28/03/2015
Le Serment à Sara.
Mon Amour
Mon étincelle
Ma flamme vive
Chef d’orchestre de mon cœur
Beauté qui m’inspire
Que deviendrais-je sans Toi ?
Je chéris ton prénom, je te vis
Avec Toi, j’enjambe le destin
J’engage le festin du Roi
Mon sucre, je te chante
Goûtant ta langue, tes lèvres
Lumière détrônant la nuit
Je me consume pour Toi
Vers l’Extrême-Sud de ton corps
Je remonte à la trame de ton désir
Tes yeux sont plissés de félicité
Reflets de nos meilleurs souvenirs
Entre nous
Il n’y a pas de petits rêves
Pas d’hésitations
Seule l’exaltation nourrit nos exploits
Et nous allons toujours plus haut
Tels des oiseaux à la conquête du Ciel
Nous sommes le désordre défini
Le miracle langoureux
Le sourire de notre Grand Orient
Avoué, trouvé et retrouvé
Face au désert
Ton visage attend la pluie
Comme inspiré par une tornade de sable
Tu es un voile tendu vers l’inconnu
Ta bouche pleine de vent et de soleil
Est une porte ouverte, ardente, sur ton âme
Vaisseau d’éternité
J’enfouis ma tête entre tes seins
Tu me conduis au banquet de l’été
A la fête permanente
Je dénoue ta chevelure
Comme je défais ta robe
J’habille ta féminité
De mon étreinte familière
Je suce tes mamelons
Avide comme un nouveau-né
Tu es ma caravane d’épices et de parfums
La fièvre qui me pousse à l’évasion
Je longe ton fleuve
Ta robe tissée d’ombres tombe
La dune de ton ventre plat
Anime ma délivrance
Je t’invente embrasée de lumière
Je te fais l’Amour
Sur la tunique d’étoiles de Vénus
Ta nudité est un soir d’impatience
Ma bien-aimée
Tu es mon unique plaisir
Nos yeux ne se souviennent que de notre bonheur
Nous marchons sans peur et dans la joie
Comme deux soldats en mission sensuelle
En assauts répétés et conjugués
Nous sommes une terre assoiffée
Qui ne peut être rassasiée
Nous sommes l’ultime exil des dévots
Les découvreurs de l’étreinte fragile
Inaccessibles au malheur
Sur Toi, ma jeune endormie
Je dépose tendrement chaque matin
L’étoffe des songes du bout des lèvres
Et dans une ultime étreinte
Nous brûlons l’un pour l’autre
Du feu du désir
La colline de tes soupirs
Rayon d’or scintillant
M’attire vers ton ventre accueillant
Deux corps dressés dans l’allégresse
Finissant en apothéose
Comme les lucioles se volatilisent en atteignant le Soleil
© Jean Dorval, le 24 mars 2015, pour LTC Poésie.
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