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15/05/2011

CONCERT 2011 DES CLASSES MUSICALES DU LYCEE FABERT : FLIRT AVEC LA PERFECTION !

israel 05-2011 504.JPGLe jeudi 12 mai dernier, André MASIUS, Président de l’Association des Anciens de Fabert, avait lancé une invitation à assister au « Concert des élèves des classes musicales », qui se déroulait en la Chapelle Sainte-Constance, du Lycée FABERT. C’était tout simplement magnifique, voire divin ! Les élèves ont charmé un public de proches et d’amateurs (une cinquantaine de personnes), pendant près de deux et demi. Jean-Sébastien BACH (« Deuxième Partita en ré mineur, 1. Allemande), Frédéric CHOPIN (Etude « Tritesse »), Wolfgang-Amadeus MOZART (Sonate K123a, 3. Allegro molto), Gaetano DONIZETTI (Trio, 1. Larghetto), et tant d’autres, avaient fait le déplacement pour le plus grand plaisir d’oreilles averties. israel 05-2011 535.JPGEn plus, quelques délicieuses surprises mélodiques étaient au rendez-vous : notamment jazz-rock, blue pop et musique Klezmer. Le cortège des instruments que ces élèves savent joués est impressionnant : flûte à bec soprano, flûte traversière, clarinette, saxophone alto, cor, trombone, violon, violoncelle, contrebasse, guitare (électrique et sèche), accordéon et piano. Et ils œuvraient aussi au chant (africain) !israel 05-2011 560.JPG Quelle belle complémentarité, quel splendide travail d’équipe ! Quasiment des pros ! Et ce, sous la baguette magique (et pleine d’Humour) de Maître Daniel COLOMBAT (Professeur de Musique).

© Jean Dorval pour LTC LIve, le 15 mai 2011.

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Photos ci-dessus :

© Jean Dorval pour LTC LIve 2011.

13/05/2011

CENTRE POMPIDOU-METZ : QUAND LES YEUX DE LA BELLE HELENE SONT LE MIROIR DE L’AME DE L’EXPO DANIEL BUREN…

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Bonjour, Hélène GUENIN, vous êtes la Responsable Adjointe du Pôle Programmation, au Centre Pompidou-Metz, mais aussi, le Commissaire de l’exposition de Daniel BUREN « Echos, travaux in situ », située galerie 3, du 8 mai au 12 septembre 2011.

-         JD : Le Centre Pompidou-Metz passe pour « le phare » du redressement économique local, il a été financé pour sa construction par la Communauté de Metz-Métropole, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, et l’Union Européenne via le FEDER, et il est financé pour son budget de fonctionnement par la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, le Conseil Régional de Lorraine et la Ville de Metz. Ne pensez-vous pas qu’il serait normal que les contribuables de ces différentes collectivités locales aient un accès gratuit à ce musée ? Selon vous, l’Etat doit-il participer aux frais de fonctionnement du Centre Pompidou-Metz ?

-         HG : Il m’est difficile de répondre en lieu et place de l’Etat…

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-         JD : Je voudrais juste votre avis personnel…

-         HG : Mon avis personnel ? Heu… Vous savez l’Etat actuellement se désengage de beaucoup de dossiers au niveau de la Culture, c’est un constat économique global. Il est aussi vrai que ce sont les Collectivités Locales qui ont désiré ce projet, qui l’ont porté, qui l’ont souhaité, qui ont crû en lui et qui l’ont défendu. Et c’est vrai aussi que l’on a à cœur dans la politique de programmation, ou même dans la manière de travailler avec les publics, d’être vraiment dans cet ancrage territorial et de travailler en ayant conscience de cette responsabilité. Je crois que les chiffres de fréquentation en réponse (plus de 800.000 visiteurs, ndlr), nous ont montré que c’était très positif, puisque l’on a un pourcentage très important de visiteurs qui viennent du territoire, de la région et de la grande région. Après, en ce qui concerne le contribuable, vous savez, on est dans un prix qui est tout à fait modique. On a choisi un tarif unique. On aurait pu passer par plein de tarifs dégressifs, mais on a préféré choisir une politique extrêmement simple, avec tarif unique d’entrée à 7€ et la gratuité pour les moins de 26 ans, et pour un certain nombre de catégories, notamment les chômeurs, les personnes âgées, etc. Donc, cela correspond à un tarif d’entrée au cinéma, c’est même inférieur à un ticket de cinéma dans certaines salles de cinéma… C’est largement inférieur au prix des salles de cinéma parisiennes et je crois qu’en comparaison avec d’autres musées en France, on est dans des tarifs qui restent extrêmement généreux. De plus, on a le principe de « Pass Annuel » qui permet moyennant la modique somme de 33€, d’accéder librement toute l’année au Centre Pompidou-Metz, avec la personne de son choix. Certains musées en Suisse proposent aujourd’hui des entrées à des prix oscillant entre 22 et 25€.

