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14/12/2017

L’Amuse-Violoncelle (1)

 

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À la Libellule aux larges Yeux

(Elle se reconnaîtra...)

 

Le Ciel plein de Soleil

Pèse sur la Terre

La chaleur augmente rapidement

Ta Peau nue se gorge de Lumière

J’ai chaud...

 

La Campagne alentour

Transpire

À travers les lignes de cyprès

Menant aux collines

Qui embrasent l’horizon

 

Cette Terre rousse et verte

Aux rares maisons dessinées

À deux pas de la Mer Tyrrhénienne

C’est l’Italie !

C’est mon pays !

C’est aussi le tien !

Toi, ma Moitié qui est Tout !

 

Aujourd’hui

Le Soleil

Déborde de toutes parts

Fait tressaillir le paysage

Monte à son point culminant

 

La Campagne bourdonne

De chants d’insectes

Et dans le crépitement de l’herbe

Les Fleurs-d’Icare sauvages

Distillent leur rayonnement parfumé

À s’en brûler les pétales

 

Tu es là insolente et pulpeuse

Allongée sur une chaise longue

À coté de la mienne

Tes Jambes contre mes jambes

La sueur coule sur mes joues

 

Ce sont les beaux jours

Et Tu ris

Sur le quai de nos Attentes

 

Toi ma Brune-Allumette

Je ne veux plus jamais

Que Tu te revêtisses

 

Ton drap de bain blanc sur les épaules

Tes cheveux lavés

Tes cheveux lâchés

Tes cheveux en arrière

M’ont fait rayer mon Vinyle

 

Que Tu es belle mon Sourire

J’ai envie de lécher ta Peau salée

 

Flanc à flanc avec moi

Tu m’avoues

Que je ne t’ai pas embrassée

Depuis ce matin

 

Que c’est bon

De te retrouver

De te savourer

De prendre le Temps

De te Vivre

 

J’ai faim de Toi

Comme un paysan

Adore sa Terre

 

« Viens dans l’eau ! », me dis-tu

Nous courons pour Nous étaler

Dans les premières vaguelettes

 

Tes jambes

Enserrent mon torse

Affectueusement

Et je te désire

 

Je serre les dents

Je ferme les yeux

Je me tends

Tout entier vers Toi

En t’enroulant

Dans le ballet du ressac en bataille

 

Le Soleil

Déverse un Triomphe de Feu

En ivresse opaque

 

Chaque épée de lumière

Jaillit du Ciel

Réchauffe

La surface de l’eau

Qui en bout presque

 

Sur la plage-miroir

Le sable est éblouissant

Les coquillages blanchis

Le halo aveuglant de ta bouche

Me brûle

Dans l’écume des assauts de Neptune

 

Tu es recouverte

De poussière de Mer

Et je me consume

Dans ton Brasier d’embruns

 

Non loin de là

Une chute d’eau fraîche

Coule derrière les rochers

 

J’ai envie d’y retrouver

Son mur d’eau

Le murmure

De notre effort plaintif

 

Au passage des oiseaux

La rencontre des nuages

M’entraîne, m’enchaîne

À ton Serment

 

J’essuie

La sueur de mon front

Et celle qui perle

Gracieusement

Autour de ta Bouche

 

En t’embrassant

Je reconnais

Tous les Bruits-Familiers

De ta Respiration

 

Les yeux fermés

Je recompose

L’itinéraire d’aveugle

Avec lequel

Chaque fois, je parcours ton Corps

En te menant sur la lande sablonneuse

 

Le Partage des Innocents

Nous poursuit

Jusqu’à la banquette arrière

De Ta voiture rouge

Garée dans une pente...

J’ôte le frein à main !

 

Nous avons le visage

Recouvert d’étoiles de sel

Une sirène hurle

Dans le lointain

 

La merveilleuse Paix

Celle du Vin Demoiselle

Rafraîchit nos tempes

L’été endormi

Entre en Nous

Comme une Grande Marée silencieuse

 

À ce moment précis

Sur la route de ta Soie d’échine

Je tire le Fil d’Ariane

Qui me perd

Dans ton Labyrinthe-aux-Papillons

 

Nous sommes prêts

À tout revivre

Juste pour LE vivre

Une nouvelle fois

Libérés, purgés de tout mal

Remplis d’espoir et de minéraux

 

La Pluie tiède tombe

Tu portes ta Nudité à merveille

Celle de notre Première-Rencontre

Es-Tu contente de me voir ?

Donne-moi la main

C’est notre Anniversaire !

