25/06/2012
LES BEST OF JD : "UN ROI, MEME BEGUE, RESTE TOUJOURS UN ETRE HUMAIN TOUCHE PAR UN HANDICAP !"
La légende veut que Démosthène, orateur et homme politique athénien célèbre pour son éloquence, ait remédié à ses troubles d'élocution en se forçant à parler avec des cailloux dans la bouche. Il s’entraînait même face à la mer déchaînée à déclamer ses discours... En France à l’heure actuelle, il y a 600 000 personnes bègues. L’Association Parole Bégaiement (APB) souhaite participer à la promotion du dernier film de Tom Hooper, « Le Discours d’un Roi » (titre original « The King’s Speech »), qui est actuellement sur tous nos écrans, afin de faire connaître le drame des gens qui ont des problèmes d’élocution.
UNE HISTOIRE VRAIE TOUCHANTE.
Ce film de 118 minutes, réalisé d’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, nous dévoile un Roi d’Angleterre pas comme les autres, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George « Bertie » VI (rôle tenu par l’excellent Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). George VI tentera de surmonter son bégaiement grâce à la ténacité de son épouse (qui s’appelle aussi « la Reine Elisabeth » (un rôle interprété par la sublime Helena Bonham Carter)), et à celui de son orthophoniste (et ami) aux méthodes peu conventionnelles... Lionel Logue (le très talentueux Geoffrey Rush). C‘est d’ailleurs grâce à ce soutien que Georges VI, « le Roi bègue », devint le Roi de la Résistance courageuse à l’ennemi nazi. Il reste d’ailleurs, à ce titre, dans le cœur des Anglais comme le Monarque le plus aimé. Ce qui me fait dire, à la Française, « Vive le Roi ! »
UN TEMOIGNAGE POIGNANT SUR LA TOLERANCE FACE AU HANDICAP.
Ce film, au fil de l’image, évoque sans complaisance la souffrance que ce trouble engendre pour la personne qui en souffre, surtout quand il s’agit d’un Monarque devant prononcer des discours officiels avec un tel handicap. Il se révèle tout du long d’une très Grande Humanité, dans la même veine que l’APB qui travaille depuis bientôt 20 ans à modifier le regard habituellement porté sur la personne bègue. Le scénario de ce film trouve le ton juste, sans exagération, afin de magnifier la relation thérapeutique unissant le thérapeute à son patient, et ce, pour permettre le meilleur traitement possible du bégaiement. A voir avec un total respect !
© Jean Dorval, le 14.02.2011, pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS sur le bégaiement en France :
http://www.em-consulte.com/article/177879
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08/03/2011
"LISTEN TO YOUR EYES !", EN LTC LIVE !
"Prélude avec les trompettes" de Michel-Richard Delalande ou la Symphonie pour les soupers du Roy Louis XIV... Tout simplement royal ! Et à manger avec gourmandise par les oreilles !!!
http://www.youtube.com/watch?v=j5NzYuSgLWI
http://www.youtube.com/watch?v=uxyCc6BMd1w&NR=1
Et le petit "Plus" à la carte...
http://www.youtube.com/watch?v=hF9QgooiwfI&feature=re...
http://www.youtube.com/watch?v=c7kVOqwIGMw&feature=re...
Bonne Zizik avec JD en LTC LIve !
01:15 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : royauté sociale, listen to your eyes en ltc live, musique baroque, louis xiv, vive le roy, vive le roi, le roi louis xiv, prélude avec les trompettes, michel-richard delalande, la symphonie pour les soupers du roy louis xiv, royal, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène d'ltc live, la communauté d'ltc live, baroque, centre pompidou-metz, royalisme, social, monarchie | Facebook |
31/07/2009
LOUIS XV SURNOMME ROI "BIEN-AIME" DES FRANCAIS EN L'EGLISE NOTRE-DAME DE METZ...
(né le 15 février 1710, mort le 10 mai 1774)
Deux petits-fils de Fouquet, ambitieux, avec un esprit romanesque, réchauffaient l'esprit militaire par des intrigues, des déclamations et des promesses fastueuses. Ils n'avaient déjà que trop pris d'ascendant sur l'esprit du monarque, lorsqu'à la fin de l'année 1740 la mort de l'empereur Charles VI vint exciter l'ambition de plusieurs cabinets, pour le partage de la succession d'Autriche. L'empereur ne laissait qu'une fille, Marie-Thérèse, mariée depuis quelque temps au duc de Lorraine. Chartes VI, en prévoyant sa fin, n'avait occupé ses dernières années qu'à obtenir des principales puissances une garantie solennelle qu'elles laisseraient sa fille recueillir tout son héritage.
