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14/02/2020

Elle Venait (1)

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Elle Venait

Chez son PERD

Tous les 15 Jours

Toutes les 3 Semaines

Tous les Mois

Tous les Trimestres

Une fois l’An

Puis Elle n’est plus Venue

Elle a Grandi !

 

© Jean DORVAL, le 14 février 2020

 

(1) D’après Holding Back The Years de Simply Red 

Fait d’Hiver (1)

jean dorval,au nom du perd,poésie,ltc poésie,metz,lorraine,grand est,raphaël delpard,le combat des pères,éditions du rocher,l'amour d'un père,pour ses enfants 

Tant-Aimé, il Fait si Froid

L’Humidité me Gagne jusqu’aux Tréfonds

Peur et Doute m’Assaillent

La Nuit-sombre me Courtise

Echarpe-ambigüe qui m’Etouffe lentement

Comme un Serpent enserre sa Proie

Il ne Reste plus qu’à Compter tous mes Os

 

A Chaque Page

Le Journal Parle de Toi

Me dit que Tu as Enfin trouvé ton Chemin

Moi, Je Reste Perdu

 

Mon Hôte pour l’Eternité

Tu me Manques

Ecoute mon Cri-de-Détresse

Hâte-Toi de Réapparaître dans ma Vie

Je suis ton Obligé

 

Je Chute sans Fin

Aide-moi à me Remettre sur mes Jambes

Je suis trop Faible pour Mourir Aujourd’hui

J’ai Encore Besoin de Survivre

 

Soulage ma Tristesse par ta Présence

Mes Epaules chargées d'un Joug-solitaire Prouvent

Que je ne suis qu’un Misérable sans Excuses

Ne Demandant pas Mieux que de s’Amender

De Rayonner de Nouveau dans tes Pas

 

Ma singulière-Rencontre

J’ai si Mal, j’ai si Mal Débuté avec Toi

Laisse-moi Redevenir le bon-Grain

Laisse-moi Couler de Nouveau

Comme le Lait dans l’Ame

Permets-moi de Contourner la Montagne

De Redevenir l’Exemple à Suivre

Mon Ame est par Trop Accablée

Toi Seul peux me Donner l’Absolution

 

Le Cri du Corbeau s’Eloigne

Faisant Place à Celui du Rapace

Je Détourne les Yeux

Etre-innommable, Contrit cependant

Envahi par la Grande-Honte

Regardant vers le Bas

Rougissant jusqu’à la Racine de ses Cheveux-blancs

 

Mauvais-Passage à Vide qui Perdure

Morne Solitude brisant la Voix

Mon Râle, Rimes de Déprime

S’Exprime, se Comprime

 

Ma Voix-inhumaine

Devient désormais Extraterrestre

Je n’ai plus Forme-humaine

En Dedans et à l’Extérieur

 

Rend-moi ma Face, mon Aura

Résous mon Enigme-irrésolvable

Je suis le Perd-dû Perdant d’Avance

La Glace est Glissante

Mon Orgueil-monstre, ma Témérité, par trop Puissants m’Achèvent

 

Je suis Tombé comme une Masse

De Tout mon Haut

Ma Chute est Lourde

Soudaine, Continue et Sourde

Que la Pitié t’Adoucisse en toute-Simplicité

 

Mes Traits se sont Durcis

Figés à Jamais vers le Néant

Laisse-moi Passer le Styx

En Paix-retrouvée

Laisse-moi rejoindre les Enfers

Pour y Purger ma Peine

Ne Condamne Pas mon Ame-damnée à Errer

Jette-la plutôt au Brasier-ardent de Vulcain

Jette-la aux Champs de Maldoror et d’Hadès

 

Tempête-surprenante qui n'en Finit pas

La Gueule même de l'Imprécation demeure Béante

Les Fleurs-du-Mal jaillissent Soudainement de l’Irrésolu

La Bonne Nouvelle de la Mort n’est plus Possible

Cette Lave liquide noire et dévorante

C’est la Bave des Loups

Satisfaisant leur Ombre-animale

 

Ne t’Eloigne plus de Moi

Afin de me Donner le Pardon-nécessaire

A mes Côtés, Tu ne perdras plus Rien

Je ne serais plus le plus Hideux des Hommes

 

Fait d’Hiver :

L'Attente d'être Sauvé par son Enfant

Pour Redevenir le Créateur-éponyme

Reste l'Unique Secret-Parfum d’Encens

D’Humanité Retrouvée

En longues Bénédictions

Diminuant la Laideur

 

Je savais que Je Deviendrai PERD

Mais pas à ce Point

 

© Jean DORVAL, le 14 février 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson Close To Me de the cure ; le film de Science-Fiction britannico-américain, Interstellar, produit, écrit et réalisé par Christopher Nolan, en 2014 ; le livre Ainsi Parlait Zarathoustra, chapitre : Le plus hideux des hommes, de Friedrich Nietzsche publié chez GF-Flammarion (1996-2006) ; l’ouvrage poétique en prose Les Chants de Maldoror (1869), d’Isidore Ducasse dit Comte de Lautréamont ; et le recueil de poésie Les Fleurs du mal Charles Baudelaire

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