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28/05/2012

LES BEST OF JD : « UNE PERLE LUMINEUSE DANS UN ECRIN DE NATURE. »

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 © Photo ci-dessus : http://www.voyage-campingcar.com/belgique-wallonie/abbaye-d-orval.html

  

Vous rêvez de prendre du recul le temps d’un week-end ? Une meilleure connaissance de vous-même serait un plus non négligeable dans votre vie ? Alors pas d’hésitation, optez pour la retraite spirituelle…

Au milieu d’une blancheur immaculée apparaît après un tournant « l’Abbaye d’ORVAL », près d’Arlon, en Belgique(1). « C’est un val d’or » resplendissant de lumière qui s’offre à la vue, en cette fin de mois de janvier 2004, serti de conifères majestueux. L’air vivifiant saisit le citadin et ouvre l’appétit. L’endroit est calme, paisible. L’homme y vit en harmonie avec mère nature et toutes les autres créatures. On distingue en cette fin d’après-midi ensoleillée les bâtiments de pierre de la vieille Abbaye, lieu de recueillement des moines trappistes qui se réclament de la Règle de Saint Benoît. Ils aspirent au silence et leur devise est « QUIS CONTRA NOS, SI DEUS PRO NOBIS »(2).

 

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Le franchissement des murs d’enceinte se fait par une petite entrée qui communique sur une cour menant à la Porterie où un membre du personnel nous dirige vers l’Hostellerie toute proche. Tout est tenu avec goût, simplicité, on remarque bille en tête le mélange subtile des styles anciens et modernes, le travail des maîtres artisans tant dans les vitraux que dans les sculptures ou les mosaïques. Le Frère Hôtelier BERNARD J., accueillant et souriant, vous remet la clef de votre cellule, un petit logis d’environ 15 m² comprenant le stricte minimum du point de vue mobilier afin de conserver l’esprit de pauvreté qui sied à une retraite spirituelle.

Pour les repas on rejoint les autres retraitants dans la très belle salle à manger mise en valeur par une statue de la Vierge à l’enfant, une immense cheminée et de très beaux vitraux représentant des écussons. Ces moments simples se prennent dans la convivialité, en silence et en écoutant de la musique méditative. On y récite le bénédicité et les grâces. La cuisine est familial, de qualité, copieuse et équilibrée. Ces repas sont l’occasion de déguster les incontournables spécialités de l’Abbaye : la bière, le pain et le fromage d’ORVAL. Le service est assuré par le Frère Hôtelier. Par contre, on fait appel aux bonnes volontés pour aider le Frère HUGUES qui règne sur les cuisines et dont l’organisation est exemplaire, pour le débarrassage et le lavage de la vaisselle. Ce personnage haut en couleur inspire la sympathie et ces corvées collectives sont alors l’occasion de faire connaissance, on plaisante même…

Pour aller prier dans la Basilique, on a le choix entre couper par la grande cour intérieure (si le temps le permet) ou de passer par la longue enfilade de colonnades de plusieurs centaines de mètres. Dans tous les cas de figures le parcours inspire à la modestie. La Basilique est aussi un savant mélange d’ancien et de moderne. On regrettera cependant que « le tabernacle originel » ait été caché derrière d’immense tuyaux d’orgues qui en d’autres lieux trouveraient leur vraie vocation. Le silence des lieux rend amoureux de l’endroit et invite au travail d’introspection, à la prière. Les Frères se réunissent pour les offices religieux dès quatre heures du matin où ils font les Vigiles, et tout au long de la journée pour les Laudes, la Tierce, l’Eucharistie, la Sexte, la None, les Vêpres, et enfin les Complies vers vingt heures. Après… extinction des feux !

 

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Lors d’un passage à l’Abbaye d’ORVAL il y a quatre « incontournables » : le magnifique « SALVE REGINA », chanté dans le noir, face à la Rosace éclairée représentant la Vierge à l’enfant, qui clôture les Vêpres ; les jardins disséminés un peu partout ; le jardin ZEN pour se retrouver face à soi-même ou parler à Dieu ; et la très belle bibliothèque dont les ouvrages (religion, philosophie…) sont en accès libre.

Les retraitants vont à l’Abbaye d’ORVAL pour se déconnecter du monde moderne trépidant. Ils apprécient tout particulièrement le silence des lieux, la beauté du site aussi bien du côté nature que du côté vieilles bâtisses. Il faut absolument profiter du moment pour faire de longues balades autour du site et visiter les ruines de l’ancienne Abbaye médiévale détruite pendant la Révolution Française. Sur le parcours on pensera à voir le diaporama expliquant la vie des moines, à visiter le musée et à faire une halte à la boutique où l’on retrouvera la célèbre trilogie d’ORVAL : le pain, la bière et le fromage ! Pour terminer son séjour dans la note, il ne faut pas oublier de nettoyer sa cellule avant de partir !

 

© Jean DORVAL, le 15/02/04, pour LTC Grands Reportages.

 

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Notes : 

(1)    6823 Villers-Devant-Orval, Belgique, Tél : 00-32-61-31-10-60 – Fax : 00-32-61-31-55-95 ou www.orval.be.

(1)    "Qui peut être contre nous, si Dieu est pour nous."

