31/05/2012
LE PETIT DUO MUSICAL DE JD.
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29/05/2012
LE PETIT DUO ZIZIKAL BY JD.
LE BONUS "EXTRA" D'LTC LIVE (plus d'une heure de Petit Philou...) :
21:35 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae, dub inc, bob marley, alborosie, groundation, danakil | Facebook |
LE P'TIT DUO MUSICAL BY JD.
LE BONUS LTC LIVE :
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28/05/2012
LES BEST OF JD : "VISITE A FONTENOY-LA-JOUTE, LE VILLAGE DU LIVRE."
Aux pieds des Vosges, en pleine campagne meurthe-et-mosellane, à deux pas des « Sources d’Hercule » de Deneuvre et de la Cristallerie de Baccarat, se trouve un village original, de 280 habitants, entièrement consacré au Livre. Son nom ? Fontenoy-la-Joûte ! « Ce projet de Village a été sagement mûri par 3 hommes : le Père Serge Bonnet, nancéien, directeur de recherche au C.N.R.S., le fondateur, François Guillaume, député de la circonscription, et Daniel Mengotti, professeur, ami des deux autres protagonistes et animateur du village jusqu'à son décès en septembre 1999. Des foires aux livres furent lancées en 1994 puis le Village du Livre fut inauguré le 28 avril 1996. Depuis, ce sont plus de 60 000 visiteurs qui viennent chaque année découvrir le plaisir de chercher un livre, trouver un livre par hasard ou après de nombreuses recherches ou tout simplement la convivialité d'un village qui a une âme. Plusieurs emplois ont été créés; de nombreuses fermes ont été vendues, aménagées en boutiques de livres avec un respect de l'architecture originale ; un restaurant accueillant et convivial s'est installé. »(2)
Ce bourg typiquement lorrain, comptant 20 bouquineries et 800 000 livres anciens ou d’occasion, s’anime régulièrement d’expositions ou de conférences à thème sur la bande dessinée, la calligraphie (par exemple : « les menus au travers des âges »), la religion et les livres rares, le salon de l’auto-édition où chacun peut présenter son oeuvre… Avis donc à toutes les âmes en quête de reconnaissance !
Le bouquiniste F. Fouminet, qui tient « Le chat botté », se distingue par son originalité, avec un large choix sur la guerre de 1870, la Grande guerre, le scoutisme, la Lorraine, etc. Même les amateurs de BD y trouveront leur bonheur ! Alors amis chineurs à vos marques ! Il n’y en aura pas pour tout le monde !
© Photo ci-dessus : http://lireetrelire.unblog.fr/
LA VISITE S’ENRICHIT DE LA PRESENCE D’UN ARTISAN PAPETIER
« La Maison de l'Imprimerie et du Papier a été inaugurée le 26 avril 1998 par Monsieur Joseph Losfeld, recteur de l'Académie de Nancy-Metz. (…) Vaste ferme lorraine superbement restaurée (…). Venu de Charente, Jean-Pierre Gouy, fabricant de papier à la main depuis 20 ans s'y est installé en 1998 (…) Profitez-en, ils sont encore (…) une douzaine en Europe à fabriquer ainsi des papiers que l'industrie ne peut (ou ne veut plus, ndlr) fabriquer… »(2)
« La découverte du papier par les Chinois semble remonter à l'an 105 après J.C., sous le règne de l'Empereur Hoti, et est généralement attribuée au Ministre de l'Agriculture Tsaï-Lun. Il réussit, à l'aide de vieux chiffons et d'écorces réduits en bouillies, à fabriquer une pâte qui, passée dans un tamis et séchée, donnait une feuille d'une éclatante blancheur. Longtemps, la fabrication du papier resta secrète en Chine. Ce n'est qu'au VIIème siècle qu'elle parvint chez les Japonais, qui l'utilisèrent rapidement comme support de l'écriture. L'événement décisif fut la bataille de Samarcande en 751, qui se traduisit par la défaite des Chinois. Les Arabes firent de nombreux prisonniers, parmi lesquels certains prétendirent être "papetiers". Les vainqueurs comprirent très vite l'importance de cette géniale invention, qui se répandit dans tout leur empire, jusqu'en Andalousie. On trouve des moulins à papier à Cordoue et Séville à la fin du 11ème siècle, puis à Tolède et en Catalogne au début du siècle suivant… » (3)
« ...Après les Espagnols, se sont les Italiens qui installèrent les premières fabriques de papier vers 1250, notamment à Fabriano et près de Gènes. En France, le premier moulin connu fut installé près de Troyes en 1348. On trouve d'autres moulins à Essonnes (1354) et Saint Cloud (1376). Peu à peu, cette nouvelle industrie se développe partout en Europe et l'invention de l'imprimerie par Gutenberg, en 1445, lui donna un essor de plus en plus grand. »(3) Jean-pierre Gouy fabrique des papiers à l'ancienne, à la bière, de rhubarbe, pour reliure, chiffon… avec lesquels, il confectionne autant de faire-part (à fermer au cachet de cire), menus, cartes, cadeaux, ou feuilles pour aquarelles. En artiste confirmé, il œuvre en public procédant à de savantes démonstrations de composition et d’impression typographique. « Si vous lui demandez, il vous racontera l'histoire du papier, les anecdotes et même un peu de l'histoire de l'imprimerie depuis Gutenberg. »(2) « Imprimer c’est reproduire par pression ; quand on utilise un tampon, on fait de l’imprimerie. »(1) Aussi, il faut absolument voir sa collection de machines anciennes d'imprimerie, sauvées de la casse par les « Amis du Livre » et des imprimeurs lorrains. Son atelier lieu d’expositions ouvert à d'autres artistes, accueille des groupes de visiteurs et des scolaires, auxquels il prodigue ses activités pédagogiques. Les enfants, notamment, fabriquent du papier à base de bois et d’eau mélangés, qu’ils compressent dans un tamis spécifique comprenant des feutres. La dernière manœuvre étant le séchage de la future feuille.
