Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/10/2009

VOICI VENU LE TEMPS DE LA « CERIIISE » !!!

 

cerise.jpg

Le 2 octobre dernier, au cours de la deuxième Nuit Blanche de Metz, j’ai fait la connaissance d’une charmante artiste-peintre. Lise, surnommée « Cerise », a 22 ans. Elle est originaire de Nancy et vit à Metz. Elle aime peindre et dessiner suivant son inspiration ou selon celle des amateurs de son art. Après une année en Arts Appliqués qui lui a permis de toucher à la mode, l'architecture, le design, la communication... elle est actuellement, en licence 2 d'Arts Plastiques à Metz. Cerise, c’est une personnalité qui décoiffe, une force de vie, voire une pure source d’énergie, allant jusqu’au bout de ses limites. Elle se définit elle-même comme « difficile à vivre, contradictoire, méfiante, mystérieuse », cerise 2.jpgmais en fait, elle est très sympathique, très attentive aux autres, sensible et si attachante à la fois. Une sorte de savant mélange entre Cerise Jekyll et Lise Hyde ! Comme toutes les passionnées, elle est écartelée en permanence entre son envie de voir « LE » Monde et de se retrouver seule afin de mieux se préserver, créer. Cette dualité se retrouve dans sa peinture à la nuit tombée, un moment précieux qu’elle savoure particulièrement en donnant vie à ses toiles à grands coups d’acrylique, sa matière fétiche… cerise 12.jpgElle est à la fois dans un monde de douceur et de souffrance. Sa quête permanente du calme, symbolisée par ses représentations florales (principalement entre coquelicots et orchidées),cerise 8.jpg décline une palette de tonalités à dominante de rouge et de bleu. La tendresse prend alors, ici-bas, tout son sens au bout de son pinceau qu’elle manie tel un poète sa plume. Elle élance ses grandes tiges de fleurs prises dans le tourbillon existentiel quotidien. Sauvage mais sûrement apprivoisable, Cerise lance sans entrave ses déclarations d’Amour pictural, tel une conquérante : « Je t’aime, beaucoup, à la folie ». Et dans « Je est un autre » (une vidéo), elle change carrément de peau, pour changer de vie. Elle fuit ses déceptions, elle se fuit tout court : « Mon corps, ma vie, me font souffrir, alors je repars à zéro dans une nouvelle peau ».


La souffrance est filmée en direct. Cerise met de la peinture noire sur son corps, fait comme si elle arrachait sa peau, pour en laisser apparaitre une nouvelle. En fait, Cerise est une magnifique chrysalide qui n’attend que l’Amour pour éclore. Elle se réalisera totalement quand les morceaux de son cœur seront rassemblés, à l’image de ses séries de peinture qui sont un véritable trait d’union entre des forces opposées qui finalement deviennent complémentaires. Affaire à suivre ou... histoire à vivre ?


 

© Jean Dorval, le 20 octobre 2009, pour LTC Arts.

INFOS PLUS :

A la demande de son public chéri qui souhaitait voir ses créations artistiques en ligne, et trouver ainsi plus facilement l’inspiration en vue de passer commande, Cerise a créé un site qui lui permet de présenter ses œuvres http://creartitude-laceriiise.fr.gd/ 

 

07/10/2009

LE PROGRAMME DE LA SAISON 2009/2010 DU CCN BALLET VAUT LE COUP D'OEIL !!!

  

CCN-18-12-08-Nancy-OB-003.jpg

© Photo ci-dessus : melting-actu.com

Je vous conseille de vous informer, afin de piocher des idées de sorties, sur le super programme 2009/2010 du CCN Ballet de Lorraine...

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC Live.

INFOS PLUS : http://www.ballet-de-lorraine.com/

"LTC Live : La Voix Du Graoully !" 

02/09/2009

LE LIVRE PREND... PLACE A NANCY LES 18 ET 20 SEPTEMBRE PROCHAINS !

le livre sur la place nancy 2009.png

bern_france_inter.jpgStéphane Bern et le « Fou du roi »
donneront le coup d’envoi
du Livre sur la Place 2009...

INFOS PLUS :

http://www.lelivresurlaplace.fr/index.php?option=com_cont...

07/08/2009

AVEC LTC LIVE : TOUJOURS à L'AFFûT !

essai.JPG

Avec JD sur LTC Live sois toujours à l’affût de la bonne Zizic !

  

graoully.jpg
"LTC Live : La Voix Du Graoully !" 

