02/09/2009
LE LIVRE PREND... PLACE A NANCY LES 18 ET 20 SEPTEMBRE PROCHAINS !
Stéphane Bern et le « Fou du roi »
donneront le coup d’envoi
du Livre sur la Place 2009...
INFOS PLUS :
http://www.lelivresurlaplace.fr/index.php?option=com_cont...
25/08/2009
CONNAISSEZ-VOUS LE MARQUIS LOUIS DE FUNES ?
Peu de gens le savent, mais l’acteur français Louis de Funès, né Louis Germain David de Funès de Galarza, est d’origine espagnole et nobiliaire. Il voit le jour en banlieue parisienne le 31 juillet 1914 à Courbevoie (il est mort à Nantes, le 27 janvier 1983). Son frère, Carlos, et sa sœur, Maria, sont tous deux ses aînés. On retrouve trace de sa famille, des marquis espagnols, au XVIIème siècle. Le père de Louis de Funès, un avocat sans fortune, quitte Malaga pour tenter sa chance à Paris (pour notre plus grand bonheur, puisque son fils deviendra l'acteur que l'on sait). La famille vit alors pauvrement et l'enfance de Louis est rythmée par les colères mémorables de sa mère. D’où sans doute ce petit côté autoritaire que l’on retrouve dans bon nombre de personnages qu’il incarnera sur le Grand Ecran….
UN LIVRE SUR LOUIS DE FUNES A LIRE ABSOLUMENT !
Un livre dédié à cette grande figure du cinéma Français depuis la Libération « Louis de Funès, grimaces et gloire » est sorti en juin 2009 chez Grasset (Paris). Bertrand Dicale son auteur nous fait traverser un demi-siècle de notre culture populaire, plonger dans une exploration de notre mémoire collective. De Funès, on a tous vu et revu ses films, rigolé au même moment sans se lasser de ses grimaces ou répliques cinglantes. Il avait un charme et une sensibilité indéniables que ses doigts verts ont immortalisé en créant une rose aux très jolies couleurs portant son nom et rendant hommage à la Création… (Louis de Funès était très croyant) Alors, « ma biche », tu l’achètes ce livre ?
Une néo de François de Clairval pour LTC.
POUR COMMANDER CE LIVRE ALLER SUR :
© Photo ci-dessus (la rose « Louis de Funès ») :
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,fleur-rose,rose-louis-de-funes-jpgjpg.php
07/06/2009
LTC VOUS PROPOSE TROIS INTERVIEWS EN DIRECT DE L’ETE DU LIVRE A METZ…
« JEAN-FRANCOIS THULL OU LA REDECOUVERTE DE JEAN DE PANGE… »
Bonjour Jean-François Thull, vous êtes né à Metz en 1977. Marié, membre de la SHAL (Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine), doctorant en Histoire contemporaine, vous avez consacré vos recherches et vos travaux à l'Histoire européenne et à l'identité régionale. Auteur de plusieurs articles dans des revues scientifiques et culturelles, vous travaillez au sein de la Fonction publique territoriale. La biographie « Jean de Pange, un Lorrain en quête d'Europe », publiée aux Editions Serpenoise, est votre premier ouvrage. Cette biographie propose de redécouvrir une figure atypique, l’œuvre d’un précurseur de l’Europe…
LTC : De son enfance viennoise à l’Europe d’après-guerre, la pensée de Jean de Pange a été influencée par la rencontre des grandes personnalités de son temps favorables à la construction européenne (Lyautey, Adenauer, Schuman, Coudenhove-Kalergi et Otto de Habsbourg-Lorraine). Fédéraliste dans l’âme, il puise son inspiration aux sources de l’identité et de l’héritage historiques et culturels d’une civilisation millénaire. L’actuelle UE ne correspond, aucunement, à l’idéal de Jean de Pange et de ses grands Inspirateurs, pourquoi, selon vous, un tel décalage ?
