10/05/2014
LES BEST OF JD - PHIL COLLINS AU ZéNITH DE NANCY : "UN ILOT MUSICAL BRITANNIQUE DANS L'EST DE LA FRANCE !"
Voici un article réalisé pour différents sites Web ou journaux lors de la venue de Phil COLLINS, à Nancy, en juin 2004...
Comme le disait si bien un proche : "la France a peut-être gagné contre l'Angleterre deux à un, le 16 juin dernier, lors de l'Euro de football 2004 ; mais il y a un domaine dans lequel on ne battra jamais les Britishs, c'est le Show-Biz !" Aussi, lorsque l'on a vu le concert de Phil Collins, ce vendredi 25 Juin 2004, au Zénith de Nancy (54), on abonde dans ce sens.
UNE (vraie) TOURNéE D'ADIEUX (???)
Le moment est historique pour les fans de Phil Collins. Entamée début juin, "the first final farewell tour", sa "première tournée d'adieu" met un terme à une carrière musicale de près de quarante ans ! Phil arrête la scène suite à une perte d'audition et au désir de profiter pleinement de sa petite famille. Après l'Arène en plein air du Zénith de Nancy, il honorera de sa présence les Arènes de Nîmes, le Zénith de Toulouse, et au final, le Genèva Aréna à Genève (Suisse). La première partie du spectacle est assurée par "Mike and the Mechanics", dont le chanteur est aussi un ancien membre de "Genesis"...
COMMENT INSTALLER UNE VILLE DE PLUS DE 25.000 HABITANTS DANS LE ZéNITH DE NANCY...
Ce vendredi matin, le gardien du Zénith de Nancy n'en revient pas, une véritable armada de poids-lourds arrive en "éclaireur", afin d'assurer la logistique du concert. Dès l'ouverture des portes du "temple meurthe-et-mosellan de la musique", commence, jusqu'au milieu de l'après-midi, un véritable ballet de corps de métiers (technique, sécurité, secours, restauration, logistique, médias...). Tout doit être prêt pour accueillir vingt-cinq mille personnes ce soir (les premiers "fans" attendent déjà devant les grilles) ! Mais cette véritable fourmilière de techniciens et de moyens est parfaitement huilée ! Les "roads" sortent directement des camions de quoi alimenter un mécano géant ultra-moderne composé d'une scène, de rampes d'accès, de décors en escaliers, d'écrans géants, de jeux de lumières, de micros, de divers instruments de musique... A 15h30, le "Tour Management", la "Production" et le "PC Technique" vérifient les derniers paramètres et la sécurisation du "périmètre artistes". Noël et Alexandre sont sur le pied de guerre. Dans ce monde de brut, il convient de rendre hommage à Marthe, la petite lingère, qui s'occupe de soixante-dix-sept permanents (dont les artistes) et le "Catering - The flying saucer" qui propose des repas en continu pour plusieurs centaines de travailleurs toute la journée.
Pendant ce temps, dans les loges de Phil, on peaufine une ambiance tamisée (afin d'éviter de fatiguer ses yeux) et on installe un mobilier uniquement fonctionnel (manger, se reposer et recevoir des invités). Tout doit être prêt, car en cette fin d'après-midi ensoleillée Phil Collins arrive ! Les gardes du corps se positionnent, on filtre les entrées, la tension est palpable ! Il surgit d'un mini-bus aux vitres tintées avec sa famille et son groupe, monte directement dans les loges. La petite troupe est dynamique et sympathique. Dans la foulée ce sera au tour des "Mikes and the Mechanics" de prendre possession du terrain. Peu après, tous les artistes s'entraînent une petite heure, histoire de chauffer les voix et de faire les derniers réglages.
A dix-huit heures, les premiers spectateurs entrent par vagues successives. La clameur s'amplifie dans l'arène. Jusqu'au début du spectacle côté "fans" l'attente se fait ressentir, côté technique la pression liée aux imprévus augmente.
