13/08/2017
Chutes de Vers (1)
Pour Élie-Salomé
De grande évasion
En confiante révélation
De constante élévation
En claire jubilation
Ma Love-Intention
Tu m’écartes
De mes austères chemins
Je pense à Toi
Et la force de tes maux
Consécration de mes mots
Me déconcerte d’importance
Je suis condamné
À être seul avec Toi
Tel
Un Reclus Amoureux
Voilà le traitement
Qu’il me faut
Tous les jours
À toute heure
Comme un secret
Rendu public
Je suis ton air de fête
Ton aide (de lit) de camp
Mon désir
Le tient
Le nôtre
S’exprime
En soudaine ferveur
Les fleurs des champs
Que je t’aie rapportées
En cette matinée
D’électriques nuées
Ne sont pas prêtes de se faner
Car elles témoignent
De notre Passion indélébile
Je suis le porteur
De ton adorable sourire
Ce ravissement grimpant
Qui le long de mon cœur
Tisse avec ardeur
Sa Parure d’Or
Tu es la source gaillarde
Assoiffant mes lèvres et mon corps
Je bois de tes eaux
Limpides et intrépides
En chute libre
Tu fonds dans ma bouche
Comme
Une petite Mirabelle
Je puise mon énergie renouvelable
À ta fraîcheur vive et sincère
Comme un Soleil inépuisable
Que j’inspire
Et qui m’inspire
Mon Arche d’Alliance
En Entente Corps-diale
J’écoute tes incantations
Et je renais
De tes profondeurs
Judéo-marocaines
De tes confins attendrissants
Mon splendide
Mois de Mai
Je suis à Toi
Comme
L’ultime étoile est à la Nuit
Comme
L’intime est à Minuit
Je te vis
En version intégrale
Mon aimable
Et inestimable Symbiose
Tous les recoins
De mon âme
Débordent
De ta frénésie
Mon Âtre
En indolence prolongée
Je suis riche
De tes mille offrandes
Et je m’élève en Toi
Comme une Prière Vivante
Je rejette
Tous les rêves
Qui t’ignorent
Tous ceux
Qui ne parlent pas de Toi
Je goutte à ton reflet
Comme un fauve
Jamais repu
Au point d’eau
Ma Love-Intention
Conduis-moi
Sur ton Chemin
De Délivrances
Mon cœur
Y brûle en aveu délicieux
Mon cœur
Y brûle de joie mélancolique
Depuis notre Rencontre
Ta Lampe-Éternelle
Rayonne d’Ambre
Réclamant son dû :
Le Sacrifice des Alarmes !
Ta chandelle
En Veilleuse-Intégrale
Fond tout au long de la Nuit
Qu’elle fait luire patiemment
Aimer
N’est pas sans larmes
J’arrête là
Ma poursuite sans fin
Du Plus-que-Parfait
Tu es l’Attrape-Rêves
Qu’il me faut !
Nos âmes
Explosent en Supernova
Plaisirs stellaires
Solaire-Duo
En rouge crépuscule
J'ai assez d'Amour
En moi
Pour brûler
Comme un Soleil
Une Éternité-XXL
Pour préférer
Ton bonheur au mien
Ta Vie à la mienne
Mon Refuge
Tu me fais exister
Tu me fais coexister
Ton aveu me nourrit
Mon aveu t’éblouit, t’épanouit
Je te chevauche
Tel un Spahi chargeant
Face à l’Amour
Tes mains me guident
Vers ton Pubis-Anubis
Antre de la Petite Mort
Présent renouvelé
Mât de cocagne réinventé
Comme je t’aime
Tu enlaces nos Vies
Tu Nous plonges
Dans l’extase bénie
Tu m’instruis
Tel un Dieu
Tel un Surhomme
En formation continue
Cependant sache
Que nul ne t'apprend
Sans désirer
T’apprendre par cœur
Sans relever le gant
De l’Amour-Fou
Tes rêves d’Alice
M’émerveillent
Ton printemps
Doux-Floréal
Bleu à l’âme dissident
Me berce de jubilation
Aura-Bienfaisante
Ô frêle
Et frais murmure
Je susurre
Tes lueurs musiciennes
Qui m’enveloppent
À tout moment
Me protègent
Me réchauffent
Ta Beauté
Sensibilité
Sincère
Et pure
Scintille
De toutes parts
En moi
Nous sommes
Deux Êtres
Qui se reconnaissent
Dans l’éclosion
Mutuelle
De leurs Sentiments
Il faut prendre le temps
De s’asseoir
L’un à côté de l’Autre
L’un en face de l’Autre
De goûter
À l’Instant-Rossignol
Pioupiou stridentin
Qui du haut d’une branche
S’égosille en notes éphémères
C’est le moment
Où les Amoureux
Se lovent d’impatience
Et s’idolâtrent
Mon A(i)mante
Éteins mes yeux
Et je te vois
Quand même
Bouche mes oreilles
Et je t’entends
Malgré tout
Mon Amour
D’Argane
Et d’Encens
Je marche
Toujours à tes côtés
En t’invoquant
En prononçant
Ton prénom
Encor et encor !