25/05/2012

LES BEST OF JD : « LA CITADELLE DE BITCHE OU L’HOMMAGE RENDU A LA PORTE DE FRANCE ! »

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© Photo ci-dessus : http://www.citadelle-bitche.com/site/index.php

 

Nichée au cœur du parc naturel régional des Vosges du nord, à la frontière entre la Lorraine et l’Alsace, une table de gré rose immuable, proéminence naturelle, bordée de tous côtés par la forêt, domine la luxuriante vallée de Bitche. Telle l’antique borne-frontière du « Breitenstein »(1), la citadelle, couronne de remparts majestueux, maternelle, protège l’ancienne citée blottie à ses pieds. Ce véritable nid d’aigle monte la garde, fixant à tout jamais la frontière aux marches de l’Est. Cette « « Porte de France » au passé prestigieux »(2) tournée vers le levant, garantit la virginale authenticité du « pré carré » si cher à Louis le 14ème. Important carrefour routier, Bitche est devenue une place forte afin d’assurer le contrôle des voies de passage de Metz et de Sarreguemines, de Sturzelbronn à Wissembourg, en direction de Pirmasens et de Deux-Ponts, et vers Ingwiller et Saverne. 

 

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UN PEU D’HISTOIRE… 

 

« Au XIème siècle, (...) (la ville de Bitche, ndlr) fut le siège d’une puissante seigneurie qui relevait des ducs de Lorraine, qui la cédèrent en 1302 au comte de Deux-Ponts en échange de la ville de Sarreguemines. Celui-ci fit élever un château féodal sur le rocher, au pied duquel se développèrent deux hameaux : Rohr et Kaltenhausen. A la mort du dernier comte de Deux-Ponts, son gendre, le comte de Hanau-Lichtenberg, s’appropria la ville et y introduisit la réforme, ce qui fournit au duc de Lorraine un bon prétexte pour s’emparer de la cité, où siégeait le gouvernement de Deux-Ponts-Bitche, et la réunir à son territoire (1571-1572). En 1633, les suédois, alliés des français, détruisirent Rohr et Kaltenhausen et l’année suivante le maréchal de la Force réduisit le château. A plusieurs reprises les français occupèrent les lieux.»(4)

Dès la deuxième moitié du XVIIème siècle, une perpective cavalière signée du dessinateur de la Poincte donne une idée du château et de son site. L’auteur s’étant laissé emporter par son imagination a augmenté exagérément la surface du plateau, alors qu’elle n’a en réalité qu’une longueur de 400 m, pour une largeur moyenne de 33 m. Toutefois cela donne une idée générale des lieux et de précieux renseignements (la répartition des bâtiments, une série de tours de flanquement composait le mur d’enceinte, le plateau était constitué d’un seul bloc, etc. ). De ce château, vainqueur durant des siècles de tous les assauts ennemis, il ne subsistera que la base de deux tours !

« En 1679, au traité de Nimègue, la ville fut réunie à la France (…) C’est alors qu’à la place des deux hameaux ravagés par la guerre de Trente ans, Bitche prit son essor.»(4)

La réorganisation de la nouvelle frontière du royaume qui en découla rendit l’ancien château obsolète, faisant place à un nouvel ouvrage résolument moderne capable d’assurer la protection du nord-est du pays. Vauban, concepteur de la ceinture défensive du royaume, réalisa ce travail. Pour ce faire, il découpa le rocher en trois parties séparées par deux gorges profondes. La place fut très vite considérée comme imprenable, grâce à son système défensif perfectionné (série de bastions, réseau de souterrains, chemin couvert, bâtiments militaires dernier cri et armement puissant).

Cependant Bitche ne conservera que quelques années ce rôle stratégique. « Le traité de Ryswick (1697) restitua le comté (de Bitche, ndlr) au duc de Lorraine »(4), entraînant le démantèlement global des fortifications. Un régiment passa une année complète à détruire ce qui avait été édifié avec tant de peine ! Ah, si l’émission de TF1 « Combien çà coûte ? » existait à l’époque, cela ne se serait pas passer ainsi !

En 1737, lorsque la Lorraine revint à Stanilas Lesczcynski, ex-roi de Pologne et beau-père de Louis XV, la France hérita de ce qui restait du château et se réserva, suite à la convention secrète de Meudon de 1736, le droit de refortifier les principales places-fortes lorraines. La position clé de Bitche n’échappa pas au duc de Belle-Isle, gouverneur des Trois-Évêchés. Placée face au Palatinat, entre Landau et Sarrelouis, occupant le défilé des Vosges, elle devait absolument être refortifiée. A ces fins, Belle-Isle effectua de nombreux repérages pour convaincre, dès 1738, le ministre de la guerre de rétablir provisoirement le château. Les travaux de démolition des français, lors de leur précédent départ, avaient été parfaitement exécutés ; plusieurs mois furent nécessaires au dégagement des souterrains et « pour trouver la continuité de l’ancienne enceinte sur la berne »(2).

Puis en 1740, Louis XV décida la reconstruction de la citadelle. De 1741 à 1754, Les ingénieurs en chef Desboz et Chermont, sous la houlette de Cormontaigne, Directeur des fortifications, s’inspirèrent de Vauban. Grâce aux fonds importants engagés, ils le dotèrent des dernières innovations technologiques. Pendant toute la durée des travaux, plus de 100 000 livres l’an furent dépensées ! Entièrement financées par… les lorrains !

