22/04/2015
Devoir de Mémoire : Le 24 avril 1915 démarrait "La Catastrophe".
Le génocide arménien a été perpétré d'avril 1915 à juillet 1916. Pendant cette période, les deux tiers des Arméniens qui vivaient alors sur le territoire actuel de la Turquie périrent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur, pour leur appartenance à la Chrétienté.
. 1915-2015 : Un Génocide resté impuni depuis un siècle. - Ce génocide a été planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l'époque, le Comité Union et Progrès (CUP), plus connu sous le nom de "Jeunes-Turcs". Il était composé en particulier du triumvirat d'officiers : Talaat Pacha, Enver Pacha et Djemal Pacha. Un trio de criminels de guerre qui dirigeait l'Empire ottoman, engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Considéré comme l'un des tout premiers du XXe siècle, ce génocide a coûté la vie à environ un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et d'Arménie occidentale. Un "Génocide" et des "Crimes contre l'Humanité" - un vocabulaire consacré, créé à l'époque, pour définir l'horreur de "La Catastrophe" (comme l'appelle les Arméniens), dont la terminologie a dû malheureusement être réutilisée, depuis, pour d'autres massacres de masse - non encore reconnus et impunis à ce jour...
. Un génocide qui mènera à d'autres massacres de masse. - Un "oubli de l'Histoire" honteusement justifié par des "raisons géo-stratégico-économico-militaro-politiques." Il fallait, et il faut encore (à tort), ménager "la susceptibilité" de la Turquie à ce sujet, qui était à l'époque, et est encore de nos jours, un allié de taille. Un "oubli" qui permettra au monstre Hitler de dire : "Mais qui se souvient encore du massacre des Arméniens ?" Une citation communément reprise afin de démontrer le lien entre le génocide arménien et le génocide juif, et que l'impunité dont a bénéficié le premier a facilité la perpétration du second. Il est établi aujourd'hui, grâce au livre de Kévork Bardakjian qui reprenait l'enquête menée en 1968 par l'historien allemand Winfried Baumgart, que le texte où figure cette phrase est authentique. Elle est tirée d'une allocution faite par Hitler aux commandants en chef de l'armée allemande le 22 août 1939 quelques jours avant l'invasion de la Pologne.
. In Memoriam. - A Metz, une messe sera donnée en mémoire des Victimes, en la Cathédrale Saint-Étienne, le jeudi 23 avril 2015, à 18h00. Elle sera suivie d'une marche commémorative. Le lendemain, le vendredi 24 avril 2015, un rassemblement sera organisé à 10 heures, place d'Armes. Il sera suivi, à 11 heures, place Valladier, de l'ouverture d'un Khatchkar (il s'agit d'une pierre en forme de Croix). Venez nombreux rendre hommage aux Martyrs Arméniens !
© Jean DORVAL, le 22 avril 2015, pour LTC Devoir de Mémoire.
iNFOS+ : wiki/génocide_arménien
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05/05/2013
COMMEMORATION DU 08 MAI 1945 : HOMMAGE A LA DISSIDENCE ANTILLAISE !
Si une majorité de gens sait que le 8 mai 1945 est la date marquant la Victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, suite à l'annonce de la capitulation de l'Allemagne ; par contre, et c’est une honte pour notre pays, pas grand monde sait qu’aux Antilles Françaises (Martinique et Guadeloupe, et jusqu’en Guyane), le régime de Vichy a fait face à une double « Dissidence » (ou Résistance) : une intérieur et une extérieure. L’Exposition « La Dissidence en Martinique et en Guadeloupe 1940-1945 » qui a lieu dans le hall de l'Hôtel de Ville de Marly (57), du 03 au 10 mai 2013 (Entrée libre), réhabilite cette Résistance méconnue, oubliée de l’Histoire, afin que tous les Devoirs de Mémoire soient respectés et qu’aucune souffrance humaine ne soit plus ignorée.
C'était en juillet 2010 sur France 5...
UNE RESISTANCE NON RECONNUE ET QUI POURTANT MERITE « LA UNE DES JT ! »
« Non, se souvenir du Port de l'angoisse d'Howard Hawks ne suffit plus pour comprendre ce que furent les manifestations de l'hostilité au régime de Vichy aux Antilles françaises. Éric T. Jennings dit toute la complexité des formes d'une dissidence qui permit à la fois de rallier ces îles à la France combattante et d'afficher la singularité des cultures d'opposition chez ceux qui, jadis, avaient connu l'esclavage et le marronnage(1). Il s'agissait bien, là-bas, d'une résistance à la menace raciste. »(2)
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, les Résistants Antillais ont donc mis en œuvre deux niveaux de Résistance pour s'opposer au régime de Vichy. Un, au niveau intérieur, et un autre au niveau extérieur.
