Cathédrale de Metz : Veillée-concert pour le père de l’Europe.

Le groupe Resurrexit au complet dans le choeur de la cathédrale Saint-Étienne de Metz.

Le groupe Resurrexit a donné une veillée-concert, avec animations audiovisuelles, sur le thème A la rencontre de Robert Schuman, le père de l’Europe, samedi 19 septembre, à 20h, à la cathédrale St-Etienne de Metz. Cet orchestre de jeunes, de 8 à 19 ans, comprenant 14 musiciens et 7 choristes - créé par le Chanoine Joseph Jost, aumônier des lycées à Sarreguemines, dans les années 80, et chargé du dossier de béatification de Robert Schuman – anime tous les mois une messe de jeunes à Sarreguemines. Il est dirigé par le chef de chœur Michel Frenzel. Les musiciens sont issus du conservatoire de Sarreguemines et travaillent depuis plus d’un an à l’élaboration de cet évènement, qui s’inspire des valeurs chrétiennes du père de l’Europe. Une aventure musicale et spirituelle qui a beaucoup touché Michel Frenzel : "Nous avons été les témoins ce soir, avec les jeunes, du message schumanien, porteur de paix en Europe au travers de magnifiques chants, allant de Générations sans frontières de Laurent Grzybowski et Jean–Yves Gall, au Tu sarai profeta (Tu seras prophète, en italien) de Marco Frisina." Ce que confirmait Héloïse, sa fille, 8 ans, flûtiste à bec : "Quand on me parle de Schuman, je pense à la musique que je joue sur le chant La première en chemin. Un chant pour Marie, une espérance pour l’Europe." Et son frère, Damien, 12 ans, de conclure : "Robert Schuman, on lui doit 70 ans de paix. C’est une des douze étoiles du drapeau européen !"

Michel Frenzel avec ses choristes. Tout un Art !

 

INfos+ : wiki/Robert_Schuman

 

Source documentaire et photos : © Le Républicain Lorrain 2015/DR. Avec l’aimable autorisation du journal.

LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !

Les Best of JD - "Tomoé Matsui : La Soprano de l’infiniment beau."

Tomoé Matsui est née au Japon, où elle a étudié le chant classique à l’Université Kobejogakuin, avant de devenir membre du groupe d’Opéra Kansai Nikikai. Elle vit à Osaka, et enseigne le chant classique à la faculté de musique de l’Université de Kobé. Soliste et soprano de renom, dans l’ensemble de musique Danceries, depuis 1978, elle s’est produite à de nombreuses reprises au Japon, au Luxembourg et en France. Elle a participé à l’enregistrement de cinq disques et s’est vue attribuer plusieurs prix culturels au Japon. Avec le temps et l’expérience, ses recherches musicales lui ont fait découvrir et apprécier le chant grégorien. Elle a d’ailleurs effectué un long séjour au Monastère Sainte-Trinité, des Bénédictines de Bayeux, où elle a été initiée au chant grégorien. Dès 2002, outre ses concerts avec le groupe Danceries, elle présente des récitals avec une petite formation vocale nommée La Moémie. Devenue spécialiste de la musique de la Renaissance et du Moyen Age, elle s’intéresse également aux œuvres contemporaines et à la musique traditionnelle de son pays.

 

De gauche à droite : Tomoé Matsui et Yukiko Nishimura.

. Un public français séduit par la profondeur de sa Voix. - Chaque été, depuis 2005, Tomoé Matsui, à l’invitation de l’association Metz Lorraine Japon, donne un récital de chants du Japon traditionnel et d’Europe ancienne, en entrée libre, au temple protestant de Montigny-lès-Metz et au Temple Neuf de Metz ; cette année, respectivement les 8 et 9 août. A ces occasions, à chaque fois unique, elle a entonné a capella, avec solennité et introspection, dans un élan de toute beauté, un véritable rayonnement d’ondes positives, alliant chansons, ballades et berceuses du Japon traditionnel et familier, et chants spirituels de l’Europe ancienne. Elle a oscillé du scotchant Deus Enim Rorem, d’Hildegarde von Bigen, à l’Ave Maria de Yoshihiko Sano, en passant par le délicieux Aria de la Princesse Nunakawa. Une chanson a particulièrement marqué le public : L’hymne pour la paix dans le monde dédiée à Fukushima. Elle a envoûté ainsi l’assistance dans le cadre de ces lieux mystiques, dans un frisson magique généralisé, relaxant, hypnotisant ! Des chants accompagnés d’instruments de musique traditionnels japonais et de synthétiseur, grâce à l’excellente pianiste et musicienne Yukiko Nishimura. Une ballade musicale transcendantale que le public réclame chaque année et attend avec impatience en 2016.

 © Jean Dorval, le 11 août 2015, pour LTC LIve.

Infos+ : asso-metzlorrainejapon.org