 

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© Photo ci-dessus : http://www.bitscherland.fr

 

« Comme le reste du duché de Lorraine, Bitche fut rattachée à la France en 1766. Une nouvelle enceinte protégea la ville à partir de 1844 et en 1850, Bitche fut promue forteresse de première classe. »(4) Elle « vit sa défense renforcée. On l'entoura d'une nouvelle enceinte et on construisit sur la colline de la Roche-Percée un fortin, le fort Saint-Sébastien, complété par un camp retranché »(3). « Sa citadelle repoussa toutes les attaques : en 1793 face aux Prussiens… »(4)

Puis « En 1866, peu avant la guerre, il fut décidé que Bitche verrait le passage du train et que la ville serait dotée d’une gare. L’empereur Napoléon°III lui-même en avait décidé ainsi sur intervention du baron de Geiger. Cependant une polémique s’en suivit car la compagnie voulait implanter la gare trop loin de la ville. »(3) Finalement, le projet se concrétisa et « Bitche obtint gain de cause (…) la proximité de la gare fut un atout lors de la guerre de 1870. »(3) Aussi « la construction de la voie ferrée Sarreguemines-Haguenau fut entreprise (1868-l869). »(3). Cela permit « (…) de désenclaver la place et (…) l'acheminement rapide de troupes »(3) « Tous ces travaux attirèrent une forte main d’œuvre à Bitche dont le commerce local en tira un large bénéfice. Des immeubles bourgeois bordant la rue de Sarreguemines furent les témoins de cette prospérité. »(3)

 

 

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© Photo ci-dessus : http://www.bitscherland.fr

 

UN PETIT CHEF-D’ŒUVRE DE FORTIFICATIONS MILITAIRES

 

L’ouvrage militaire réalisé à Bitche dépasse toute attente ! Quelle majesté ! « Ma patrie est partout où rayonne la France, où son génie éclate aux regards éblouis ! » disait Alphonse de Lamartine (extrait de « La Marseillaise de la Paix »). La citadelle symbolise à elle seule ce génie créatif français et ressemble au cœur pur d’une jeune femme refusant de se laisser conquérir. Un survol de son site laisse découvrir, outrageant, ces délicieux atours…

« Le nouveau château, appelé plus tard la Citadelle (…) comprend un plateau central bastionné, précédé à l’est par la Grosse Tête et à l’ouest par la Petite Tête. La partie la plus impressionnante est constituée par la courtine sud. C’est un bloc de rocher de 20 m de haut et de 210 m de long formant un bouclier efficace contre n’importe quel bombardement. Des séries d’obstacles devaient empêcher l’ennemi de s’en approcher : fossé sec de 2,90 m de profondeur et 5,80 m de largeur, chemin couvert avec ses traverses, glacis avec une pente de 45°. Afin de protéger cette longue courtine, on aménagea deux bastions à ses extrémités. Celui situé près de la Petite-Tête fut accolé au rocher et casematé. Par la suite, on construisit sur le plateau inférieur, au milieu de la courtine, un bastion bas qui était relié au plateau supérieur par un escalier à vis. Des poternes donnaient accès au fossé d’où des rampes permettaient de transférer des pièces d’artillerie de campagne vers les places d’armes aménagées sur le chemin couvert.

La courtine nord, construite d’après le même schéma, est pourtant moins spectaculaire. Davantage exposé aux intempéries, le rocher est protégé par un mur. Les éboulements montrent combien cette exposition à la pluie et au gel pouvait nuire à la solidité des constructions. Certes, on essayait par des saignées de canaliser les eaux de suintement, mais on n’a jamais pu enrayer de façon définitive l’action destructrice du gel lors des grands froids. Il est vrai, que ces murs, qui n’étaient que des murs de parement, même éboulés ne diminuaient en rien la force défensive du château ; l’épaisseur du rocher était tellement importante. 

Les courtines courtes étaient protégées l’une par la Grosse-Tête, l’autre par la Petite-Tête. Deux ponts (…) mobiles, communiquaient à ces deux ouvrages, séparés par de profondes gorges taillées dans le rocher. Sous chaque pont, on aperçoit une caponnière qui assurait la liaison souterraine. La Grosse-Tête, monumentale, chargée de défendre toute approche du château côté nord (…) comportait un ouvrage à corne avec un balcon, situé en contre-bas. Un escalier à vis permettait d’y accéder ainsi qu’au petit ouvrage à corne du plateau inférieur. La petite-Tête est d’une conception tout à fait différente. C’est une demi-lune dont l’angle arrondi est tourné vers l’ennemi. Placé devant les bastions, elle permettait de battre le terrain. Un couronné, ensemble d’ouvrages de fortifications divers, reliés par des pas de souris, l’entourait. 

Ces fortifications impressionnantes étaient complétées par un dispositif interdisant ou compliquant au maximum l’approche de l’entrée du fort. On avait ainsi aménagé (…) un ouvrage avancé, appelé queue d’hironde. (…) Les ingénieurs avaient, d’autre part, imaginé un ensemble d’obstacles qui devaient empêcher un éventuel assaillant d’atteindre le plateau supérieur : 1° Un pont-levis qui pouvait être actionné par la garnison du corps-de-garde (…) ; 2° Une rampe dénudée qui plaçait les assaillants sous le feu des défenseurs installés sur le parapet du plateau supérieur ou dans les casemates du bastion 4 ; 3° Un deuxième pont-levis, placé devant l’entrée proprement dite ; 4° Une solide porte en chêne (…) ; 5° Une herse ; 6° Un passage voûté, véritable nasse pour les attaquants (et coudé afin d’éviter l’effet destructeur d’un tir de canon, ndlr). 

Toutes ces entraves, ainsi que la hauteur des remparts, empêchant toute escalade, expliquent pourquoi la forteresse de Bitche était considérée comme imprenable. »(2) 

Le premier bâtiment que l’on trouve sur le plateau est le corps de garde principal, érigé en 1743 ; ainsi que d’autres constructions situées à proximité. Le magasin à poudre, représentant le point le plus sensible, est d’une conception massive, aux murs épais et aux solides contreforts. La chapelle reste le seul vestige du château construit sous Vauban. Elle présente la particularité d’être construite sur un rocher dans lequel a été creusée une immense citerne qui recueillait l’eau de pluie tombant sur le plateau. La boulangerie était un édifice à deux étages. Et l’arsenal comprenait dans ses salles voûtées les ateliers de réparation. 