UNE BêTE DE SCèNE QUI NE DéçOIT JAMAIS SON PUBLIC!
Il est vingt heures trente les "Mike and the Mechanics" entrent sur scène et chauffent la salle avec "Over my shoulder", ainsi que d'autres célèbres titres. Trois quart d'heure après, Phil Collins et son "Band" quittent les loges. Leur arrivée sur scène est applaudie dans un délire collectif. Phil Collins, ancien batteur de Genesis, les baguettes à la main, ne faillit pas à sa réputation et entame un solo de batteries mémorable, se lance dans une compétition avec l'autre batteur de son ensemble. Puis un troisième percussionniste se joint à eux dans une parfaite harmonie de résonances, dont le point d'orgue donne le signal aux choristes, aux cuivres, répartis sur la scène et aux guitares, d'entrer en action. Phil, outre des extraits de son nouvel album "Testify", vendu à près d'un million d'exemplaires pour le seul Hexagone, passe en revue tous ses standards. Il alterne les rythmes entraînants comme "Something happened on the way to heaven", "Don't lose my number" ou "Who said I would"; et ceux plus calmes tels "Against all odds (Take a look at me now)" ou "One more night". Parmi les moments forts du "Show", on trouve notamment une magnifique version à capela de "True colors". A l'aise sur scène, sobrement vêtu d'une chemise et d'un pantalon gris, Phil aime le contact avec son public. Ses choristes et musiciens le suivent sur scène dans des mouvements d'ensemble qui donnent un supplément d'âme aux chansons. Minuit, le bouquet final est couronné par un lâché de serpentins et de confettis multicolores, une explosion de joie générale. Le traditionnel rappel sera honoré. Puis, le départ du "Band" s'effectue par l'arrière de la scène, dans la plus grande discrétion sous le regard attentif de la sécurité. Phil a son avion pour Londres dans très peu de temps...
NANCY BLOQUéE PAR "LA VAGUE PHIL COLLINS"...
Maintenant, les techniciens vont démonter tout, jusqu'au petit jour, et mettre dans les camions, avec méticulosité, chaque matériel à sa place. On reconnaît là, la marque des "grands itinérants". Au même moment une vague de spectateurs joyeux se rue vers des milliers de véhicules s'étirant lentement dans de longues traînées rouge ou dorée illuminant l'obscurité. Malgré la présence des Forces de l'Ordre, l'indiscipline à la française reste de rigueur ! Résultat : Nancy sera bloquée, jusque sur l'autoroute A31, pendant plusieurs heures ! Mais la Capitale de la Meurthe-et-Moselle qui a l'habitude des grands événements en a vu d'autres. Les pensées des spectateurs ne forment qu'une seule voûte étoilée dans le ciel d'été, à n'en pas douter ils auront tous de très beaux souvenirs à raconter à leurs proches ; à l'image de Charles Baudelaire qui dans "Les fleurs du mal" précisait : "J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans."
01:18 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : les "best-of jd", phil collins, zénith de nancy, le 25 juin 2004, jean dorval pour ltc live, vincent maniglia pour ltc live, meurthe-et-moselle, "line up au complet pour le ruk 2014 !", mike and the mechanics, the vintage gigolos, rtl, l'essentiel, cédric, porn queen, le groupe, super heroes in ties, elephant ghost, inner smile, open air, rock um knuedler, meyouzik, texas, seun kuti & egypt 80, the side, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, centre pompidou-metz, le groupe texas, en concer à luxembourg, place guillaume ii, luxembourg ville, festival rock um knuedler 2011, festival des musiques du monde, le 02 juillet 2011, le 03 juillet 2011, summer in the city, luxembourg city tourist office, capiltale luxembourgeoise, sharleen spiteri, greatest hits, red book, eddie campbell, lcto, groupes luxembourgeois, musiques du monde, interview de fanny et dorianne, deux fans de texas, et de sharleen | Facebook |