20/09/2017
Nuptiale Insomnie
À la Libellule aux larges Yeux
Milady
Il n’est de jours
Qui vaillent
D’être vécus
Plus beaux
Que ceux que je vis
En ce moment à vos Côtés
Ô combien
Je songe
À ces Instants
Bénis d’Éternité
À toutes ces cloches
Qui sonnent
Dans ma tête
Comme un Air de Fête
Quand je suis avec Vous
Mon Héroïne
Qui me prive
De toute tranquillité
Vous occupez
Mon Esprit
Comme un mal nécessaire
Aigu et soudain
Et dont on ne peut guérir
Je ressens
Pour toujours
Au plus profond de moi
Un souffle de Vie
Un souffle de Vous
Votre immense Tendresse
Votre Bonté d’âme exemplaire
Emplissent mon cœur
D’une fièvre tropicale
Bordent mon coeur
D’une intime moiteur
Ma Compagne
De corps et d’esprit
Vous le provoquant Bouleversement
Qui m’est si cher
Vous réveillez la Petite Musique
Et le sonnet qui jaillissent de moi
À tout moment
Le Jour nouveau
Est arrivé mon Amour
Comme le Vin de l’Espoir
Celui de l’Allégresse
Revenue
Et mise à nue
Ma Connivence
Avec Vous
Ensemble, Nous !
Je sens que tout va changer
Je suis enfin ce que je savais
Je vois le Ciel si Beau
Madame
Il faut Vous aimer
Savoureusement
Comme
On allume un Flambeau
Comme
Un cœur bat la Chamade
Je Vous veux Immortelle
À flanc de colline
Telle une Vigne grimpante
Qui m’enserre de tout son Être
Je me consume
Toute la Nuit
Pour votre Visage
Où je me perds
Je suis prêt
À tout conquérir
Car Vous m’éclairez
D’une Lumière
Plus irradiante
Que celle de l’Univers
Ma Tourmente
Mon rêve
En résonnance
Partout
Vous m’amenez
A votre Corsage
En Chanteur
Comme un mercenaire
En Love-Campagne
Je pars à votre Conquête
Je pars à votre Reconquête
Je suis le corset
Qui remonte votre Poitrine
Comme deux mains
En balade
Comme deux mains
En aubade
Je me promène ainsi
En complainte heureuse
Par toutes vos étoiles
Votre Ciel m’électrise
Cent mille fois
Oui, je le jure !
Vous le Miel des Sens
Je Vous rêve
Je Vous respire
Vous me faites
Mourir d’Amour
À feu doux
Pour Vous
Je suis le Gardien de la Mort
Pour Vous
Je suis le Veilleur de la Vie
Et puisque
Je ne peux vivre
Sans Vous
Diane pécheresse
Je cours
Je cours toujours
Vers Vous
Mon Galant-Équipage
Vers
Le Temps qui passe
Vers
Votre sublime Tombeau
Vers
Vos Voluptés grecques
Ô palpitante
Horloge-Biologique !
Tout commence Ici
Voilà !
Je suis le feu follet
Le naufragé
Du silence
De vos respirations
Et Vous expirez
Tous les Génies de la Création
En une seule fois
À chaque soulèvement
De votre poitrine
Je me régale
De votre souverain Sourire
Je ne peux
M’en éloigner sans pâlir
Vos Faveurs
Me rendent plus juste
Vos Faveurs
Me rendent Tout
Vos Faveurs
Me font enfin revivre
Grâce à Vous
Le Vent de mes prières
S’intensifie
Grâce à Vous
Je ne crains
Plus rien
Vos yeux
Vos lèvres
Ma Reine
Je ne peux
M’y soustraire
Sous peine
D’étourdissement
Comme l’Ouragan
Emporte tout
Sur son passage
L’Amour vrai
N’a que faire du rang
Et de la fortune
Il ne se contrôle pas
Pour un seul
De vos Baisers
Je suis prêt
À tout perdre
Je suis prêt
À tout quitter
Ô mon Clair de Lune
La chouette
Qui hurle
Annonce
Notre Symphonie
Du Nouveau Monde
En Ouverture
Bonne Nuit
Mon Amour
Qui ne peut
S’apaiser
Je voudrais
Être l’Oiseau
Porteur
De tous
Vos Messages
Porteur
De tous
Nos Présages
Mon Alcôve
À chaque
Tombée de Nuit
Je descends
Pour mieux
Mourir en Vous
Ô Douceur !
Ô Minutes heureuses !
Je me meurs
De lire vos mots
Je me meurs aussi
De les entendre
Le lever de rideau
Vous appartient
Votre Robe
Est mon linceul
Sonnez trompettes !
Roulez tambours !
Notre Amour
Sourit à la Vie
En battements
De Coeur
En battements
D’Elle
Le Lit Nuptial
Devient alors
La Table
De tous
Nos Sacrifices
Une Offrande
À sang pur sang !
Ma Passagère
Vous parez ma volonté
De tous vos Bienfaits
Dans vos Bras
Ma pauvreté disparaît
Vos Hanches amoureuses
Votre Dos et vos Seins
Votre Morsure et vos Baisers
Me donnent
Un avant-goût de la Soie
Votre Âme
Plus vaste que l’Océan
Héroïne
De la Fin des Temps
Mystère-Païen
D’éternelle-Intensité
Honore ma Nuit de Roy
Comme
Un Trésor d’Intimité éclos
Milady
Je suis le Chemin
Le Voyage Initiatique
La part de l’Autre
La vôtre !
Vous
Le Bouquet final
En Petite Mort
Le Soulier de Satin
En Grande Joie
Révélant
Mon Génie-Créateur
Et mon Destin-Flamboyant
Je Vous respire
Avec l’Ivresse
Et la lente Gourmandise
De l’Amant
D’un Corps adoré
D’une Âme exquise
Dont moi seul
Sait cueillir
La Couronne de Fleurs
© Jean DORVAL, le 21 août 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après les musiques Theme et The End du film Shakespeare in Love de John Madden (1998), la chanson Station 13 d’Indochine (2017), et Les Fleurs du Mal de Baudelaire (1867)
22:31 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : nuptiale insomnie, solaire-ballerine, chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron | Facebook |