 

 

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© Photo ci-dessus : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Sedan/143737

 

L’EFFONDREMENT DU SECOND EMPIRE

N’ENTAMA EN RIEN LA DETERMINATION DE BITCHE !

Pendant toute la première moitié du XIXe siècle, la population de Bitche avait connu un relatif répit qui fut interrompu par les tensions entre la Prusse et Napoléon III. Le Second Empire fut particulièrement faste pour le Bitcherland, puisque de nombreuses industries, notamment des verreries et des usines métallurgiques, s’y implantèrent et connurent une rapide prospérité.

Malheureusement, dans un contexte national et international incertain… « Le ministère Ollivier, bien que libéral, doit de plus en plus se soucier de l'extrémisme des mouvements ouvriers qui reprennent leurs grèves dès 69. En outre, l'opposition qui s'est polarisée vers le radicalisme ou le socialisme-révolutionnaire, multiplie les manifestations de rue. Sur le plan extérieur, après la victoire de la Prusse sur l'Autriche, Napoléon exige une multitude de concessions de la part de la Prusse, de telle sorte que Bismarck fait savoir que l'Empereur Guillaume refuse de recevoir les ambassadeurs français. Ceci met en émoi l'opinion française et l'Assemblée vote les crédits de guerre. »(5) De plus « la fameuse dépêche d’Ems, par laquelle " la France s’était sentie souffletée " mit le feu aux poudres. »(3) De ce fait, le 17 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse. 

De l’autre côté du Rhin on attendait que cela. « Le rêve de Bismarck était l’unification de l’Allemagne sous l’égide de la Prusse et pensait qu’une guerre franco-allemande pouvait l’y aider. »(3 La défaite deux mois plus tard entraînera la fin du Second Empire… 

Placé en première ligne, lors de l’éclatement de la Guerre de 1870-1871, le Pays de Bitche fut occupé dès les premiers jours. Après les défaites de Wissembourg et Woerth, les allemands pensant que les troupes françaises s'étaient retirées vers Bitche s’y ruèrent depuis Pirmasens. Or, la citadelle, assez bien pourvue en hommes et en munitions, était depuis peu sous le commandement du Colonel Teyssier. Lorsque le 8 Août, les troupes allemandes s’approchèrent de la citadelle, elles furent accueillis par des tirs d’artillerie meurtriers et durent se retirer, prévoir le siège de la place. Le Colonel Teyssier avec ses troupes composées d'un bataillon du 86e d'infanterie de Ligne sous les ordres du commandant Bousquet, de douaniers, de gendarmes et de rescapés des armées en déroute soutinrent le siège. « A plusieurs reprises, des émissaires allemands se présentèrent à la citadelle pour exiger la reddition des assiégés. La réponse de Teyssier restait invariable, il ne sortirait de la citadelle que sur ordre du gouvernement français. »(3) Au refus de la garnison de se rendre, les allemands opposèrent le feu nourrit de leur artillerie, semant mort, incendie et destruction. Deux bombardements ne changèrent rien à la décision des défenseurs. Un troisième bombardement, de 11 jours et de 11 nuits, en septembre 1870, démolit les bâtiments du fort et les trois-quarts des habitations en ville. La garnison, stimulée par l'ardeur et le patriotisme de son chef ne capitula jamais face à l'ennemi. Le Colonel Louis-Casimir Teyssier, l’héroïque défenseur de Bitche, est né à Albi le 25 août 1821. Officier militaire, il participa aux campagnes de Crimée en 1855 et d'Italie en 1859. 

Et tandis que Bitche résistait, le pouvoir accumulait les erreurs fatales ! « (…) La France est isolée diplomatiquement, ses effectifs sont minces et les défaites s'accumulent. Elle capitule le 1er septembre 1870 à Sedan, lorsque Napoléon III, ayant pris la tête du reste des troupes, est fait prisonnier. La paix sera signée le 10 mai 1871 par la nouvelle Assemblée, Bismarck ayant exigé un interlocuteur légalement reconnu. Le traité de Francfort fixe la cession de l'Alsace et de la Lorraine par la France. A Paris, le ministère qui a remplacé celui d'Ollivier, est plus autoritaire. Des groupes d'ouvriers envahissent l'Assemblée nationale, puis, avec à leur tête, les députés républicains Gambetta et Favre, ils gagnent l'Hôtel de ville et font proclamer la République. C'est l'éclatement de la Commune, le peuple parisien prend les armes. »(5) 

 

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© Photo ci-dessus : http://www.bitscherland.fr/

 

« Très vite, des comités de vigilance révolutionnaires et une fédération des bataillons de gardes nationales se forment dans le peuple, et s'organisent afin de reprendre le pouvoir vacant. En effet, le gouvernement et l'Assemblée se sont réfugiés à Versailles. Des élections se tiennent le 26 mars à Paris et une Assemblée communale regroupant des travailleurs et des journalistes est élue. L'unité de la nouvelle assemblée se défait bientôt et l'agitation révolutionnaire envahit Paris. D'autre part, la capitale est isolée, la campagne et les villes de provinces ne suivent pas le mouvement. Soutenus par Bismarck, les réfugiés de Versailles entrent dans Paris en mai et écrasent la résistance des barricades rapidement. L'instauration de la IIIe République suivra de près les répressions sanglantes. »(5) 