A LA SAINT-JEAN-PORTE-LATINE, ON FETE LES IMPRIMEURS…
« Le 6 mai 95 à Rome, saint Jean l’Evangéliste fut martyrisé devant la Porte Latine (celle qui mène au Latium) et plongé dans une chaudière d’huile bouillante qui se changea, raconte l’exégète, « en un bain rafraîchissant dont il sortit fort et plus vigoureux ». Jean fut alors exilé dans l’île de Pathmos. L’huile étant l’ingrédient de base de l’encre d’imprimerie, les imprimeurs adoptèrent Saint-Jean-Porte-Latine comme vocable de leur confrérie en 1572, sous Charles IX. Déjà, en 1401, Charles VI avait répondu favorablement à une supplique des artisans de cette corporation en les autorisant à se placer sous le patronage de ce saint, en faisant de la saint Jean une fête du Livre. En juin 1467, Louis XI autorisa les libraires à faire partie de cette confrérie. En 1488, Charles VIII y fit admettre les imprimeurs. La première impression connue de Gutenberg (dont le prénom était Hans signifiant Jean), avant l’utilisation des caractères mobiles, est l’Evangile de saint Jean en 1446-1447. » (1)
QUAND MAITRE CALLIGRAPHE SORT SA PLUME
« Au début de l’expression écrite, on utilise des dessins qu’on appelle aujourd’hui des idéogrammes quand ils expriment une idée et des pictogrammes quand ils représentent une chose ou un être. (…) Puis apparaissent les alphabets… »(2) Bruno Klotz calligraphe émérite initie les scolaires à son art, par un petit exposé historique adapté. L'enfant découvre ainsi l’écriture à la plume métallique à partir des lettres de son prénom, d’un style d’écriture proposé, comme l’onciale, le gothique, le bâtarde... L'élève tout fier repart avec sa propre calligraphie ! Ces ateliers découverte peuvent être conjoints à ceux de la Maison de l'Imprimerie et du Papier. De même, il propose aussi des stages d'initiation pour adulte ou enfant, et crée, sur commande spéciale, de magnifiques marque-places pour mariages, dîners, réceptions ; menus, cartes de vœux, manuscrits à encadrer, diplômes, annonces de spectacles, poésie, et art postal. Il tient à disposition des amateurs tous les types d’écritures, anciennes et modernes ; ainsi que des enluminures.
© Photo ci-dessus : http://www3.ac-nancy-metz.fr/
DES OUTRAGES DU TEMPS
Roland Vanderheyden, quant à lui, s’adonne, sans modération, à la reliure et à la dorure d'art, à la restauration de reliures anciennes et propose aussi des stages. Les enfants peuvent pratiquer sa noble matière en reliant un petit feuillet(1) cousu main (traitant de manière ludique de l’évolution de l’écriture, des moyens de transmission durable d’une information, des différents signes pour écrire (avec un très bel extrait de « l’Encyclopédie Diderot et D’Alembert » de 1751), de l’origine de la fabrication du papier et de l’imprimerie (avec des représentations du « Bois Protat », la plus ancienne image imprimée connue en France, datée de 1370 ; et de la célèbre presse de Gutenberg, remontant à 1453, qui utilisait des caractères mobiles pour imprimer sur parchemin une Bible à 42 lignes par page), de la reliure (métier qui remonte à 1000 ans avant JC - à l’époque, les égyptiens reliaient bout à bout leurs papyrus avec du parchemin, en rouleau. Au 3ème siècle après JC, on commence à superposer les feuilles, les coudre et ajouter une reliure : le codex est né !).
A une époque où les masses populaires s’abreuvent en continu de culture presse-bouton et bon marché auprès des masses médias, et où la mémoire humaine est principalement audio-visuelle, voire numérique ; voilà qu’un petit village « rebelle » s’est investi d’une mission de préservation de notre plus longue mémoire, la mémoire écrite ! Cette richesse donnant l’intelligence, non artificielle et non élitiste, qui nécessite un effort naturel de réflexion à l’échelle humaine ; pour en règle générale, un faible investissement (sauf à être collectionneur de raretés… ), tend inexorablement à disparaître dans un monde de facilités et d’auto-satisfaction. Pourtant, elle a forgé les grands esprits de l’Humanité, tout comme l’intelligence de nos pères ! Cette expérience, loin du musée vivant figé uniquement vers le passé, permet la communication de la somme des savoirs, de génération en génération. N’avons-nous jamais rêvé en feuilletant les pages d’un vieil ouvrage ? Sa couverture, sa reliure, sa couleur, sa matière, ses illustrations, son odeur… Celui qui dit le contraire serait à même de chercher la définition du mot « menteur » dans les pages d’un dictionnaire ! Mais là encore, cela veut dire qu’il faut avoir envie d’ouvrir un livre…
© Jean Dorval, le 08/04/05, pour LTC Grands Reportages.
Informations complémentaires :
Syndicat d’Initiative
39 rue Leclerc
54122 Fontenoy-la-Joûte
Tél./fax. : 03.83.71.53.25
http://www.fontenoy-la-joute.com/
ou : www.ac-nancy-metz.fr/fontenoy/#
Sources documentaires :
(1) 2004 - ® Les Papiers du Moulin – © Maison de l’Imprimerie et du Papier
(2) selon <levillagedulivre.free.fr>
(3) « Histoire du papier » d’après <home.page.ch/pub/reliurebcapt@vtx.ch/papier.htm>
17:18 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : visite à fontenoy-la-joute, le village du livre, fontenoy-la-joute, meurthe-et-moselle, nancy, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, gainsbourg, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, la citadelle de bitche, ou l'hommage rendu, à la porte de france, bitche | Facebook |
DECLARATION OU VŒU DU ROI LOUIS XIII, PLAÇANT LA FRANCE SOUS LA PROTECTION DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE AU TITRE DE SON ASSOMPTION.
Simon Vouet : Louis XIII (1601-1643)
© Photo ci-dessus : http://www.repro-tableaux.com/a/simon-vouet/louis-xiii-1601-43-2.html
10 février 1638
Louis,
par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut. Dieu qui élève les Rois au Trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les Princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial, et de notre personne, et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous pouvaient perdre. Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette Couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette Main divine soutînt avec tant de force la Justice de notre cause, que l'on vît en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins.
En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du Diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre Couronne, que préjudiciables au repos de notre Maison, il lui a plu d'en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil ; et a permis que nous ayons relevé ses saints Autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos Alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés.
Si les plus grandes forces des Ennemis de cette Couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.
