19/07/2015
Metz-Sablon. Édith Caroline : Une gueule d’Amour.
Édith Caroline : Un sourire et beaucoup d'Amour.
Édith Caroline Hoermann est une figure haut en couleur du Sablon. Sa vie est un livre à cœur ouvert. Elle a répondu à quelques questions.
Qui êtes-vous ?
. Édith Caroline Hoermann : "J’ai 57 ans. Divorcée à 28 ans, je suis issue d’une famille de sept enfants ; 4 filles et 3 garçons. Originaire de Strasbourg, j’ai étudié au lycée technique. Depuis 19 ans, je vis rue Saint-Pierre au Sablon. L’ambiance est tranquille, agréable. Je m’y suis installée, après six mois passés dans la rue, avec mon fils de 12 ans et ma fille de 15. Ma fille de 17 ans et mon fils de 18 étaient chez leur père. J’ai été une vraie maman-poule pour eux."
. Comment se resociabilise-t-on ?
. E. C. H. : "Je me suis resociabilisée avec l’aide d’une assistante sociale et de la protection de l’enfance. J’ai logé au centre d'accueil et d'hébergement d'urgence pour femmes de l’AIEM, place Sainte-Croix."
Quel est votre parcours professionnel ?
. E. C. H. : "A 17 ans, j’ai obtenu un CAP de Secrétariat. Dans les années 90, j’étais décoratrice de théâtre à Verny. Pendant 8 ans, j’ai joué au théâtre de la Seille. Je crée aussi des bijoux et suis portraitiste. En 2001, suite à un accident, je n’ai pas pu finir un stage de reconversion en comptabilité. J’ai passé 6 ans dans un fauteuil roulant. J’ai dû me sevrer des médicaments et apprendre à dépasser la douleur. Depuis l’âge de 45 ans, je suis magnétiseuse-guérisseuse."
Votre vie n’a pas été de tout repos.
. E. C. H. : "J’ai été violée à l’âge de 8 ans, battue par mon père. J’ai failli être tuée par ma mère. J’ai survécu à une infection biliaire, avec 5 jours de coma. A 12 ans, j’étais condamnée par les médecins à cause d’une craniosténose ; une déformation de naissance du crâne. Les os, trop tôt soudés, empêchent la croissance normale du cerveau. Hospitalisée 12 ans, j’étais dans une bulle psychologique, comme une autiste. J’ai aussi survécu. Je reviens de loin."
Comment se sort-on de ces épreuves ?
. E. C. H. : "Je positive tout. Adepte de la non-violence, je transforme la souffrance en Amour. Devenir écrivaine m’a réconcilié avec moi-même. Mon premier roman est autobiographique. Intitulé La vie morte, il a été publié en 2010, sous le pseudo Carole Romane, aux éditions Amalthée. Il couvre mon histoire mouvementée de ma plus tendre enfance jusqu’à mes 50 ans. Une auto-psychothérapie ! Quand la vie est morte, peut-on revivre ? Mon second ouvrage est en cours de rédaction."
. Vous écrivez aussi de la poésie.
. E. C. H. : "Oui, depuis l’âge de 12 ans."
Vous nous réciter quelques vers ?
. E. C. H. : "Dans mon songe, seule à seule, marchant en rêvant, toi et moi, les cheveux et la pensée au vent (...) Soudain ! Tournant vers moi ton regard émouvant (...). Cet extrait du poème A toi, de 2008, est dédié à un homme."
Vous avez un accent du sud...
. E. C. H. : "Je vis une bonne partie de l’année chez ma fille à Béziers. Mon accent a la couleur de mes voyages."
Il paraît que vous avez une passion pour Michael Jackson...
. E. C. H. : "Dès 7 ans, j’ai admiré Michaël Jackson. Nous avons presque eu la même vie. Il a aussi été maltraité étant enfant, mais lui à percer dans la chanson."
Source documentaire et photos : © Le Républicain Lorrain 2015/DR. Avec l’aimable autorisation du journal.
14:00 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : metz-sablon. Édith caroline : une gueule d’amour, michaël jackson, carole romane, la vie morte, éditions amalthée, viol, social, amour du prochain, il était une fois jd au 6ème salon du livre "boulay bouq’in", ltc lecture annonce..., jean dorval pour ltc lecture, boulay bouq'in 2015, metz, porte des allemands, manifestation estivales du livre, pascal serra, « sur la piste des primitifs – groogh nous voilà ! », yil editions, jean dorval, poète lorrain, dédicacera, son ouvrage de poésie, « le semeur de sentiments », paru chez edilivre, loÏs mÈne l’enquÊte, de l’ocÉan indien au mont saint-michel, sandra reinflet, journaliste, voyageuse, écrivain, photographe, animatrice, je t'aime maintenant, qui a tué jacques prévert, hommage à colette en lecture, 60ème anniversaire de sa disparition, médiathèque de metz-sablon, une ville face au climat, metz à la fin du moyen âge, pun, éditions universitaires de lorrraine, laurent litzenburger, 1400-1530, la magie oubliée, chapitre ii" : un roman génial signé matbak, un roman d'aventure, matbak, un ado surdoué, l'écriture | Facebook |