JFT : Cela tient principalement au fait que Jean de Pange était un historien qui avait une vision enracinée de l’Histoire. Il avait la conviction que l’Europe n’était certainement pas un concept d’intellectuel, mais une réalité vivante, qu’il avait vécue, lui-même, au travers de ses pérégrinations, entre la Porte de Brandebourg et les steppes de l’Asie Centrale. C’est toute la différence aujourd’hui avec l’Europe telle qu’elle se construit, qui est plutôt l’Europe des technocrates, ayant une vision purement intellectualisée, purement matérialiste des choses, et surtout une approche de l’Europe, qui est totalement désincarnée, totalement décontextualisée. C’est ce en sens que la pensée de Jean de Pange est une pensée féconde, puisque qu’elle se fonde sur l’Histoire, et donc, sur le vivant, sur l’identité des Peuples.
LTC : A la veille des élections européennes, et alors que l’UE se construit tous les jours, pourquoi un homme tel que Jean de Pange - qui a une œuvre aussi importante derrière lui (une vingtaine d’ouvrages et une centaine d’articles) - a-t-il été oublié de nos contemporains ?
JFT : Je crois qu’il a été victime de sa propre modestie et d’une humilité qui aujourd’hui a disparu chez nos contemporains. Il est vrai que c’est un précurseur. Il a lancé un certain nombre d’idées, il a posé des jalons, mais il a été une sorte de prophète sans disciples. C’est la raison pour laquelle effectivement l’importance de son œuvre, au sens des idées et de la réflexion, est inversement proportionnelle à l’oubli dans lequel il est tombé. De nos jours, on s’aperçoit que malgré tout l’idéal d’une Europe incarnée continue à faire son chemin, ainsi, Jean de Pange peut en être une des sources.
LTC : Cet esprit visionnaire est le premier à avoir formé le projet d’un manuel d’Histoire franco-allemand… Un demi-siècle plus tard, l’Histoire lui a donné raison. Selon vous, la construction de l’UE nécessitera-t-elle la création d’un manuel d’Histoire au niveau européen ? Etes-vous prêt à y participer ? Quels aspects particuliers de l’Histoire commune mettriez-vous en avant dans un tel ouvrage ?
JFT : Je crois effectivement que c’est une initiative qui à terme s’impose. Le manuel franco-allemand a été une assez belle réussite, en tous cas sur le principe et sur l’idée fondatrice de cet ouvrage. L’idée d’un manuel d’Histoire européenne me semble tout à fait bienvenue. A mon échelle, je suis naturellement prêt à y participer. Alors, quels aspects particuliers de l’Histoire commune à mettre en exergue ? Je crois qu’il faut d’abord rappeler que l’Europe préexiste aux Etats-Nations, car il faut se souvenir que nous sommes tous fils et filles d’une civilisation millénaire. Ce qui nous rassemble est infiniment plus proche que ce qui nous divise. D’ailleurs, Jean de Pange préférait célébrer la Bataille du Khalenberg (septembre 1683), où Charles V, Duc de Lorraine a vaincu les Ottomans, plutôt que célébrer Austerlitz ou la Bataille de Valmy. Je crois que l’Europe a besoin de symboles, de figures de proue. Une Histoire de l’Europe aurait pour vocation justement de mettre en valeur cet héritage commun, plutôt que de tenter d’utiliser la conscience européenne en insistant sur des guerres fratricides par exemple.
LTC : Avez-vous un autre projet d’ouvrage sur le feu ? Si oui, pouvez-vous nous en toucher quelques mots ?
JFT : Effectivement, j’envisage de me lancer dans une étude biographique sur un érudit Lorrain du XIXème siècle, Prosper Guerrier de Dumast, qui a eu un rôle assez fondamental, notamment dans la redécouverte de l’Histoire souveraine de la Lorraine qui avait été oubliée après la Révolution Française. En effet, tout ce qui relevait du passé de ce qu’on appelait les Provinces était banni des consciences. Et Prosper Guerrier de Dumast à sa mesure, à son échelle, a participé à ce réveil des Peuples, ce qui fait que je m’y consacre. Il a aussi été le fondateur du Musée Lorrain de Nancy, ce qui suffit à s’intéresser à son œuvre. Enfin, il a surtout été à l’origine du dynamisme intellectuel et universitaire de Nancy, puisqu’il a contribué à la création, ou plutôt, à la réinstallation des Facultés de Droit et de Lettres à Nancy. Mon projet consiste à présenter aux Lorrains et aux autres Européens cette figure que je trouve assez emblématique. Jean Mabire avait parlé « des Eveilleurs de Peuples ». Je crois que Prosper Guerrier de Dumast est une de ces figures, à l’échelle lorraine bien sûr. Il mérite, largement d’être redécouvert.