Tant de grâces si évidentes font que, pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur, pour en faire sentir les fruits aux Peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de Sa Majesté divine, que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée Croix, où nous révérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, - nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu'à nous, et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu'à lui. En la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre Personne, notre Etat, notre Couronne et tous nos Sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession, et de toute la Cour céleste par son autorité et exemple ; nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la Pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de la porter les rendront hosties agréables. Et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ses bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.
A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre Royaume, Nous lui consacrons particulièrement notre personne, nôtre Etat, notre Couronne, et nos Sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une si sainte conduite, et défendre avec tant de soin ce Royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à de telles gloires.
Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour un monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, - nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'Eglise Cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge, qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix; nous serons représenté aux pieds, et du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre Couronne et notre Sceptre.
Nous admonestons le Sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la grande Messe qui se dira en son Eglise Cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour, il soit fait une Procession en ladite Eglise, à laquelle assisteront toutes les Compagnies Souveraines, et le Corps de Ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux Processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les Eglises, tant paroissiales que celles des Monastères de ladite Ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris. Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre Royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs Eglises Episcopales et autres Eglises de leurs Diocèses, entendant qu'à ladite Cérémonie les Cours de Parlement, et autres Compagnies Souveraines les principaux officiers des villes y soient présents.
Et d'autant qu'il y a plusieurs Eglises Episcopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits Archevêques et Evêques, en ce cas, de lui dédier la principale Chapelle desdites Eglises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un Autel avec un ornement convenable à une action si célèbre ; et d'admonester tous nos Peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que sous une si puissante Patronne notre Royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses Ennemis ; qu'il jouisse longuement d'une bonne paix; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés : car tel est notre plaisir.
Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de Février, l'an de grâce mil six cent trente huit. Et de notre Règne le vingt-huit.
Signé : Louis
16:46 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : déclaration ou vŒu, du roi louis xiii, plaÇant la france, sous la protection, de la très sainte vierge marie, au titre de, son assomption, roi de france, royauté, royalisme, royauté sociale, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre | Facebook |
LES BEST OF JD : « UNE PERLE LUMINEUSE DANS UN ECRIN DE NATURE. »
© Photo ci-dessus : http://www.voyage-campingcar.com/belgique-wallonie/abbaye-d-orval.html
Vous rêvez de prendre du recul le temps d’un week-end ? Une meilleure connaissance de vous-même serait un plus non négligeable dans votre vie ? Alors pas d’hésitation, optez pour la retraite spirituelle…
Au milieu d’une blancheur immaculée apparaît après un tournant « l’Abbaye d’ORVAL », près d’Arlon, en Belgique(1). « C’est un val d’or » resplendissant de lumière qui s’offre à la vue, en cette fin de mois de janvier 2004, serti de conifères majestueux. L’air vivifiant saisit le citadin et ouvre l’appétit. L’endroit est calme, paisible. L’homme y vit en harmonie avec mère nature et toutes les autres créatures. On distingue en cette fin d’après-midi ensoleillée les bâtiments de pierre de la vieille Abbaye, lieu de recueillement des moines trappistes qui se réclament de la Règle de Saint Benoît. Ils aspirent au silence et leur devise est « QUIS CONTRA NOS, SI DEUS PRO NOBIS »(2).
Le franchissement des murs d’enceinte se fait par une petite entrée qui communique sur une cour menant à la Porterie où un membre du personnel nous dirige vers l’Hostellerie toute proche. Tout est tenu avec goût, simplicité, on remarque bille en tête le mélange subtile des styles anciens et modernes, le travail des maîtres artisans tant dans les vitraux que dans les sculptures ou les mosaïques. Le Frère Hôtelier BERNARD J., accueillant et souriant, vous remet la clef de votre cellule, un petit logis d’environ 15 m² comprenant le stricte minimum du point de vue mobilier afin de conserver l’esprit de pauvreté qui sied à une retraite spirituelle.
Pour les repas on rejoint les autres retraitants dans la très belle salle à manger mise en valeur par une statue de la Vierge à l’enfant, une immense cheminée et de très beaux vitraux représentant des écussons. Ces moments simples se prennent dans la convivialité, en silence et en écoutant de la musique méditative. On y récite le bénédicité et les grâces. La cuisine est familial, de qualité, copieuse et équilibrée. Ces repas sont l’occasion de déguster les incontournables spécialités de l’Abbaye : la bière, le pain et le fromage d’ORVAL. Le service est assuré par le Frère Hôtelier. Par contre, on fait appel aux bonnes volontés pour aider le Frère HUGUES qui règne sur les cuisines et dont l’organisation est exemplaire, pour le débarrassage et le lavage de la vaisselle. Ce personnage haut en couleur inspire la sympathie et ces corvées collectives sont alors l’occasion de faire connaissance, on plaisante même…
Pour aller prier dans la Basilique, on a le choix entre couper par la grande cour intérieure (si le temps le permet) ou de passer par la longue enfilade de colonnades de plusieurs centaines de mètres. Dans tous les cas de figures le parcours inspire à la modestie. La Basilique est aussi un savant mélange d’ancien et de moderne. On regrettera cependant que « le tabernacle originel » ait été caché derrière d’immense tuyaux d’orgues qui en d’autres lieux trouveraient leur vraie vocation. Le silence des lieux rend amoureux de l’endroit et invite au travail d’introspection, à la prière. Les Frères se réunissent pour les offices religieux dès quatre heures du matin où ils font les Vigiles, et tout au long de la journée pour les Laudes, la Tierce, l’Eucharistie, la Sexte, la None, les Vêpres, et enfin les Complies vers vingt heures. Après… extinction des feux !
Lors d’un passage à l’Abbaye d’ORVAL il y a quatre « incontournables » : le magnifique « SALVE REGINA », chanté dans le noir, face à la Rosace éclairée représentant la Vierge à l’enfant, qui clôture les Vêpres ; les jardins disséminés un peu partout ; le jardin ZEN pour se retrouver face à soi-même ou parler à Dieu ; et la très belle bibliothèque dont les ouvrages (religion, philosophie…) sont en accès libre.