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-         JD : Récemment, le drapeau français a été rehissé (comme au jour de l’inauguration) en haut de la flèche du Centre Pompidou-Metz, en lieu et place de celui de l’Union Européenne… Pourquoi, ce brusque revirement ? Avez-vous reçu des protestations à ce sujet ?

-         HG : On n’a reçu aucune réclamation en ce sens. Evidemment, le symbole national flotte aux grands moments historiques (inauguration, etc.) et pendant les visites officielles jalonnant la vie du Centre Pompidou-Metz. On pavoise la flèche avec le drapeau français à ces occasions. Je pense que bientôt, on n’aura plus de polémique entre le drapeau européen et le drapeau français puisque notre souhait, assez cher, depuis l’ouverture, c’est de permettre à des artistes de hisser leurs couleurs en haut du Centre Pompidou-Metz. Nous sommes actuellement en réflexion avec des artistes pour réaliser des drapeaux.

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-         JD : Seriez-vous d’accord de voir s’installer à Metz, via la décentralisation, une antenne du Louvre, à l’image de celle de Lens et d’Abu Dhabi ? Ce projet concernant l’Art Classique pourrait-il être complémentaire de la mission du Centre Pompidou-Metz, qui elle concerne l’Art Contemporain ? Ou voyez-vous cela comme de la concurrence ?

-         HG : Je crois que, définitivement, plus il y a d’offres culturelles, plus cela crée de l’envie, de la curiosité et de l’émulation. Maintenant le choix d’implanter un Centre Pompidou-Metz dans cette région, c’était aussi le constat, finalement, d’une lacune en terme d’équipements culturels. Vous savez, il y avait d’autres villes qui étaient en lice - si l’on peut utiliser ce terme là - et qui ont été envisagées pour accueillir la décentralisation de ce projet. Quand on regardait la carte culturelle en France, il y avait Montpellier, Lille, Paris, etc. Finalement, dans un périmètre assez circonscrit, il y avait beaucoup d’Institutions d’art moderne et contemporain, et rien à Metz. Ici, dans la capitale lorraine, au-delà de tous les attraits de la ville (quartiers historiques, belle implantation hôtelière, réseaux de transports bien desservi, etc.) et de l’engagement des politiques, le constat suivant a été fait : il manque un Musée d’art moderne et contemporain sur le territoire. Il y a, bien sûr, le Musée d’art moderne de Nancy qui est un très beau musée avec une ouverture sur le XXème Siècle. Mais, ce n’est pas son cœur de métier. Puis, il y a le Mudam de Luxembourg Ville qui fait un travail formidable, mais plutôt axé sur le contemporain.

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-         JD : BUREN expose là-bas, aussi, en ce moment…

-         HG : Oui, effectivement, ils ont eux aussi un projet avec Daniel BUREN, visible jusqu’au 22 mai prochain. Mais pour en revenir à votre question initiale, le projet le plus proche était celui du Musée de Strasbourg. C'est tout de même à 01h30/02h00 de route d’ici... Donc, il y avait un vrai manque - même si par ailleurs il y a aussi le FRAC Lorraine, qui lui est sur un versant très contemporain - sur le prisme des années 1905 jusqu’à nos jours en matière d’art. Un manque comblé par le Centre Pompidou-Metz. Un Louvre ici ? Pourquoi pas ! Je ne sais pas si le Louvre pourrait se lancer dans un nouveau projet... Sinon, dans les collections plus classiques, et surtout avec un panorama chronologique plus ouvert, nous avons à Metz les Musées de la Cour d’Or. Le vrai geste ce serait déjà de revaloriser ce musée, et ses collections.