Cet interview est terminé, merci Jean-François Thull d’avoir bien voulu répondre à nos questions.
© Sylvain Rohe et Jean Dorval, le 05 mai 2009, pour LTC Lectures.
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© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
« UN DICO POUR TOUT COMPRENDRE SUR L’ORIGINE DES RUES DE METZ. »
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
Bonjour Sébastien Wagner, vous êtes marié et avez deux enfants. Né à Metz, historien local, adepte des Archives Municipales de Metz, membre du Comité de la SHAL (Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine), diplômé de l’Université Paul-Verlaine de Metz, et de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris-Sorbonne, vous publiez des articles dans des revues spécialisées et des ouvrages collectifs, et consacrez principalement vos travaux à votre ville natale, à l’Histoire contemporaine de la Moselle, ainsi qu’à la Guerre de 1870. Votre premier ouvrage, intitulé « Dictionnaire historique des rues de Metz », paru aux Editions Serpenoise, vient de sortir.
LTC : Quelle mouche vous a piqué de vouloir publier un tel ouvrage sur l’historique et les dénominations des rues de Metz ? N’est-ce pas un travail un peu trop fastidieux relevant plutôt de l’inventaire ?
SW : A première vue, un dictionnaire, surtout de ce type, puisqu’il existe 1.100 rues à Metz, soit 1.100 notices d’affilée, cela peut paraître un peu fastidieux… Aussi, je déconseille aux lecteurs de les lire à la suite ! Il faut savoir qu’il n’existait à ce sujet aucun ouvrage présentant toutes les rues messines, leur historique, leur dénomination, mais seulement quelques livres datés et limités au centre ville. L’originalité de ma démarche a été de partir de la ville actuelle, du ban de la ville originelle jusqu'aux six communes rattachées au XXème siècle, afin de raconter l’histoire de ces rues, leur tracé et leurs dénominations successives au cours des siècles.
LTC : Pouvez-vous, au choix, nous citer l’origine d’une des rues de Metz ?
SW : Beaucoup de rues sont intéressantes. Par exemple, la rue de l’Epaisse Muraille, une rue du Quartier Outre-Seille qui possède un tracé particulier. Elle fait une sorte d’angle droit, et longe l’ancienne muraille du XIIIème siècle, en reprenant intégralement sa forme. Ancien chemin de ronde, cette rue remonte, donc, à l’époque médiévale, et n’a pas reçu de modifications depuis. Je pourrais citer aussi la rue Sainte-Marie dont la forme courbe reprend l'emplacement d'un édifice romain (le "petit Amphithéâtre"). Cela démontre bien que les rues messines dans lesquelles on déambule tous les jours ont une histoire très ancienne, certaines remontant au Moyen-Age, et d’autres comme la Fournirue, la rue Serpenoise ou la rue Taison remontent jusqu'à l’époque romaine.
LTC : Quel est le sujet de votre prochain ouvrage ?
SW : J’ai plusieurs ouvrages sur le feu. J’ai donc malheureusement plus d’idées que de temps à leur consacrer. Je travaille actuellement sur un livre sur la Moselle, dont je n’ai pas encore arrêté la forme. Il faudra que je me mette d’accord avec mon éditeur, s’il me suit dans cette aventure… J’ai également un projet d’ouvrage collectif sur le passé prestigieux de la ville. Vous en saurez un peu plus dans quelques mois…
LTC : Question subsidiaire, Sébastien Wagner : trouvez-vous normal que la Ville de Metz utilise pour ses affichages le bâtiment historique de l’actuel Office de Tourisme ?