Élie-Salomé
Princesse-Mogador
Je te sers
Sans faillir
Ni défaillir
Avec
Mon cœur
Mes mains
Mes lèvres
Mon Aimée-Sépharade
Je te porte à mon cou
Comme
Un Nœud d’Amour Algérien
Tu es la vague
Qui me drague
Tu es la vague
Qui me divague
Dans
Nos silences incrédules
Je veux te dire
Des mots délicats
Des mots fous
Des mots inédits
Des mots d’ailleurs
Des mots inventés !
Mon Artiste-Vitale
Sans Toi, je suis puni
Ne reste jamais loin de moi !
Ne pars pas longtemps sans moi !
Reviens-moi toujours vite !
Soyons légers !
Soyons impertinents !
Soyons conquérants !
Soyons enfin Seuls !
Soyons à Deux !
D’une main adroite
Je discours
Avec tes courbes
Pas étrangères
Loin des incertitudes
Au final
Plus rien ne compte
Car tout compte !
Voici
Cent et une proses rouges
Livrées par mes soins
Au Clair de Lune
À ta discrétion
Je suis en Toi
Toujours
Entre abandon
Et guérison
Peut-être même...
Sur la voie de la démence !
Semblable
À une flamme
Qui me brûle à l’âme
Tu me consumes
À l’Intégrale
Autour de Nous
Tout est en suspens
Comme
Un cri de Joie retenu
Dans la Nuit sauvage
Le Monde s’arrête
Dans la ronde brune
De ta malice
En Indécence
Mon Amour
Il faut boire
À ta Coupe
Pour Vivre
Ce que disent
Si bien nos yeux
Mon Gerbera-Pourpre
Mes plus belles prières
Mes plus fortes fièvres
Sont nées en Toi
Divine-Contagion
Épidémie-Solidaire
À partager en Duo !
Et pendant
Que mes mains
Te conduisent
De tensions
En pertes de contrôle
Je te délivre
À l’état brut
Un plaisir authentique
Un plaisir incontestable
Un plaisir à déguster
Conjointement
Comme Éluard
En peu de mots
En peu de gestes
Il faut tout Nous dire
Il faut tout Nous avouer
Ma Love
Tout est écrit d’avance
Et quand le plaisir
S’étire dans ton regard
Plein de sincérité
Et d'espérance
Alors le charme de l'Existence
Souligne tes traits radieux
Je te contemple
Avec l’ivresse d’un A-Mateur
Ton image ne peut s’évanouir
De loin comme de près
Ton éclat s’écoule de tes yeux
En une aquarelle
Qui s’étire sur ta peau lisse
Tu conserves ma tendresse
Et mes caresses
Comme une Houle-Couveuse
Entre tes Seins
La Lune glisse
La Musique de mes louanges
Trouve enfin Asile
A Toi seule
Je veux faire
Ressentir le frisson
Tout du long
Des plis de ta Voile-Secrète
Tes larmes joyeuses
Plissent entre mes doigts
Comme une eau en Souvenance
Accroché à ton cou
Je suis troublé en harmonie
Dans la Lumière crue
Du Petit Matin
Où je perds
Le Nord à dessein
En Constellations explicites
Entre ta Grande ourse
Et Cassiopée
La Petite ourse
Le Dragon
Et Céphée
S’en émeuvent
Ma Terre-Glaise
Que je pétris
Tu guides mes mains
Avec l’insouciance d’une Initiée
Jusqu’au bout
De l’Insatiable
Ma Love-Intersession
Ne suis-je pas trop vieux
Pour m’autoriser ta jeunesse ?
Ne suis-je pas un tyran
Usant de ta Beauté ?
Ne suis-je pas un profiteur
De ta Tendresse ?
Que nenni-da !
Je te mérite !
Et je t’assume !
En me lovant
Dans tes bras
Comme
Un enfant dans la Nuit
Je me retrouve
Le visage contre Toi
Les yeux clos
Quand mon souffle
Expire par ta bouche
Je poursuis ton chemin
Pour que Tu provoques
La Métamorphose
Qui s’empare de moi
En mille endroits
Je frissonne
Je tremble
Je suis en Communion
Tu es ma Lanterne-Union
Qui brille
Depuis la Colline de Sion
Garante de notre Passion
Jusque dans le noir
Je reconnais ton visage
Et me noie
Dans le Vin de Moselle
Dans le Vin Demoiselle
Je frôle tes tétons
En soufflant dessus
Comme une Braise
De Chair et de Sang
Subjuguée
Pour entretenir
Notre Feu-Sacré
Notre point de non-retour
Comme
Une aiguille de montre
Face à un aimant
Je suis
Aveuglément
Ton corps
Du Nord au Sud
Ma Troisième Dimension
Es-Tu réelle ?