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-         JD : Il manque entre le Centre Pompidou-Metz et le Centre Historique de Metz, où se situe le Quartier Outre-Seille, un Quartier Latin… Est-ce que le Centre Pompidou-Metz serait partant pour aider les services de la Mairie de Metz et les associations locales à mettre en place un tel projet ? Et si oui, à soutenir les artistes et artisans qui souhaitent s’installer à Metz ?

-         HG : Je pense que la manière la plus pertinente avec laquelle on peut s’impliquer sur Metz, c’est tout simplement d’inviter régulièrement nos visiteurs à se rendre dans le Centre Ville. C’est que l’on essaye déjà de faire. D’autre part, on met en place beaucoup de partenariats avec des structures locales. On met en place aussi toute une série de parcours. On a un espace ici, en bas, qui s’appelle « Ici et Là », où l’on revient sur l’histoire du chantier, mais aussi sur l’ensemble du panorama culturel. Et l’on revoit tous les acteurs de la ville, le FRAC, etc. Après, aller au-delà ce n’est plus véritablement notre métier, on est un acteur culturel, on n’est pas un acteur touristique.

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-         JD : Vous travaillez en synergie avec d’autres acteurs culturels ?

-         HG : Oui, nous sommes une Institution culturelle et artistique. Donc, parfois, l’artisanat et l’art se croisent pour donner des choses formidables. Mais c’est à travers le prisme des artistes, ce n’est pas forcément notre métier.

 

 

-         JD : Une dernière question et après je ne vous embête plus, c’est promis… (clin d’œil perso et rire collectif) J’ai constaté qu’il n’y a pas beaucoup d’œuvres d’artistes lorrains contemporains au Centre Pompidou-Metz (CPM), à part peut-être celles de Patrick NEU et quelques autres, et en parallèle on a de nombreux artistes locaux comme Lepolsk MATUZIESWI - qui avait, souvenez-vous, plagié votre slogan de lancement : « Je m’installe à Metz. » - qui sont prêts à travailler avec vous. La Direction du CPM est-elle prête à donner une chance à des artistes régionaux ? D'ailleurs, pourquoi ne pas leur dédier une galerie complète pour une expo ?

 

HG : Je crois que cela n’aurait pas de sens. Je ne pense pas que cela soit intéressant de faire des ghettos lorrains, et de dire "là les artistes lorrains ont le droit de citer et pas ailleurs". On fait une galerie, on les met dans un coin… Par contre, il nous semblait plus intéressant dans le cadre de l’expo « Chefs-d’œuvre ? » d'inviter les artistes à réfléchir dans un contexte plus large. Finalement qu’ils soient lorrains, de Paris, de Sarrebruck ou qu’ils viennent du Togo cela n’a pas vraiment d’importance. On vise d’abord la qualité artistique, ainsi que la manière avec laquelle cela peut entrer en résonance avec un projet. Cependant, il est vrai que l’on fait très attention à ce qui se passe sur ce territoire. Dans cadre de « Chefs-d’œuvre ? », on avait des artistes lorrains, pas uniquement Patrick NEU que vous avez cité. On a une partie de l’exposition qui est maintenant démontée, mais on avait également Jean-Luc TARTARIN et Eric POITEVIN qui étaient présents. On a travaillé avec Jean-Christophe MASSINON. Actuellement, on est en train de travailler avec Jochen GERNER. Donc, on implique des gens localement, mais il faut que cela ait du sens. On n’est pas dans une discrimination positive régionale…

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JD : Ce n’était pas mon propos, je voulais juste savoir si vous pouviez intégrer plus d’artistes lorrains dans votre programmation, voire leurs réserver une expo…

HG: Je crois qu’au travers du studio et de l’auditorium, on a mis en place une programmation culturelle, avec entre autres les « Studios 57 », où l’on essaye d’inviter régulièrement des artistes qui travaillent sur ce territoire. On leurs donne « carte blanche » toute une soirée afin de faire connaître, montrer, leur travail, et inviter des gens qui ont été importants pour eux dans leur parcours. Mais, il nous semble plus intéressant de mettre ces artistes dans la perspective d’un contexte plus large. C’est ainsi que l’on peut leurs rendre le plus service et valoriser leur travail.