SW : La ville de Metz est chargée d’Histoire, Histoire que l’on rencontre à chaque coin de rue ou de place. La Place d’Armes en est un bon exemple. C’est une des plus belles places de la ville, mais aussi des plus symboliques. En effet, je le rappelle les quatre Pouvoirs y sont concentrés : le Pouvoir Judiciaire (avec la façade du Parlement, où se trouve à l’heure actuelle le Restaurant Le Montecristo) ; le Pouvoir Militaire (avec le Corps de Garde) ; le Pouvoir Religieux (avec la Cathédrale Saint-Etienne) ; et le Pouvoir Civil (avec l’Hôtel de Ville). Aussi, il est bien malheureux que d’une part le bâtiment qui abritait le Parlement n’ait toujours pas été ravalé, alors que l’Hôtel de Ville et le Corps de Garde l’ont été ; et d‘autre part, il est aussi regrettable que l’on utilise un bâtiment classé du XVIIIème comme tableau d’affichage pour la communication de la Municipalité. Cela rompt l’équilibre et l’harmonie de cet ensemble.
Merci, Sébastien Wagner, de nous avoir accordé un peu de votre temps.
© Sylvain Rohe et Jean Dorval, le 05 mai 2009, pour LTC Lectures.
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© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
« LE CELIBAT CONTRE VENTS ET MAREES, SELON FLORENCE LHOTE. »
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
Bonjour Florence Lhote, vous êtes une jeune auteur née et vivant à Metz. Vous avez étudié les Lettres avant un passage dans l’Armée de Terre. Diplômée de l’Ecole Militaire de Saint-Maixent, vous avez travaillez dans le milieu journalistique et comme professeur de Français. Votre parcours atypique, vous permet de publier aux Editions Lucien Souny, en janvier 2009, un roman intitulé « Vierge à 30 ans ». Vous assurerez une séance de dédicaces le 20 juin 2009, à 14h00, à la Librairie Hisler-Even.
LTC : Votre héroïne, Florence Givere-Thoel, tout comme vous, se prénomme Florence, elle est aussi professeur de Français, elle a 30 ans (vous êtes donc de la même génération, puisque vous avez 22 ans)… Alors, avouez-nous tout, avez-vous puisé aux sources de votre expérience personnelle afin d’écrire ce roman ? Ou vous êtes-vous inspirée d’une autre personne ?
FH : Pour ce roman, il va de soit que je me suis inspirée de mon expérience personnelle - un auteur puise toujours dans sa propre vie - mais aussi de celle de certaines de mes amies, qui n’ont pas forcément un comportement bizarre, mais une personnalité différente. Cependant, il est vrai que le sujet abordé reste tabou, on ne l’évoque presque jamais. Il me semblait intéressant de l’aborder de ce point de vue là.
LTC : Il y a un fond religieux, une sorte de morale relative à la virginité dans votre livre ?
FH : Pas nécessairement, c’est un roman qui s’adresse à tout le monde, les hommes comme les femmes. L’intérêt est que les gens puissent s’y reconnaître, mais pas directement, qu’ils s’identifient, chacune et chacun, à leur manière au personnage, qu’il soit féminin ou masculin.
LTC : On a remarqué récemment qu’il avait un retour du mariage, de l’engagement, de la fidélité, etc. Est-ce que cela a un rapport avec votre livre ?
FH : Oui, tout à fait, parce que la question de l’engagement est de nature importante dans mon livre. Par contre, il est vrai que de nos jours on remarque que les gens s’engagent de moins en moins. Ce n’est pas un jugement de valeur, cela correspond vraiment à une tendance actuelle. Et cette jeune femme, là, représente cette part de non-engagement, que chacun d’entre nous peut vivre au quotidien. Donc, cela la rend d’autant plus atypique et en même temps très banale. Il est vrai qu’on peut tous croiser une personne comme cela autour de nous. Ce personnage ne « s’engage » pas dans la vie. Elle reste, seule, sur le seuil. Mais, va bientôt réagir…
LTC : Vous choisissez une héroïne en situation d’échec personnel, vierge de surcroit, prête à tout pour trouver l’âme sœur. Ce personnage semble en totale contradiction avec « LA » jeune femme d’aujourd’hui. Pourquoi ce choix ?
FH : Il me semblait intéressant avec ce livre de couper court aux préjugés véhiculés par la presse féminine et en général. Mon personnage existe vraiment. Et j’ai trouvé intéressant de contrecarrer cette stéréotypie de la sexualité. Tous ces éléments, là, sont en filigrane dans mon livre et c’est pourquoi sa lecture est faite pour que chacun puisse s’y retrouver.
