20/12/2013
NELSON MANDELA : UN PHARE POUR UNE AFRIQUE DU SUD SUR LE CHEMIN DE LA LIBERTé.
La splendide toile historique britannico-sud-africaine "Mandela : Un Long Chemin Vers La Liberté" (titre original : "Mandela : A Long Walk To Freedom") est sortie sur nos écrans le 18 décembre 2013, soit 13 jours après la mort de "Madiba" à 95 ans. Ce film réalisé par Justin Chadwick d’une durée de 02h19 comprend une exceptionnelle sélection d’acteurs et d’actrices : Idris Elba est Nelson Mandela, Naomie Harris (Winnie Mandela), Tony Kgoroge (Walter Sisulu), Riaad Moosa (Ahmed Kathrada), Fana Mokoena (Govan Mbeki), Zolani Mkiva (Raymond Mhlaba), Simo Magwaza (Andrew Mlangeni), et Thapelo Mokoena (Elias Motsoaledi). Ce long métrage prend sa source dans l’autobiographie de Mandela "Un Long Chemin Vers La Liberté" publiée en 1995, rédigée et parue durant l’incarcération de ce dernier. Les codétenus de Mandela, dont le rôle est déterminant dans la parution de ces mémoires, ont assuré le travail de relecture et de réduction de la version finale de 600 pages à 50, afin de pouvoir la faire sortir clandestinement de prison. L’adaptation de cet ouvrage de référence donne un film poignant, comme en témoigne Zindzi Mandela - la deuxième fille de Nelson et Winnie Mandela - qui a "retrouvé (…) les émotions de son enfance."
UN ŒUVRE CINéMATOGRAPHIQUE PLURIELLE à l’IMAGE DE L’(actuelle) AFRIQUE DU SUD.
Anant Singh, le producteur de ce long métrage sur Mandela, est sud-africain, d’origine indienne. Ancien militant anti-apartheid du Congrès National Africain (l’ANC), ayant subi la ségrégation comme 30 millions de ses compatriotes "non blancs", il connaît particulièrement son sujet. Lorsqu’il débute sa carrière, il est l’un des tous premiers producteurs d’Afrique du Sud à sortir des films engagés. Mais ironie de l’Histoire, il n’a pas le droit de les voir, les cinémas de son pays étant réservés uniquement aux blancs. Aussi, suite à la lecture du manuscrit de Mandela "Un Long Chemin Vers La Liberté", il s’enflamme pour la bonne Cause : "Ça m’a pris le weekend et je lui ai immédiatement dit : il y a de quoi en faire un film considérable, je dois le faire !" Deux mois après, le livre est publié et Hollywood se livre à une indécente surenchère d’offres pécuniaires afin d’obtenir "l'exclusivité" des droits d’adaptation cinématographique. Mandela déclare alors à Singh : "C’est une histoire sud-africaine, c'est toi qui doit la raconter". Il lui cède donc l’intégralité des droits d’adaptation cinématographique tant convoités. Singh se rappelle : "Tout ce que j’ai pu lui offrir en retour était la promesse de faire un film dont il serait fier." Rapidement attelé à sa tâche, Singh va s’entourer d’un duo de choc avec lequel il a déjà collaboré pour "Sarafina !", une comédie musicale retraçant la libération de Nelson Mandela : le producteur américain David M. Thompson et le scénariste anglais William Nicholson. Le choix d'adapter les mémoires de Nelson Mandela se porte sur Nicholson qui n’est pas sud-africain par souci d’impartialité. Seize années sont nécessaires pour arriver à un tel résultat. Au point que Nicholson confie : "C’était une expérience plutôt terrifiante. Je sentais le poids d’une énorme responsabilité : il fallait que je la raconte bien sans passer à côté de l’Histoire. On peut aussi avoir peur d’offenser les gens, d’omettre des faits, de donner une fausse image de toutes ces personnes qui ont vécu cette période, parfois sacrifié leur vie ou tout au moins une grande partie."
QUELQUES SECRETS DES COULISSES DU TOURNAGE…
Mandela : un rôle trois-en-un !
