31/10/2008
INAUGURATION DE LA SALLE DE L'ECOLE DE METZ...
Les visiteurs des Musées de Metz Métropole La Cour d’Or peuvent désormais découvrir la nouvelle salle d’exposition présentant une sélection d’œuvres peintes et dessinées par les artistes de l’École de Metz.
Le fonds du Musée permettra un renouvellement de l’accrochage présentant au public la trentaine d’artistes qui, groupés autour de Maréchal, firent la richesse de ce foyer artistique. De 1834 à 1870, le mouvement de l’École de Metz, très influencé par Delacroix, à la fois ancré dans le pays messin et ouvert vers l’Allemagne, s’affirmera comme une école originale dans des arts aussi divers que la peinture, le vitrail, le pastel, le dessin ou la gravure. Saluée par Baudelaire dans son Salon de 1845, reconnue à Paris comme en province, elle est sensible à l’évocation des paysages du pays messin, à l’exotisme des modèles bohémiens ou la glorification du brillant passé médiéval de la cité.
Par ailleurs, la nouvelle salle de l’École de Metz, insérée dans le parcours des salles de peintures après la salle du XIXe siècle, sera la première salle permanente de la section Beaux-Arts dotée de cimaises en couleur.
L’École de Metz retrouve ainsi au Musée, un espace permanent essentiel à son évocation dans la ville qui l’a vu naître et a su l’inspirer.
Une Néo signée Jean DORVAL
pour LTC ARTS le 31/08/2008
Source : http://musees.ca2m.com
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29/10/2008
SON NOM EST « BOND, JAMES BOND ! »
La sortie du 22ème épisode des aventures de l’agent 007 est prévue le 5 novembre 2008 en France, et perso, j’ai hâte d’être à ce rendez-vous très prometteur. L’attente se fait déjà ressentir, au point, que j’ai même commis l’erreur de croire, et de dire à plusieurs amis, que ce film tant attendu sortait aujourd’hui… Mais, j'ai rêvé !
Jean Dorval, pour LTC
INFOS PLUS :
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17/09/2008
L’ACTEUR DAVID POIROT VA TRES PROCHAINEMENT NOUS DERIDER A GERARDMER !
L'acteur David Poirot part en tournée dans toute la France et la Belgique, avec son spectacle en solo « Salut mon vieux ! (Notre avenir en question, Poirot en parle) ». Un texte écrit par Laurent Guyot, qui a été scénariste sur plusieurs films d’André Téchiné, avec une mise en scène de François Delaive. Sur la Lorraine, David se produira sur la scène du Casino du Lac de Gérardmer, le samedi 11 octobre 2008, à 21h00. Vu le franc succès qu'il remporte, il joue même les prolongations à Paris, tous les vendredis, à 20h30, à l’Atelier théâtre de Montmartre, soit à 100 mètres du Moulin Rouge… Ce gars là vaut le détour, c’est pourquoi LTC soutient son passage dans notre région. Notre avenir est en question, et il en parle bien ! Alors, venez nombreux soutenir ce jeune talent !
© Jean Dorval, le 17 septembre 2008, pour LTC LIve.
INFOS PLUS :
. Les tarifs des entrées sont les suivants,
n'hésitez à préciser que vous venez de la part de LTC :
- à l'Atelier théâtre de Montmartre, 10€,
réservation sur Internet :
- au Casino du Lac de Gérardmer, 6€,
réservation sur Internet : billetreduc.com
. Pour lire les critiques de la presse et connaître le sujet du spectacle, aller sur le site Internet de David Poirot :
. L’affiche et le flyer du spectacle de Gérardmer sont disponibles à cette adresse :
© Un spectacle produit par l’association Promo Est David,
soutenu par LTC LIve.
26/08/2008
SORTIE DU DVD "LE DRAGON DES MERS"
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16/08/2008
« UN TEXTE INEDIT DE CHARLES PEGUY DECOUVERT A LA BNF », QUAND LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES…
En décembre 2004, avait lieu une véritable petite révolution dans le milieu littéraire ! Un texte inédit de Charles Péguy était découvert à la Bibliothèque Nationale de France (BNF), tiré par bonheur, par un amoureux de la littérature, de la longue nuit administrative dans laquelle il avait été plongé… Comme le précisait, alors, l’heureux découvreur, Raphaël Zacharie de Izarra : « Le texte, jamais édité et trouvé sous sa forme manuscrite originelle(1), faisait partie d'une pile de documents administratifs (classés pêle-mêle) ayant appartenus à l'auteur. L'état des documents mais surtout le mode d'emballage caractéristique du carton relié qui les contenait (ouvertures et pliures à usages limités) laisse supposer qu'ils ont été peu consultés depuis leur dépôt à la BNF en 1925. Le dossier administratif en question ayant en soi une valeur anecdotique, on comprend qu'il ait été longtemps ignoré, dormant dans « l'obscurité littéraire » de ces trésors modestes si peu visités de la Bibliothèque Nationale de France et voués en général à une paix quasi éternelle sur leurs étagères... ». Grâce à la perspicacité de cet altruiste, mais aussi peut-être à la chance, au hasard ou au destin, comme l'on voudra, ce manuscrit, ce trésor de l'Ecriture Française, est présenté, à nouveau, dans nos colonnes à l’attention des lecteurs spécialistes, amateurs, voire néophytes de Péguy.
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« A LA CATHEDRALE DE CHARTRES. » DE CHARLES PEGUY
« Derrière la pierre battait un cœur. De ses sommets ventés émanait un chant sourd et mélodieux. Les têtes vertigineuses dominaient la Beauce. Noir et majestueux, le vaisseau gothique semblait sillonner ciel et temps, traversant les siècles chartrains avec la dignité d'un prince, indifférent à l'agitation des vivants, défiant le temporel et ses idoles, toisant définitivement l'Histoire et les mortels.
Entre les arcades, des flammes. Dans le vitrail, l'azur. Sous les voûtes millénaires, la lumière.
En passant du dehors au dedans, je pénétrais dans une ombre qui n'était pas ombre, mais feu, joie, vie. J'oubliais la matière, et ne voyais que l'essentiel. La pierre était prière. Le grain de poussière, l'Univers entier. Le silence, une porte d'entrée sur le Mystère. La rosace, l’œil divin s'ouvrant sur l'infini.
Et ce qui à cet instant précis me donnait des ailes, ce qui à travers un frisson fulgurant dont je n'oublierai jamais l'exquise brûlure m'élevait à la hauteur des étoiles et de la souffrance humaine, c'était l'Amour. »
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Quel magnifique petit chef-d’œuvre écrit, cousu de fil d’or ! Merci Raphaël pour ce délicieux moment de partage. Comme quoi l’aventure en littérature est encore possible, de nos jours, pour peu que l’on ait la patience et ce « petit brin de folie » qui pousse les battants à se surpasser.
© Jean Dorval, le 16 août 2008, pour LTC
(1) Le manuscrit a été enregistré en octobre 2004 sous le numéro 0057789 et peut être désormais consulté à la Bibliothèque Nationale de France par le public sur demande officielle, selon les formalités habituelles.
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