29/03/2017
L’Essence-Ciel (1)
A Ma Coiffeuse-Préférée
Tu Joues
Avec Tes Cheveux
Tu Ressens la Music
Et Tu Danses
Tu es L’Essence-Ciel
Et Tes Rêves
Sont Les Sens-Ciel
Tu me laves
De mes péchés
Tu Coules en Moi
Pour me Remplir
De Ta Fragrance
En Délivrance
Éprise et Prise
Près de la Rivière Tardive
Où s’écoulent Tes Contre-Sens
J’Enlace Ta Préface
Et Toi
Tu Perds Pied
A Pile ou Face
La Nuit Nue
T’habille de Douceur
En Rendez-Vous
Sans Compromis
Allume le Miel
L’Ambre
De Ton Écume de Mai
Depuis Ta Jupe Fendue
Comme Abandonnée
Je Déploie Ta Soie
Tel un Dévot
Ouvrant une Bible
Pour la Première Foi
Les Cimes des Arbres
En Grandissant d’Émoi
Au Bord du Chemin
Me Confient Ta Litanie d’Essences
Avec pour Seul Horizon
Le Soulignement Gracieux
De Ton Mignon-Chignon
Tu ôtes ma cravate
Je Retire Ton Jupon
Tu étires mon ceinturon
Ton Corps-Sage s’Évade
Ta Peau Lisse
Et Ton Entrecuisse Glissent
Sous la Lune de Cristal
En Lueurs Opalines
Tes Cuisses en Fuite
Sous moi
S’Embrasent
Comme
Des Chalumeaux de la Paix
Cette Nuit
Je Galope sur Pénélope
En Odyssée d’Homère
Tel Ulysse le Conquérant
Le Bord de l’Eau
En est tout Bouillonnant
Les Iris Balancent
Leurs Larmes Dernières
Larguent
Toutes leurs Amarres
Je prends
Ton Grand Large
Comme la Brise
Vient à la Nuit
A Pas de Loup
L’Or de Nos Corps
Unit Nos Liens
Et Nous Sommes Bien
Tels des Dieux
Atteignant l’Olympe
Nous Retournerons
A la Rivière
Sous la Lune-Surprise
Comme la Mousson
Épanchant Volontiers
Une Nouvelle Fois
La Terre Assoiffée
Tout contre Toi
Je suis en Fanfare
Ma Dune en Azur
Prêt à Soulever
A nouveau
Le Voile de Nos Maux
Il Faut
Tout Nous dire
Sans Rien Dire
Avoir le Dernier Mot
En Manquant de Mots
Il faut
Avoir le Temps
De Manquer de Temps
Pour Avoir l’Audace
De Nous Revoir
Sans Prévoir
© Jean DORVAL, le 27 mars 2017, pour LTC Poésie
Note : (1)- D’après les poèmes de Federico Garcia Lorca : La femme adultère, A Lydia Cabrera y a su negrit, extrait de El Romancero Gitano, 1928, traduction Jean Prévost ; et Lune de fête, in Poemas de la Feria/Ferias - Poèmes inédits, paru en 1921, traduction de Winston Perez. Et le poème de Paul Éluard : Pouvoir tout dire, paru en septembre 1950, in le recueil Dignes de vivre, chez Tchou Éditeur
© Crédit photos : Longuetraine.fr
02:56 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vernissage, la magicienne, centre pompidou-metz, signé, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain | Facebook |