14/02/2020
Elle Venait (1)
Elle Venait
Chez son PERD
Tous les 15 Jours
Toutes les 3 Semaines
Tous les Mois
Tous les Trimestres
Une fois l’An
Puis Elle n’est plus Venue
Elle a Grandi !
© Jean DORVAL, le 14 février 2020
(1) D’après Holding Back The Years de Simply Red
21:16 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : elle venait, fait d’hiver, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, au nom du perd, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, une maman, deux parents, c'est mieux qu'un | Facebook |
Fait d’Hiver (1)
Tant-Aimé, il Fait si Froid
L’Humidité me Gagne jusqu’aux Tréfonds
Peur et Doute m’Assaillent
La Nuit-sombre me Courtise
Echarpe-ambigüe qui m’Etouffe lentement
Comme un Serpent enserre sa Proie
Il ne Reste plus qu’à Compter tous mes Os
A Chaque Page
Le Journal Parle de Toi
Me dit que Tu as Enfin trouvé ton Chemin
Moi, Je Reste Perdu
Mon Hôte pour l’Eternité
Tu me Manques
Ecoute mon Cri-de-Détresse
Hâte-Toi de Réapparaître dans ma Vie
Je suis ton Obligé
Je Chute sans Fin
Aide-moi à me Remettre sur mes Jambes
Je suis trop Faible pour Mourir Aujourd’hui
J’ai Encore Besoin de Survivre
Soulage ma Tristesse par ta Présence
Mes Epaules chargées d'un Joug-solitaire Prouvent
Que je ne suis qu’un Misérable sans Excuses
Ne Demandant pas Mieux que de s’Amender
De Rayonner de Nouveau dans tes Pas
Ma singulière-Rencontre
J’ai si Mal, j’ai si Mal Débuté avec Toi
Laisse-moi Redevenir le bon-Grain
Laisse-moi Couler de Nouveau
Comme le Lait dans l’Ame
Permets-moi de Contourner la Montagne
De Redevenir l’Exemple à Suivre
Mon Ame est par Trop Accablée
Toi Seul peux me Donner l’Absolution
Le Cri du Corbeau s’Eloigne
Faisant Place à Celui du Rapace
Je Détourne les Yeux
Etre-innommable, Contrit cependant
Envahi par la Grande-Honte
Regardant vers le Bas
Rougissant jusqu’à la Racine de ses Cheveux-blancs
Mauvais-Passage à Vide qui Perdure
Morne Solitude brisant la Voix
Mon Râle, Rimes de Déprime
S’Exprime, se Comprime
Ma Voix-inhumaine
Devient désormais Extraterrestre
Je n’ai plus Forme-humaine
En Dedans et à l’Extérieur
Rend-moi ma Face, mon Aura
Résous mon Enigme-irrésolvable
Je suis le Perd-dû Perdant d’Avance
La Glace est Glissante
Mon Orgueil-monstre, ma Témérité, par trop Puissants m’Achèvent
Je suis Tombé comme une Masse
De Tout mon Haut
Ma Chute est Lourde
Soudaine, Continue et Sourde
Que la Pitié t’Adoucisse en toute-Simplicité
Mes Traits se sont Durcis
Figés à Jamais vers le Néant
Laisse-moi Passer le Styx
En Paix-retrouvée
Laisse-moi rejoindre les Enfers
Pour y Purger ma Peine
Ne Condamne Pas mon Ame-damnée à Errer
Jette-la plutôt au Brasier-ardent de Vulcain
Jette-la aux Champs de Maldoror et d’Hadès
Tempête-surprenante qui n'en Finit pas
La Gueule même de l'Imprécation demeure Béante
Les Fleurs-du-Mal jaillissent Soudainement de l’Irrésolu
La Bonne Nouvelle de la Mort n’est plus Possible
Cette Lave liquide noire et dévorante
C’est la Bave des Loups
Satisfaisant leur Ombre-animale
Ne t’Eloigne plus de Moi
Afin de me Donner le Pardon-nécessaire
A mes Côtés, Tu ne perdras plus Rien
Je ne serais plus le plus Hideux des Hommes
Fait d’Hiver :
L'Attente d'être Sauvé par son Enfant
Pour Redevenir le Créateur-éponyme
Reste l'Unique Secret-Parfum d’Encens
D’Humanité Retrouvée
En longues Bénédictions
Diminuant la Laideur
Je savais que Je Deviendrai PERD
Mais pas à ce Point
© Jean DORVAL, le 14 février 2020
pour LTC POésie
(1) D’après la chanson Close To Me de the cure ; le film de Science-Fiction britannico-américain, Interstellar, produit, écrit et réalisé par Christopher Nolan, en 2014 ; le livre Ainsi Parlait Zarathoustra, chapitre : Le plus hideux des hommes, de Friedrich Nietzsche publié chez GF-Flammarion (1996-2006) ; l’ouvrage poétique en prose Les Chants de Maldoror (1869), d’Isidore Ducasse dit Comte de Lautréamont ; et le recueil de poésie Les Fleurs du mal Charles Baudelaire
16:11 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : fait d’hiver, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, au nom du perd, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, une maman, deux parents, c'est mieux qu'un | Facebook |