Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/09/2009

LA TOUR CAMOUFLE DE METZ, AU TRAVERS L'HISTOIRE...

essai.JPG
Achetez les ouvrages des Editions Serpenoise :

07/08/2009

AVEC LTC LIVE : TOUJOURS à L'AFFûT !

essai.JPG

Avec JD sur LTC Live sois toujours à l’affût de la bonne Zizic !

  

graoully.jpg
"LTC Live : La Voix Du Graoully !" 

 

31/07/2009

LOUIS XV SURNOMME ROI "BIEN-AIME" DES FRANCAIS EN L'EGLISE NOTRE-DAME DE METZ...

essai.JPG

© Photo ci-dessus : mairie-metz.fr

essai.JPG
 
essai.JPG
LOUIS XV le Bien-Aimé
(né le 15 février 1710, mort le 10 mai 1774)
Roi de France : règne 1715-1774
Partie 3/7

Deux petits-fils de Fouquet, ambitieux, avec un esprit romanesque, réchauffaient l'esprit militaire par des intrigues, des déclamations et des promesses fastueuses. Ils n'avaient déjà que trop pris d'ascendant sur l'esprit du monarque, lorsqu'à la fin de l'année 1740 la mort de l'empereur Charles VI vint exciter l'ambition de plusieurs cabinets, pour le partage de la succession d'Autriche. L'empereur ne laissait qu'une fille, Marie-Thérèse, mariée depuis quelque temps au duc de Lorraine. Chartes VI, en prévoyant sa fin, n'avait occupé ses dernières années qu'à obtenir des principales puissances une garantie solennelle qu'elles laisseraient sa fille recueillir tout son héritage.

Cette considération avait dicté la paix de Vienne, si avantageuse pour la France. Le cardinal de Fleury voulait rester fidèle à la foi des traités, et plaidait pour l'auguste orpheline, au nom de l'honneur, de la justice et même de la prudence. Louis fut, pour la première fois, indocile aux vœux de son sage instituteur ; il écouta le comte de Belle-Isle, oublia les conseils que son bisaïeul lui avait donnés au lit de la mort, et bientôt entreprit une guerre beaucoup plus injuste que toutes celles qui avaient troublés la conscience de Louis XIV.

Le roi de Prusse, Frédéric II, s'était déclaré le premier par la conquête de la Silésie. La France favorisa son ambition et celle de l'électeur de Bavière, qui, pour son malheur, fut élevé à l'empire. Nos armées s'avancèrent jusque dans la Bohême. Le comte de Saxe et son lieutenant Chevert emportèrent la ville de Prague par un des plus brillants assauts dont nos fastes militaires fassent mention. Fleury secondait à regret ces mouvements guerriers.

On vit s'établir entre les généraux français de fatales mésintelligences ; genre de malheur et de honte qu'on avait ignoré sous les règnes absolus du cardinal de Richelieu et de Louis XIV. Le comte de Belle-Isle, provocateur de cette guerre, se vit bientôt enfermé dans la ville de Prague. Mal secouru par le maréchal de Maillebois, il prit le parti de sortir de cette ville pendant l'extrême rigueur de l'hiver. Sa petite armée éprouva d'horribles souffrances. Sur 13 000 hommes qu'il avait ramenés, 4 000 périrent ; et cependant la flatterie contemporaine compara cette retraite à celle des Dix-mille.

Bientôt il fallut évacuer la Bavière, et abandonner le malheureux électeur au juste et rigoureux châtiment de son ambition. Frédéric II ne se fit pas scrupule de trahir la cause des Français, dès qu'il put par ses négociations s'assurer la possession de la Silésie, dont la conquête lui avait coûté quatre sanglantes victoires. L'Angleterre et la Hollande s'était déclarées contre la France. On vit encore une fois des armées française et anglaise se mesurer dans l'Allemagne. Le maréchal de Noailles conduisait la première, et le roi d'Angleterre, George II, la seconde : l'indocilité du duc de Grammont, neveu du maréchal de Noailles, précipita une attaque qui rompait tous les plans du général.