LTC : Au travers de la lecture de votre livre est-ce que l’on peut en déduire que les hommes sont plus volages que les femmes ?
FH : Oui, c’est vrai, ils le sont, mais pas d’une manière générale. Sociologiquement, les femmes s’engagent plus, avant d’avoir un rapport sexuel. Alors, que certains hommes, eux, « n’ont pas besoin de cet engagement là ». Cela interroge la question des rapports homme/femme. En tant que femme, je cerne mieux la psychologie féminine.
LTC : Suite à l’influence de la famille et des ami(e)s, aux réflexions douteuses et aux sous-entendus perfides, cette jeune femme va devoir changer radicalement son destin. Que va-t-elle faire pour s’en sortir ?
FH : Il était important de dénoncer le matraquage exercé par notre société envers une personne restée en marge. Ce rapport négatif est d’autant plus douloureux que cette personne avance en âge. Je ne veux pas raconter la fin de mon histoire, mais sachez que l’héroïne va essayer de prendre les choses en main.
Florence Lhote, tous nos remerciements pour cet interview.
© Sylvain Rohe et Jean Dorval, le 05 mai 2009, pour LTC Lectures.
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04/06/2009
LE LIVRE DU MOIS : "UN METRE QUATRE" D'ANNE DE RANCOURT...
11:56 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : le livre du mois : "un mètre quatre" d'anne de rancourt, éditions buchet et chastel, anne de rancourt, anna des naudin pour ltc lectures | Facebook |
L'ETE DU LIVRE A METZ A DES MOTS QUI DERANGENT...
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03/06/2009
A LIRE LE NOUVEAU DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES RUES DE METZ DE SEBASTIEN WAGNER...
© Photo ci-dessus : www.azurs.net
A lire le « Nouveau Dictionnaire historique des rues de Metz » de Sébastien Wagner. L’auteur au travers de cet ouvrage d’histoire et de mémoire locale, très bien fourni (j’ai personnellement rencontré plusieurs fois l’auteur aux Archives Municipales de Metz quand il y faisait les recherches pour son livre…), nous raconte le passé et le présent d’une ville deux fois millénaire, et ce, au travers de 1.100 noms de voies. Un livre à acheter afin de tout savoir sur le nom de votre rue, par exemple…
JD, pour LTC Lectures.
INFOS PLUS : LES EDITIONS SERPENOISE
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23/05/2009
UN LIVRE POUR VOUS PERMETTRE DE COMPRENDRE OU D’EVITER « LES CHIEUSES »…
Dernièrement, en me promenant à la recherche d’un bon bouquin, je suis tombé sur un titre qui en disait long sur les relations homme/femme… « Pourquoi les hommes adorent les chieuses : Petit guide à l'usage des femmes qui veulent séduire en se faisant respecter. » Cet opus (dont une nouvelle version est parue il y a peu de temps) de Sherry Argov s’est déjà vendu à 120.000 exemplaires. Le sujet intéresse, donc, bougrement la galerie ! Jean-Loïc Belom y a concocté les illustrations et Anne-Carole Grillot en a fait la traduction française. En un instant, je me suis remémoré les mésaventures récentes d’un ami qui a connu une chieuse… Et au premier coup d’œil, la table des matières, en dit long sur cet ouvrage : « De la chiffe molle à la femme fatale », « Pourquoi les hommes préfèrent les chieuses », « La confiserie », « Naïve comme un renard », « Ne vous laissez pas mener à la baguette comme un chien de cirque », « Arrêtez de le harceler », « La tactique secrète de l'équipe adverse », « Gardez votre carte grise », « Comment renouveler le défi intellectuel » et « La chieuse nouvelle version ». De quoi occuper les longues soirées d’hiver de certaines femmes, style « fatales-bazookas », qui ont ainsi su préparer un été prometteur…
UN ZESTE DE CHAPITRE 1 ? FEMME FATALE, FEMME CROTALE ?