Mais revenons à Bitche ! Du haut de l’actuel belvédère, situé sur le plateau, on peut s’imaginer les conditions dans lesquelles se trouvait la garnison. On remarque notamment que certaines collines environnant sont plus élevées que la forteresse, comme la Rosselle, d’une hauteur supérieure de 37 m. « Lors de la construction de la forteresse en 1710, cette position n’était pas handicapante car l’artillerie n’avait qu’une portée très limitée. Mais lors du conflit de 1870-71, cette dernière avait entre-temps fait d’énormes progrès. Les tubes rayés et une plus grande puissance de la poudre augmentèrent la portée et la précision des tirs de sorte que la forteresse de Bitche était pour les Bavarois installés sur les hauteurs de la Rosselle une cible idéale : les bâtiments furent détruits dès les premiers bombardements et les mouvements de la garnison fortement contrecarrés lors du siège. Heureusement les souterrains, dont la solidité était à toute épreuve, constituaient un abri sûr. »(2)

 

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© Photo ci-dessus : http://tourismelorraine.canalblog.com

 

UN VERITABLE GRUYERE DEFENSIF

TAILLE DE MAINS D’HOMMES DANS LA ROCHE

 

« Une des particularité de la forteresse constitue incontestablement la diversité de son réseau de souterrains. Rares sont, en effet, les fortifications de ce type à posséder un tel dédale de casemates et de galeries taillées dans le rocher. Bien que leur construction remonte au milieu du XVIIIe siècle, ils se trouvent en fort bon état et n’ont, contrairement aux bâtiments de surface, guère souffert des nombreux bombardements. »(2)

 

Un petit tour des installations s’impose !

 

Le bastion 2, construction casematée, jumelée à deux étages, comprend des murs de 5,50 m d’épaisseur et une trappe d’aération à ouverture avec chatière située sous le terre-plein. Des anneaux au plafond rappellent qu’à l’origine le plancher était suspendu. Une fois fixé, il a permis la création d’une salle supplémentaire vite transformée en hôpital, pendant le siège de 1870-71. A l’étage inférieur, à 17 m sous le terre-plein, deux salles étaient réservées aux blessés graves. L’une d’entre elle possédait un foyer, indispensable aux soins infirmiers des malades, et des latrines. 

Une pièce suit, ainsi qu’une cave à vin, puis une étroite galerie, creusée en 1870 par les douaniers affectés au fort. Mineurs improvisés, ils réussirent l’exploit de réaliser ce forage en treize semaines ; assurant ainsi la liaison souterraine continue du fort. Un autre local occupant toute la largeur du rocher servait d’étable, de moulin et d’abri. « Une porte, donnant sur le tunnel de l’entrée principale, permettait aux bestiaux de pénétrer de plain-pied dans l’étable. »(2) Après la destruction de la boulangerie du plateau supérieur, la boulangerie souterraine comprenant deux fours prit la relève, assurant à toute la garnison la fourniture en pain. Au-dessus, dans une grande pièce aménagée, pour éviter que ne moisisse la farine on stockait les sacs. 

Ensuite, un immense hall servait de dortoir à huit cents hommes de troupe, durant le siège. Le froid, malgré quatre grandes cheminées, la proximité des mauvaises odeurs de l’étable, le bruit permanent, la lumière blafarde, la longueur du conflit, éprouvaient un peu plus nos courageux assiégés. Leur seule compensation, et non des moindres, résidait dans la totale sécurité qu’offrait cette pièce. Aucun obus ne pouvait l’atteindre ! La dernière salle reste incontestablement la plus belle. Crypte romane à l’échelle humaine, dédiée au repos des officiers, elle est nettement moins haute. Elle comporte aussi quatre cheminées… 

Oui vraiment, « on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée admirative pour les ingénieurs de Louis XV qui, il y a deux cent-cinquante ans, conçurent ce chef d’œuvre de fortification souterraine qui sut braver le temps et les bombardements les plus violents. »(2) 

 

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UNE FIN DE CONFLIT EPIQUE

 

Après plusieurs tentatives infructueuses de percer les lignes ennemies pour désenclaver la citadelle, qui coûtèrent chères en vie humaines, la garnison de 2500 hommes fut sommée à nouveau de se rendre, mais elle ne voulait toujours pas céder ! « le 9 mars 1871, le Conseil Municipal décida de faire confectionner un drapeau avec l’inscription : « la ville de Bitche à ses défenseurs : 8 août 1870 – 12 mars 1871. » Le 15 mars, au cours d’une cérémonie émouvante qui eut lieu au Camp retranché, le drapeau fut solennellement remis aux défenseurs. »(4)  

Dans un dernier ordre de la Place du 23 mars 1871, le colonel Teyssier avait dit à ses soldats : « Un peu plus tard, chacun de nous sera fier de pouvoir dire "j'étais à Bitche", mes braves camarades je vous serre la main à tous et vous dis au revoir. » La citadelle « ne cessa le combat que sur ordre spécial (et écrit, ndlr) du gouvernement, le 25 mars 1871, soit un mois après la signature des préliminaires du traité de paix du 21 février 1871… »(2)Bitche invaincue, fut la seule place forte de cette terrible guerre restée française après l’armistice. Mais, la résistance héroïque de la forteresse ne put empêcher l’annexion à l’Empire allemand. Ayant obtenu les honneurs de la guerre, la citadelle ouvrit ses portes. « La garnison quitta la ville, drapeau en tête, les Allemands faisant la haie d’honneur et sous les ovations des Français. Le 26 mars, le (Colonel, ndlr) Teyssier remit les clefs de la place au colonel Kohlermann. »(4) 

Les vaillantes troupes de Bitche se retirèrent avec armes et matériel afin de rejoindre l'armée française, acclamées tout le long du parcours par les populations des villes traversées. Ces fiers soldats pensaient certainement à leurs camarades tombés non loin de là, à Gravelotte ; et à ceux de Belfort qui se sont aussi battus « comme des lions », sous le commandement d’un autre héros, le Colonel Pierre, Philippe Denfert-Rochereau, gouverneur de Belfort, permettant ainsi au Territoire du même nom de rester français ! 