JD : Hélène, je vous remercie pour cet interview.

HG: Merci à vous aussi Jean.

 

© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.

 

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Crédit photos : © Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011

12/05/2011

DANIEL BUREN DANS LE REFLET DU MIROIR…

  

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-         JD : Bonjour Daniel BUREN, Jean Dorval pour LTC Arts.

-         DB : Bonjour Jean.

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-         JD : Un jeu de miroirs placé au dessus de votre imbrication de cabanes n’aurait-il pas été plus judicieux que l’utilisation de caméras et d’écrans afin de montrer votre œuvre ? Pourquoi n’avoir pas réuni les deux techniques ?

-         DB : Parce que, comme vous devez le savoir des miroirs au plafond, c’est une chose très compliquée à réaliser à cause de la sécurité, et on avait déjà assez de problèmes avec la mise en place d’une structure imposante. Cela aurait compliqué encore plus notre tâche. J’ai bien sûr pensé utiliser un miroir, mais j’ai vite abandonné cette idée, dès que j’ai réalisé la difficulté à laquelle on allait se confronter. De plus, il y a une dizaine d’années, j’ai déjà réalisé un travail où tout était visible depuis le sol, grâce à un jeu de miroirs. Aussi, ayant déjà utilisé cette technique, je ne refais jamais deux fois la même chose.

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-         JD : Au Centre Pompidou-Metz, dans la galerie située au rez-de-chaussée, dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », il y a une œuvre d’art magistrale accrochée au plafond, un énorme miroir à plusieurs facettes bleutées… L’avez-vous déjà vu ? Qu’en pensez-vous par rapport à votre travail ?

-         DB : Cette œuvre était déjà présente à l’origine et donc au tout début de l’expo. Je m’en souviens très bien. Ce ne sont pas des miroirs, je crois plutôt que ce sont des feuilles de plastique, si je ne me trompe pas. Je n’aime pas trop travailler avec ce type de matériau. Dans ce cas, il n’y pas vraiment de problèmes de sécurité. Alors, que dans mon cas avec de vrais miroirs suspendus, cela aurait été plus délicat, et la Sécurité aurait été à la limite de l'hystérie. C’est pourquoi, je n’ai pas voulu tenter le diable.

 

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-         JD : Les années 1980 marquent l'époque de vos premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986), commandée par l'État français, pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les fameuses « colonnes de Buren », ainsi que l'obtention du Lion d'or à la Biennale de Venise en 1986, établissent votre notoriété. Etes-vous prêt à rééditer « l’exploit des colonnes » à Metz, et si oui, sous quelle forme et où ? Par exemple, à la gare, à la cathédrale Saint-Etienne, etc. (fou rire collectif…)

-         DB : Tout d’abord, on ne fait jamais un travail avec l’idée de créer une polémique, la polémique elle arrive ou elle n’arrive pas. Elle peut être intéressante ou elle peut être très négative. Secondo, que ce soit pour un musée ou pour un espace urbain, pour qu’il y ait une œuvre, il faut qu’il y ait une invitation, ou du moins une demande explicite ; soit généralement à travers un concours, soit au travers d’une invitation directe, ce qui est rarissime dans l’espace publique. Donc, je n’ai pas l’habitude de me projeter sans ce préambule.

 

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-         JD : En plus, ce ne sont pas des œuvres éphémères comme celles que vous affectionnez particulièrement…

-         JB : Dans ce cas, il s'agit d'une création qui automatiquement rentre dans un laps de temps, toujours éphémère, mais sur du plus long terme... Minimum 50 ans… Et qu’il faut donc entretenir !