Les retraitants vont à l’Abbaye d’ORVAL pour se déconnecter du monde moderne trépidant. Ils apprécient tout particulièrement le silence des lieux, la beauté du site aussi bien du côté nature que du côté vieilles bâtisses. Il faut absolument profiter du moment pour faire de longues balades autour du site et visiter les ruines de l’ancienne Abbaye médiévale détruite pendant la Révolution Française. Sur le parcours on pensera à voir le diaporama expliquant la vie des moines, à visiter le musée et à faire une halte à la boutique où l’on retrouvera la célèbre trilogie d’ORVAL : le pain, la bière et le fromage ! Pour terminer son séjour dans la note, il ne faut pas oublier de nettoyer sa cellule avant de partir !
© Jean DORVAL, le 15/02/04, pour LTC Grands Reportages.
Notes :
(1) 6823 Villers-Devant-Orval, Belgique, Tél : 00-32-61-31-10-60 – Fax : 00-32-61-31-55-95 ou www.orval.be.
(1) "Qui peut être contre nous, si Dieu est pour nous."
00:45 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, gainsbourg, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, la citadelle de bitche, ou l'hommage rendu, à la porte de france, bitche, siège, alsace, 1870, la guerre de 1870, abbaye | Facebook |
26/05/2012
SPECIAL REGGAE BY JD.
© Photo ci-dessus : DR http://www.blog-zik.com/sunshine-reggae
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17:16 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae, dub inc, bob marley, alborosie, groundation, danakil | Facebook |
25/05/2012
SPECIAL PETER GABRIEL BY JD.
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LES BEST OF JD : « LA CITADELLE DE BITCHE OU L’HOMMAGE RENDU A LA PORTE DE FRANCE ! »
© Photo ci-dessus : http://www.citadelle-bitche.com/site/index.php
Nichée au cœur du parc naturel régional des Vosges du nord, à la frontière entre la Lorraine et l’Alsace, une table de gré rose immuable, proéminence naturelle, bordée de tous côtés par la forêt, domine la luxuriante vallée de Bitche. Telle l’antique borne-frontière du « Breitenstein »(1), la citadelle, couronne de remparts majestueux, maternelle, protège l’ancienne citée blottie à ses pieds. Ce véritable nid d’aigle monte la garde, fixant à tout jamais la frontière aux marches de l’Est. Cette « « Porte de France » au passé prestigieux »(2) tournée vers le levant, garantit la virginale authenticité du « pré carré » si cher à Louis le 14ème. Important carrefour routier, Bitche est devenue une place forte afin d’assurer le contrôle des voies de passage de Metz et de Sarreguemines, de Sturzelbronn à Wissembourg, en direction de Pirmasens et de Deux-Ponts, et vers Ingwiller et Saverne.
UN PEU D’HISTOIRE…
« Au XIème siècle, (...) (la ville de Bitche, ndlr) fut le siège d’une puissante seigneurie qui relevait des ducs de Lorraine, qui la cédèrent en 1302 au comte de Deux-Ponts en échange de la ville de Sarreguemines. Celui-ci fit élever un château féodal sur le rocher, au pied duquel se développèrent deux hameaux : Rohr et Kaltenhausen. A la mort du dernier comte de Deux-Ponts, son gendre, le comte de Hanau-Lichtenberg, s’appropria la ville et y introduisit la réforme, ce qui fournit au duc de Lorraine un bon prétexte pour s’emparer de la cité, où siégeait le gouvernement de Deux-Ponts-Bitche, et la réunir à son territoire (1571-1572). En 1633, les suédois, alliés des français, détruisirent Rohr et Kaltenhausen et l’année suivante le maréchal de la Force réduisit le château. A plusieurs reprises les français occupèrent les lieux.»(4)
Dès la deuxième moitié du XVIIème siècle, une perpective cavalière signée du dessinateur de la Poincte donne une idée du château et de son site. L’auteur s’étant laissé emporter par son imagination a augmenté exagérément la surface du plateau, alors qu’elle n’a en réalité qu’une longueur de 400 m, pour une largeur moyenne de 33 m. Toutefois cela donne une idée générale des lieux et de précieux renseignements (la répartition des bâtiments, une série de tours de flanquement composait le mur d’enceinte, le plateau était constitué d’un seul bloc, etc. ). De ce château, vainqueur durant des siècles de tous les assauts ennemis, il ne subsistera que la base de deux tours !
« En 1679, au traité de Nimègue, la ville fut réunie à la France (…) C’est alors qu’à la place des deux hameaux ravagés par la guerre de Trente ans, Bitche prit son essor.»(4)
La réorganisation de la nouvelle frontière du royaume qui en découla rendit l’ancien château obsolète, faisant place à un nouvel ouvrage résolument moderne capable d’assurer la protection du nord-est du pays. Vauban, concepteur de la ceinture défensive du royaume, réalisa ce travail. Pour ce faire, il découpa le rocher en trois parties séparées par deux gorges profondes. La place fut très vite considérée comme imprenable, grâce à son système défensif perfectionné (série de bastions, réseau de souterrains, chemin couvert, bâtiments militaires dernier cri et armement puissant).
Cependant Bitche ne conservera que quelques années ce rôle stratégique. « Le traité de Ryswick (1697) restitua le comté (de Bitche, ndlr) au duc de Lorraine »(4), entraînant le démantèlement global des fortifications. Un régiment passa une année complète à détruire ce qui avait été édifié avec tant de peine ! Ah, si l’émission de TF1 « Combien çà coûte ? » existait à l’époque, cela ne se serait pas passer ainsi !
En 1737, lorsque la Lorraine revint à Stanilas Lesczcynski, ex-roi de Pologne et beau-père de Louis XV, la France hérita de ce qui restait du château et se réserva, suite à la convention secrète de Meudon de 1736, le droit de refortifier les principales places-fortes lorraines. La position clé de Bitche n’échappa pas au duc de Belle-Isle, gouverneur des Trois-Évêchés. Placée face au Palatinat, entre Landau et Sarrelouis, occupant le défilé des Vosges, elle devait absolument être refortifiée. A ces fins, Belle-Isle effectua de nombreux repérages pour convaincre, dès 1738, le ministre de la guerre de rétablir provisoirement le château. Les travaux de démolition des français, lors de leur précédent départ, avaient été parfaitement exécutés ; plusieurs mois furent nécessaires au dégagement des souterrains et « pour trouver la continuité de l’ancienne enceinte sur la berne »(2).