Ce film retraçant soixante-dix ans de la vie de "Madiba", aussi trois acteurs sont nécessaires pour incarner Mandela : Siza Pina (pour l’enfance), Atandwa Kani (de 16 à 23 ans) et Idris Elba (de 23 à 76 ans). Pour faire évoluer le visage d’Elba sur cinquante-trois années de vie de Mandela, de nombreux maquillages spéciaux sont nécessaires. Pour ce faire la chef maquilleuse Megan Tanner a engagé le célèbre maquilleur britannique Mark Coulier, un spécialiste (ex-collaborateur de Dudman dans « Star Wars ») des prothèses faciales, des masques inertes, etc. en mousse de latex, gélatine et silicone, et des lentilles de contact, ayant obtenu l'Oscar du Meilleur maquillage pour "La Dame De Fer" (un autre biopic sorti en 2011).
Des décors sur-mesure et des images d’époque :
La majorité des lieux décrits dans le livre de Mandela ayant radicalement changé ou étant désormais interdits d’accès au public, trouver des décors adaptés au scénario s’avère plus complexe que prévu. De même, pour ne pas réouvrir les cicatrices encore trop récentes du Peuple Sud-Africain en reconstituant en pleine rue des scènes d’affrontement, l’essentiel du film est tourné en studio. Un long métrage complété par des images d’époque quand cela est plus parlant pour le Devoir de Mémoire (le méga-concert de Wembley de 1988 à portée mondiale pour la libération de Nelson Mandela, des prises de parole de l'Archevêque Desmond Tutu, différentes émeutes, etc.)
Des acteurs dans leur propre rôle et un nombre record de figurants :
Il est à signaler que pour rendre plus crédible le film, Justin Chadwick et sa directrice de casting, Moonyeenn Lee, ont remis en situation cent-quarante ex-prisonniers de Robben Island (1) codétenus de près ou de loin de Nelson Mandela. Enfin, avec 12.000 figurants, ce film devient le quatrième de l’Histoire Cinématographique par le nombre de figurants, et ce, juste après "Le Seigneur Des Anneaux : Le Retour Du Roi" (décembre 2003) qui en compte pas moins de 20.600, reléguant par la même à la cinquième place "La Bataille de Solférino", sortie en septembre 2013. Pour réaliser ce film sur Mandela, en raison des 11 langues officielles d’Afrique du Sud, l’intervention du coach dialogue Fiona Ramsey est devenue indispensable, faisant oublier jusqu’à l’accent cockney très prononcé de l’est londonien d’Idris Elba qui a pourtant fait le succès de Michael Caine.
MANDELA : UNE VIE DEDIéE à L’éGALITé ENTRE TOUS LES êTRES HUMAINS.
Le film d’Anant Singh débute sur les images lumineuses et colorées de la campagne africaine où Mandela est né et élevé de manière traditionnelle par sa mère. Issu de la famille royale des Thembus de l'ethnie Xhosa, Nelson perd son père à l’âge de neuf ans. Devenu un jeune homme, il gagne Johannesburg où il ouvre le premier cabinet d’avocats noirs et devient un des leaders de l’ANC (une organisation à laquelle il adhère en 1944). Son arrestation le sépare pour trente ans de Winnie, l’Amour de sa vie qui le soutient tout au long de sa captivité et devient à son tour une des figures de proue de l’ANC. "Tata" finit par accéder au titre de premier Président de la République d’Afrique du Sud, noir, et élu démocratiquement.
Par la même, ce biopic retrace le parcours héroïque du Résistant Nelson Mandela, de sa lutte non-violente "à la Gandhi" à la clandestinité, et de sa lutte armée (en réponse à la violence permanente et injustifiée de "l’élite" blanche) à sa condamnation à la prison à perpétuité. La vie de ce Géant Humain est une quête continuelle d’Amour du Prochain, un Combat pour la Liberté et l'Egalité, afin de permettre la construction de "LA" Nation Arc-en-ciel si chère à l'Archevêque Desmond Tutu et symbolisant le Rêve de voir se construire une société sud-africaine post-raciale dans laquelle tout le monde pourra vivre en Paix quelque soit la couleur de sa peau. Un Etat idéal en gestation à l’époque dont chaque Grande Messe Institutionnelle démarrera par "God bless you !" ("Dieu vous bénisse !"), et dont l’Hymne National sera : "Nkosi Sikeleli Afrika." ("Que Dieu bénisse l’Afrique.").