Cette considération avait dicté la paix de Vienne, si avantageuse pour la France. Le cardinal de Fleury voulait rester fidèle à la foi des traités, et plaidait pour l'auguste orpheline, au nom de l'honneur, de la justice et même de la prudence. Louis fut, pour la première fois, indocile aux vœux de son sage instituteur ; il écouta le comte de Belle-Isle, oublia les conseils que son bisaïeul lui avait donnés au lit de la mort, et bientôt entreprit une guerre beaucoup plus injuste que toutes celles qui avaient troublés la conscience de Louis XIV.
Le roi de Prusse, Frédéric II, s'était déclaré le premier par la conquête de la Silésie. La France favorisa son ambition et celle de l'électeur de Bavière, qui, pour son malheur, fut élevé à l'empire. Nos armées s'avancèrent jusque dans la Bohême. Le comte de Saxe et son lieutenant Chevert emportèrent la ville de Prague par un des plus brillants assauts dont nos fastes militaires fassent mention. Fleury secondait à regret ces mouvements guerriers.
On vit s'établir entre les généraux français de fatales mésintelligences ; genre de malheur et de honte qu'on avait ignoré sous les règnes absolus du cardinal de Richelieu et de Louis XIV. Le comte de Belle-Isle, provocateur de cette guerre, se vit bientôt enfermé dans la ville de Prague. Mal secouru par le maréchal de Maillebois, il prit le parti de sortir de cette ville pendant l'extrême rigueur de l'hiver. Sa petite armée éprouva d'horribles souffrances. Sur 13 000 hommes qu'il avait ramenés, 4 000 périrent ; et cependant la flatterie contemporaine compara cette retraite à celle des Dix-mille.
Bientôt il fallut évacuer la Bavière, et abandonner le malheureux électeur au juste et rigoureux châtiment de son ambition. Frédéric II ne se fit pas scrupule de trahir la cause des Français, dès qu'il put par ses négociations s'assurer la possession de la Silésie, dont la conquête lui avait coûté quatre sanglantes victoires. L'Angleterre et la Hollande s'était déclarées contre la France. On vit encore une fois des armées française et anglaise se mesurer dans l'Allemagne. Le maréchal de Noailles conduisait la première, et le roi d'Angleterre, George II, la seconde : l'indocilité du duc de Grammont, neveu du maréchal de Noailles, précipita une attaque qui rompait tous les plans du général.
L'armée française était perdue, si la maison du roi n'avait rétabli le combat en perçant quatre fois la cavalerie des vainqueurs. Cette journée de Dettingen (27 juin 1743), quoique signalée par des exploits éclatants, eut les résultats d'une défaite. Le cardinal de Fleury venait d'expirer dans le pouvoir, à l'âge de 90 ans. Louis essaya un moment de régner par lui-même, mais le cardinal ne l'avait point habitué à l'activité, au travail, et il laissa bientôt retomber un fardeau qui était trop au-dessus de ses forces. La perspective de quelques exploits guerriers paraissait le séduire, et il avait résolu de se montrer à la tête de ses armées.
C'était sa maîtresse, la duchesse de Châteauroux, qui lui avait inspiré cet amour de la gloire. Louis XV n'avait pas tout à fait attendu la mort du cardinal pour s'affranchir des devoirs du lien conjugal. Déjà, pendant la décrépitude de son instituteur, il avait aimé, mais avec quelque ombre de mystère, madame de Mailly, aînée de la maison de Nesle. Cette favorite, qui était fort loin d'offrir tous les charmes de madame de la Vallière, la rappelait au moins par la sincérité de sa tendresse.
Bientôt le roi, emporté dans ses nouveaux goûts, lui préféra une de ses sœurs, madame de Vintimille. Celle-ci ne jouit que peu de temps de son indigne triomphe : elle mourut en couche ; et Louis tourna ses regards sur la jeune sœur de ses deux maîtresses, la marquise de la Tournelle (depuis duchesse de Châteauroux). Sa beauté était éblouissante ; son esprit était aimable et vif, son caractère ambitieux ; elle croyait pouvoir se faire pardonner sa faiblesse en conduisant son amant au combat : l'un et l'autre partirent pour la Flandre ; les soldats reçurent le roi avec transport, et la favorite avec les plus durs témoignages de mépris.
