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06/10/2017

Tes Yeux-Vers (1)

Tes Yeux-Vers,mots pour la muse, le nouveau recueil de poésie de jean dorval, édilivre, saphorisme, jazz’salomé, flagrant d’Élie, a belle et la bête, l’orientale-inclinaison, la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd

 

À la Libellule aux larges Yeux

 

Ma Boule de Cristal

Flamboyant de Joie

Le Feu qui t’habite

Rougeoie tes Joues

D’une Pourpre-Abricot

 

Pour tes grands Yeux-Pers

Fervents-Travers

Je suis prêt à me perdre

En Absinthe

Lueurs-Mentholées

 

Tes Transports-Effectifs

Sont plus Puissants

Que l’Impétueux

Torrent des Montagnes

Épousant chaque recoin

Du Paysage

 

Ô Toi

Mon Plaisir

Et ma Gloire

Je t’offre

Ces quelques Vers

Pour te faire Rêver

 

Ton Cœur

En Vendange

M’accueille

D’un Éclat-Mystérieux

Ta Voix m’innocente

De tous nos Péchés

 

Je sommeille

À l’Ombre

De tes Cils

Tout Entier

Tu me ravis

D’Importance

 

Ton Aurore

Me console

Me fait prendre

Mon Essor

 

Tu as

Le Parfum des Anges

J’épouse

Ta Chaire-Spirituelle

Et passe

En Mode-Manuel

 

Le Feu-Diamanté

De tes Yeux-Vers

Me rend esclave

De ton Âme-Slave

 

Je t’obéis

En Félicité

Tu guides

Mon Dévouement

Ton Fleuve-Agile

Sur ma Vie

Ruisselle d’Émoi

Me Purifie de Tout

 

Ma Compagne

Qui sur ma Vue

Glisse

En Ombres-Chairs

Au Creux

De tes Forts-Accents

J’épanche

Mes Notes-Jointives

 

Belle-Inonde

Séduisante

Toile de Soie

Tu te pâmes

En Oraison

Et...

Au Confessionnal du Cœur

Tu m’étourdis d’Ardeurs

 

Ô Liberté Chérie !

Dans ta Hotte

Très Hot

J’instille

Ma Sublime

Je te débauche

Bouchée-à-La-Reine

En Langoureux-Vertiges

 

Ma Chrysalide-Fétiche

Frénétique

Et Frémissante

Tu déplies

Tes Ailes dans ma tête

Et Tu me fais

Prendre mon Envol

En ta Mémoire-Affective

 

Indolente et Voilée

Ô Irradiant-Climat !

Tu es la Neige

Et la Lave

Mélangées

 

Âme en Ressac

Teintée d’Azur

Glacée de Rose

Larmée d’Or

Je suis perdu à Dessein

Seul dans ton Linceul

 

Liqueur-Suave

Qui me ronge

Ô ma Vie !

Ô ma Reine !

Ô ma Petite-Mort Intime !

Tu remplis mon âme

De ton Soleil

En toute Saison

 

Ô Vivifiant-Climat !

Tu es

La Glace

Et le Feu

 

Toutes nos Extases

Sont Nectar

Aussi subtil

Qu’harmonieux

 

Je veux peindre

Ta Sensibilité

Je veux peindre

Ta Beauté

Je veux peindre

Ta Jeunesse

 

L’Air de Fête

Qui balaye ta Jupe large

Imprimée

Des plus belles

Fleurs des Champs

Dans lequel je flotte

Me fait quitter la Galaxie

 

Saveur-Orientale

Splendeur-Vagabonde

Jacinthe-Blanche

Jacinthe-Rouge

Ma Tasse de Thé

Notre Monde s’endort

Dans ta chaude Tanière-Ambrée

 

Je déchire les ténèbres

Pour faire place

À ton Sourire

Ton Théâtre

D’Ombres et de Lumières

En représentation continue

S’anime à toute heure

 

La Joie monte en moi

Comme la Marée

Le Parfum

De ta Gorge nue

Me pousse

Au Baiser de Foi

 

Chant

Des Vendanges Tardives

Vin de Miel Sacré

Ton Cri-Poussif

Sonne toujours le Départ

De ta Chevauchée

 

Je suis le Partisan

De tes Courbes

Ton meilleur Défenseur

Hier c’était l’Automne

Voici l’Été de tes Bras !

