01/02/2017
Prunelles-Nath(1)
Chère Ange
Charmant-Regard
Écho de Lune
Le Roulement Languissant
De Vos Yeux
En Amandes-Hypnotiques
Révèle
Vos Prunelles-Météorites
Où Brillent les Étoiles du Soir
Éclat de Diamant
Feu de la Passion
Je me fonds
Et me confonds
Au Rayonnement
Des Ailes de Vos Cils
Décollage assuré
Vers le Grand Large
En Transe-Atlantique
Rien n’est plus Beau
Que la Douceur Parfaite
De Vos Yeux Perles-Noires
Votre Reflet dans le Miroir
M’invite
A Réchauffer Vos Nuits
Sombre-Coucher
De Songes-Enflammés
En Contresens-Affamés
À Sens-Unique
Qui Enlace l’Ombre
Sans Encombre
Jusqu’à l’Origine du Nombre
Désir en Partage
Bannière de Dentelle
Que percent
Les Beaux Jours
Éclairage
En Hommage Pour Deux
Âmes en Oraison
Sentinelle-Sensuelle
Fleur-Céleste Idéale
Poussant au Creux
Du Calice de Nos Cœurs
Qui éclot
En Sublime
Face-à-Face
Cristal Pur
Laissant Entrevoir
La Moisson
A Jamais Mûre
Du Blé en Or
Qui jaillit
Sans Censure
De l’Azur
Qui Rassure
Au Chant
Des Héritiers de l’Amour
Remontons de Concert
À la Source de l’Étreinte
Où prend Naissance
Le Refrain des Oiseaux
Qui s’envole en Papillons
Mon Ange
Ne m'écrivez plus
Venez Vivre Tout
Auprès de Moi
Sans tarder
Ainsi Grâce à Vous
Je ne serais
Plus Jamais Triste
Et je ne pourrais
Plus m'éteindre
De Loin
Comme de Près
Sur un Groove
Très Mouve
Je referme mes Bras
Autour de Votre Corps
Et je mets à Jour
Votre Cœur Abat-jour
Aux Alentours
De Nos Détours
Nourrissons-Nous
De Plaisirs Uniques
Et Clairsemons
Notre Chemin
De Pétales d’Opale
Ô Visage d’Ovale
Du Fond du Silence
Profond de la Nuit
Les Mots me manquent
L’Obscurité
Me conduit vers Vous
Carmen du Grand Soir
J’écoute
Comme Vous m’aimez
Et j’entends le Ciel
Tout en y montant
Je Garde gravée
Dans ma Mémoire
Votre Voix qui m'appelle
Votre Voix qui me guide
Ma Dame
Vous êtes l’Eau-Vive
L’Eau-de-Vie
Du Premier Souffle
Que je bois
Pour Tout Oublier
En dehors de Vous
Je Vous écris
Ces quelques Mots Doux
Pour que Votre Voix
Se répande
Plus encore
Dans mon Esprit
Et je brûle
A travers Votre Soupir
Un Baiser de Vous
Vaut un Tatouage
Indélébile sur la Peau
Comme une Blessure
Sans Censure
Comme on Susurre
Une Morsure
Vous êtes entrée en Moi
Comme le Vent
Caresse le Temps
Comme
On se dit Bonjour
Juste le Temps
D’un Éternel Sourire
© Jean Dorval, le 22 janvier 2017, pour LTC Poésie
Notes : (1)- D’après les poèmes : A deux beaux yeux, de Théophile Gautier, in La comédie de la mort, publié en 1838 ; et Les séparés (N'écris pas...) de Marceline Desbordes-Valmore, in le recueil de poésies inédites, publié en 1860 ; et la chanson : "L'amour est un oiseau rebelle" in l'opéra-comique Carmen de Bizet, sorti en 1875
© Crédit Photos : Manitobaopera.ca/opéra/Carmen
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