01/06/2017
L’Amante-Fugue
A Agnieszka
Ô Dame-Flamme Tzigane
Mémoire Vive en Ritournelle
Délivrance en Évidence
Je Vous Chante dans les Soirées
De mes Solitudes Extrêmes
Pour Mieux Vous Retrouver
Je Vous Adore
Immolé d’Une Passion
Qui ne peut être
Au fond de mon Cœur Éteinte
Enivré de Votre Âme
Mon Nœud d'Amour Algérien
Vous Êtes le Lien qui ne se Délie
Que pour Mieux Se Resserrer
Pour Vous
Je Veux Tout Laisser Paraître
Je Veux Être le Contraire du Chagrin
Car, je Vous Aime d'un Feu Lent et Tendre
Toujours Naissant
Souvent Jaloux, Mais Sincère
Je Vous Aime à Attendre Tout de Vous
Comme Personne d’Autre ne Saurait le Faire
Je Vous Aime
Et Mes Sentiments pour Vous
Tressaillent en Permanence en mon Âme
Mon Coeur est dans Un de Ces Tourments
Dont, Il ne Peut Guérir qu’à Vos Côtés
Inquiétez-Vous Madame
De mon État
Je Vous en Supplie
Je Vous Aime Suspendu à vos Regards Perdus
Comme le Printemps Recouvre la Nature
Et Guette Son Fleurissement
Je Vous Aime Mon Amour
Aveuglément
Comme on se Fond dans l’Abîme
Pour Mieux Disparaître
Je Vous Aime d'un Feu Ardent et Amant
Loin du Froid de Décembre Passé
Ermatingen
Le Village de Notre Jumelage
Brille, Jubile
Ne m'Inspire plus
Que l'Envie de Revenir
A Chaque Instant
Nos Meilleurs Désirs
Nos Plus Pures Rêveries
Y ont été Exhaussés
Notre Séjour
Au Lac de Bodensee
Où se Mire
Pour Toujours Votre Sourire
Au Mai qui Nous Plaît
Reste le Siège de La lune
Sur le Ciel-Miroir
Troublant Chant de ma Lyre
Lueur d’Espoir en Majesté
Seule parmi les Flots
Vous Êtes Mon Ivresse
Le Tourbillon Céleste
La Preuve que...
Le Bonheur est si Proche
Si possible
Qu’Il Vous Habille
Comme l'Orage
Agite Les Flots
Venant Chacun à Leur Tour
Lécher Vos pieds
Je Voudrais
Baigner Vos Lèvres
Chevaucher le Lac de Constance
Moi, le Cavalier
Brisant la Procession de Glace
Muse Chérie
Vous Ébranlez ma Vie
Et je Vous Contemple
Enlacée dans les Bras de Morphée
Mes Vers Incorruptibles
Me Plongent sur Vos Rives
Comme un Enfant
Attendant le Sein
Je Rejoins le Fil de Vos Eaux
Vos Larmes Distillées
Fondues dans l’Ambre de Seerhein
En Toutes Circonstances
Mon Bel Entendement
Votre Lisière Rougeoyante
Me Brûle d’une Ardeur Périlleuse
Les Moissons de l’Été à Venir, les Vôtres
Me Montrent Leurs Plus Beaux Épis
Sans Peur, ni Reproche
Je me Consume pour Vous
Comme le Blé Blond se Sacrifie
Au Passage du Génie de la Fertilité
Vous Dormez
Un Peu, Beaucoup, Passionnément
Et Je Profite de Ce Délicieux Abandon
Pour Vous Étreindre
Et d’Un Geste à la Auguste Rodin
Je Retiens par Coeur
Vos Contours Délicats
Comme un Aveugle
Pris de Frénésie et d'Ivresse
Votre Frisson
Presque Imperceptible
Le Bruissement de Vos Lèvres
En Évasion Souveraine
M’Électrisent en Braille
Les Petits Poils Blonds
Fins et Épars
De Votre Peau Bronzée
Se Dressent Légèrement
Comme le Ballet de Milliers d’Algues
Peignées par un Courant Affectif
Vous Êtes Offerte
Jusque dans le Sommeil
Comme une Fleur Rare
Et Connue de moi seul
Prête à Être Inondée
Prête à Être Fécondée
Quand Vous Dormez
J’Embrasse Délicatement
Votre Léger Sourire
En Prenant Soin
De ne Jamais Vous Réveiller
Divine Prophétie
De mes Rêves Les Plus Intimes
J’Écoute Votre Respiration
Le Battement de Votre Cœur
Comme Émerveillé
Que Vous Êtes Belle
Au Bois Dormant
Quand Je me Réfugie
Encor et Encor en Vous
Au Plus Noir de la Nuit
Nous Sommes
Les Amants en Fugue
Ceux du Lac aux Sentiments
Avec l’île de Reichenau
Pour Tout Refuge
Nous Menons Ensemble
Le Combat de l’Élégance
Et de la Beauté
Et Comme le Champagne
Vous me Faites Dire des Choses Douces
Alors...