A l’intérieur, cette "Dissidence" s'exprime tout d'abord par des actes symboliques isolés, avant finalement de s'organiser. Ainsi, à partir de 1942, la constitution de Mouvements de Résistance permet la large diffusion de tracts et de journaux clandestins. En 1943, d’importants troubles politiques se développent : en avril, par la mutinerie des marins du croiseur-cuirassé « La Jeanne d'Arc » d’une durée de 23 heures ; d’avril à juin, par des émeutes dans plusieurs communes de Guadeloupe ; et le 29 juin, par la mutinerie de la 3ème Compagnie du « Camp Balata » à Fort-de-France, qui entraîne le renversement des autorités vichystes locales, incarnées par l'Amiral Robert, Haut-Commissaire de la France aux Antilles depuis 1940. La Guadeloupe tombera le 15 juillet.
Le croiseur-cuirassé « La Jeanne d'Arc ».
A l’extérieur, l’exode de nombreux Antillais va former le socle d’une Résistance organisée. En effet, 4.000 à 5.000 Antillais(3) s'échappent de Martinique et de Guadeloupe(4), entre 1940 et 1943, surtout en 1942 et 1943, à bord de frêles esquifs, en direction des îles anglaises voisines : La Dominique, Sainte Lucie et parfois Antigua. Une des figures de proue de ces Résistants Antillais est Frantz Fanon(5). Tous ces réfugiés de leur exile s'engagent dans la France Libre, et sont orientés vers les Etats-Unis, pour y recevoir une formation militaire. À la Dominique, le 11 octobre 1942, un premier convoi de 325 personnes part ; le 1er janvier 1943, un deuxième convoi de 108 évadés ; le 4 avril suivant, un troisième de 96 volontaires ; le 29 avril, un quatrième de 33 hommes ; et le 10 juin, un dernier de 929 personnes. En juillet, après le ralliement de la Martinique et de la Guadeloupe, il reste 3.000 hommes à rapatrier. En Guyane, les « Dissidents » tentent de rejoindre le Surinam.
Le 1er Bataillon des Antilles (Archives Amicale DFL).
CARTE DU PARCOURS DU BATAILLON DES ANTILLES.
Carte et légende réalisée dans le cadre du travail des élèves du Lycée Saint James (Martinique) pour le concours Résistance et Déportation 05-06.
(Source documentaire : http://www.1dfl.fr/decouvrez-ses-unites/defense-contre-avions/)
POUR COMBATTRE CETTE « DISSIDENCE », VICHY EMPLOIE LES GRANDS MOYENS…
Pour combattre la « Dissidence » Antillaise, le 10 septembre 1940, les autorités vichystes prennent un décret-loi « relatif aux mesures à prendre aux Antilles et à la Réunion, à l'égard des individus dangereux pour la défense nationale et la sécurité publique ». Trois jours plus tard, un arrêté institue le Fort Napoléon, aux Îles Saintes, comme « lieu d'internement pour les individus dangereux pour la défense nationale et la sécurité publique ». Transformé en prison, le Fort Napoléon est, avec le Fort Saint-Charles, en Guadeloupe, et les Îles du Salut, en Guyane, le principal centre d'internement des « Dissidents ». Entre 1940 et 1943, selon une étude, il y aurait eu 137 Internés au Fort Napoléon(6).
© Photo ci-dessus (Le Fort Napoléon aux Îles Saintes) :
http://www.voyage-antilles-guadeloupe.com/lessaintes/lessaintes5.html
Par la suite, l'amiral Robert renforce la surveillance des côtes et les patrouilles en mer. Aussi, en 1941, une dizaine de personnes, en majorité originaires de la métropole, se retrouvent internées au « Camp Balata », au Fort Desaix ou dans la cale de navires de guerre. Georges Chalono et Joseph de Reynal sont envoyés au Fort Napoléon pour avoir collé le « V » de la « Victoire » sur leur voiture.
Le 9 mars 1941, en Martinique, Maurice des Étages est arrêté pour avoir fourni un canot avec un équipage et de l'argent à trois sous-officiers, Hervé de France, Henri Dubois et Chapeyrou, qui sont arrêtés alors qu'ils s'apprêtent à s'embarquer pour Sainte-Lucie. Interné huit mois à bord du croiseur « Émile Bertin » et du porte-avions « Béarn », Maurice des Étages est condamné le 15 octobre suivant par la Haute Cour de Justice Criminelle à quinze ans de travaux forcés, à vingt ans d'interdiction de droits civils et politiques, et à la confiscation de ses biens pour haute trahison. On le déporte au bagne des Îles du Salut, où il reste vingt-quatre mois. Hervé de France est condamné à cinq ans de travaux forcés, Henri Dubois et Chapeyrou à trois ans.