 

Alors comme par défi

Tu remets ta vieille chemise de coton usée

Puis, t’approchant de moi

Féline-Câline

Tu m’invites à souffler à Deux

La Bougie de nos Un An

Je rêve de mourir sur ta Scène

Dans un Baiser

Le Cœur toujours en Alerte

 

© Jean DORVAL, le 14 décembre 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1) D’après la Sonate pour piano n°16, en la mineur, D. 845 (opus 42) de Franz Schubert ; le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ; le roman L’étranger d’Albert Camus ; et l’écoute de l’œuvre musicale de Johnny Marr, l’ex-guitariste du groupe The Smiths

03/10/2017

Place de Chambre (2)

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À la Libellule aux larges Yeux

 

Dear Milady

 

Dans cette Mansarde

Place de Chambre

Je m’allonge

À vos Côtés

Face à l’œil-de-bœuf

D’où filtre l’Appel

De votre Grand Large

 

Votre Bouche

Où se noie mon cœur

Reste l’Abîme

De ma Langue Natale

 

Votre Eau de Source

Votre Courant-Sensuel

Libres et rapides

Restent mes Transports

Amoureux

Et Langoureux préférés

 

Vous

Mon bon Plaisir

Et ma Gloire

Je Vous offre

Mes Rimes

Comme on dégaine

Sa Rengaine

Un Jour d’Aubaine

 

Et au plus haut

Du Ciel

Ma Chère

Votre Robe

Où l’Aube transparente

Se reflète

Et où

Votre Âme s’épanouit

Reste un Poison Libérateur

Provoquant entre Nous

Une Petite Mort

Bien méritée

 

Ombre-Vénus

Vous me poussez

À soulever

Hardiment

Vos Jupons

Pleins d’Atmosphère

Sans en avoir l’Air

Et à Vous regarder

Droit dans les Plis

Jusqu’à vos Dessous chics

 

Vous la Berceuse

Au Giron vainqueur

Vous échauffez

Mon Cœur de Lion

Et réchauffez

Mon Heur Templière

En Croisade Sentimentale

 

Ô Reine de nos Péchés !

Ô Grandeur Sublime !

Ô Femme !

Je respire l’Émosphère

De votre Chevelure

Et je pars en vrille

 

Abîme-Mystique

Qui me place

À deux doigts du doute

Et me pousse à la dérive

J’adore le Souvenir

En Renouvellement

De vos Épaules Nues

Vos longs Enlacements

Me délivrent

Me délient

Et finalement me lient

À Vous

 

Que Vous êtes Belle

Dans ce Rêve

Éveillé, partagé

Vous le Temple idéal

Où vont toutes mes Prières

Pour que l’Amour

Triomphe toujours

 

Les Chants

De nos Espoirs

Sont les plus beaux

Extase-Finale

De nos Cris de Joie

En Apesanteur

 

Mon Immortelle

Au Ventre

En Danse Charmante

Vous me subjuguez d’Infini

 

Vos Larmes-Fatales

Ô mon Doux-Bourreau

Me poussent

Au Désir Coupable

 

Dame d’Atour

Je souffle sur votre Lampe

Afin d’allumer

Le Grand Jour

 

Et au Soupir

De la Flûte de Pan

Vous déversez

Votre Printemps

En Suaire de Nuages

En Célestes Rivages

 

Ô mon Destin

Tête-à-tête Insatiable

Et avide d’Espérance

Comme un Vaisseau

Vous prenez le Large

Dans le Miroir

Du Temps qui passe

En réaffirmant mon Espoir

 

Alors

Je dévore vos Seins

Comme un Plaisir Clandestin

Qui me mène

À toutes vos Bénédictions

Tel un Condamné

À Vivre

Un Irrémédiable Bonheur

En Vous, et Vous seule !

 

© Jean DORVAL, le 26 septembre 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

(2) D’après les chansons : The Sea de Morcheeba (1998), You're the Best Thing About Me des U2 (2017), et Station 13 d’Indochine (2017) ; et le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1867)

20/09/2017

Nuptiale Insomnie

 

À la Libellule aux larges Yeux

 

Milady

Il n’est de jours

Qui vaillent

D’être vécus

Plus beaux

Que ceux que je vis

En ce moment à vos Côtés

 

Ô combien

Je songe

À ces Instants

Bénis d’Éternité

À toutes ces cloches

Qui sonnent

Dans ma tête

Comme un Air de Fête

Quand je suis avec Vous

 

Mon Héroïne

Qui me prive

De toute tranquillité

Vous occupez

Mon Esprit

Comme un mal nécessaire

Aigu et soudain

Et dont on ne peut guérir

 

Je ressens

Pour toujours

Au plus profond de moi

Un souffle de Vie

Un souffle de Vous

 

Votre immense Tendresse

Votre Bonté d’âme exemplaire

Emplissent mon cœur

D’une fièvre tropicale

Bordent mon coeur

D’une intime moiteur

 

Ma Compagne

De corps et d’esprit

Vous le provoquant Bouleversement

Qui m’est si cher

Vous réveillez la Petite Musique

Et le sonnet qui jaillissent de moi

À tout moment

 

Le Jour nouveau

Est arrivé mon Amour

Comme le Vin de l’Espoir

Celui de l’Allégresse

Revenue

Et mise à nue

 

Ma Connivence

Avec Vous

Ensemble, Nous !