-         JD : Si le Maire de Metz vous propose de concevoir l’aménagement de toutes les places vides de sa commune et ne servant pratiquement à rien (en dehors de quelques grandes manifestations annuelles), répondrez-vous « présent » ? Et si oui, quel type de projet proposerez-vous ?

-         JB : Si il y a une proposition de cet ordre, il est certain que je vais travailler dessus. Mais, comme il faut que je connaisse les lieux, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment…

 

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-         JD : Je pense notamment aux places de la République, Saint-Louis, etc.

-         DB : C’est trop complexe, j’ai vraiment aucune idée pour l’instant.

-         JD : Vous avez déjà avez travaillé sur ce type de projet ?

-         DB : Tout à fait, mais cela concernait de très grandes places. Ce type de projet est un challenge pour moi, une sorte de combat, plus ou moins pertinent, générant une réponse. Mais, sans demande préalable, à priori je ne me lance pas. Ce serait absurde, même, de vous donner une quelconque indication…

 

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-         JD : Et sur ces grandes places, quel type d’œuvre avez-vous placé ?

-         DB : Et bien, dans le cas de la Place des Terreaux à Lyon, j’ai tout refait, en installant au sol un jeu de quelques… 60 fontaines. Malheureusement, plus rien ne fonctionne, car c’est très mal entretenu. Cela fait partie de ces problèmes liés aux œuvres publiques laissées en déshérence. Je n’apprécie pas beaucoup. Sinon, il y a une vingtaine d’années, j’ai fait une très grande place au Japon, là-bas par contre, c’est très bien entretenu. Comme il s'agit d'une place très longue, j’ai installé une sorte de cheminement à travers des portiques. Aux dernières nouvelles, tout est encore en l’état…

-         JD : Effectivement, les japonais, eux au moins, ils entretiennent leur patrimoine…

-         DB : C’est d’autant plus entretenu que cela se situe dans une grande ville, plus précisément la capitale du Japon : Tokyo (rire). Donc, pour les autres projets que j’ai réalisés et qui ne sont pas entretenus, on touche au problème de l’entretien des commandes publiques. On le sait, ce n’est pas évident comme sujet. Une chose est sûre cependant, les politiques n’ont pas intégré le fait qu’il faille entretenir ce type d'œuvres. Car même s’il s’agissait d’un simple caillou, même s’il est indestructible, et quelque soit la personne qui l’a fait, il faut le préserver du vandalisme, des graffitis, des intempéries, de l'usure, etc.

-         JD : Tout à fait !

-         DB : Alors, quand l’entretien n’est pas fait, cela devient dramatique. Dans un musée, on ne peut pas se permettre ce genre d’erreur. On préserve les œuvres, voire on les restaure. L’enjeu ? Le regard de centaines ou de milliers de gens qui observent une œuvre non entretenue, à laquelle votre nom est associé, et dont on ne comprend plus le message initial, ce que l’on a voulu dire ou représenter. C’est grave !

-         JD : Daniel BUREN, je vous remercie pour cet interview pour LTC Arts.

-         DB : Je vous remercie aussi.

© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

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Crédits Photos :

 

Exposition : 

 

Daniel Buren, « Photo Souvenir » : échos, travaux in situ, Centre Pompidou-Metz, mai 2011 © Adagp, Paris 2011, Daniel Buren / Photo Rémi Villagi

 

Daniel Buren (portraits) :

© Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011.

09/05/2011

DANIEL BUREN 100% BIO, PAR WIKIPEDIA !