En mars 1943, 250 « Dissidents » sont arrêtés. La « Dissidence » concerne également des marins. Par exemple, en juin 1941, un graisseur du pétrolier « Bourgogne », ayant quitté le bord dans l'intention de rejoindre Sainte-Lucie, est arrêté et emprisonné. On le transfère au Fort Napoléon, puis aux Îles du Salut. Ensuite, trois marins du pétrolier « Kobad » sont interceptés alors qu'ils tentent de gagner Sainte-Lucie à bord d'une embarcation. Ils sont condamnés à la prison. On les libère le 17 juillet 1943, après le ralliement de la Martinique. Enfin, à Sainte-Anne (Martinique), le patron du voilier « Adelina », qui désire partir pour Sainte-Lucie avec son navire, est dénoncé et inquiété par la police. En tout, les tribunaux de l’époque ont prononcé 83 condamnations à mort par contumace pour fait de « Dissidence ».
EN MEMOIRE DE GASTON MONNERVILLE : UN AUTRE « DISSIDENT… »
Le Guyanais, Gaston Monnerville, est engagé volontaire dans la Marine Nationale, du 23 juin 1939 jusqu'à la formation du régime Pétain en juin 1940. Il participe à la Résistance en prenant contact avec le Capitaine Chevance. Entré dans le Mouvement Combat, sous le nom de « Saint-Just », en mémoire de son oncle, Saint-Just Orville, Maire de Case-Pilote, à la Martinique, Monnerville proteste à Vichy contre les premières mesures discriminatoires qui frappent « les Juifs, les Arabes et les Hommes de Couleur ». Le Maréchal Pétain ne tient pas compte de ses revendications. Ayant rejoint les Forces Françaises Libres, Gaston Monnerville siègera à l’Assemblée consultative provisoire en 1943(7). Le Gouvernement provisoire de la République française le chargera de préparer le statut de l’Outre-mer Français. La vieille revendication d'accorder le statut de Département Français aux « quatre vieilles colonies » aboutit finalement sous son impulsion politique. De ce fait, en 1946, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion deviennent des départements d'outre-mer.
"Une" du Quotidien "FRANCE-ANTILLES" du 10 Mai 2006.
IN FINE : « HONNEUR A TOI SOLDAT ANTILLAIS DE LA FRANCE LIBRE ! »
La Dissidence Antillaise, qui puise incontestablement ses formes et sa logique dans le passé antillais (esclavage et marronnage), est une réaction salvatrice contre les lois racistes de Vichy. Elle a marqué profondément le visage politique et l'avenir des Antilles. En révélant l'existence de mouvances antillaises séparatistes sous Vichy, et en mettant en lumière le problème posé, au moment de la Libération, pour faire reconnaître la Résistance Antillaise ; l’Exposition « La Dissidence en Martinique et en Guadeloupe 1940-1945 » réhabilite les Héros Résistants Antillais qui ont préfiguré jusqu’aux stratégies utilisées par les Maquisards Métropolitains (eux aussi en Résistance). La IVème République, injustement, et toute honte bue, a ôté son Statut de Résistants aux « Dissidents », afin de mieux légitimer sa posture coloniale, dans une nouvelle conjoncture internationale, hostile au colonialisme d'avant-guerre. C'est ainsi que les Résistants Antillais n’ont pratiquement pas été honorés par la Mère Patrie, qui historiquement a toujours lâchement abandonné ses Défenseurs venus des Colonies, à l’image des Tirailleurs Sénégalais, des Spahis Marocains, etc. et plus tard des Harkis. La départementalisation des Antilles en 1946 est d’ailleurs destinée à « couper court à toutes les convoitises étrangères. » A contrario, cette même départementalisation est présentée par les principales tendances politiques antillaises comme issue de la « Dissidence », donc comme étant le fruit de la Résistance Antillaise de 1942 à 1943. Cette Résistance Antillaise au régime de Vichy a présenté, et présente jusqu'à nos jours, un éventail complexe de revendications, de mémoires et d'idéologies. Elle est en fait un carrefour entre trois grandes questions trop longtemps dissociées par l’Histoire : Vichy et la Résistance ; la définition de la spécificité ou de l'interdépendance des identités antillaise et française ; et la décolonisation, par voie d'assimilation ou par voie séparatiste. Dans tous les cas, et quelque soit l’avenir des Antilles, il convient d’honorer les Martyrs de la Résistance Antillaise, ces Fils de la Nation Française comme les Autres, et de saluer leur Mémoire : « Honneur à Toi, Soldat Antillais de la France Libre ! La Patrie reconnaissante ! »
© Jean DORVAL, le 05 mai 2013, pour LTC Devoir de Mémoire (sur une idée de mon Ami Gilbert).