« Le 10 mai 1871 fut signé le traité de Frankfort qui confirmait l’annexion de la Lorraine, Bitche devenait une ville du « Reichsland ». D’après ce même traité, les sujets français qui désiraient garder la nationalité française pouvaient quitter le territoire occupé. Devant l’ampleur des demandes, les Allemands cherchèrent à compliquer les procédures pour décourager ceux qui avaient « opté ». Finalement 110 personnes quittèrent Bitche dans le cadre de cette procédure. »(4) L'annexion forcée de 1871 a été très mal vécue par la population locale et nationale. 

 

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 © Photo ci-dessus : http://www.bitscherland.fr/Histoire/siege-1870.html

Le siège de la Citadelle de Bitche dura en tout 230 jours ! Avec une garnison disparate, elle a su résister victorieusement aux attaques d'un ennemi dix fois supérieur en nombre. La ville martyrisée, incendiée par les obus, vît sa population chuter de 2700 à moins de 1000 âmes, dont seulement 119 hommes valides ! La ville, détruite à 80 % comptait : « 121 immeubles (…) complètement détruits et 184 partiellement. »(3). « Les troupes françaises revinrent à Bitche (seulement… , ndlr) le 22 novembre 1918. »(3) La ville était à nouveau ruinée. « Le 5 janvier 1919, le drapeau remis au (Colonel ndlr) Teyssier fut ramené par son fils Jean Teyssier. »(3)En 1871, la commune ayant été arrachée au territoire national, aucune récompense ne put lui être décernée pour son héroïque résistance. Nos officiels rattrapèrent ce retard, le 14 juin 1919, quand fut confirmé son retour dans le doux foyer de la Patrie. Elle reçut alors la Légion d'honneur. « Le 22 août 1919, le Président de la République Poincaré rendit visite à Bitche pour lui remettre officiellement (…) (cette décoration, ndlr). »(3)  

Suite à son esprit de sacrifice pour la France, la ville de Bitche peut inscrire sous l’écu de ses armoiries, sur une banderole en lettres d’or la devise de Nancy : « Qui s’y frotte s’y pique » ou la devise particulière : « Je mords derrière comme devant ». Le Colonel Teyssier a été pour le peuple de France une sincère figure de proue de la résistance nationale. « La gloire a sillonné de ses illustres rides le visage hardi de ce grand Cavalier qui porte sur son front que nul n’a fait plier le hâle de la guerre. »(6) Exemple à méditer…

   

© Jean Dorval, le 13/12/2004, pour LTC Grands Reportages.

 

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Notes :

(1)         appelée aussi « la Pierre des Douze Apôtres », à Meisenthal (Moselle)

(2)         «Bitche et son pays » - édition française – Bonechi

(3)         <www.ville-bitche.fr>

(4)         Moselle - Metz et le Pays Messin, Pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, Trois Frontières et Bassin Houiller (Casterman/Serpenoise) – le Guide

(5)         <http://tecfa.unige.ch/>

(6)         José Maria de Heredia : « Les Trophées »

17/01/2012

« PARIS-COLMAR » À LA MARCHE : UNE EPREUVE HISTORIQUE UNIQUE AU MONDE, UN DEFI HUMAIN HORS NORME !

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Le suisse Jean Linder en 1926...

 

Comme le disait si bien Jean Giraudoux : « La course à pied est aux autres sports ce que la géométrie est aux autres sciences. » L’épreuve annuelle de marche athlétique, « Paris-Colmar » le prouve ! Cette compétition d'ultra-fond, dont la distance varie entre 450 et plus de 500 km pour les hommes, et entre 300 et plus de 350 km pour les femmes et les masculins « espoirs-promotion », dure de nos jours, 4 jours et 3 nuits. Les marcheurs traversent villes et campagnes, encouragés par leurs accompagnateurs, ainsi que par leurs nombreux supporters venus spécialement pour l’occasion. Actuellement, la compétition débute à Neuilly-sur-Marne pour les hommes, après un prologue parisien qui se déroule la veille, et à Vitry-le-François pour les féminines, avec « La François 1er », pour finalement rejoindre Colmar. Une marche athlétique de l’extrême, donc, qui requiert une grande endurance physique et mentale, durant laquelle les participants doivent faire preuve non seulement d’un courage hors du commun, mais aussi savoir gérer leur alimentation et changer de vêtements, afin que la transpiration ne les brûle pas, s’ils veulent pouvoir franchir la ligne d’arrivée. « La Doyenne », comme on l’appelle, « (…) parce que c’est la plus ancienne épreuve de marche athlétique du monde (…) la plus importante et surtout la plus folle, voire inhumaine, puisque 30 marcheurs (à ses débuts, nda) sont sélectionnés en cours d’année pour (y participer, se faisait au démarrage sur 535 km, réunit les meilleurs marcheurs d’endurance mondiaux… nda) »(1). Cette compétition comprend deux arrêts obligatoires : l’un de 3 heures et l’autre d’1 heure. Tout arrêt supplémentaire de plus de 10 minutes prive à coup sûr le marcheur d’un classement sur l’épreuve. Dans les meilleures années, 8 à 10 marcheurs, seulement, sur les 30 du départ, atteignent Colmar. L’épreuve féminine venue se greffer au « Paris-Colmar » en 1988, voit les féminines rallier Colmar en empruntant le même parcours que les hommes. Elle s’effectue avec deux arrêts obligatoires, le premier de 2 heures et l’autre d’1 heure… Cette épreuve épuisante se déroule à l’allure moyenne de 8 à 9 km/h, ce qui prouve que la marche athlétique ne peut pas être confondue avec une simple promenade !