L'armée française était perdue, si la maison du roi n'avait rétabli le combat en perçant quatre fois la cavalerie des vainqueurs. Cette journée de Dettingen (27 juin 1743), quoique signalée par des exploits éclatants, eut les résultats d'une défaite. Le cardinal de Fleury venait d'expirer dans le pouvoir, à l'âge de 90 ans. Louis essaya un moment de régner par lui-même, mais le cardinal ne l'avait point habitué à l'activité, au travail, et il laissa bientôt retomber un fardeau qui était trop au-dessus de ses forces. La perspective de quelques exploits guerriers paraissait le séduire, et il avait résolu de se montrer à la tête de ses armées.

C'était sa maîtresse, la duchesse de Châteauroux, qui lui avait inspiré cet amour de la gloire. Louis XV n'avait pas tout à fait attendu la mort du cardinal pour s'affranchir des devoirs du lien conjugal. Déjà, pendant la décrépitude de son instituteur, il avait aimé, mais avec quelque ombre de mystère, madame de Mailly, aînée de la maison de Nesle. Cette favorite, qui était fort loin d'offrir tous les charmes de madame de la Vallière, la rappelait au moins par la sincérité de sa tendresse.

Bientôt le roi, emporté dans ses nouveaux goûts, lui préféra une de ses sœurs, madame de Vintimille. Celle-ci ne jouit que peu de temps de son indigne triomphe : elle mourut en couche ; et Louis tourna ses regards sur la jeune sœur de ses deux maîtresses, la marquise de la Tournelle (depuis duchesse de Châteauroux). Sa beauté était éblouissante ; son esprit était aimable et vif, son caractère ambitieux ; elle croyait pouvoir se faire pardonner sa faiblesse en conduisant son amant au combat : l'un et l'autre partirent pour la Flandre ; les soldats reçurent le roi avec transport, et la favorite avec les plus durs témoignages de mépris.

Il emporta successivement les villes de Menin, Ypres, Furne, et fit célébrer ses faibles succès par autant de Te Deum. L'Alsace fut menacée ; il s'y rendit : la duchesse de Châteauroux continua de le suivre. A peine était-il arrivé à Metz, le 4 août 1744, qu'il fut atteint d'une maladie dangereuse ; toute la France reçut cette nouvelle avec saisissement : dix-sept ans de bonheur se retraçaient vivement à l'imagination du peuple ; le péril que courait Louis le rendait plus cher aux Français ; on y voyait le résultat de ses fatigues militaires.

Mais, pendant que le peuple gémissait et remplissait les églises des vœux les plus sincères, une piété justement sévère, écartant le scandale, veillait auprès du lit du roi. Avant qu'on lui administrât les derniers sacrements, on lui prescrivit de renvoyer la duchesse ; il fit ce sacrifice. La reine, le dauphin et ses sœurs, s'étaient rendus à Metz. La vue de ce jeune prince produisit sur le cœur du monarque une impression aussi fâcheuse qu'inattendue : dans les sollicitudes de la piété filiale, il crut voir l'empressement d'un successeur.

On sait quelle fut l'ivresse des Français quand ils apprirent la guérison du roi : à aucune époque la monarchie ne se produisit sous des couleurs plus aimables. On crut sentir alors que l'amour en était le principal ressort. Louis, en apprenant les transports qu'avait fait naître et que prolongeait la nouvelle de sa guérison, s'écria : « Qu'ai-je donc fait pour être aimé ainsi ? » Ce mot naïf toucha les Français. On y répondit en lui donnant (pendant le siège de Metz en 1744, ndlr) le délicieux surnom de Bien-aimé.

Il voulut illustrer son retour en prenant part à quelques travaux guerriers, et il vit la prise de Fribourg. Cependant il conservait contre les courtisans qui, durant sa maladie, lui avaient fait entendre des exhortations sévères et bannir sa maîtresse, plus de ressentiment que l'on n'en devait craindre de cette âme faible et douce. Son premier aumônier, l'évêque de Soissons, et le duc de Châtillon, gouverneur du dauphin, furent exilés : ces vengeances assuraient le triomphe de la favorite ; à peine Louis le Bien-aimé fut-il rendu aux vœux des Parisiens, qu'il céda au désir de la revoir : la duchesse de Châteauroux était malade quand elle reçut l'ordre tant désiré de reparaître devant le roi.