 

Je veux bâtir

Pour Toi

Et avec Toi

Un Autel à Bonheur

Mes Rimes-Animales

Te sont confiées

 

Ma Royale-Victoire

Mon Mime-Fécond

Je jongle entre

Tes délicieuses

Morsures et Griffures

 

Ma Colombe-Vitale

J’adore ta Passion

Celle qui me mène

À tes Hanches

Savoureuses et Offertes

 

Alors

Mille Sonnets

Mille Sonnettes

S’accordent

Et résonnent

En Nous

 

Tout en Toi

Est digne d’être Aimé

Ton Œil mauve

Me conduit

À tes Nuits Fauves

 

Aimons-Nous Doucement

Mais...

Aimons-Nous Vivants !

 

Mon Opaline

Aux Seins butinés

Que je pointe du doigt

Mon Opaline

Aux Reins profonds

D’où surgissent

Mes Étincelles

Tu es

Mon Indulgence-Plénière

 

Aimons-Nous Goulûment

Mais...

Aimons-Nous Vivants !

 

Je Laboure

Et Ensemence

Ton Cœur-de-Bonbon

Comme on hérite

D’une Terre-Inconnue

D’un Nouveau-Monde

 

Tes Bas-Résilles

Rouge-Carmin

Tes Hauts

De Hurle-Levant

Font tinter

Ma Cloche-de-Brune

Et me rappellent

De toujours Veiller

Sur la Tente-Commune

 

À tes Côtés

J’ai plus de Souvenirs

Que si j’avais

Déjà

Mille ans de Vie

Et d’Envie

 

À tes Côtés

Tout s’arrête

Et continue

Se renouvelle

 

Pour Toi

Et en Toi

Je suis

Le Voyageur du Temps

Qui s’écoule

Paisible

Et Souverain

 

Le tien, Rien que le Tien !

 

© Jean DORVAL, le 28 septembre 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

(1) D’après la chanson As we open, So we close des OMD (2017) ; et le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1867)

 

01/06/2017

L’Amante-Fugue

L’Amante-Fugue,

A Agnieszka

 

Ô Dame-Flamme Tzigane

Mémoire Vive en Ritournelle

Délivrance en Évidence

Je Vous Chante dans les Soirées

De mes Solitudes Extrêmes

Pour Mieux Vous Retrouver

 

Je Vous Adore

Immolé d’Une Passion

Qui ne peut être

Au fond de mon Cœur Éteinte

 

Enivré de Votre Âme

Mon Nœud d'Amour Algérien

Vous Êtes le Lien qui ne se Délie

Que pour Mieux Se Resserrer

 

Pour Vous

Je Veux Tout Laisser Paraître

Je Veux Être le Contraire du Chagrin

Car, je Vous Aime d'un Feu Lent et Tendre

Toujours Naissant

Souvent Jaloux, Mais Sincère

Je Vous Aime à Attendre Tout de Vous

Comme Personne d’Autre ne Saurait le Faire

 

Je Vous Aime

Et Mes Sentiments pour Vous

Tressaillent en Permanence en mon Âme

Mon Coeur est dans Un de Ces Tourments

Dont, Il ne Peut Guérir qu’à Vos Côtés

 

Inquiétez-Vous Madame

De mon État

Je Vous en Supplie

Je Vous Aime Suspendu à vos Regards Perdus

Comme le Printemps Recouvre la Nature

Et Guette Son Fleurissement

 

Je Vous Aime Mon Amour

Aveuglément

Comme on se Fond dans l’Abîme

Pour Mieux Disparaître

Je Vous Aime d'un Feu Ardent et Amant

Loin du Froid de Décembre Passé

 

