Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/04/2021

Vivre avec Ta-Mort (1)

 

- Partie I -

 

Ma Tendre-Epousée,

Comme Perdue dans mes-Bras,

Tu t’Accrochais à la Vie.

 

Les Larmes aux-Cieux,

Mes-Cris étouffés en Touffe,

Je t’ai vu Partir.

 

J’ai tenté de te Sauver.

Je n’ai Rien pu faire.

Juste t’Embrasser.

 

- Partie II -

 

Ma Chair,

Tu t’es Envolée

Sans Mots-Dire.

 

Brûlant d’Amour pour Toi,

Comme Jamais,

Ici-et-Maintenant,

Ailleurs et à Tout-Jamais,

Je suis Désormais Perdu sans-Toit.

 

 

- Partie III -

 

Mon Frisson,

Tu grelottais.

Je t’ai serré contre moi.

 

J’ai nourri un Feu-Intérieur

Pour te Réchauffer.

Tandis que,

Dans l’Ombre de cette Grotte,

S’Envolait le Corps-Beau

De ton-Ame-Lueur.

 

- Partie IV -

 

Ma Doulce,

Hurlant ma-Souffrance de te Perdre,

Je Promettais de t’Adorer

D’Alpha en Oméga.

 

Je t’ai Rattrapé sur le Styx,

Aux Limites des Enfers.

Soudoyant le Passeur,

J’Evinçais Hadès.

 

Mais, Déjà,

Tu m’Echappais,

Reposant Loin-de-Moi.

 

 

- Partie V -

 

Mon Amour,

Même aux Frontières-du-Réel,

Je ne t’Abandonnerai Pas.

 

Je Caresserai sans-Discontinuité

Ta-Chevelure qui s’Epanche

Dans le Puits de la Nuit d’Ancre.

 

Toi-et-moi,

C’était dans une autre-Vie.

Toi-et-moi,

C’était dans cette-Vie.

Toi-et-moi,

C’était LA-Vie.

 

Je t’ai Enterré de mes Propres-Mains

Dans ce Désert-brûlant,

En déchirant mon-Cœur

A chaque Pelletée-de-Sable,

Recouvrant ton Corps,

Du Linceul de mes Sanglots-longs.

 

En cette année 1944,

Le Sahara n’a jamais ressemblé autant à la Mort,

Après avoir été le Théâtre de notre-Bonheur.

 

- Partie VI -

 

Ma Lumière,

Tout s’éteint autour de-Toi.

Je ne peux m’Arrêter de t’Embrasser et Pleurer.

 

Saisissant au Vol ton-Souffle-Dernier,

Je n’ai pu te Sauver.

Notre Biplan pris pour Cible s’est écrasé.

 

Ma Passagère-évanouie, il était trop-Tard.

J’ai survécu, mais pas-Toi.

 

J’ai couru, j’ai voulu.

Je me suis perdu, consumé.

 

Surtout ne bouge pas, ne bouge plus.

Je reviendrai à Perpétuité à l’Endroit où Tu reposes,

Comme le Soleil, pour t’y Réchauffer.

 

Au Milieu de Nulle-Part,

Nous Nous sommes quittés.

Je n’ai pu te Ramener chez Nous.

 

- Partie VII -

 

Adieu ma-Vie !

Adieu mon-Espérance !

 

Seul et à Bout-de-Force, sans Toi,

Le Noir le plus-Total m’Enserre.

 

Ce Noir-Terrible qui enfouit Tout

Dans les Dunes du Désert.

 

Ton Absence depuis Ses-Ténèbres

M’Enveloppe de toutes-Parts

M’empêche de te Voir, de te Revoir.

 

- Partie VIII -

 

Ma Prunelle,

Je suis Mort-de-Chagrin

De ne plus te Sentir, te Ressentir.

 

En tentant de te Sauver,

J’ai Tout-donné.

Mes Forces se Perdent

Dans l’Eau-de-Pluie de tes-Yeux.

 

Ce Manque de-Toi

Me Marque au Fer-Rouge du Désir.

La Cruauté de la Séparation m’a achevé.

Je me suis Sublimé, Irradié-de-Toi.

 

Ma Dame-de-Cœur,

Ma Carte-Maîtresse,

On ne se reverra Plus.

 

On se reverra

Dans une Autre-Existence,

Dans d’Autres-Existences.

Si je te Retrouve…

 

- Partie IX -

 

Mon Equation à Une-Inconnue,

Que Deviens-Tu ? Où Erres-Tu ?

Je n’arrive pas à te Trouver, Retrouver.

Je n’arrive plus à te Toucher, Retoucher.

 

Tes derniers-Mots pour moi,

Je ne peux m’en Libérer.

Tu as Refait avec tes Doigts sur mon-Visage

Le Chemin de mes Alarmes.

La Fragrance faite Femme (2) que Tu portais

M’Enveloppe et m’Enivre Inlassablement.

 

La Route est longue pour te Revoir.

Je Vole vers-Toi,

En Partance pour des Milliards de Mondes à Explorer

Dans une Eclipse-de-Sens.

 

Le Goût de l’Incertitude ne peut s’Estomper.

Combien de Temps sans-Toi ?

