : Tous les jours du 15/03 au 31/10, de 10h00 à 18h00

Visites guidées groupes : toute l’année sur réservation

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© Photos : Jean Dorval 2007

12/05/2008

LES CITATIONS ET DICTONS DE JEANJEAN, SUR LE THEME "ILS PARLENT DE NOTRE REGION..."

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Comment voit-on les Lorrains au XVIème siècle…


« Les Lorrains, ce dit-on, sont gens de bon affaire, bon colas, bons faillons, bons hommes de maris. »

LA LORRAINE FETE LE RETOUR D’INDY !

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Nous sommes à quelques jours de la sortie nationale du quatrième et malheureusement dernier volet des aventures du plus célèbre archéologue du monde, Indiana Jones, et je vous l’avoue, je suis impatient comme un ado d’aller au cinéma voir ce que nous a réservé ce bon vieux Steven Spielberg ! Quand je repense au nombre incalculable de fois où j’ai visionné la trilogie des films consacrée à mon héros préféré, et aux innombrables heures passées avec lui à résoudre des énigmes de jeux devant mon PC, je ne peux m’empêcher de croire que mon attitude frise la passion pour ce héros pas comme les autres ! Après, nous avoir enthousiasmé dans « Les aventuriers de l’Arche perdue » (1981), « Le temple maudit » (1984) ou « La dernière croisade » (1989), Indiana Jones tiendra-t-il sa promesse de nous surprendre encore en 2008 ? Personnellement, j’ai confiance en lui ! J’en veux pour preuve que Spielberg n’a laissé le soin à personne d’autre, que lui même, de boucler la série. A mes yeux cette pointure cinématographique est un gage de succès populaire, mais surtout de qualité et d’évasion ! Dans ce prochain opus, « Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal », Harrison Ford voit évoluer à ses côtés Karen Allen dans le rôle de Marion Ravenwood, son amour de jeunesse. Mais, notre globe-trotter affronte surtout l'armée soviétique qui convoite, elle aussi, les mystérieux crânes de cristal. Indy tout au long de sa nouvelle course-poursuite est accompagné par un jeune casse-cou, qui pourrait bien être son fils, l’acteur Shia Labeouf. Enfin, il devra se mesurer au redoutable agent russe Spalko, interprété par Cate Blanchett. John Hurt, Ray Winstone et Jim Broadbent sont assurément de la partie ! Et pour la première fois dans l'histoire de la saga, le Mal est incarné par un visage féminin… Comme quoi l’égalité des sexes n’améliore par toujours les relations hommes/femmes (humour, je précise !). Cela nous promet en tout cas une compétition du tonnerre de feu. Je ne vous en dis pas plus, car pour vivre de nouvelles tribulations indianesques… achetez déjà vos billets pour le 21 mai !

Vincent Maniglia, pour La Tour Camoufle

Pour aller sur le site officiel du film, un seul lien !
http://www.indianajones.com/site/index.html

06/05/2008

UN TRESOR DE TRADITIONS A DECOUVRIR A SAINTE-MARGUERITE DANS LES VOSGES

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C’est au confluent des vallées de la Meurthe et de la Faye que se trouve Sainte-Marguerite, dans les Vosges. Cette petite commune de 2259 habitants(1), limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges, se caractérise par un relief peu marqué. Le sol est constitué essentiellement d'alluvions, comme en témoigne la présence de ballastières. Tout au long de son histoire, cette ville se développe autour d'une chapelle, devenue depuis une église. Séquence « Histoire locale… » On raconte, à ce propos, que l’Empereur Charlemagne chassant dans la région se trouve bloqué dans les marais qui occupent alors la vallée. Pour s’en sortir, il s'en remet au Ciel, afin de trouver un gué. Une fois exaucé et arrivant sur une rive ferme, il décide en remerciement d’y faire construire une chapelle dédiée à Sainte-Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Et c’est ainsi que, peu à peu, une population sédentaire commence à s'établir autour de ce sanctuaire. De ce fait, on assèche les marais qui ne laissent pour traces que leurs noms, devenus des lieudits : le Faing, les Pierres du Faing, etc... De même, la forêt recule progressivement, laissant place aux champs et pâturages. Au cours des siècles, la ville à plusieurs reprises est détruite par les guerres successives qui ravagent la Lorraine. De ce fait, elle ne comprend pratiquement pas de maisons et monuments anciens ; sauf ladite église, miraculeusement préservée, avec son clocher du XIIIème siècle, classé monument historique. De même, en 1914, la mairie est incendiée, et la commune se retrouve sans archives. Tous ces malheurs du passé n’empêchent cependant pas ce petit bourg de nous réserver une surprise de taille. Mais, voyons cela de plus près…