Le Chapitre 1, à lui tout seul, est un morceau d’anthologie, il est d’ailleurs intitulé : « De la chiffe molle à la femme fatale ». Dix principes « actifs », plutôt éloquents, qui se suffisent à eux-mêmes, y sont proposés : « Suis-moi je te fuis », « Les femmes qui obtiennent ce qu'elles veulent d'un homme ne sont pas nécessairement exceptionnelles. Seulement elles savent feindre l'indifférence », « Une femme représente un défi intellectuelle pour un homme dans la mesure où celui-ci n'a pas l'impression d'avoir une emprise totale sur elle », « Si un homme ne vous appelle pas, c'est uniquement pour savoir comment vous allez réagir », « Si vous êtes dépendant, il ne s'intéresse plus à vous. Si vous lui échappez, vous représentez un défi à relever », « Les hommes adoptent envers vous l'attitude que vous avez envers vous même », « Montrez lui qu'il a gagné le gros lot et il sera conquis », « Ce qui distingue le plus sûrement la chieuse de la gentille fille, c'est la peur. La chieuse montre aux hommes qu'elle n'a pas peur de vivre sans eux », « Amenée à choisir entre sa dignité et une relation, la chieuse ne sacrifie jamais sa dignité », et pour finir, « la définition de la chieuse nouvelle version : elle garde son indépendance, elle ne colle pas, elle est mystérieuse, elle se fait désirer, elle ne lui parle pas de ses problèmes, elle s'accorde tout le temps dont elle a besoin, elle garde le sens de l'humour, elle a une haute opinion d'elle-même, elle a d'autres centres d'intérêts que lui, elle prend soin de son corps. » En clair, Messieurs, le challenge est plutôt intéressant pour un séducteur invétéré ! Par contre, âmes sensibles s’abstenir ! Ou préparez-vous à souffrir et surtout à assumer vos choix ! Les autres chapitres n’en sont pas moins éloquents… Mais, je vous laisse les découvrir en lisant ce livre très instructif…
LA RUE DONNE SON AVIS SUR CE LIVRE…
Quelques passants interrogés dans la rue pour LTC, sur ce livre, témoignent, au travers de points de vue divergents, voire convergents… sur « Pourquoi les hommes préfèrent-ils les chieuses ? » Gérard, ex-victime d’une chieuse, très franc, affirme : « Les chieuses ? Elles savent se faire désirer. Elles ne se prennent pas pour de la merde, et en plus, elles se croient supérieures à vous ! » Bernard, un brin misogyne, tire à boulet rouge sur « la chieuse » : « Malheureusement, il n'y a que ça sur terre ! » Nathalie (qui se définit comme une Chieuse), quant à elle, répond amusée : « Nous sommes moins ennuyantes que certaines femmes. Avec une femme tranquille, timide, trop gentille, on s'ennuie très vite… » Fabienne réagit plus vivement à ce sujet : « Il y a aussi des chieurs ! » Pour Laura, plus fataliste, il y a une explication beaucoup plus simple : « Les hommes ne préfèrent pas les chieuses aux autres femmes, car ils sont plutôt faciles à satisfaire… Ils veulent juste « la femme parfaite » : très belle, charmante, pas trop intelligente, drôle, classe, sportive, douce, moyennement causante (pour ne pas les ennuyer ou les dépasser), un peu réservée, fertile, fidèle, généreuse, légèrement maniaque, sachant bien faire à manger et tenir son foyer, avec un bon coup de fourchette, toujours de bonne humeur, rassurante, bonne au lit, raffolant du sexe et de la fellation ! » Sophie plus fataliste prétend « qu’il n’y a pas que des chieuses et des chieurs. Un homme qui préfère une chieuse, aime surtout être rabaissé. Sinon, comment expliquer que du jour au lendemain, en s’installant avec SA Chieuse, il fasse le ménage, la bouffe, etc. alors qu’avant, il ne faisait rien chez ses parents ou son ex ? » Et Patrick, très réaliste, de conclure, cette petite causerie : « Je pense que les hommes n'aiment pas spécialement les chieuses. Cependant, quand ils en fréquentent une, ils restent avec, parce qu'elles leur font peur et menacent, en permanence, de les quitter… De ce fait, ils supportent leur chieuse à n’importe quel prix ! »
L’UNION FAIT LA FORCE !