INFO+ :
Exposition La dissidence en Martinique et en Guadeloupe 1940-1945
Lieu : Marly (57), dans le hall de l'Hôtel de Ville, du 3 au 10 mai 2013. Entrée libre.
Pour approndir le sujet :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_2000_num_68_1_3935
Notes :
(1 ) Le marronnage était le nom donné à la fuite d'un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes à l'époque coloniale. Le fuyard lui-même était appelé Marron ou Nègre Marron, Negmarron voire Cimarron (d'après le terme espagnol d'origine),
(2) In « La Dissidence Aux Antilles, (1940-1943) », par Éric T. Jennings, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_2000_num_68_1_3935#,
(3) En octobre 1942, on compte 4.000 Antillais et 500 militaires français, surtout des marins, dans les îles voisines,
(4) Sur une population de 550 000 habitants selon le recensement de 1936, 246 000 en Martinique, 304 000 en Guadeloupe,
(5) Dominique Chathuant, « Aux origines de la Dissidence guadeloupéenne 1940-1943 », thèse de 3ème cycle, Université de Reims Champagne-Ardennes, 1991, p. 136,
(6) Frantz Omar Fanon, né le 20 juillet1925, à Fort-de-France, et mort le 6 décembre 1961 à Bethesda (Washington DC, États-Unis), est un psychiatre et essayiste français Martiniquais et Algérien. Il est l'un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste,
(7) L'« Assemblée consultative provisoire » est une Assemblée représentant les Mouvements Résistants, les partis politiques et les territoires engagés dans la guerre au côté des Alliés, sous la direction du Comité français de la Libération Nationale (CFLN). Réunie en application de l’ordonnance du CFLN, du 17 septembre 1943, elle tint d'abord ses séances à Alger, au palais des Délégations financières, entre le 3 novembre 1943 et le 25 juillet 1944 ; puis à Paris, au palais du Luxembourg, entre le 7 novembre 1944 et le 3 août 1945.
Bibliographie :
. Eric Jennings, « La Dissidence aux Antilles (1940-1943) », in « Vingtième Siècle ». Revue d'histoire, n° 68, octobre-décembre 2000, p. 57-72,
. Laurent Jalabert, « Les Antilles de l'amiral Robert », dans Jacques Cantier, Eric Jennings (dir.) L'Empire colonial sous Vichy, Odile Jacob, 2004,
. Eric Jennings, « Vichy on the Tropics : Petain's National Revolution in Madgascar, Guadeloupe and Indochina, 1940-1944 », Stanford University Press, 2004.
Sources documentaires et photographiques sur Internet :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_2000_num_68_1_3935
http://www.france-libre.net/cnrd/2011/repression-dissidence-antilles.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Monnerville
http://fr.wikipedia.org/wiki/8_mai_1945
http://manoretro.unblog.fr/2012/03/03/georges-robert-amiral/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Monnerville
http://cms.ac-martinique.fr/lpsaintjames/articles.php?lng=fr&pg=37
Quotidien FRANCE-ANTILLES du 06-07-08 Mai 2006.
Quotidien FRANCE-ANTILLES du 10 Mai 2006.
20:08 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : commémoration du 08 mai 1945, hommage à la dissidence antillaise, exposition, marly, 57, moselle, exposition la dissidence en martinique, et en guadeloupe 1940-1945, la loi n° 54-415, du 14 avril 1954, institue le dernier dimanche d'avril, "journée nationale du souvenir des victimes, et des héros de la déportation", le 28 avril 2013 commémoration, 1914-1918, première guerre mondiale, monument aux morts, devoir de mémoire, ltc devoir de mémoire, combattants, morts pour la france, france, souvenir français, henry schumann, consistoire israélite de moselle, bruno fizson, grand rabin, andré masius, jean dorval pour ltc, jean dorval, histoire, voyage de mémoire, auschwitz 1, auschwitz 2, auschwitz 3, trois camps, camp de la mort, déportation, birkenau, juif, homosexuel, tsiganes, catholiques, pologne, haute silésie, chambre à gaz, crématoire, monowitz, camp de travail, centre pompidou-metz | Facebook |