« LE MOHO DE SOYOTTE »(2)

296563816.jpgLa Soyotte, groupe d’art et de traditions populaires, est une association loi 1901 fondée en 1955. Après s’être intéressée aux danses, chansons et coutumes traditionnelles vosgiennes, elle décide de faire revivre l’habitat et les vieux métiers vosgiens. A ces fins, en 1976, elle achète une vieille ferme datant de la fin du XVIIIème Siècle, située à l’entrée de Saint-Dié, au Faing de Sainte-Marguerite. Cette vieille demeure paysanne, typique de la région, avec ses portes de grange et d’écurie cintrées, son long couloir séparant l’habitation de la partie réservée aux animaux, sa cuisine dallée en grès rose avec ses magnifiques poutres apparentes, son immense cheminée et son four à pain, sa petite fenêtre devant la pierre à eau, sa pompe à eau, sa cave à fromage, son coin à jouets, ses petites chambres et son grenier à foin, a été remise en son état originel et réaménagée par une équipe de bénévoles, dont l’origine paysanne garantit une reconstitution authentique de la vie des agriculteurs de l’époque. En tout ce sont quelques 7.000 objets qui donnent un supplément d’âme à cette maison d’autrefois. On y trouve les outils des artisans d’antan, soit 84 métiers référencés (menuisier, tanneur, fileuse de lin... lavandière, coiffeur à domicile, horloger, forgeron, dentellière (et carreau), charron (fabriquant de roue), cordonnier, tonnelier, apiculteur, etc. ). D’autre part, deux fois par mois, des ateliers vous permettront d’apprendre des savoir-faire ancestraux, comme la dentelle aux fuseaux, la broderie au ruban ou perlée, le fil au rouet, le tissage, les paperolles (à l'origine, des bandes de papier dorées sur la tranche, fabriquées par les Carmélites, destinées à l'encadrement des images pieuses), les poupées de chiffon, les tuiles en bois, la vannerie et l’épinette (un instrument typique des Vosges surnommé affectueusement "la bûche à musique", une sorte de vielle comprenant trois cordes à musique et trois autres à rythme). Tout au long de l’année, vous pouvez aussi assister à d’autres animations, comme les veillées à l’ancienne, les soirées vidéos ou diaporamas sur des sujets spécifiques, les spectacles et concerts de musique folkloriques, les expositions temporaires variées, les visites à thèmes (fil, bois, lait, cuisine, jeux, école, musique… ), la fabrication du pain au feu de bois, etc. Enfin, à la Maison de Pays (entrée libre), vous ferez votre marché de produits du terroir local. Vous y découvrirez des terrines et rillettes de poisson, des terrines de volailles, du foie gras, des bluets (le nom canadien de la myrtille, une sorte de brimbelle), des produits dérivés du miel, des herbes aromatiques, des macarons, des confiseries, des confitures (de chopécu, nom en patois, de la baie d'églantier, de couleurs orange et rouge, plus longue à épépiner que les groseilles), des sirops, des ribottes (un apéritif fait à base de brimbelle ou de cassis), des petits crus de fruits (vins généralement de fruits rouges, comme les brimbelles, groseilles, framboise, mûres.. voire de rhubarbe), de la bière des Hauts ; mais aussi des vidéos, livres et cartes postales sur la Soyotte et les vieux métiers. La Ferme Musée est plus que jamais vivante, alors réinvestissons ce lieu pittoresque, témoin de notre passé et surtout de notre présent ! La sympathique et accueillante Marie-Thérèse et son équipe vous y attendent !


© Jean Dorval, le 05 mai 2008, pour La Tour Camoufle


Pour en savoir plus :
La Ferme Musée de la Soyotte
684 Chemin du Greffier
88100 – SAINTE-MARGUERITE
Tél. : 03.29.56.68.89
Fax. : 03.29.56.28.42
Adresse courriels : soyotte@yahoo.fr
Un site : http://soyotte.free.fr
Tarifs des visites guidées : adultes individuels : 5€, groupe : 4€ ; enfants : 2€
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00
Le dimanche entre Pâques et la Toussaint de 15h00 à 17h00
Groupe sur réservation ; fermeture en janvier (sauf réservation de groupes).


Sources documentaires sur Sainte-Marguerite et images : Wikipédia, l'encyclopédie

Notes :
(1) Au recensement de 1999 - (2) Phrase en patois vosgien se traduisant par « La maison de la Soyotte ».