La lecture de ce livre, on le comprend bien, nous confirme l’image négative que se renvoient généralement l’homme et la femme, ce qui complique, encore et encore, leurs relations amoureuses. Une véritable crise de confiance s’est instaurée entre les deux sexes qui frise la guerre. Un conflit dont personne ne sort vainqueur ! Certaines femmes (comme certains hommes…), souvent en état de souffrance, ont choisi de sortir l’artillerie lourde, afin de se surprotéger et d’abuser de la crédulité de « leurs jouets ». Aussi, ces quelques pages instructives, à ne pas suivre, nous invitent-elles, à prendre le recul vital, afin de pouvoir retrouver, on l’espère, un jour, la confiance nécessairement réciproque, manquant de plus en plus dans les relations homme/femme. En attendant ce grand retour de l’Amour, il convient d’apprendre à reconnaître (et comprendre) les chieuses (ou les chieurs) afin se préserver des aléas de la vie ! Finalement « non chieuses » et « non chieurs » de tous les pays unissez-vous, juste pour le meilleur, en laissant le pire pour les autres !
© Jean Dorval, le 23.05.09, pour LTC Lectures.
Quelque lectures complémentaires sur les relations homme/femme :
« Comprendre les femmes et leur psychologie profonde » de Pierre Daco, Poche, Editeur Marabout, Collection « Marabout pratique »,
« Corps de femmes, regards d’hommes, sociologie des seins nus », de Jean-Claude Kaufmann, Pocket,
« Si les hommes pouvaient parler… Les sept clés de la psychologie masculine », d’Alon Gratch, Petite Bibliothèque Payot,
« Lettres à une idiote espagnole », de Lidia Falcon, Editions des femmes,
« Du nouvel amour à la famille recomposée, la grande traversée », de Gisèle Larouche, aux Editions de l’Homme.
12/05/2009
DEUX LIVRES SUR METZ A LIRE...
12:22 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : metz d'hier et d'aujourd'hui le livre, c'était hier en pays messin, metz portrait d'une ville | Facebook |
30/04/2009
UN ETE DU LIVRE, A METZ, SUR LE THEME DES MOTS QUI DERANGENT…
Une néo d’Anna des Naudin, pour LTC.
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02/03/2009
ET EN AVANT POUR UN PETIT TOUR DANS LE MONDE DE LA BD !
Dernièrement, perdu dans mes pensées, je suis allé chez mon libraire préféré et mon regard s’est arrêté au rayon BD… Et j’ai ramené, en prescription matin, midi et soir (comme l’Amour…), une sélection de cinq bandes dessinées de l’Ecole au Trait.
En tout premier, j’ai pris le dernier Blake et Mortimer : « Le Sanctuaire du Gondwana » (sortie 2008). Les célèbres personnages d’Edgard P. Jacobs voient leurs aventures jouer les prolongations grâce à Yves Sente et André Juillard. Une civilisation supérieure nous surveille depuis des siècles, sommes-nous dignes de continuer à vivre sur Terre ? Telle est la question !
Ensuite, je me suis amusé comme un petit fou à lire les aventures de Lucky Luke (le mythique personnage de Morris), d’après des dessins d’Achdé (colorisation d’Anne-Marie Ducasse) et un scénario très marrant de Laurent Gerra et du même Achdé. Presque au sortir des Elections Présidentielles Françaises dernières - qui malheureusement, ont vu la victoire de l’Homme au « Pouvoir d’Achat » mensuel de 37.000€ nets par mois (hors frais divers…) - cette BD, consacrée aux Elections Présidentielles Américaines de 1876, donne un ton léger à la « chose démocratique », en racontant les tribulations du candidat Rutherford Birchard Hayes opposé à un adversaire prêt à tout pour gagner, j'ai cité le sinistre Samuel Tilden (qui a curieusement pris les traits de George W. Bush...). Cette BD vous assure réellement un bon moment de détente !
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Dans la foulée, j’ai bifurqué vers les personnages de Jacques Martin. Je suis toujours aussi fan de Guy Lefranc (produit en collaboration avec A. Taymans et E. Drèze), d'Alix (fait avec l’aide de Ch. Simon et P. Weber) et de Jhen (réalisé avec T. Cayman et H. Payen). Les derniers albums du Grand Maître (tous sortis en 2008) ne m’ont naturellement pas laissé de glace (un peu comme une jolie brune, au sourire accrocheur, croisée par hasard, et que vous invitez à boire un café…).