Puis en 1740, Louis XV décida la reconstruction de la citadelle. De 1741 à 1754, Les ingénieurs en chef Desboz et Chermont, sous la houlette de Cormontaigne, Directeur des fortifications, s’inspirèrent de Vauban. Grâce aux fonds importants engagés, ils le dotèrent des dernières innovations technologiques. Pendant toute la durée des travaux, plus de 100 000 livres l’an furent dépensées ! Entièrement financées par… les lorrains !
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« Comme le reste du duché de Lorraine, Bitche fut rattachée à la France en 1766. Une nouvelle enceinte protégea la ville à partir de 1844 et en 1850, Bitche fut promue forteresse de première classe. »(4) Elle « vit sa défense renforcée. On l'entoura d'une nouvelle enceinte et on construisit sur la colline de la Roche-Percée un fortin, le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché »(3). « Sa citadelle repoussa toutes les attaques : en 1793 face aux Prussiens… »(4)
Puis « En 1866, peu avant la guerre, il fut décidé que Bitche verrait le passage du train et que la ville serait dotée d’une gare. L’empereur Napoléon°III lui-même en avait décidé ainsi sur intervention du baron de Geiger. Cependant une polémique s’en suivit car la compagnie voulait implanter la gare trop loin de la ville. »(3) Finalement, le projet se concrétisa et « Bitche obtint gain de cause (…) la proximité de la gare fut un atout lors de la guerre de 1870. »(3) Aussi « la construction de la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau fut entreprise (1868-l869). »(3). Cela permit « (…) de désenclaver la place et (…) l'acheminement rapide de troupes »(3) « Tous ces travaux attirèrent une forte main d’œuvre à Bitche dont le commerce local en tira un large bénéfice. Des immeubles bourgeois bordant la rue de Sarreguemines furent les témoins de cette prospérité. »(3)
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UN PETIT CHEF-D’ŒUVRE DE FORTIFICATIONS MILITAIRES
L’ouvrage militaire réalisé à Bitche dépasse toute attente ! Quelle majesté ! « Ma patrie est partout où rayonne la France, où son génie éclate aux regards éblouis ! » disait Alphonse de Lamartine (extrait de « La Marseillaise de la Paix »). La citadelle symbolise à elle seule ce génie créatif français et ressemble au cœur pur d’une jeune femme refusant de se laisser conquérir. Un survol de son site laisse découvrir, outrageant, ces délicieux atours…
« Le nouveau château, appelé plus tard la Citadelle (…) comprend un plateau central bastionné, précédé à l’est par la Grosse Tête et à l’ouest par la Petite Tête. La partie la plus impressionnante est constituée par la courtine sud. C’est un bloc de rocher de 20 m de haut et de 210 m de long formant un bouclier efficace contre n’importe quel bombardement. Des séries d’obstacles devaient empêcher l’ennemi de s’en approcher : fossé sec de 2,90 m de profondeur et 5,80 m de largeur, chemin couvert avec ses traverses, glacis avec une pente de 45°. Afin de protéger cette longue courtine, on aménagea deux bastions à ses extrémités. Celui situé près de la Petite-Tête fut accolé au rocher et casematé. Par la suite, on construisit sur le plateau inférieur, au milieu de la courtine, un bastion bas qui était relié au plateau supérieur par un escalier à vis. Des poternes donnaient accès au fossé d’où des rampes permettaient de transférer des pièces d’artillerie de campagne vers les places d’armes aménagées sur le chemin couvert.
La courtine nord, construite d’après le même schéma, est pourtant moins spectaculaire. Davantage exposé aux intempéries, le rocher est protégé par un mur. Les éboulements montrent combien cette exposition à la pluie et au gel pouvait nuire à la solidité des constructions. Certes, on essayait par des saignées de canaliser les eaux de suintement, mais on n’a jamais pu enrayer de façon définitive l’action destructrice du gel lors des grands froids. Il est vrai, que ces murs, qui n’étaient que des murs de parement, même éboulés ne diminuaient en rien la force défensive du château ; l’épaisseur du rocher était tellement importante.
Les courtines courtes étaient protégées l’une par la Grosse-Tête, l’autre par la Petite-Tête. Deux ponts (…) mobiles, communiquaient à ces deux ouvrages, séparés par de profondes gorges taillées dans le rocher. Sous chaque pont, on aperçoit une caponnière qui assurait la liaison souterraine. La Grosse-Tête, monumentale, chargée de défendre toute approche du château côté nord (…) comportait un ouvrage à corne avec un balcon, situé en contre-bas. Un escalier à vis permettait d’y accéder ainsi qu’au petit ouvrage à corne du plateau inférieur. La petite-Tête est d’une conception tout à fait différente. C’est une demi-lune dont l’angle arrondi est tourné vers l’ennemi. Placé devant les bastions, elle permettait de battre le terrain. Un couronné, ensemble d’ouvrages de fortifications divers, reliés par des pas de souris, l’entourait.
Ces fortifications impressionnantes étaient complétées par un dispositif interdisant ou compliquant au maximum l’approche de l’entrée du fort. On avait ainsi aménagé (…) un ouvrage avancé, appelé queue d’hironde. (…) Les ingénieurs avaient, d’autre part, imaginé un ensemble d’obstacles qui devaient empêcher un éventuel assaillant d’atteindre le plateau supérieur : 1° Un pont-levis qui pouvait être actionné par la garnison du corps-de-garde (…) ; 2° Une rampe dénudée qui plaçait les assaillants sous le feu des défenseurs installés sur le parapet du plateau supérieur ou dans les casemates du bastion 4 ; 3° Un deuxième pont-levis, placé devant l’entrée proprement dite ; 4° Une solide porte en chêne (…) ; 5° Une herse ; 6° Un passage voûté, véritable nasse pour les attaquants (et coudé afin d’éviter l’effet destructeur d’un tir de canon, ndlr).
Toutes ces entraves, ainsi que la hauteur des remparts, empêchant toute escalade, expliquent pourquoi la forteresse de Bitche était considérée comme imprenable. »(2)
Le premier bâtiment que l’on trouve sur le plateau est le corps de garde principal, érigé en 1743 ; ainsi que d’autres constructions situées à proximité. Le magasin à poudre, représentant le point le plus sensible, est d’une conception massive, aux murs épais et aux solides contreforts. La chapelle reste le seul vestige du château construit sous Vauban. Elle présente la particularité d’être construite sur un rocher dans lequel a été creusée une immense citerne qui recueillait l’eau de pluie tombant sur le plateau. La boulangerie était un édifice à deux étages. Et l’arsenal comprenait dans ses salles voûtées les ateliers de réparation.