 

31/07/2009

LOUIS XV SURNOMME ROI "BIEN-AIME" DES FRANCAIS EN L'EGLISE NOTRE-DAME DE METZ...

essai.JPG

© Photo ci-dessus : mairie-metz.fr

essai.JPG
 
essai.JPG
LOUIS XV le Bien-Aimé
(né le 15 février 1710, mort le 10 mai 1774)
Roi de France : règne 1715-1774
Partie 3/7

Deux petits-fils de Fouquet, ambitieux, avec un esprit romanesque, réchauffaient l'esprit militaire par des intrigues, des déclamations et des promesses fastueuses. Ils n'avaient déjà que trop pris d'ascendant sur l'esprit du monarque, lorsqu'à la fin de l'année 1740 la mort de l'empereur Charles VI vint exciter l'ambition de plusieurs cabinets, pour le partage de la succession d'Autriche. L'empereur ne laissait qu'une fille, Marie-Thérèse, mariée depuis quelque temps au duc de Lorraine. Chartes VI, en prévoyant sa fin, n'avait occupé ses dernières années qu'à obtenir des principales puissances une garantie solennelle qu'elles laisseraient sa fille recueillir tout son héritage.

Cette considération avait dicté la paix de Vienne, si avantageuse pour la France. Le cardinal de Fleury voulait rester fidèle à la foi des traités, et plaidait pour l'auguste orpheline, au nom de l'honneur, de la justice et même de la prudence. Louis fut, pour la première fois, indocile aux vœux de son sage instituteur ; il écouta le comte de Belle-Isle, oublia les conseils que son bisaïeul lui avait donnés au lit de la mort, et bientôt entreprit une guerre beaucoup plus injuste que toutes celles qui avaient troublés la conscience de Louis XIV.

Le roi de Prusse, Frédéric II, s'était déclaré le premier par la conquête de la Silésie. La France favorisa son ambition et celle de l'électeur de Bavière, qui, pour son malheur, fut élevé à l'empire. Nos armées s'avancèrent jusque dans la Bohême. Le comte de Saxe et son lieutenant Chevert emportèrent la ville de Prague par un des plus brillants assauts dont nos fastes militaires fassent mention. Fleury secondait à regret ces mouvements guerriers.

On vit s'établir entre les généraux français de fatales mésintelligences ; genre de malheur et de honte qu'on avait ignoré sous les règnes absolus du cardinal de Richelieu et de Louis XIV. Le comte de Belle-Isle, provocateur de cette guerre, se vit bientôt enfermé dans la ville de Prague. Mal secouru par le maréchal de Maillebois, il prit le parti de sortir de cette ville pendant l'extrême rigueur de l'hiver. Sa petite armée éprouva d'horribles souffrances. Sur 13 000 hommes qu'il avait ramenés, 4 000 périrent ; et cependant la flatterie contemporaine compara cette retraite à celle des Dix-mille.

Bientôt il fallut évacuer la Bavière, et abandonner le malheureux électeur au juste et rigoureux châtiment de son ambition. Frédéric II ne se fit pas scrupule de trahir la cause des Français, dès qu'il put par ses négociations s'assurer la possession de la Silésie, dont la conquête lui avait coûté quatre sanglantes victoires. L'Angleterre et la Hollande s'était déclarées contre la France. On vit encore une fois des armées française et anglaise se mesurer dans l'Allemagne. Le maréchal de Noailles conduisait la première, et le roi d'Angleterre, George II, la seconde : l'indocilité du duc de Grammont, neveu du maréchal de Noailles, précipita une attaque qui rompait tous les plans du général.

L'armée française était perdue, si la maison du roi n'avait rétabli le combat en perçant quatre fois la cavalerie des vainqueurs. Cette journée de Dettingen (27 juin 1743), quoique signalée par des exploits éclatants, eut les résultats d'une défaite. Le cardinal de Fleury venait d'expirer dans le pouvoir, à l'âge de 90 ans. Louis essaya un moment de régner par lui-même, mais le cardinal ne l'avait point habitué à l'activité, au travail, et il laissa bientôt retomber un fardeau qui était trop au-dessus de ses forces. La perspective de quelques exploits guerriers paraissait le séduire, et il avait résolu de se montrer à la tête de ses armées.

C'était sa maîtresse, la duchesse de Châteauroux, qui lui avait inspiré cet amour de la gloire. Louis XV n'avait pas tout à fait attendu la mort du cardinal pour s'affranchir des devoirs du lien conjugal. Déjà, pendant la décrépitude de son instituteur, il avait aimé, mais avec quelque ombre de mystère, madame de Mailly, aînée de la maison de Nesle. Cette favorite, qui était fort loin d'offrir tous les charmes de madame de la Vallière, la rappelait au moins par la sincérité de sa tendresse.