 

jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationNé à Boulogne-Billancourt, le 25 mars 1938, Daniel Buren est lauréat Zellidja (1955) et diplômé des métiers d'art. Sorti de l'Ecole des Métiers d’Art, il aborde de nombreuses techniques telles que le film, la vidéo et le son. Il oriente, dès les années 1980, son travail vers une économie des moyens artistiques. Comme il est théoricien de son propre travail, il accompagne ses installations d'un descriptif et de notes explicatives. En 1965, inspirée par une toile de store rayée, il met au point son vocabulaire artistique : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 87mm de largeur, répétant ses rayures à l'infini et sur tous les supports qu’il croise. Le choix d'un motif fabriqué industriellement répond à son désir d'objectivité et lui permet d'accentuer le caractère impersonnel de son travail. Il nommera cela un « outil visuel ». jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationEn 1966, Buren s'associe avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, avec lesquels il organise des manifestations très controversées, créant le groupe BMPT qui sera exposé par la Biennale de Paris. Ce qui lie « BMPT » est la pratique commune de la répétition systématique d'un même motif, ainsi que la volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique parisienne, très académique et dominée alors par l'Ecole de Paris. Les quatre artistes se séparent en décembre 1967. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationCe travail en commun est pour Buren l'occasion d'examiner non plus seulement les limites physiques de la peinture, mais également les frontières politiques et sociales du monde de l'art. Il décline une infinité de possibilités à partir de ces bandes, puisque chaque travail s'exprime in situ, suivant le lieu où il est programmé et réalisé. La précision, la rigueur et la radicalité sont, chez l'artiste, poussées à l'extrême. Il commence à utiliser les bandes alternées comme « outil visuel », explorant les potentialités de ce motif en tant que signe. Le choix de différents supports (tissu pré-rayé, papier spécialement imprimé, verre peint, verre gravé, miroir, bois, pierre, plastique transparent, métal, peinture) et le passage de la surface plane à la troisième dimension. Buren s'affranchit du cadre imposé au tableau et aux cimaises. Ce glissement de la peinture au papier peint et à l'affiche lui permet d'intervenir n'importe où. Cette nouvelle marge de manœuvre donne l'occasion à Buren de mettre au point le concept du travail in situ, c'est-à-dire d'une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans lequel elle se trouve. Buren procède toujours à une analyse du lieu dans lequel il place ses bandes, en révélant ces particularités les plus significatives et les moins visibles. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationBuren parle lui-même « d'instrument pour voir », car paradoxalement, en se limitant à un motif unique, il parvient à un élargissement du champ visuel du spectateur. L'œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable et donc éphémère. La nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz, qui a lieu du 08 mai au 12 septembre 2011, intitulée « Echos, travaux in situ » et située Galerie 3, répond à ce critère élaboré par Buren et repris par tant d'autres. De même, les cellules extérieures illustrent magnifiquement cette notion de travail « in situ ». Au cours des années 1970, ses interventions « rayées » envahissent tous les supports : portes, escaliers, trains, voiles, gilets pour gardiens de musée, etc. En même temps que son œuvre prend une ampleur infinie, elle devient plus diversifiée et colorée, transgressant ainsi l'interdit moderniste qui bannit toute fonction décorative. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationLes années 1980 marquent l'époque des premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste « Les Deux Plateaux » (1985-1986), commandée par l'État français pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les « colonnes » et l'obtention du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Dans son travail, il s'intéresse de plus en plus aux liens entre architecture et art. Il développe un travail plus tridimensionnel et une conception de l'œuvre qui n'est plus objet, mais modulation dans l'espace. Constructions et déconstructions se mêlent dans ses « Cabanes Éclatées ». jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationDans les années 1990, il continue de travailler sur ces dispositifs architecturaux de plus en plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs. Ce dernier élément n'est plus seulement appliqué au mur, mais « installé dans l'espace » sous forme de filtres, de plaques de verre ou de plexiglas colorés. L'impression d'éclatement de l'œuvre est parfois accentuée par l'utilisation de miroirs. En 2007, Daniel Buren reçoit le Praemium Imperiale du Japon, qui est assimilé par certains à un Prix Nobel artistique.

JD pour LTC Arts.

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INFOS PLUS :

Le site officiel de Daniel Buren :

http://www.danielburen.com/

Source documentaire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Buren

Crédit photos : © Jean Dorval 2011jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmation

08/05/2011

VOILA UN SITE QUI DENONCE LES INEGALITES EN FRANCE...