Soit qu'elle cédât à la vivacité de sa passion, soit quelle eût des pensées d'orgueil et de vengeance, elle ne voulut pas différer un moment si précieux : la mort suivit de près son imprudent triomphe. Louis parut plongé dans un désespoir profond, mais bientôt il ne sut plus combattre sa douleur que par l'ivresse des plaisirs. Madame Le Normant d'Étioles s'offrit à ses regards : dans les fêtes de la cour déjà depuis deux ans, elle avait essayé sur le roi le pouvoir de sa beauté, de sa coquetterie, en suivant la chasse royale dans la forêt de Senart. L'obscurité de sa naissance était un peu couverte par la brillante fortune de son mari, Le Normant d'Étioles. Des intrigues subalternes lui avaient appris l'art de subjuguer un caractère faible : elle domina le roi, sans lui inspirer une vive passion ; et son crédit surpassa bientôt celui des ministres, des courtisans les plus habiles, des généraux les plus renommés.

JD, pour LTC Histoire.

Source documentaire : Biographie de Louis XV le Bien-Aimé - Partie 1/7 - Partie 2/7 - Partie 4/7 - Partie 5/7 - Partie 6/7 - Partie 7/7 - Site : http://www.france-pittoresque.com/rois-france/louis-XV-3.htm

 

gravure-place-Stan.jpg

© Photo ci-dessus : archives.cg54.fr

 

PS : Écarté du trône de Pologne, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père de Louis XV car marié à Marie Leszczyńska, reçoit le duché de Lorraine, à viager, en 1737 et le gouverne en monarque éclairé, le menant à son apogée, en plein siècle des lumières. Il crée en l'honneur du roi de France une place de belles proportions (la Place-Royale) qui recevra plus tard son nom [l'actuelle Place "Stan" (comme Stanislas)]. À sa mort en 1766, le duché revient à la couronne de France.

24/06/2009

KINE PLACE SAINT-LOUIS A METZ : PROJECTION NOCTURNE...

forum26-27-6.jpgLe 25 juin, Place Saint-Louis à Metz, l'Association Quartier Saint-Louis organise une projection en plein air, à 22h00, du film de Gilles Grangier et Michel Audiard "Le cave se rebiffe" (1961), avec Jean Gabin...

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC Live.

18/05/2009

RAMMSTEIN SONNE LE GLAS EN LTC LIVE !

 

rammstein6.jpg

© Photo ci-dessus : wallpaper.metalship.org

 

 

Le 12 février 2005, les Rammstein passaient au Galaxie d’Amnéville devant quelques 12.000 personnes… Leur public bien sûr était gonflé à bloc (j’en faisais partie), et le service de sécurité sur les dents. La machine Rammstein s’est lancée dans un décor de vaisseau spatial (tenues d’humanoïdes de rigueur !). Son batteur perché à 3 mètres au-dessus des autres membres du groupe semblait suspendu. Le premier morceau « Reise, Reise » a décoiffé l’assemblée (il y avait pourtant beaucoup de chauves et de crânes rasés le soir là…). Pour le reste, ce groupe mythique a joué principalement les morceaux du dernier album de l’époque, mais aussi les Incontournables « Du hast », « Sehnsucht » et « Feuerfrei ». Le public a, comme d’hab, dépassé le cap de la simple transe ! Les effets spéciaux scéniques étaient d’enfer, des flammes léchaient les lights (voire le public…), sortaient des bras robotisés du chanteur. Des feux d’artifices éjaculatoires et des coups de canon saisissants accompagnaient la traditionnelle navigation du chanteur sur la marée humaine de ses fans à bord d’un bateau pneumatique. Ce soir là, il y eut deux rappels. Une ambiance festive et déjantée, que je vous propose de revivre dans un Live, malheureusement pas filmé à Amnéville :

 

« Sonne » (Live from Volkerball) :

http://www.youtube.com/watch?v=HSx2bA8jBDI&NR=1

 

Bonne Zizic sur LTC Live !