Laissez-moi Devenir
Ô Vibrato Levanto
Le Navire Glissant sur Vos Gouffres Amers
Le Roi de Votre Azur, Maladroit, mais Heureux
Souverain entre Vos Reins
Comme le Marin dans la Tempête
Le Voyageur Ailé Chevauchant Vos Cieux
Le Poète qui Semblable au Prince des Nuées
S’Exile sur le Sol de Votre Âme
Et qui de Ses ailes de Géant
Vous Couvre et Recouvre
Vous Protège pour la Vie
Non pas Celle des Hommes
Mais...
Celle des Immortels !
© Jean DORVAL, le 29 mai 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après l’ouverture de l’opéra en trois actes Tannhäuser de Richard Wagner (1845) et la chanson Transmission des New Order, in l’album New Order 511 (2002) [autre enregistrement : Joy Division (1979)] ; les poèmes : Je vous aimais... (1829) et Le Cavalier de bronze, également traduit Le Cavalier d'airain (1833), d’Alexandre Pouchkine, L'Albatros, in Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire (1857), et L'Art poétique de Nicolas Boileau (1674) ; le roman en vers Eugène Onéguine ou Oniéguine, d'Alexandre Pouchkine, composé entre 1821 et 1831, date de publication originale : 1832 ; et la ballade Le Cavalier et le Lac de Constance de Gustav Schwab, écrite vers 1823
© Crédit photos : Tous droits réservés. J. Tichatschek (Tannhäuser) et W. Schröder-Devrient (Vénus) lors de la création à Dresde, 1845.
Source : Wiki/Tannhäuser_Opéra
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30/05/2017
"Le Lac aux Sentiments"
A Élie
Madame
La Nuit des Temps
M’est Témoin
Que Tel Bragin
Dieu de la Poésie Déchu
Je Recherchais en Vain Jusqu’Alors
L’Oeuvre Terrestre Parfaite
Qui Ferait Rebattre mon Cœur
Ressusciterait ma Plume
Désormais
Je peux Vous Assurer que...
Dans Tout le Firmament
Sur la Terre Entière
Dans les Mondes Connus
Et Inconnus
Rien n’est plus Beau que Votre Sourire
Vous Êtes l’Amour Retrouvé
L’Innocence Renouvelée
Le Temps des Cerises Permanent
Le Retour de l’Insolence
Et de l’Impudence Mélangées
Et Depuis que je Vous Aie Ressentie
Vous m’avez Ramené à la Vie, à la Vue
Comme le Soleil Éclaire, Fertilise, l’Univers
Et Donne des Couleurs Inoubliables
Aux Rives du Lac de Bodensee
Vous
L’Inspirante Poétesse-Alexandrine
La Princesse-Chevelure
Fumeuse de Vers Mentholés
Vous m’Êtes Apparue
Telles les Quelques Minutes
Précédant l’Orage, la Tempête
Depuis
Comme Deux Hémistiches
En Six Syllabes
Vous Articulez ma Césure
À l’Usure
Je Désire Guider
Votre Trimètre Romantique
Celle qui me Même à Vous
Dangereuse-Fascination !
Vous Avez l’Effrayante
Et Suave Infinitude
Le Pouvoir Supérieur
Menant au Mot Bonheur
Les Montagnes Alpines
Veulent que je Dépose à Vos Pieds
Tout l’Or de Seerhein
En Offrande
Ermatingen
Ancien Village de Pêcheurs
Paradis Floral
Face à l’île de Reichenau
Havre de mes Inquiétudes
Peut Témoigner
Que Vous m’Avez Manqué
Au Cours de ce Voyage
De Quatre Jours
Loin de Vous
Le Monde est Pauvre pour Celui
Qui n'a jamais été assez Malade de Vous
Avoir Le Sentiment de Vous Désirer
De Tout Mon Être
Sans Pouvoir être Repu
C’est Vouloir Goûter Votre Volupté de l'Enfer
Ce Poème est Le Vôtre
Car, je ne Veux pas Mourir
Sans Avoir Créé Pour Vous
Un Sentiment
A Hauteur de Montagne
Je Vous Immortalise
Selon la Volonté des Dieux
Pour que Nous ne Soyons
Plus Jamais Séparés
Nous Embrassons l’Éternité
Sans Fin, ni Loi
Sans Réveil, ni Regret
Sans Crainte, ni Retour en Arrière
Par mes Maux
En Oubliant jusqu’à nos Noms
Pour ne Vivre que de l’Instant Présent
Embrasés d'Amour
Entièrement Offerts l'Un à l'Autre
En Noces Païennes
© Jean DORVAL, le 25 mai 2017, pour LTC Poésie
Note : (1)- D’après l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), action en trois actes, de Richard Wagner, créé le 10 juin 1865, au Théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich, sous la direction de Hans von Bülow
© Source documentaire : Wiki/Tristan_und_Isolde
© Crédit photos : Tous droits réservés. Tristan en Isolde (de dood) (1910) door Rogelio de Egusquiza
13:34 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : richard wagner, tristan und isolde, mots pour la muse, le nouveau recueil de poésie de jean dorval, édilivre, saphorisme, jazz’salomé, flagrant d’Élie, a belle et la bête, l’orientale-inclinaison, la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron | Facebook |