 

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ET SI ON REMONTAIT LE TEMPS AU PAS DE COURSE ?

L’histoire de la mythique marche à pied de « Paris-Colmar », comme toutes les grandes épopées sportives, s’est déroulée en plusieurs grandes étapes.

1926-1937 : Tout commence par la création du « Paris-Strasbourg ».

La course « Paris-Colmar » existe depuis 1926. Cette épreuve de marche, contrairement à ce que l’on pourrait penser ne débuta pas historiquement entre Paris et Colmar, mais plutôt entre… Paris et Strasbourg. Elle a été créée à l’initiative du français Émile Anthoine, Président du Cercle des Sports de France, l’un des précurseurs du sport français, lui-même athlète, spécialiste de la marche athlétique. La naissance du « Paris-Strasbourg » a amené, ainsi, des hommes à se mesurer aux autres, et surtout à eux-mêmes, dans une compétition magique de « Géants aux godasses (puis bien plus tard aux baskets…) de sept lieues » qui allait devenir un monument du patrimoine sportif français. A cette époque, il fallait resserrer les liens avec l’Alsace-Moselle rendues à la Mère Patrie depuis peu de temps, et célébrer par la même les exploits des « Poilus de 1914-1918 ». Aussi, le choix de l’arrivée s’est-il porté tout naturellement sur Strasbourg, symbole, par excellence, du retour à la France. A la toute première épreuve, il faut parcourir 504 km en 8 jours… Pour ce faire, le 28 Juillet 1926, cinquante marcheurs partent de la Place de la République à Paris pour rallier Strasbourg, marchant jour et nuit, presque sans aucun arrêt organisé. L'opinion publique étonnée par une telle hardiesse ne pense pas que les concurrents puissent arriver dans la capitale alsacienne dans de telles conditions. Mais, c’est sans compter sur l'ancien champion Emile Anthoine qui sait déjà qu'il a crée la plus belle épreuve sportive du genre. Pour ce faire, il a fallu le concours du journal « Le Petit Parisien », et surtout la confiance de ses dirigeants, parmi lesquels Pierre Labrie. Sur les cinquante partants sélectionnés dans différentes épreuves préparatoires, 27 terminent dans le délai de 8 jours. Le vainqueur de la première édition est le suisse Jean Linder, de Zurich, laitier de son état, qui rentre directement dans « LA » Légende sportive, et reçoit, à ce titre, en récompense de sa victoire une voiture automobile. Le second est le français Eugène Defaye qui termine sept heures après Linder, précédent Louis Godart de… 3 heures. En 1933, ce sont 50.000 spectateurs qui acclament le gagnant, cette fois-ci, « l’enfant du pays », le marcheur Alsacien Ernest Romens (1904-1954), qui sera plusieurs fois vainqueur de « Paris-Strasbourg ». Soit les 535 km réglementaires en 5 jours ! Cette marche athlétique, ayant un succès populaire énorme, se déroulera dans la bonne humeur jusqu'en 1937. Puis, elle est interrompue dans son élan par la Seconde Guerre Mondiale. L'épreuve n'est pas disputée de 1938 à 1948.

 

 

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© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/ (« Paris-Strasbourg-Paris 1932 »)

1949-1951 : Un nouveau départ pour « Paris-Strasbourg ».

Après la Seconde Guerre mondiale, la compétition ne reprend pas avant 1949 et se déroule toujours dans le sens « Paris-Strasbourg » jusqu’en 1951. Cette renaissance est rendue possible grâce à une rencontre, celle d’Emile Anthoine et de Paul Lacroix, PDG de Sports Akileïne ; scellant ainsi un partenariat durable entre le « Paris-Strasbourg » et la marque. Le « Paris-Strasbourg » d'après guerre, c’est 300.000 spectateurs au départ de Paris, 520 km parcourus en 4 jours et 9 heures ! La première victoire revient à Gilbert Roger qui récidivera 5 fois par la suite. En 1950, Joseph Zami (dit « l’éternel second ») est le premier Martiniquais à s’imposer sur cette distance en 73h55’.

1952-1959 : On inverse le sens de la Marche !

 

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© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/ (« Strasbourg-Paris 1957 »)

En 1952, « Paris-Strasbourg » devient… « Strasbourg-Paris ». L’épreuve se dispute à nouveau. Elle est remportée par Albert Seibert, grand champion international devant le… Martiniquais Joseph Zami. Tout se déroule parfaitement jusqu’en 1959, où les organisateurs doivent renoncer à l’organisation de la Marche, à cause de l'incompréhension des pouvoirs publics face à un tel évènement. L’épreuve est donc interrompue de 1960 à 1969, année durant laquelle Emile Anthoine décède dans sa 88ème année. La célèbre Marche est orpheline de son Créateur !