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L’EFFONDREMENT DU SECOND EMPIRE
N’ENTAMA EN RIEN LA DETERMINATION DE BITCHE !
Pendant toute la première moitié du XIXe siècle, la population de Bitche avait connu un relatif répit qui fut interrompu par les tensions entre la Prusse et Napoléon III. Le Second Empire fut particulièrement faste pour le Bitcherland, puisque de nombreuses industries, notamment des verreries et des usines métallurgiques, s’y implantèrent et connurent une rapide prospérité.
Malheureusement, dans un contexte national et international incertain… « Le ministère Ollivier, bien que libéral, doit de plus en plus se soucier de l'extrémisme des mouvements ouvriers qui reprennent leurs grèves dès 69. En outre, l'opposition qui s'est polarisée vers le radicalisme ou le socialisme-révolutionnaire, multiplie les manifestations de rue. Sur le plan extérieur, après la victoire de la Prusse sur l'Autriche, Napoléon exige une multitude de concessions de la part de la Prusse, de telle sorte que Bismarck fait savoir que l'Empereur Guillaume refuse de recevoir les ambassadeurs français. Ceci met en émoi l'opinion française et l'Assemblée vote les crédits de guerre. »(5) De plus « la fameuse dépêche d’Ems, par laquelle " la France s’était sentie souffletée " mit le feu aux poudres. »(3) De ce fait, le 17 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse.
De l’autre côté du Rhin on attendait que cela. « Le rêve de Bismarck était l’unification de l’Allemagne sous l’égide de la Prusse et pensait qu’une guerre franco-allemande pouvait l’y aider. »(3 La défaite deux mois plus tard entraînera la fin du Second Empire…
Placé en première ligne, lors de l’éclatement de la Guerre de 1870-1871, le Pays de Bitche fut occupé dès les premiers jours. Après les défaites de Wissembourg et Woerth, les allemands pensant que les troupes françaises s'étaient retirées vers Bitche s’y ruèrent depuis Pirmasens. Or, la citadelle, assez bien pourvue en hommes et en munitions, était depuis peu sous le commandement du Colonel Teyssier. Lorsque le 8 Août, les troupes allemandes s’approchèrent de la citadelle, elles furent accueillis par des tirs d’artillerie meurtriers et durent se retirer, prévoir le siège de la place. Le Colonel Teyssier avec ses troupes composées d'un bataillon du 86e d'infanterie de Ligne sous les ordres du commandant Bousquet, de douaniers, de gendarmes et de rescapés des armées en déroute soutinrent le siège. « A plusieurs reprises, des émissaires allemands se présentèrent à la citadelle pour exiger la reddition des assiégés. La réponse de Teyssier restait invariable, il ne sortirait de la citadelle que sur ordre du gouvernement français. »(3) Au refus de la garnison de se rendre, les allemands opposèrent le feu nourrit de leur artillerie, semant mort, incendie et destruction. Deux bombardements ne changèrent rien à la décision des défenseurs. Un troisième bombardement, de 11 jours et de 11 nuits, en septembre 1870, démolit les bâtiments du fort et les trois-quarts des habitations en ville. La garnison, stimulée par l'ardeur et le patriotisme de son chef ne capitula jamais face à l'ennemi. Le Colonel Louis-Casimir Teyssier, l’héroïque défenseur de Bitche, est né à Albi le 25 août 1821. Officier militaire, il participa aux campagnes de Crimée en 1855 et d'Italie en 1859.
Et tandis que Bitche résistait, le pouvoir accumulait les erreurs fatales ! « (…) La France est isolée diplomatiquement, ses effectifs sont minces et les défaites s'accumulent. Elle capitule le 1er septembre 1870 à Sedan, lorsque Napoléon III, ayant pris la tête du reste des troupes, est fait prisonnier. La paix sera signée le 10 mai 1871 par la nouvelle Assemblée, Bismarck ayant exigé un interlocuteur légalement reconnu. Le traité de Francfort fixe la cession de l'Alsace et de la Lorraine par la France. A Paris, le ministère qui a remplacé celui d'Ollivier, est plus autoritaire. Des groupes d'ouvriers envahissent l'Assemblée nationale, puis, avec à leur tête, les députés républicains Gambetta et Favre, ils gagnent l'Hôtel de ville et font proclamer la République. C'est l'éclatement de la Commune, le peuple parisien prend les armes. »(5)
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« Très vite, des comités de vigilance révolutionnaires et une fédération des bataillons de gardes nationales se forment dans le peuple, et s'organisent afin de reprendre le pouvoir vacant. En effet, le gouvernement et l'Assemblée se sont réfugiés à Versailles. Des élections se tiennent le 26 mars à Paris et une Assemblée communale regroupant des travailleurs et des journalistes est élue. L'unité de la nouvelle assemblée se défait bientôt et l'agitation révolutionnaire envahit Paris. D'autre part, la capitale est isolée, la campagne et les villes de provinces ne suivent pas le mouvement. Soutenus par Bismarck, les réfugiés de Versailles entrent dans Paris en mai et écrasent la résistance des barricades rapidement. L'instauration de la IIIe République suivra de près les répressions sanglantes. »(5)
Mais revenons à Bitche ! Du haut de l’actuel belvédère, situé sur le plateau, on peut s’imaginer les conditions dans lesquelles se trouvait la garnison. On remarque notamment que certaines collines environnant sont plus élevées que la forteresse, comme la Rosselle, d’une hauteur supérieure de 37 m. « Lors de la construction de la forteresse en 1710, cette position n’était pas handicapante car l’artillerie n’avait qu’une portée très limitée. Mais lors du conflit de 1870-71, cette dernière avait entre-temps fait d’énormes progrès. Les tubes rayés et une plus grande puissance de la poudre augmentèrent la portée et la précision des tirs de sorte que la forteresse de Bitche était pour les Bavarois installés sur les hauteurs de la Rosselle une cible idéale : les bâtiments furent détruits dès les premiers bombardements et les mouvements de la garnison fortement contrecarrés lors du siège. Heureusement les souterrains, dont la solidité était à toute épreuve, constituaient un abri sûr. »(2)
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UN VERITABLE GRUYERE DEFENSIF
TAILLE DE MAINS D’HOMMES DANS LA ROCHE
« Une des particularité de la forteresse constitue incontestablement la diversité de son réseau de souterrains. Rares sont, en effet, les fortifications de ce type à posséder un tel dédale de casemates et de galeries taillées dans le rocher. Bien que leur construction remonte au milieu du XVIIIe siècle, ils se trouvent en fort bon état et n’ont, contrairement aux bâtiments de surface, guère souffert des nombreux bombardements. »(2)
Un petit tour des installations s’impose !