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Pour tout savoir en France sur les écarts de salaires, le droit au logement, la pauvreté, le chômage, l'espérance de vie, l'origine sociale des élus, etc. rendez-vous sur "l'Observatoire des Inégalités" : http://www.inegalites.fr/

JD, pour LTC News.

BIENTOT, TRES BIENTOT SUR LTC...

Un reportage photos en LTC ARTS de l'inauguration de l'expo "Echos, Travaux In Situ" de Daniel BUREN qui va ouvrir ses portes prochainement au Centre Pompidou-Metz...

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Mais aussi des interviews exclusifs de Daniel Buren, Laurent Le Bon (Directeur du Centre Pompidou-Metz) et d'Hélène GUENIN (Responsable Adjointe de la Programmation)...

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Mais aussi, en LTC LIve, deux virées Zizikales... deux entretiens en exclu : Roselyne (JAZZ/JAVA) et DouDouDiouf (Musique Africaine)...

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Photos ci-dessus : © Jean Dorval 2011

30/04/2011

BONEY « M » LA DISCO !

boney 1.JPGLe groupe Boney M. est formé de quatre personnes, trois femmes et un homme. Il s’agit de Liz Mitchell, Maizie Williams, Marcia Barrett et Bobby Farrell (qui est décédé le 30 décembre 2010 à Saint-Pétersbourg en Russie). Reggie Tsiboe les a rejoints au chant de 1982 à 1985. Ce groupe vocal de disco-pop est d’origine jamaïco-antillaise et a été actif de 1976 à 1985. Il a été créé et dirigé par le producteur allemand Frank Farian. Leurs titres principaux sont : « Daddy Cool » et « Sunny » (1976), « My Baker » (1977), « Rivers Of Babylon » et « Rasputin » (1978), « Kalimba De Luna » (1984), etc. boney 2.JPGIls ont reçu 42 disques d’or, 50 de platine et 50 de diamant. Le groupe s’est officiellement séparé en 1985. Nous vous proposons de les redécouvrir. « Boney « M » la disco ??? » « Assurément, mon gars ! »

© MAF et JD pour LTC LIve, le 30 avril 2011.

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INFOS PLUS :

Le site officiel des Boney M…

http://www.boneym.es/

Deux chansons à écouter du groupe :

« Daddy Cool »

http://www.youtube.com/watch?v=5m78YkHqEFk

Et « Sunny »

http://www.youtube.com/watch?v=CF6C9kkVzrQ

 

13/04/2011

EN AVRIL, A "L'ETE DU LIVRE" DECOUVREZ-VOUS D'UN FIL... EUH... UN LIVRE !!!

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11/04/2011

"LISTEN YOUR EYES EN LTC LIVE !"

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Les Duran Duran  en super forme interprètent "(Reach Up For The) Sunrise"...

http://www.youtube.com/watch?v=9d0R4hSYsI8&feature=fv...

Bonne Zizik en LTC LIve avec JD !

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06/04/2011

"LISTEN TO YOUR EYES !", EN LTC LIVE...

 

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"Je fair écouté vou... Simple Minds, live in New York, date 1979, "Premonition" & "Factory"... 

http://www.youtube.com/watch?v=Rbri7mwGxJ8

Ke du bonne heure !!!"

Bonne Zizik avec JD !

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"Avec LTC LIve, fais ton caprice musikal !"

Et un p'tio BONUS :

Toujours les "Minds" avec "Speed Your Love To Me"

 http://www.youtube.com/watch?v=5KkRxZXnecg&feature=re...

And Ze Surpriz !

OMD "Enola Gay" (live)

http://www.youtube.com/watch?v=6GRoQf4M3A0&feature=re...

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04/04/2011

"LISTEN TO YOUR EYES !", EN LTC LIVE...

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A savourer en LTC LIve en direct de Metz, Capitale de la Lorraine :

Haendel "Le Messie, Hallelujah."

http://www.youtube.com/watch?v=un2l6BRw_00

Bonne Zizik avec JD.

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28/03/2011

"LISTEN TO YOUR EYES !", EN LTC LIVE !

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