Je sens que tout va changer

Je suis enfin ce que je savais

Je vois le Ciel si Beau

 

Madame

Il faut Vous aimer

Savoureusement

Comme

On allume un Flambeau

Comme

Un cœur bat la Chamade

 

Je Vous veux Immortelle

À flanc de colline

Telle une Vigne grimpante

Qui m’enserre de tout son Être

 

Je me consume

Toute la Nuit

Pour votre Visage

Où je me perds

 

Je suis prêt

À tout conquérir

Car Vous m’éclairez

D’une Lumière

Plus irradiante

Que celle de l’Univers

 

Ma Tourmente

Mon rêve

En résonnance

Partout

Vous m’amenez

A votre Corsage

En Chanteur

 

Comme un mercenaire

En Love-Campagne

Je pars à votre Conquête

Je pars à votre Reconquête

 

Je suis le corset

Qui remonte votre Poitrine

Comme deux mains

En balade

Comme deux mains

En aubade

 

Je me promène ainsi

En complainte heureuse

Par toutes vos étoiles

Votre Ciel m’électrise

Cent mille fois

Oui, je le jure !

 

Vous le Miel des Sens

Je Vous rêve

Je Vous respire

Vous me faites

Mourir d’Amour

À feu doux

 

 

 

Pour Vous

Je suis le Gardien de la Mort

Pour Vous

Je suis le Veilleur de la Vie

 

Et puisque

Je ne peux vivre

Sans Vous

Diane pécheresse

Je cours

Je cours toujours

Vers Vous

Mon Galant-Équipage

Vers

Le Temps qui passe

Vers

Votre sublime Tombeau

Vers

Vos Voluptés grecques

Ô palpitante

Horloge-Biologique !

 

Tout commence Ici

Voilà !

Je suis le feu follet

Le naufragé

Du silence

De vos respirations

Et Vous expirez

Tous les Génies de la Création

En une seule fois

 

À chaque soulèvement

De votre poitrine

Je me régale

De votre souverain Sourire

Je ne peux

M’en éloigner sans pâlir

 

Vos Faveurs

Me rendent plus juste

Vos Faveurs

Me rendent Tout

Vos Faveurs

Me font enfin revivre

 

Grâce à Vous

Le Vent de mes prières

S’intensifie

 

Grâce à Vous

Je ne crains

Plus rien

 

Vos yeux

Vos lèvres

Ma Reine

Je ne peux

M’y soustraire

Sous peine

D’étourdissement

 

Comme l’Ouragan

Emporte tout

Sur son passage

L’Amour vrai

N’a que faire du rang

Et de la fortune

Il ne se contrôle pas

 

Pour un seul

De vos Baisers

Je suis prêt

À tout perdre

Je suis prêt

À tout quitter

 

Ô mon Clair de Lune

La chouette

Qui hurle

Annonce

Notre Symphonie

Du Nouveau Monde

En Ouverture

 

Bonne Nuit

Mon Amour

Qui ne peut

S’apaiser

Je voudrais

Être l’Oiseau

Porteur

De tous

Vos Messages

Porteur

De tous

Nos Présages

 

Mon Alcôve

À chaque

Tombée de Nuit

Je descends

Pour mieux

Mourir en Vous

Ô Douceur !

Ô Minutes heureuses !

 

Je me meurs

De lire vos mots

Je me meurs aussi

De les entendre

Le lever de rideau

Vous appartient

Votre Robe

Est mon linceul

 

Sonnez trompettes !

Roulez tambours !

 

Notre Amour

Sourit à la Vie

En battements

De Coeur

En battements

D’Elle

 

Le Lit Nuptial

Devient alors

La Table

De tous

Nos Sacrifices

Une Offrande

À sang pur sang !

 

Ma Passagère

Vous parez ma volonté

De tous vos Bienfaits

Dans vos Bras

Ma pauvreté disparaît

 

Vos Hanches amoureuses

Votre Dos et vos Seins

Votre Morsure et vos Baisers

Me donnent

Un avant-goût de la Soie

 

Votre Âme

Plus vaste que l’Océan

Héroïne

De la Fin des Temps

Mystère-Païen

D’éternelle-Intensité

Honore ma Nuit de Roy

Comme

Un Trésor d’Intimité éclos

 

Milady

Je suis le Chemin

Le Voyage Initiatique

La part de l’Autre

La vôtre !

 

Vous

Le Bouquet final

En Petite Mort

Le Soulier de Satin

En Grande Joie

Révélant

Mon Génie-Créateur

Et mon Destin-Flamboyant

Je Vous respire

Avec l’Ivresse

Et la lente Gourmandise

De l’Amant

D’un Corps adoré

D’une Âme exquise

Dont moi seul

Sait cueillir

La Couronne de Fleurs

 

© Jean DORVAL, le 21 août 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1) D’après les musiques Theme et The End du film Shakespeare in Love de John Madden (1998), la chanson Station 13 d’Indochine (2017), et Les Fleurs du Mal de Baudelaire (1867)