Ce grand angle sur "Madiba" met aussi en scène sa Lutte pour le triomphe du Bien qui devient au fur et à mesure une épopée mythique pour les Droits Civiques : "un homme, une voix", mise en place du suffrage universel direct, fin de la ségrégation raciale et de la domination politique de la minorité blanche au pouvoir, etc. "Tata" devient en quelques décennies charnières un Phare pour l’Humanité dont la persévérance va sortir l’Afrique du Sud de l’impasse et de la guerre civile et raciale dans laquelle elle s’enlise gravement suite à quarante ans d’apartheid. Le poing levé de Mandela et de l’ANC symbolise l’Union des Justes. Seul on n’est rien (chaque doigt pris séparément), ensemble on peut tout (le poing fermé et levé).
"Madiba", même au Ciel, reste "LE" Garant de la Paix en ex-terre de haine aux travers de ses propres mots : "Je ne suis pas né avec une faim de liberté. Je suis né libre - libre de toutes les façons que je pouvais connaître. Libre de courir dans les champs près de la hutte de ma mère, libre de nager dans le ruisseau clair qui traversait mon village, libre de faire griller du maïs sous les étoiles et de monter sur le dos large des bœufs au pas lent (...) Ce n'est que lorsque j'ai appris que la liberté de mon enfance n'était qu'une illusion, qu'on m'avait déjà pris ma liberté, que j'ai commencé à avoir faim d'elle." (2) et "J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir." (3) Que l’Esprit de Mandela puisse rayonner immortel sur toute notre planète comme un exemple à suivre pour la Paix dans les siècles des siècles, et révéler l'Humanité pleine et entière dans son ensemble et dans toute sa beauté !
© Jean DORVAL, le 18 décembre 2013, pour LTC Kinéma.
INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela
http://fr.wikipedia.org/wiki/Desmond_Tutu
Source documentaire : http://www.allocine.fr
Notes :
(1) « Robben » signifie « Phoques » en néerlandais ou afrikaans ; aussi « Robben Island » veut dire « L’Ile Aux Phoques »,
(2) Autobiographie,
(3) Lors de la présentation de sa défense au cours du procès de Rivonia, qui le condamne à la prison à vie en 1964.
00:57 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : « mandela : un long chemin vers la liberté », (titre original : « mandela : a long walk to freedom »), sortie nationale : 18 décembre 2013, madiba, nelson mandela, tata, film réalisé, par justin chadwick, idris elba est nelson mandela, naomie harris (winnie mandela), tony kgoroge (walter sisulu), riaad moosa (ahmed kathrada), fana mokoena (govan mbeki), zolani mkiva (raymond mhlaba), simo magwaza (andrew mlangeni), et thapelo mokoena (elias motsoaledi), zulu, extrait, vost, du film, avec orlando bloom, et forest whitaker, apartheid, afrique du sud, mort de mandela, héros, la vie d'adèle ou de miss p., la vie d'adèle - chapitres 1 et 2, léa seydoux, adèle exarchopoulos, le dernier film d’abdellatif kechiche, cette romance française, qui vire au drame, est librement inspirée de la bd française, de julie maroh, publiée par glénat, en mars 2010, « le bleu est une couleur chaude. », bd, palme d'or 2013, festival de cannes, 2013, le majordome, le film, 24 juillet 2013, sortie de, "wolverine, le combat de l'immortel.", les inconnus annoncent leur retour, réalisé par david moreau ii | Facebook |
07/12/2013
SORTIE NATIONALE : LE 04.12.2013 - A VOIR ABSOLUMENT - "ZULU" : LE FILM BLACK & WHITE DE L'AFRIQUE DU SUD.