Le titre « Londres en péril » voit le journaliste Guy Lefranc partir en croisade contre un réseau mondial de nazis revanchards (encore eux !) dont les attentats visent particulièrement Londres, aux fins de domination du monde. Des instants trépidants bien sûr à vivre seul !
Continuant ma rêverie, j’ai flashé sur « Les Sorcières », une aventure de Jhen. Cette histoire se base sur des évènements qui se sont déroulés dans le Valais, vers 1430-1440… Ce pays serait-il infesté par le venin d’une hérésie nouvelle ? Vous le saurez en lisant ces très belles pages d’Histoire !
Enfin, j’ai terminé ma flânerie, en tombant dans les bras de la très belle égyptienne qui accompagne Alix dans un drame épique au titre évocateur : « Le démon du Pharos ». Et si la statue de Zeus Ptolémée disparaissait et ne veillait plus sur le destin d’Alexandrie ? En voilà une nouvelle inquiétante ! Comme d’hab des méchants et des bons vont s’en mettre plein la tête. Alix naviguera au milieu de tout ce chambardement en résolvant une fois de plus l’énigme du moment. Il faut le lire pour le croire ! A plus sur le web et bonne lecture à vous !
© Jean Dorval, le 03 mars 2009, pour LTC.
17:48 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : blake et mortimer, edgar p. jacobs, lucky luke, morris, jhen, jacques martin, alix, guy lefranc, jean dorval, ltc | Facebook |
27/02/2009
COMMENT AIMENT LES HOMMES ?
On accuse souvent à tort les hommes de ne pas avoir « couper le cordon ombilical », d’être des « ZOB’cds », de se « foutre de tout » (et de rien à la fois…), de ne pas être « assez matures », de « ne pas avoir les moyens financiers pour assumer la création d’une famille », en clair de ne pas « être parfaits », voire « incapables » de vivre le « Grand Amour » ! Et bien, il n’en est rien ! Et le magazine « Psychologies, mieux vivre sa vie », n° 282, de février 2009, le prouve… Il consacre à ce sujet un article très intéressant intitulé « Comment aiment les hommes… Mieux comprendre leurs difficultés, leur sexualité, leur différence ». Finalement, on y découvre que les Hommes ne sont pas dépassés, paumés, angoissés et incapables de « bien aimer », mais sensibles et émouvants, tout en restant forts et rassurants. Ces derniers préfèrent même « aimer sans se poser de questions » des « femmes qui ont imposé de nouveaux codes amoureux, dont les hommes n’ont pas la maîtrise ». Une situation dont bon nombre d’entre eux souffrent… car on leurs fait payer injustement des siècles de misogynie passés. En voulant combler toutes les exigences des femmes, ils en oublient en plus les leurs. Ils aiment certes à leur façon, mais aiment (quand ils aiment) de façon absolue, sans tabous et sans complexes. En clair, c’est « tout ou rien ! », selon Umberto Galimberti, psychanalyste et philosophe italien de son état. Ce dernier affirme, même, que « seuls ceux qui ont accepté leur part de féminité peuvent s’engager dans une relation vraie. » Alors, si les hommes ont perdus leurs repères, face à des femmes plus expertes et plus exigeantes, si les mâles s’angoissent de ne pas être à la hauteur ou de devenir des « hommes-objets », il n’en reste pas moins, Mesdames, que ces hommes nouveaux ne sont pas des machos-bobos comme leurs pères et grands-pères ! Ils souhaitent désormais conjuguer, échanger, un « bien-être », un « véritable état de grâce », une « complicité », de la « tendresse » avec leur compagne, qui souvent leurs refuse un MVA (Minimum Vital Amoureux) bien mérité. En conclusion, ils ne chassent plus, ils cueillent l’Amour, le vrai ! Alors, Mesdames, profitez de cette magie retrouvée entre les hommes et les femmes, sous peine de passer définitivement à côté de l’essentiel, sous peine de ne jamais trouver « l’homme idéal » (ce qui n’existe pas, ainsi que la femme idéale d’ailleurs).
© Jean Dorval, le 27 février 2009, pour LTC.
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26/02/2009
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