Le bastion 2, construction casematée, jumelée à deux étages, comprend des murs de 5,50 m d’épaisseur et une trappe d’aération à ouverture avec chatière située sous le terre-plein. Des anneaux au plafond rappellent qu’à l’origine le plancher était suspendu. Une fois fixé, il a permis la création d’une salle supplémentaire vite transformée en hôpital, pendant le siège de 1870-71. A l’étage inférieur, à 17 m sous le terre-plein, deux salles étaient réservées aux blessés graves. L’une d’entre elle possédait un foyer, indispensable aux soins infirmiers des malades, et des latrines.
Une pièce suit, ainsi qu’une cave à vin, puis une étroite galerie, creusée en 1870 par les douaniers affectés au fort. Mineurs improvisés, ils réussirent l’exploit de réaliser ce forage en treize semaines ; assurant ainsi la liaison souterraine continue du fort. Un autre local occupant toute la largeur du rocher servait d’étable, de moulin et d’abri. « Une porte, donnant sur le tunnel de l’entrée principale, permettait aux bestiaux de pénétrer de plain-pied dans l’étable. »(2) Après la destruction de la boulangerie du plateau supérieur, la boulangerie souterraine comprenant deux fours prit la relève, assurant à toute la garnison la fourniture en pain. Au-dessus, dans une grande pièce aménagée, pour éviter que ne moisisse la farine on stockait les sacs.
Ensuite, un immense hall servait de dortoir à huit cents hommes de troupe, durant le siège. Le froid, malgré quatre grandes cheminées, la proximité des mauvaises odeurs de l’étable, le bruit permanent, la lumière blafarde, la longueur du conflit, éprouvaient un peu plus nos courageux assiégés. Leur seule compensation, et non des moindres, résidait dans la totale sécurité qu’offrait cette pièce. Aucun obus ne pouvait l’atteindre ! La dernière salle reste incontestablement la plus belle. Crypte romane à l’échelle humaine, dédiée au repos des officiers, elle est nettement moins haute. Elle comporte aussi quatre cheminées…
Oui vraiment, « on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée admirative pour les ingénieurs de Louis XV qui, il y a deux cent-cinquante ans, conçurent ce chef d’œuvre de fortification souterraine qui sut braver le temps et les bombardements les plus violents. »(2)
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UNE FIN DE CONFLIT EPIQUE
Après plusieurs tentatives infructueuses de percer les lignes ennemies pour désenclaver la citadelle, qui coûtèrent chères en vie humaines, la garnison de 2500 hommes fut sommée à nouveau de se rendre, mais elle ne voulait toujours pas céder ! « le 9 mars 1871, le Conseil Municipal décida de faire confectionner un drapeau avec l’inscription : « la ville de Bitche à ses défenseurs : 8 août 1870 – 12 mars 1871. » Le 15 mars, au cours d’une cérémonie émouvante qui eut lieu au Camp retranché, le drapeau fut solennellement remis aux défenseurs. »(4)
Dans un dernier ordre de la Place du 23 mars 1871, le colonel Teyssier avait dit à ses soldats : « Un peu plus tard, chacun de nous sera fier de pouvoir dire "j'étais à Bitche", mes braves camarades je vous serre la main à tous et vous dis au revoir. » La citadelle « ne cessa le combat que sur ordre spécial (et écrit, ndlr) du gouvernement, le 25 mars 1871, soit un mois après la signature des préliminaires du traité de paix du 21 février 1871… »(2)Bitche invaincue, fut la seule place forte de cette terrible guerre restée française après l’armistice. Mais, la résistance héroïque de la forteresse ne put empêcher l’annexion à l’Empire allemand. Ayant obtenu les honneurs de la guerre, la citadelle ouvrit ses portes. « La garnison quitta la ville, drapeau en tête, les Allemands faisant la haie d’honneur et sous les ovations des Français. Le 26 mars, le (Colonel, ndlr) Teyssier remit les clefs de la place au colonel Kohlermann. »(4)
Les vaillantes troupes de Bitche se retirèrent avec armes et matériel afin de rejoindre l'armée française, acclamées tout le long du parcours par les populations des villes traversées. Ces fiers soldats pensaient certainement à leurs camarades tombés non loin de là, à Gravelotte ; et à ceux de Belfort qui se sont aussi battus « comme des lions », sous le commandement d’un autre héros, le Colonel Pierre, Philippe Denfert-Rochereau, gouverneur de Belfort, permettant ainsi au Territoire du même nom de rester français !
« Le 10 mai 1871 fut signé le traité de Frankfort qui confirmait l’annexion de la Lorraine, Bitche devenait une ville du « Reichsland ». D’après ce même traité, les sujets français qui désiraient garder la nationalité française pouvaient quitter le territoire occupé. Devant l’ampleur des demandes, les Allemands cherchèrent à compliquer les procédures pour décourager ceux qui avaient « opté ». Finalement 110 personnes quittèrent Bitche dans le cadre de cette procédure. »(4) L'annexion forcée de 1871 a été très mal vécue par la population locale et nationale.