Mon Amour
Ce qui est
N’existera plus
Demain
Alors
Vivons maintenant !
Je ne repousserai jamais assez
Le moment d’écrire sur ta peau
Et de lire ton corps
Pour créer le Besoin
Dans tes cheveux
Je me perds en atmosphère
En te chantonnant
Des douceurs à l’oreille
Mon cœur pour Toi
S’élève si haut
Qu’il ne retombera
Jamais plus sur Terre
L’infiniment vaste
De ton Âme
Dont je suis devenu
Le Berger
Me conduit
Aux Contemplations
Je sombre
Prisonnier
De ton Courant-Ascensionnel
Je m’approprie tout de Toi
Et me livre sans concession
À tes Attentes
Ciel !
Nous sommes isolés à Deux !
Ciel !
Nous sommes partagés pour Deux !
Ma Sphinge
J’ai besoin
De nicher
Ma Solitude
Dans tes draps
Tu restes
Ma plus longue Convalescence
Dans tes bras
Je remets mon Esprit
Et je flotte
Entre Ciel et Terre
La douceur
De tes doigts
M’enchante
Tu traces
Sur ma peau
Les plus beaux motifs
De mourir d’Envie
La Nuit devient
Enfin infernale
À bon escient
Délicieuses tensions
Répandues
En arabesques tactiles
En délices boréals
Chaque matin
Me conduit à ton Parfum
Vanille-Tabac
Tu es ma réconciliation
Une et indivisible !
Une et inépuisable !
Qu’est-ce que
Le Temps à tes côtés ?
Si ce n’est
Que le Paradis perdu
Retrouvé ?
Mon Âme
Tu es
Grande ouverte
À mes assauts
Et je te fourrage
Avec l’élégance
D’un sabre
Rentrant
Au fourreau
Avec une rectitude
De métronome
Cela me fait
Tant de bien
Que Tu penses
À moi
Quand je pense à Toi
A chaque Seconde
Mon merveilleux
Agent de liaison
Ce que le temps détruit
Toi Seule peut le réparer
Tu effaces
Toutes mes incertitudes
Toi
L’Amie
La Confidente
L’Amante-Hypnotique
Je te confie
Toutes mes faiblesses
Tu transperces
Tout mon être
De tes Vagues à l’Âme
Mon Insomnie
Ta blanche apparition
Scintille
Tes manèges
Me font tourner la tête
Tu rassembles
Toutes mes Forces
Par la puissance de tes caresses
En un seul point de convergence
Un Point G collectif !
Je me noie entre tes yeux
Sur ton île attendrie
Je suis totalement déconnecté
Pour ne vivre
Que le présent
Sous la ramée
Tu es
La Femme-Silhouette
Mon jaillissement créatif
Par saccades
Mon tendre Apaisement
Ma fragilité
Face à Toi
Est palpable...
Alors
Palpe-moi d’importance !
Je souris à ton contact
Comme un fruit
Gorgé de Soleil
Pour Toi
Je suis Orphée
Ramenant Eurydice
Dans le monde des vivants
Ma Chrysalide
Je tire mes vers
De ton sublime Cocon
Ils sont tes Enfants prodigues
Le seul Monde
Qui vaut
Le coup d’être vécu
C’est le Nôtre !
N’ayons pas peur
De Lui
Il est sincère
Sa possession
Est un Plaisir Nouveau
Il croît
Chaque jour
Entre les pétales mauves
D’un petit bouquet de Catelyas
Il est si doux
Qu’il pourrait s’appeler Ever
Mais avant de frapper à la porte
De ce Jardin Secret
Il faut déjà en être
À Deux
Les meilleurs Serviteurs
Pour le meilleur et pour le dire
Pour le Plaisir
L’Infini Bonheur
La Gloire de l’Amour
Certes fragile
Mais dont la Douceur inapaisée
Ne demande qu’à être rassurée
Mais dont la Douceur inapaisée
Ne demande qu’à être rassasiée
© Jean DORVAL, le 13 août 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) d’après Lettres à Lou Andreas-Salomé de Rainer Maria Rilke, les albums des New Order Technique et Low-life, les poèmes Mélodie de Gérard de Nerval et Nous dormirons ensemble de Louis Aragon, et La bonne chanson, Romances sans paroles et Sagesse de Verlaine
21:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd, le programme du centre pompidou-metz | Facebook |