00:08 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : zulu, extrait, vost, du film, avec orlando bloom, et forest whitaker, apartheid, afrique du sud, mort de mandela, héros, la vie d'adèle ou de miss p., la vie d'adèle - chapitres 1 et 2, léa seydoux, adèle exarchopoulos, le dernier film d’abdellatif kechiche, cette romance française, qui vire au drame, est librement inspirée de la bd française, de julie maroh, publiée par glénat, en mars 2010, « le bleu est une couleur chaude. », bd, palme d'or 2013, festival de cannes, 2013, le majordome, le film, 24 juillet 2013, sortie de, "wolverine, le combat de l'immortel.", les inconnus annoncent leur retour, réalisé par david moreau ii, pierre miney, gilles cohen, sortie nationale, le 06 mars 2013, virginie efira, 20 ans d'écart le film, jean dorval pour ltc kinéma, l'or noir, jean-jacques annaud, arabie, song for whoever, the beautiful south, pop-rock, punk, new-wave, rock industriel | Facebook |
29/10/2013
« LA VIE D’ADèLE (ou de Miss P. ?). »
Le 9 octobre dernier est sorti le dernier film d’Abdellatif Kechiche(1) « La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 » (durée : 2h59), avec dans les rôles principaux les talentueuses Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Cette romance française, qui vire au drame, est librement inspirée de la BD française, de Julie Maroh, publiée par Glénat, en mars 2010 : « Le Bleu est une couleur chaude. ». Elle a remporté la Palme d'Or au Festival de Cannes 2013 et en France est interdit aux moins de 12 ans avec avertissement. Une interdiction qui aux States touche les spectateurs de 17 ans et moins, même accompagnés. Mais l’application de cette interdiction varie en fonction des Etats. Ainsi, si les salles de l'Idaho, au Nord-Ouest des States, ne diffusent pas « La Vie d'Adèle » (la loi de cet Etat interdisant les films comportant des scènes de sexe explicites), par contre, le cinéma d’art et d’essai IFC Center à New York autorise les adolescents à découvrir ce film ludique.
DEUX FLEURS DU MAL éPANOUIES POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE.
Au tournant des années 2000, Adèle a 15 ans. Cette jeune fille au visage d’Ange, qui me rappelle étrangement une ex-petite amie (d’une vingtaine d’années à l’époque), est perdue et mal dans sa peau, comme beaucoup de Djeuns de sa génération, face aux incertitudes de la Vie. Malgré sa timidité naturelle et son regard fuyant, Adèle, même en retrait, envoûte les gens qui l’entourent. Son look cool, ses cheveux châtains remontés en fouillis organisé (dans lesquels il manque presque une dreadlock rebelle), son goût prononcé notamment pour le reggae, son adhésion à la modernité, son engagement pour une école et une société plus égalitaire, etc. la rende pour beaucoup sympathique, voire attirante. Adèle est fraîche, naïve, sensible, tolérante, d’une gentillesse exemplaire et dotée d’un sex appeal irradiant-hot. Cependant, elle est en quête de l’Amour, et pas n’importe lequel, le vrai ! Et elle débute sa vie sexuelle par une interrogation légitime : une fille ça sort uniquement avec des garçons ? Pas si sûr ! Et soudainement lorsqu’elle croise Emma, une délicieuse Garçonne, plus âgée qu’elle, aux cheveux bleus, tout s’effondre autour d’elle, sa vie bascule totalement et elle découvre le mot « Certitude ». Ses caresses solitaires vont la conduire de fantasmes en fantasmes à la très belle Emma, dont le sourire lui fait perdre tous ses moyens. Cette Ame Sœur va lui faire découvrir et vivre le Désir, la Passion et l’Amour ; trois raisons d’exister souvent réunis véritablement ensemble qu’une seule fois dans la Vie de chaque Etre Humain. Sa libido surdimensionnée, qu’elle n’assouvit pas dans les bras d’un homme, elle l'apaise finalement, comme un trésor, dans ceux d’Emma. Le regard détourné va faire alors place à un regard éclairé, tourné vers l’émerveillement. Cette chevauchée lesbienne à la hussarde va lui permettre de découvrir sa Féminité, de se révéler en tant que Femme-Adulte, tout en conservant une éternelle fragilité et un visage de gamine innocente. Face au regard des autres Adèle grandit alors, se cherche, se perd, se trouve... et se reperd.