Combien de Vies sans-Etre en-Toi ?

 

Ton Corps-adoré est devenu un Fardeau,

Une Limite-inacceptable.

Ton-Esprit me Hante et me Tente.

 

Que Devient ton si Beau-Sourire ?

Où m’Attend ton-Ame ?

Où t’es-Tu Réincarnée ?

 

- Partie X -

 

Ma Prison-Sacrée,

Je me Couche à tes-Côtés

Encore-et-Encore.

Seul le Vent-du-Désert Respire assurément.

 

D’un Monde à l’Autre,

Je te Cherche et te Recherche.

J’Espère pour-Deux,

Poussé par les Alizés-Stellaires.

 

On se Retrouvera un Soir

Dans le Coucher-de-Miel d'une Autre-Planète.

Fondu dans l’Ambré de ton Regard,

Je te donnerai la Main.

 

Tu mettras ta Tête sur mon-Epaule,

Confiante et Sereine,

Insouciante et Souveraine.

Ton Image alors ne pourra plus s’Estomper.

 

- Partie XI -

 

Ma Demeure,

Je me Meurs pour Mieux te Rejoindre,

T’Etreindre de Nouveau.

 

A Nous-Deux, Nous serons le Phoenix.

Une Aile pour Chacun.

 

Amour te souviens-Tu

Du dernier-Poème que je t’ai écrit ?

Celui où je te dis que je t’Attendrai

Au-Delà et Par-Delà TOUT.

 

Lis-le-moi. Je t’en supplie !

Il me permettra de m’Endormir

A mon-Tour dans Tes-Pas.

 

Aux Confins de l’Uni-Vert,

Je serai le Gardien

D’un Havre de Paix consacré.

Le Nôtre !

 

La Nuit-des-Temps n’est rien,

Juste Un-Début, et non Une-Fin.

Je la réduis à l’Infini-du-Néant,

Passage-Insolent qui Sublime,

Afin que Nous puissions

Renaître de nos-Cendres.

 

l'ombre-aile, au blanc-drapé, menue elie-salomé, hommage à auguste escoffier, le modèle, reprise des rendez-vous dorvaliens, résidence d'artiste, hôtel ibis styles centre gare, l’ensorceleuse, impériale-pourpre, black’n’rose, lunaison-oculaire, ferme les yeux, vos secrets…, le nombre d’ailes, eliyahu, délice d’amour [by stendhal], au mois de mais, a elie-salomé, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, jean dorval, l’amour est roi, le pays où l’amour est roi, les vœux du roy de trance (7) (8), lui le xxe, jean dorval pour ltc poésie, la dame blanche, la place d'elie, confondue dans le drapé, gosan, poète coréen, flamenco, le courage, la papillonne, l'aube d'un jour nouveau,Vivre avec Ta-Mort

 

- Partie XII -

 

Ma Sublime-Porte,

Il Nous faut Mourir Ensemble,

Même séparés.

Pour mieux Revivre nos-Heurs,

Nous Devons Souffrir de Redevenir UN.

 

Je Grave sur ton-Cœur mes Coordonnées GPS,

Mais la Batterie est à-plat.

Tu es ma Mémoire-Sensorielle,

Sans-Toi, je ne Ressens plus Rien.

 

Sans Carte ni Boussole,

Sois de Nouveau mon Chemin et ma-Loi.

Je Reviendrai te Chercher

Au Panthéon de mes-Attentes.

Là où nos Souvenirs Reposent.

 

- Partie XIII -

 

Ma D’Âme-Oiselle

Qui me Tenaille,

Le Gouffre-Temporel

Qui Nous Sépare

Ne peut Empêcher

Le Flot de mes Sentiments

De te Rejoindre.

 

Le Soir-de-l’Humanité

Nous Drape de son Noir-Universel,

De la Moire du Miroir.

 

Là où par Amour,

Nous avons Fusionné,

La Fumée Sensuelle

De deux-Cigarillos s’Enlace encore.

Je suis l’Absolu, Tu es l’Irrésolu.

 

La Fin et le Début Nous Marieront à l’Infini,

Afin que notre-Histoire puisse Toujours Ressusciter.

 

Ce Sentiment que Tout peut-Durer,

Que Tout-Dure,

Même après une Nouvelle-Mort

Conduit à la Vie-Céleste.

 

C’est le Prochain-Vol pour l’Eternité !

Touche le Bout-de-mon-Doigt et laisse-Toi Aspirer.

Je t'Unis au Halo de Voûte-Stellaire

Que Je Nous ai dédié.

Là, Repose l’Essence-Ciel !

 

© Jean DORVAL,

le 27/04/2021, pour LTC POésie

 LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

Notes : (1) Un Poème en treize parties, librement inspiré du film Le Patient Anglais, réalisé par Anthony MINGHELLA en 1996 ; et écrit en écoutant l’Ouverture de Tannhäuser et le Prélude de Lohengrin de Richard Wagner ; et L’Isle des Morts, Poème Symphonique, Op. 29, de Rachmaninov. (2) 1944 : Marcel Rochas lance le parfum Femme, dont l’écrin rappelle les courbes idéales de l’actrice Mae West.