Ermatingen

Le Village de Notre Jumelage

Brille, Jubile

Ne m'Inspire plus

Que l'Envie de Revenir

 

A Chaque Instant

Nos Meilleurs Désirs

Nos Plus Pures Rêveries

Y ont été Exhaussés

 

Notre Séjour

Au Lac de Bodensee

Où se Mire

Pour Toujours Votre Sourire

Au Mai qui Nous Plaît

Reste le Siège de La lune

Sur le Ciel-Miroir

 

Troublant Chant de ma Lyre

Lueur d’Espoir en Majesté

Seule parmi les Flots

Vous Êtes Mon Ivresse

Le Tourbillon Céleste

La Preuve que...

Le Bonheur est si Proche

Si possible

Qu’Il Vous Habille

 

Comme l'Orage

Agite Les Flots

Venant Chacun à Leur Tour

Lécher Vos pieds

Je Voudrais

Baigner Vos Lèvres

Chevaucher le Lac de Constance

Moi, le Cavalier

Brisant la Procession de Glace

 

Muse Chérie

Vous Ébranlez ma Vie

Et je Vous Contemple

Enlacée dans les Bras de Morphée

Mes Vers Incorruptibles

Me Plongent sur Vos Rives

Comme un Enfant

Attendant le Sein

 

Je Rejoins le Fil de Vos Eaux

Vos Larmes Distillées

Fondues dans l’Ambre de Seerhein

En Toutes Circonstances

 

Mon Bel Entendement

Votre Lisière Rougeoyante

Me Brûle d’une Ardeur Périlleuse

Les Moissons de l’Été à Venir, les Vôtres

Me Montrent Leurs Plus Beaux Épis

 

Sans Peur, ni Reproche

Je me Consume pour Vous

Comme le Blé Blond se Sacrifie

Au Passage du Génie de la Fertilité

 

Vous Dormez

Un Peu, Beaucoup, Passionnément

Et Je Profite de Ce Délicieux Abandon

Pour Vous Étreindre

Et d’Un Geste à la Auguste Rodin

Je Retiens par Coeur

Vos Contours Délicats

Comme un Aveugle

Pris de Frénésie et d'Ivresse

 

Votre Frisson

Presque Imperceptible

Le Bruissement de Vos Lèvres

En Évasion Souveraine

M’Électrisent en Braille

 

Les Petits Poils Blonds

Fins et Épars

De Votre Peau Bronzée

Se Dressent Légèrement

Comme le Ballet de Milliers d’Algues

Peignées par un Courant Affectif

 

Vous Êtes Offerte

Jusque dans le Sommeil

Comme une Fleur Rare

Et Connue de moi seul

Prête à Être Inondée

Prête à Être Fécondée

 

Quand Vous Dormez

J’Embrasse Délicatement

Votre Léger Sourire

En Prenant Soin

De ne Jamais Vous Réveiller

 

Divine Prophétie

De mes Rêves Les Plus Intimes

J’Écoute Votre Respiration

Le Battement de Votre Cœur

Comme Émerveillé

 

Que Vous Êtes Belle

Au Bois Dormant

Quand Je me Réfugie

Encor et Encor en Vous

Au Plus Noir de la Nuit

 

Nous Sommes

Les Amants en Fugue

Ceux du Lac aux Sentiments

Avec l’île de Reichenau

Pour Tout Refuge

 

Nous Menons Ensemble

Le Combat de l’Élégance

Et de la Beauté

Et Comme le Champagne

Vous me Faites Dire des Choses Douces

 

Alors...

Laissez-moi Devenir

Ô Vibrato Levanto

Le Navire Glissant sur Vos Gouffres Amers

Le Roi de Votre Azur, Maladroit, mais Heureux

Souverain entre Vos Reins

Comme le Marin dans la Tempête

Le Voyageur Ailé Chevauchant Vos Cieux

Le Poète qui Semblable au Prince des Nuées

S’Exile sur le Sol de Votre Âme

Et qui de Ses ailes de Géant

Vous Couvre et Recouvre

Vous Protège pour la Vie

Non pas Celle des Hommes

Mais...