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Le siège de la Citadelle de Bitche dura en tout 230 jours ! Avec une garnison disparate, elle a su résister victorieusement aux attaques d'un ennemi dix fois supérieur en nombre. La ville martyrisée, incendiée par les obus, vît sa population chuter de 2700 à moins de 1000 âmes, dont seulement 119 hommes valides ! La ville, détruite à 80 % comptait : « 121 immeubles (…) complètement détruits et 184 partiellement. »(3). « Les troupes françaises revinrent à Bitche (seulement… , ndlr) le 22 novembre 1918. »(3) La ville était à nouveau ruinée. « Le 5 janvier 1919, le drapeau remis au (Colonel ndlr) Teyssier fut ramené par son fils Jean Teyssier. »(3)En 1871, la commune ayant été arrachée au territoire national, aucune récompense ne put lui être décernée pour son héroïque résistance. Nos officiels rattrapèrent ce retard, le 14 juin 1919, quand fut confirmé son retour dans le doux foyer de la Patrie. Elle reçut alors la Légion d'honneur. « Le 22 août 1919, le Président de la République Poincaré rendit visite à Bitche pour lui remettre officiellement (…) (cette décoration, ndlr). »(3)
Suite à son esprit de sacrifice pour la France, la ville de Bitche peut inscrire sous l’écu de ses armoiries, sur une banderole en lettres d’or la devise de Nancy : « Qui s’y frotte s’y pique » ou la devise particulière : « Je mords derrière comme devant ». Le Colonel Teyssier a été pour le peuple de France une sincère figure de proue de la résistance nationale. « La gloire a sillonné de ses illustres rides le visage hardi de ce grand Cavalier qui porte sur son front que nul n’a fait plier le hâle de la guerre. »(6) Exemple à méditer…
© Jean Dorval, le 13/12/2004, pour LTC Grands Reportages.
Notes :
(1) appelée aussi « la Pierre des Douze Apôtres », à Meisenthal (Moselle)
(2) «Bitche et son pays » - édition française – Bonechi
(3) <www.ville-bitche.fr>
(4) Moselle - Metz et le Pays Messin, Pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, Trois Frontières et Bassin Houiller (Casterman/Serpenoise) – le Guide
(5) <http://tecfa.unige.ch/>
(6) José Maria de Heredia : « Les Trophées »
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23/05/2012
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20/01/2010
« LES DESSOUS (chics) DE LA VIE DE GAINSBAR, SOUS FORME DE CONTE… »
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Sorti sur nos grands écrans, ce jour, « gainsbourg - (vie héroïque) », est un conte de Joann Sfar sur la vie de « Gainsbar ». Je dois vous avouer en tant que fan de SG que ce long métrage français m’a beaucoup plus. Ce Biopic de 2h10 est réalisé avec, notamment, le fantatisque Eric Elmosnino (plus vrai que Serge Gainsbourg...), Lucy Gordon (Jane Birkin) et Laetitia Casta (Brigitte Bardot). Personne n’a oublié « Serge ». Il passait souvent pour un provocateur, négligé, toujours bourré, fumeur invétéré. Il avait revisité « La Marseillaise » en version Reggae (en s’attirant les foudres des paras), brûler un billet de 500 Francs Français à une grande heure d’écoute, fait des propositions indécentes à Whitney Houston sur un plateau de TV, traité de « p… » et de « s… » en prime time dans une émission de Denisot la chanteuse des Rita Mitsuko (ex-star du X), etc. Peu importe la situation où il se mettait, il s’assumait et c’est bien là l’essentiel ! Mais, se rappelle-t-on seulement du Poète ? Car « Gainsbar », c’est « LE » poète à l’état brut, « LE » sentimentaliste qui magnifie l’Erotisme. Si ce séducteur a conquis les plus belles femmes du moment (Juliette Gréco, Brigitte Bardot, France Gall, Jane Birkin, etc.), ce n’est pas pour rien ! Elles étaient toutes folles de Lui... Et il le leurs rendait bien, car pour elles rien n’était assez beau ou grandiose à ses yeux. Il donnait le meilleur de lui-même. Et quand ce Grand Bonhomme déclame sa flamme à la Muse, « SA » Plume bouscule les tabous. Des hits tels que « Les Sucettes » pour France Gall (1966), ou « 69 Année érotique » et « Je t'aime moi non plus » pour Jane… ne sont pas passés inaperçus à l’époque… Et tant mieux ! Pour le réalisateur, du jeune Lucien Ginsburg qui survit dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, peintre, compositeur et chanteur, Serge Gainsbourg, célébré dans le monde entier, il n’y a qu’un pas, toujours guidé par… l’Amour de la Femme. Et il a raison ! Le film nous raconte aussi son itinéraire artistique, et nous transpose littéralement du jeune homme épris de peinture au chanteur éclectique consacré par nos contemporains. Serge était toujours à l’avant-garde, sa musique en a fait une véritable icône de la culture française. La complexité de sa vie d’adulte au travers de ses amours tumultueuses a fait de nombreuses vagues, surtout quand il a eu une relation avec BB, qui était alors mariée… Pour certains « il avait une sale gueule de drogué » et « c’était un mysogine », pour d’autres (et dont je suis) « sa sale gueule » était garante de sa souffrance existentielle (il se sentait rejeter en permanence et était constamment mal à l'aise) et de son Amour de la Vie. Ce type là était poursuivi par son ombre et c’est sans doute ce qui l’a poussé à toujours vouloir aller vite et à être le meilleur !
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS SUR CE FILM : http://www.gainsbourg-lefilm.com/
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Et pour votre plus grand plaisir, voici deux chansons de Serge à l’écoute !
© Photo ci-dessus : http://pagesperso-orange.fr/fou.ailes/fou_elles.htm
« Les Dessous Chics »
http://www.youtube.com/watch?v=-RnrU790-C4
Voilà les paroles de cette délicieuse chanson…
« Les dessous chics, c'est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu'on est à bout, c'est tabou
Les dessous chics, c'est une jarretelle qui claque
Dans la tête comme une paire de claques
Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés
Qui comme des bas résillés, ont filé
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Les dessous chics, c'est la pudeur des sentiments
Maquillés outrageusement, rouge sang
Les dessous chics, c'est se garder au fond de soi
Fragile comme un bas de soie
Les dessous chics, c'est des dentelles et des rubans
D'amertume sur un paravent désolant
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Les dessous chics, ce s'rait comme un talon aiguille
Qui transpercerait le cœur des filles. »
Et pour finir “Hey Man Amen”
http://www.youtube.com/watch?v=eJVZfgAH-jc
Serge "l'Affectif" et BB (une de ses Muses...)
"Tarzan"... avec "Jane" ???
Avec Juliette Gréco (un très beau "dos majeur"...)
Une Bête de scène...
20:45 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : gainsbourg (vie héroïque), gainsbar, gainsbourg, serge gainsbourg, juliette gréco, brigitte bardot, france gall, jane birkin, joann sfar, jean dorval pour ltc kinéma, éric elmosnino, lucy gordon, laetitia casta | Facebook |