Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2020

Faites des PERD - Partie II (1)

jean dorval,au nom du perd,poésie,ltc poésie,metz,lorraine,grand est,raphaël delpard,le combat des pères,éditions du rocher,l'amour d'un père,pour ses enfants

 

Nuit-Prédatrice

La Lune-rousse éclaire

Ta Scène-muette de Crime

Où Il s’Eteint peu à peu en Direct

Etreignant une Photo des Siens

 

Un Son de Cloche

Monte des Profondeurs

Séance-Spirite désarticulée

Réveillant la Veuve-Faucheuse

Et tous ses Fils-Orphelins

 

La Lune Volumineuse et Ronde Approche

Déchaîne les Ames-nocturnes

Celles qui le Taraudent

 

Il se Voit Partir Anxieux et Fiévreux

C’est l’Heure, C’est son-Heure

Un Terrible Secret le Hante

 

Il Compte à Rebours en-Ligne

Les derniers-Battements de son Cœur

Soupire, Râle, Etouffe-lentement

Il en Oublie de se Confesser

 

Pourquoi Mourir

Puisqu’Il est déjà Mort-Vivant ?

 

Il Ouvre Encore grand les Yeux

Ses Pensées Grelottent, Frissonnent

Il n’a plus le Courage de Lutter

 

Sa Danse-macabre

Avec le Mauvais-Sort

La Gravité des Douze-Coups

Abrègent le Temps

 

Comme un Oiseau-abattu Agonisant

Il ne peut plus s’Evader

Ses Plaintes en Murmures

Recouvrent son Tombeau à Ciel-Ouvert

 

Pourquoi cette Nuit est si Longue ?

 

La Cloche Gronde-sombre Ronge son-Cœur

Dans ce Coin d’Automne, Il se Meurt d’Humeur

N’Imagine déjà plus la Lumière

 

Pourtant Minuit est plus Rayonnant que Jamais

Le Vent dé-Lyre, Gémit, Hurle, l’Emmène par Saccades

Il Rumine son Mal, ses Cauchemars Resurgissent Vengeurs

Le Sommeil des Limbes comme un Aimant

Cruelle-Enivrance l’Envole et le Repose

 

Levant des Yeux Naïvement

Vers le Ciel d’un Air-interrogateur

En Direction de l’Œuvre-Maudite des Entre-Deux-Mondes

Il Expire et se Cabre instantanément

 

Un Essaim de Chauves-Souris

Profusion d’Ailes-Noires l’Emporte

Il Ferme les Yeux définitivement

Ces Colombes de l’Au-Delà

Dans leur Tendresse-Express

Le Portent, l’Entraînent Loin de l’Aube qui Pointe

 

© Jean DORVAL, le 1er Mars 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : Dance et Affection by Tuys, et High For This de The Weeknd ; l’album Warsaw des Joy Division ; et le poème philosophique Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, chapitre La Chanson Ivre, publié chez GF-Flammarion

29/02/2020

Faites des PERD - Partie I (1)

jean dorval,au nom du perd,poésie,ltc poésie,metz,lorraine,grand est,raphaël delpard,le combat des pères,éditions du rocher,l'amour d'un père,pour ses enfants

 

Autant en Emportent les Larmes

Au Son d’un Pogo-endiablé

Il Noie sa Solitude-extrême

Aux Yeux-vitreux d’Où s’évacuent

Des Guirlandes de Feuilles-Mortes

 

Dans le Sillage de son Ciel-de-Traîne

Il ne Bat plus des Ailes

Sa Chute-sans-Fin le Dérobe à Lui-même

Il est l’Hôte d’un Mal-Inconnu

Qui le Maintient Corps-et-Ame en Enfers

 

Il ne Peut plus se Regarder

Dans le Miroir-quotidien du Tumulte

Rien n’Apaise la Crise

Qui le Fait Tomber à la Renverse

 

Son Image se Déforme sur la Surface-du-Sol

Le Tambour de son Cœur Epileptique-Stroboscopique

L’Empêche de Dormir aux Cris de sa Détresse

 

Sa Vision est Floue, Il Mord ses Lèvres

Au Chant de la Mélancolie

Il Gesticule par Contorsions-régulières

Sous le Poids d’une Douleur-invisible

Qui le Terrasse en Spasmes-irradiants

 

L’Absence de Deux-Etres-Chairs

Sa Descendance dont Il est privée

Le Torture, le Réduit à Petit-Feu

D’Impostures en Impostures

 

Il Fixe les Abîmes en Guitare-Basse

Ses Regards s’y Enfoncent de plus-en-plus Bas

Tournant dans les Profondeurs de l’Indifférence

Il Disparaît une Rose-noire à la Main

Brûlé, Assoiffé, Capturé de Tremblements

 

Il s’Effondre de Certitudes-perfides

Les Bêtes-sauvages le Lorgnent

Attendant qu’il s’Ouvre les Vaines

Pour Créer un Peu de Bonheur dans le Désert de la Misère

Le Voyageur de l’Ombre-Malheur n’est qu’au Début de sa Quête

Une Enigme sans Solution en Sinistre-Abandon

Qui Termine en Direct au Pied du Monde Où la Nuit l’Etreint

 

© Jean DORVAL, le 29 février 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : A Means To An End, Passover & Heart And Soul des Joy Division ; The Perfect Kiss des New Order ; Decades by Peter Hook & The Light ; et High For This by The Weeknd ; l’album Warsaw des Joy Division ; et le poème philosophique Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, chapitre La Chanson Ivre, publié chez GF-Flammarion