Celle des Immortels !

 

© Jean DORVAL, le 29 mai 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1) D’après l’ouverture de l’opéra en trois actes Tannhäuser de Richard Wagner (1845) et la chanson Transmission des New Order, in l’album New Order 511 (2002) [autre enregistrement : Joy Division (1979)] ; les poèmes : Je vous aimais... (1829) et Le Cavalier de bronze, également traduit Le Cavalier d'airain (1833), d’Alexandre Pouchkine, L'Albatros, in Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire (1857), et L'Art poétique de Nicolas Boileau (1674) ; le roman en vers Eugène Onéguine ou Oniéguine, d'Alexandre Pouchkine, composé entre 1821 et 1831, date de publication originale : 1832 ; et la ballade Le Cavalier et le Lac de Constance de Gustav Schwab, écrite vers 1823

© Crédit photos : Tous droits réservés. J. Tichatschek (Tannhäuser) et W. Schröder-Devrient (Vénus) lors de la création à Dresde, 1845.

Source : Wiki/Tannhäuser_Opéra

30/05/2017

"Le Lac aux Sentiments"

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A Élie

 

Madame

La Nuit des Temps

M’est Témoin

Que Tel Bragin

Dieu de la Poésie Déchu

Je Recherchais en Vain Jusqu’Alors

L’Oeuvre Terrestre Parfaite

Qui Ferait Rebattre mon Cœur

Ressusciterait ma Plume

 

Désormais

Je peux Vous Assurer que...

Dans Tout le Firmament

Sur la Terre Entière

Dans les Mondes Connus

Et Inconnus

Rien n’est plus Beau que Votre Sourire

 

Vous Êtes l’Amour Retrouvé

L’Innocence Renouvelée

Le Temps des Cerises Permanent

Le Retour de l’Insolence

Et de l’Impudence Mélangées

 

Et Depuis que je Vous Aie Ressentie

Vous m’avez Ramené à la Vie, à la Vue

Comme le Soleil Éclaire, Fertilise, l’Univers

Et Donne des Couleurs Inoubliables

Aux Rives du Lac de Bodensee

 

Vous

L’Inspirante Poétesse-Alexandrine

La Princesse-Chevelure

Fumeuse de Vers Mentholés

Vous m’Êtes Apparue

Telles les Quelques Minutes

Précédant l’Orage, la Tempête

 

Depuis

Comme Deux Hémistiches

En Six Syllabes

Vous Articulez ma Césure

À l’Usure

 

Je Désire Guider

Votre Trimètre Romantique

Celle qui me Même à Vous

Dangereuse-Fascination !

 

Vous Avez l’Effrayante

Et Suave Infinitude

Le Pouvoir Supérieur

Menant au Mot Bonheur

 

Les Montagnes Alpines

Veulent que je Dépose à Vos Pieds

Tout l’Or de Seerhein

En Offrande

 

Ermatingen

Ancien Village de Pêcheurs

Paradis Floral

Face à l’île de Reichenau

Havre de mes Inquiétudes

Peut Témoigner

Que Vous m’Avez Manqué

Au Cours de ce Voyage

De Quatre Jours

Loin de Vous

 

Le Monde est Pauvre pour Celui

Qui n'a jamais été assez Malade de Vous

Avoir Le Sentiment de Vous Désirer

De Tout Mon Être

Sans Pouvoir être Repu

C’est Vouloir Goûter Votre Volupté de l'Enfer

 

Ce Poème est Le Vôtre

Car, je ne Veux pas Mourir

Sans Avoir Créé Pour Vous

Un Sentiment

A Hauteur de Montagne

 

Je Vous Immortalise

Selon la Volonté des Dieux

Pour que Nous ne Soyons

Plus Jamais Séparés

 