Bien à vous, JD.

16/04/2009

1994 : LIVE MESSIN BY PAUL YOUNG !

paul young,jean dorval pour ltc live

 

Paul YOUNG est un des nombreux Chanteurs que j'adore. Il a agrémenté par son Talent ma longue et belle Route-Musicale ! J'ai eu l'honneur d'assister à un de ses Lives à la salle Braun de Metz, le 09 juin 1994. Cet Artiste complet a une excellente proximité avec son public, des Choristes-Blacks de 1ère Classe et des Musiciens qui assurent un Max. Une prestation messine donnée devant quelques centaines de Fans (et dont ma Pomme), durant laquelle Paul a pété les plombs. Heu, pardon... il a fait sauter les plombs… Sa demande en électricité était trop forte pour les installations un peu vétustes des Lieux…

 

 

Au programme, Paulo a joué des Incontournables tels :

 

- "Come Back And Stay" -

 

 

 paul young,jean dorval pour ltc live

 - "Love of Common People" -

 Et : - “Oh Women” -

 

 

 

 

 

QUAND HOWARD JONES PARLE D’AMOUR...

Quand Howard JONES se met à sa Table-électro avec What Is Love, c'est un excellent moment de musique en partage. Jean DORVAL pour LTC LIve.

 

Résultat de recherche d'images pour "ltc live"

 howard-jones.jpg

 

 

 

 

 

 

 

LES BONUS LTC LIVE :

25/02/2009

METZ, UN RETOUR A LA FRANCE A VIVRE GRACE AU RL...

ESSAI.JPG
ESSAI.JPG
ACHETEZ "LE REPUBLICAIN LORRAIN" !!!

11/09/2008

UN TRESOR DE VITRAUX DE JEAN COCTEAU A VOIR A L'EGLISE SAINT-MAXIMIN DE METZ !

cocteau_saint_maximin_yeux.jpg

© Photo ci-dessus (L'un des vitraux de Jean Cocteau évoquant un visage dont les yeux se confondent avec ceux de deux poissons...) :

http://www.azurs.net/photoblogv0/a/2004/12/double_vue.html

 

L'église Saint-Maximin de Metz, en Moselle, est le très beau réceptacle de magnifiques vitraux de Jean Cocteau. Ce trésor, qui n'est désormais plus inconnu du grand public, sera à admirer, notamment, tout au long des très prochaines Journées Européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre prochains. Alors, pensez à venir "zieuter" les thématiques variées de ces œuvres de toute beauté, aux couleurs bleutées et vives à la fois. Par exemple, la grande verrière comprend des symboles particuliers, comme l'hibiscus, les colombes, une Minerve casquée, l'araignée symbole du mal... 

Jean Dorval, pour LTC

21/08/2008

QUAND METZ A RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE ROYALE !

louis xv.jpg

À la mort du Cardinal de Fleury en 1743, le Roi, Louis XV, avait 33 ans. Un an après cette importante disparition se produit un événement qui marque la personnalité royale, ainsi que la future vie politique française. Louis XV part diriger ses armées, engagées sur le front de l'est, dans la guerre de succession autrichienne. En août 1744, à Metz, il tombe gravement malade pendant un sermon, et ses médecins pronostiquent une mort imminente. Le peuple, qui adore son Roi, lui donne le surnom de « Bien-Aimé », et les prières se multiplient à travers le pays pour son salut. Sa maîtresse, Madame de Châteauroux, qui l'accompagne, le quitte tandis que la Reine arrive en hâte… Sous la pression du parti dévot, Monseigneur de Fitz-James, premier aumônier du Roi, refuse de lui donner l'absolution sans une confession publique de ses pêchés, dans laquelle le roi apparaît comme une personne immorale, indigne de porter le titre de Roi Très Chrétien. Colporté dans tout le pays par le Clergé, la confession royale ternit le prestige de la monarchie. Le Roi échappe à la mort, certes, mais sa culpabilité le pousse encore davantage vers l'adultère…

Jean DORVAL pour LTC

Le 21/05/2008

Source : http://www.insecula.com/contact/A000616.html