UNE CHEVAUCHéE EROTIQUE D’AMAZONES-LOVE.
Cette Toile de Maître est rythmée par une musique mélancolique. On y remarque la présence de la chanson « I Follow Rivers » de Lykke Li. Par contre, on en sait moins sur les musiques instrumentales qui déshabillent certaines scènes du film, notamment celle du premier et mémorable regard échangé entre Adèle "La Muse" et Léa "L'Artiste". L’instrument que l’on entend s’appelle un « hang » ou « hang drum ». Abdellatif Kechiche, lors d’une conférence de presse au New York Film précise : « Un jour par hasard, j’ai rencontré un musicien qui jouait d’un instrument qui avait un son très mélancolique et en le mettant dans la scène, j’ai pensé que ça pourrait créer cette émotion forte pendant la rencontre. Je crois que la musique à ce moment-là participe de l’émotion dans la rencontre. » Loin des clichés convenus, loin d’être un film X, ce long métrage est une œuvre homosentimentale, qui filme une Histoire d’amour sous tous ses aspects et sous tous ses angles. Deux femmes s’aiment et elles le prouvent. Elles sont belles dans leurs transports urbains amoureux et se donnent l’Une et l’Autre, l’Une à l’Autre, l’Une pour l’Autre, à l’envie, avec beaucoup d’Humanité, et sans pudeur, en se transcendant jusqu’à en perdre raison. Leur Union est un rodéo sexuel doublé d’une passion dévorante dans laquelle chacune des protagonistes va se brûler les ailes et se briser le cœur. Au travers de cette étude sur les relations saphiques, le réalisateur nous prouve que « les histoires d’Amour (comme le dit si bien Rita Mitsouko dans sa chanson) finissent mal en général », et ce, qu’elles soient homos ou hétéros. Il nous parle des différentes étapes d'une relation sentimentale tendant vers la routine : la rencontre, la séduction, la passion, l’habitude, la trahison, la souffrance et la séparation. Ce film est un étendard revendicatif arc-en-ciel pour la Diversité Sexuelle et qui murmure aux oreilles des spectateurs « Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau.».
© Jean DORVAL, le 29.10.2013, pour LTC Kinéma.
Note :
(1) Abdellatif Kechiche a changé de producteur à chacun de ses films : « La Faute à Voltaire » (2000 - Flach Film), « L'esquive » (2003 - Lola Films & Noé Productions), « La Graine et le mulet » (2007 - Pathé ), « Vénus noire » (2009 - MK2) et « La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 » (2013 - Wild Bunch).
01:02 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : la vie d'adèle ou de miss p., la vie d'adèle - chapitres 1 et 2, léa seydoux, adèle exarchopoulos, le dernier film d’abdellatif kechiche, cette romance française, qui vire au drame, est librement inspirée de la bd française, de julie maroh, publiée par glénat, en mars 2010, « le bleu est une couleur chaude. », bd, palme d'or 2013, festival de cannes, 2013, le majordome, le film, 24 juillet 2013, sortie de, "wolverine, le combat de l'immortel.", les inconnus annoncent leur retour, réalisé par david moreau ii, pierre miney, gilles cohen, sortie nationale, le 06 mars 2013, virginie efira, 20 ans d'écart le film, jean dorval pour ltc kinéma, l'or noir, jean-jacques annaud, arabie, song for whoever, the beautiful south, pop-rock, punk, new-wave, rock industriel, françois dal's, laurent garnier, techno musik, les duos ltc live : l'instant musikal, omd, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la communauté ltc live, la scène ltc live, a-ha | Facebook |