Nous Embrassons l’Éternité

Sans Fin, ni Loi

Sans Réveil, ni Regret

Sans Crainte, ni Retour en Arrière

Par mes Maux

En Oubliant jusqu’à nos Noms

Pour ne Vivre que de l’Instant Présent

Embrasés d'Amour

Entièrement Offerts l'Un à l'Autre

En Noces Païennes

 

© Jean DORVAL, le 25 mai 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1)- D’après l’opéra Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), action en trois actes, de Richard Wagner, créé le 10 juin 1865, au Théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich, sous la direction de Hans von Bülow

 

© Source documentaire : Wiki/Tristan_und_Isolde

© Crédit photos : Tous droits réservés. Tristan en Isolde (de dood) (1910) door Rogelio de Egusquiza

Wiki/Tristan_und_Isolde_Opéra

23/05/2017

LTC Poésie présente : Le dernier recueil de Poésie de Jean DORVAL, Mots pour LA Muse, sort ce jour dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre (et sur Internet)...

Couverture Mots pour LA Muse.jpg

 

En consultation libre :

La couverture (et le résumé) de Mots pour LA Muse

Pour acheter ce nouvel opus, un seul lien :

Edilivre.com/Catalogue/Mots-pour-LA-Muse-Jean-Dorval

 

PROCHAINEMENT A LIRE :

UN INTERVIEW DE JD...

Signé : Anna des Naudins

 

iNFOS+ : Edilivre.com/catalogue/Jean_Dorvalltc poésie.jpeg

The Meaning of "Eighteen" (1) (2)

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(Ou Eighteen Rhapsodie)

 

A Élie

 

Mon Bel et Tendre Espoir

Pour Vos Beaux Yeux de Marilou

Je suis Perdu par Dix-Huit Fois

Dans les Nuages

Entre Schuman et Stravinsky

Au Balcon de Votre Ciel

 

Je Couds

Et Découds à Volonté

Le Fil Conducteur Invisible

Qui me Mène à Vous

Cette Musique de Chambre

Qui Vous est dédiée

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

L’Abeille qui Butine

Votre Âme Mutine

Le Goûteur Attentif

De Vos Délices

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

Le Dévoué Serviteur

Attendant avec Fièvre son Heure

Comme On Offre le Bonheur

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

Le Jardinier de Vos Rêves

Celui qui Entretient Votre Sourire

Qui Règle le Tic-Tac de Votre Coeur

Comme un Dévot Romantique

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

Zéphyr en Caresses

Qui Plein Sud

Glisse à Volonté

Sur Votre Onde-Câline

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

Épicure en Piqûre

Pour que Dure Votre Morsure

Une Offrande sur l’Autel

De Vos Désirs

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

L’Embraseur Embrasé

L’Embrasseur Embrassé

À en Perdre la Tête

 

Rien que pour Vous, j’Aimerais être...

Le Songe qui nourrit Votre Beauté

Pleine de Vie

Qui Vous Livre, Vous Délivre

Corps et Âme

Pour Vous Revenir

Comme Le Ressac Éternel

D'Une Vague à Lames

 

© Jean DORVAL, le 22 mai 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

(1)- D’après la chanson Hey Man Amen de Serge Gainsbourg in l’Album Le Zénith de Gainsbourg (1989), Label Philips

(2) Traduction : La Signification de "Dix-Huit"

21/05/2017

Saphorisme (1)

Saphorisme,jazz’salomé, flagrant d’Élie, a belle et la bête, l’orientale-inclinaison, la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère

 

Variations Saphiques, d’Elie en Hélène, en Dos Majeur, Opus 69, Part I

 

Cette Paire de Gonzesses en Ellipse

Côté Clair de Lune

Savoureuse Étreinte d’Iris en Absinthe

Enlacée dans le Bleu Pétrole

De leur Paire de Levi’s

Branchée, Partagée

Se perd en Mille et Une Rêveries

 