Il emporta successivement les villes de Menin, Ypres, Furne, et fit célébrer ses faibles succès par autant de Te Deum. L'Alsace fut menacée ; il s'y rendit : la duchesse de Châteauroux continua de le suivre. A peine était-il arrivé à Metz, le 4 août 1744, qu'il fut atteint d'une maladie dangereuse ; toute la France reçut cette nouvelle avec saisissement : dix-sept ans de bonheur se retraçaient vivement à l'imagination du peuple ; le péril que courait Louis le rendait plus cher aux Français ; on y voyait le résultat de ses fatigues militaires.
Mais, pendant que le peuple gémissait et remplissait les églises des vœux les plus sincères, une piété justement sévère, écartant le scandale, veillait auprès du lit du roi. Avant qu'on lui administrât les derniers sacrements, on lui prescrivit de renvoyer la duchesse ; il fit ce sacrifice. La reine, le dauphin et ses sœurs, s'étaient rendus à Metz. La vue de ce jeune prince produisit sur le cœur du monarque une impression aussi fâcheuse qu'inattendue : dans les sollicitudes de la piété filiale, il crut voir l'empressement d'un successeur.
On sait quelle fut l'ivresse des Français quand ils apprirent la guérison du roi : à aucune époque la monarchie ne se produisit sous des couleurs plus aimables. On crut sentir alors que l'amour en était le principal ressort. Louis, en apprenant les transports qu'avait fait naître et que prolongeait la nouvelle de sa guérison, s'écria : « Qu'ai-je donc fait pour être aimé ainsi ? » Ce mot naïf toucha les Français. On y répondit en lui donnant (pendant le siège de Metz en 1744, ndlr) le délicieux surnom de Bien-aimé.
Il voulut illustrer son retour en prenant part à quelques travaux guerriers, et il vit la prise de Fribourg. Cependant il conservait contre les courtisans qui, durant sa maladie, lui avaient fait entendre des exhortations sévères et bannir sa maîtresse, plus de ressentiment que l'on n'en devait craindre de cette âme faible et douce. Son premier aumônier, l'évêque de Soissons, et le duc de Châtillon, gouverneur du dauphin, furent exilés : ces vengeances assuraient le triomphe de la favorite ; à peine Louis le Bien-aimé fut-il rendu aux vœux des Parisiens, qu'il céda au désir de la revoir : la duchesse de Châteauroux était malade quand elle reçut l'ordre tant désiré de reparaître devant le roi.
Soit qu'elle cédât à la vivacité de sa passion, soit quelle eût des pensées d'orgueil et de vengeance, elle ne voulut pas différer un moment si précieux : la mort suivit de près son imprudent triomphe. Louis parut plongé dans un désespoir profond, mais bientôt il ne sut plus combattre sa douleur que par l'ivresse des plaisirs. Madame Le Normant d'Étioles s'offrit à ses regards : dans les fêtes de la cour déjà depuis deux ans, elle avait essayé sur le roi le pouvoir de sa beauté, de sa coquetterie, en suivant la chasse royale dans la forêt de Senart. L'obscurité de sa naissance était un peu couverte par la brillante fortune de son mari, Le Normant d'Étioles. Des intrigues subalternes lui avaient appris l'art de subjuguer un caractère faible : elle domina le roi, sans lui inspirer une vive passion ; et son crédit surpassa bientôt celui des ministres, des courtisans les plus habiles, des généraux les plus renommés.
JD, pour LTC Histoire.
Source documentaire : Biographie de Louis XV le Bien-Aimé - Partie 1/7 - Partie 2/7 - Partie 4/7 - Partie 5/7 - Partie 6/7 - Partie 7/7 - Site : http://www.france-pittoresque.com/rois-france/louis-XV-3.htm
© Photo ci-dessus : archives.cg54.fr
PS : Écarté du trône de Pologne, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père de Louis XV car marié à Marie Leszczyńska, reçoit le duché de Lorraine, à viager, en 1737 et le gouverne en monarque éclairé, le menant à son apogée, en plein siècle des lumières. Il crée en l'honneur du roi de France une place de belles proportions (la Place-Royale) qui recevra plus tard son nom [l'actuelle Place "Stan" (comme Stanislas)]. À sa mort en 1766, le duché revient à la couronne de France.
14:06 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : louis xv surnommé roi bien-aime des francais à metz, louis xv, vive le roi, vive le roy, bien-aimé, metz, moselle, lorraine, nancy, meurthe-et-moselle, place stan, place stanislas, place royale | Facebook |
05/06/2009
L'ITINERAIRE D'UNE FEMME ROYALE DE RAISON PASSA PAR LA LORRAINE...
15:13 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : destin royal, la reine marie-antoinette, marie-antoinette passa par la lorraine pour rejoindre et épouser, vive le roi, jean dorval | Facebook |