Bientôt le roi, emporté dans ses nouveaux goûts, lui préféra une de ses sœurs, madame de Vintimille. Celle-ci ne jouit que peu de temps de son indigne triomphe : elle mourut en couche ; et Louis tourna ses regards sur la jeune sœur de ses deux maîtresses, la marquise de la Tournelle (depuis duchesse de Châteauroux). Sa beauté était éblouissante ; son esprit était aimable et vif, son caractère ambitieux ; elle croyait pouvoir se faire pardonner sa faiblesse en conduisant son amant au combat : l'un et l'autre partirent pour la Flandre ; les soldats reçurent le roi avec transport, et la favorite avec les plus durs témoignages de mépris.

Il emporta successivement les villes de Menin, Ypres, Furne, et fit célébrer ses faibles succès par autant de Te Deum. L'Alsace fut menacée ; il s'y rendit : la duchesse de Châteauroux continua de le suivre. A peine était-il arrivé à Metz, le 4 août 1744, qu'il fut atteint d'une maladie dangereuse ; toute la France reçut cette nouvelle avec saisissement : dix-sept ans de bonheur se retraçaient vivement à l'imagination du peuple ; le péril que courait Louis le rendait plus cher aux Français ; on y voyait le résultat de ses fatigues militaires.

Mais, pendant que le peuple gémissait et remplissait les églises des vœux les plus sincères, une piété justement sévère, écartant le scandale, veillait auprès du lit du roi. Avant qu'on lui administrât les derniers sacrements, on lui prescrivit de renvoyer la duchesse ; il fit ce sacrifice. La reine, le dauphin et ses sœurs, s'étaient rendus à Metz. La vue de ce jeune prince produisit sur le cœur du monarque une impression aussi fâcheuse qu'inattendue : dans les sollicitudes de la piété filiale, il crut voir l'empressement d'un successeur.

On sait quelle fut l'ivresse des Français quand ils apprirent la guérison du roi : à aucune époque la monarchie ne se produisit sous des couleurs plus aimables. On crut sentir alors que l'amour en était le principal ressort. Louis, en apprenant les transports qu'avait fait naître et que prolongeait la nouvelle de sa guérison, s'écria : « Qu'ai-je donc fait pour être aimé ainsi ? » Ce mot naïf toucha les Français. On y répondit en lui donnant (pendant le siège de Metz en 1744, ndlr) le délicieux surnom de Bien-aimé.

Il voulut illustrer son retour en prenant part à quelques travaux guerriers, et il vit la prise de Fribourg. Cependant il conservait contre les courtisans qui, durant sa maladie, lui avaient fait entendre des exhortations sévères et bannir sa maîtresse, plus de ressentiment que l'on n'en devait craindre de cette âme faible et douce. Son premier aumônier, l'évêque de Soissons, et le duc de Châtillon, gouverneur du dauphin, furent exilés : ces vengeances assuraient le triomphe de la favorite ; à peine Louis le Bien-aimé fut-il rendu aux vœux des Parisiens, qu'il céda au désir de la revoir : la duchesse de Châteauroux était malade quand elle reçut l'ordre tant désiré de reparaître devant le roi.

Soit qu'elle cédât à la vivacité de sa passion, soit quelle eût des pensées d'orgueil et de vengeance, elle ne voulut pas différer un moment si précieux : la mort suivit de près son imprudent triomphe. Louis parut plongé dans un désespoir profond, mais bientôt il ne sut plus combattre sa douleur que par l'ivresse des plaisirs. Madame Le Normant d'Étioles s'offrit à ses regards : dans les fêtes de la cour déjà depuis deux ans, elle avait essayé sur le roi le pouvoir de sa beauté, de sa coquetterie, en suivant la chasse royale dans la forêt de Senart. L'obscurité de sa naissance était un peu couverte par la brillante fortune de son mari, Le Normant d'Étioles. Des intrigues subalternes lui avaient appris l'art de subjuguer un caractère faible : elle domina le roi, sans lui inspirer une vive passion ; et son crédit surpassa bientôt celui des ministres, des courtisans les plus habiles, des généraux les plus renommés.

JD, pour LTC Histoire.

Source documentaire : Biographie de Louis XV le Bien-Aimé - Partie 1/7 - Partie 2/7 - Partie 4/7 - Partie 5/7 - Partie 6/7 - Partie 7/7 - Site : http://www.france-pittoresque.com/rois-france/louis-XV-3.htm

 

gravure-place-Stan.jpg

© Photo ci-dessus : archives.cg54.fr

 

PS : Écarté du trône de Pologne, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père de Louis XV car marié à Marie Leszczyńska, reçoit le duché de Lorraine, à viager, en 1737 et le gouverne en monarque éclairé, le menant à son apogée, en plein siècle des lumières. Il crée en l'honneur du roi de France une place de belles proportions (la Place-Royale) qui recevra plus tard son nom [l'actuelle Place "Stan" (comme Stanislas)]. À sa mort en 1766, le duché revient à la couronne de France.