Élie et Hélène

Au Regard qui Tinte

S’Amusent en Empreintes

Et de Volutes en Turlutes

S’Arrangent en Feintes

 

Hélène

Le Sexe-Toy Sucré d’Élie

Yeux Amandes

Parfum-Noisette

Couleur Café-Olé-Olé

Se Mouve en Fols-Iris

Se Surexcite en Dynamite

 

Cette Paire de Gonzesses en Éclipse

Face Cachée de la Lune

Se Goutte le Calice à Malices

Leur Boîte à Surprises en Supplices

Le Téton Baladeur en Sévices

Pointant en Vices

 

Leurs Doigts Glissent

Dans leur Con-plice

Au Goût Réglisse

Qui de Plis en Replis

Se Plisse

 

Le Lapis-Lazuli d’Élie

Son Pubis-Anubis

Antre de la Petite Mort

En Love-Atoll

Fond sous la Langue-Experte d’Hélène-Iris

 

Leur Néant Enflammé

En Mer de Catleyas

Vague Affamée de Désir

Hypnotique Halo de Menthol

Révèle leurs Attentes

 

Deux Paires de Seins en Stéréo

Comme des Enceintes

Débitant leurs déci-Belles

Solo en Duo !

 

Complainte d’Extases

En Connivence Inconvenante

Confondue en Geste Sous-Jacente

Salace-Dessein, Zeste-Ardant

Décantant leurs Amantes Liqueurs

 

Fugue Stellaire

Que Rien ne Peut Apaiser

Elles se Jouent

De leurs Essences Primitives

De leurs Sens Anoblis

 

Leur Rose Éclose

S’Épanouit

Quand Elles Décollent

En Vertigo-Indigo

 

Elles Délient

Leurs Lanières Premières

Un Plaisir en Latente

Le Doigt sur la Détente

 

Du Bord de leur Corole

Caracole leur Love-Protocole

Luxure en Pistil-Obscur

Orgasme-Sésame

En Ouverture-Originelle

 

Perdues dans leur Exil-Solidaire

Effleurant, Effeuillant

Leurs Soupirs Fébriles

Un à Un

Toujours Sous le Nombril

Elles Poussent

Narcisse et Sappho

En Absolutisme

 

La Quintessence de leur Fleur

En Évanescence

Chimère-Ondine d’Éros

Au Bord de leur Sexe

Juvénile-Cyclopéen

De Prises en Doublette-Sensuelle

En Passe Usuelle

Devient le Sel de leur Terre

 

La Soif de l’Amertume en Ressac

De l’Une pour l’Autre

Rend la Nuit Bleu Pétrole

 

Leur Paire de Levi’s

Fleur Délissée Dévissée

Frappée en Plein Cœur de Cible

Cède en Bleu Azur

Moelle Secrète de leur Heur

 

Elles Dérivent alors en Goût Anis

Connectent leurs Petits Orifices

Pour se Prouver

Que...

Jusqu’au Bord du Délice

Un Doigt Sex-Symbol s’Égarant

Mène Toujours

Au Pays des Alice

 

Elles Effleurent la Chair Délicate

De leur Calice-Onaniste

Leur Volcan évadé, évasé

Se Noie dans leur Mer Intérieure

 

Une Paire de Gonzesses en Éclipse

Côté Lune Ronde

Deux Brûlants Cratères

Qui Ploient jusqu’à la Lie

Ô Déjanté Pays de Baudelaire

Sans en Avoir l’Air

Tu Donnes Toujours le Tempo !

 

© Jean DORVAL, le 20 mai 2017, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1) D’après Variations sur Marilou de Serge Gainsbourg, in L’Homme à tête de chou, un album-concept sorti en 1976 ; et Variations sur Marilou, Gainsbourg d’Élie (2016/2017)

 

© Crédit photos : Tous droits réservés - Lawrence Alma-Tadema, Sappho et Alcée (1881), Baltimore, Walters Art Museum.