1970-1975 : Remise en Marche toujours dans le sens « Strasbourg-Paris ».

Après une décennie d’arrêt, la course est remise en marche, de 1970 à 1975, dans le sens « Paris-Strasbourg ». C'est grâce à l'insistance de Félix Levitan, Directeur du « Parisien Libéré » que la Fédération Française d'Athlétisme (FFA) et le Cercle des Sports de France (dont le Président est alors Francis Jenevein) mettent sur pied cette nouvelle épreuve, avec 28 partants. Disputée au mois de juin, cette rencontre voit la victoire d'un ancien coureur de 10.000 m reconverti dans la marche à pied, Samy Zaugg du Club de Delle ; un marcheur quasi inconnu, avec un chapeau de canotier vissé sur la tête et une jolie petite barbe. Surnommé le « Van Gogh de la marche » par les journalistes de l’époque, le Grandvellais crée la sensation forte, dès le départ de la Place Kléber, à Strasbourg, en direction de Paris, du 4 au 6 juin, en présence des stars du moment : Simon et Lebacquer. Il dévore les 512 km le séparant de Paris, en 70 heures et 4 minutes. Soit 7,3 km/h de moyenne, avec des « pointes » à 12 km/h sur la fin !

En 1972, les organisateurs innovent en rajoutant un prologue de 12 km organisé la veille du départ de l’épreuve. Et en 1976, pour son 50ème anniversaire, la compétition couvre 533 km et se déroule de Paris à Strasbourg. Le départ, Place de la République à Paris, se fait dans la plus pure tradition de 1926, avec une arrivée triomphante sur la prestigieuse Place Kléber de Strasbourg, incarnée par le belge Rinchard qui fait une entrée triomphale avec une moyenne horaire record de 7km 709/h.

1977-1980 : « Strasbourg-Paris » dans la continuité !

L'année 1977 reprend le parcours classique « Strasbourg-Paris » jusqu’en 1980. A ce moment historique, des difficultés apparaissent entre les organisateurs et la Ville de Strasbourg qui décide de diminuer significativement son aide matérielle, ce qui met les organisateurs dans l'obligation de rechercher une autre ville collaboratrice. C’est alors que le Maire de Colmar, Monsieur Gerrer, signe un accord d'organisation avec le Conseil Général du Haut-Rhin, la Région d'Alsace et la Société du Tour de France cycliste. « Paris-Colmar » est né !

En 1981, « Strasbourg-Paris » devient « Paris-Colmar »…

En 1981, sous l’impulsion de Francis Jenevein et pour les raisons déjà évoquées, « Strasbourg-Paris » devient donc « Paris-Colmar ». Cette première édition propose ses 513,5 km de performance et un nouveau souffle. Elle est gagnée par le belge Roger Pietquin, en 65h10’ pour 513 km 500.

Dans la foulée, dès 1982, quelques femmes tentent l’aventure, démontrant un courage étonnant en se frottant aux hommes, confirmant ainsi la dynamique de l’épreuve. Annie Van der Meer, une institutrice hollandaise, « précurseur au féminin », s’arrête brillamment au Km 180. Elle renouvelle l’exploit en 1983. Elle est alors la première femme à terminer la course. Elle couvre la distance de 518 km en 77h40’. Un exploit remarquable ! En 1986, la française Edith Couhé, sélectionnée sur « des critères masculins », parcourt 380 km. Mais, se trouve stoppée en raison des délais. Il apparaît, alors, évident aux organisateurs qu'il était nécessaire de se pencher sur l’aspect trop rigoureux de la participation. Une remise en cause devient urgente !

En 1988, changement de cap et d’itinéraire, et mise en place d’une course féminine, ouverte, aussi, aux licenciés français seniors ou vétérans, véritable tremplin pour une éventuelle et future participation à « Paris-Colmar à la marche ». La première de cette épreuve se déroule entre Paris et Contrexéville. Elle est remportée par la même Edith Couhé qui couvre les 360 km en 52h27’. Puis, en 1989, dans sa deuxième édition, cette course se déroule entre Épernay et Colmar. Une épreuve disputée conjointement avec l'épreuve masculine - dans laquelle 6 concurrentes ont pris le départ - et qu’Edith Couhé gagne en couvrant les 376 km, en 52h51’. La deuxième est Arlette Touchard (53h57’). En juin 1990, un essai est organisé sur 340 km, de Châlons-en-Champagne à Colmar. Il est reconduit jusqu'en 2006. En 2007 et 2008, un nouvel itinéraire est défini entre Neuilly-sur-Marne et Colmar sur 315 km. Enfin, à partir de 2009, cette course est baptisée « La François 1er », reliant Vitry-le-François à Colmar (280 km) ; affirmant ainsi de manière forte qu’il n’y a qu’un seul « Paris-Colmar à la marche », et qu’il ne s’agit non pas d’un « Paris-Colmar bis », mais bien d’une épreuve totalement indépendante.

En 1989, côté hommes, l’édition de « Paris-Colmar » se poursuit sur 524 Km. En 1992, Jean-Claude Perronnet, mal voyant, réussit l’exploit de parcourir 200 km avec l’aide de ses accompagnateurs, et grâce à un appel lancé sur les ondes d’Europe 1 par Dominique Souchier. En 2002, la première édition « Promotion » sur 360 km permet aux hommes qui n’ont pu se qualifier pour « Paris-Colmar », de participer à un kilométrage plus restreint.

 

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La marche « Paris-Colmar » se dispute généralement au mois de juin. Elle s’est déroulée du 04 au 07 juin 2003. Elle n’a pas eu lieu en 2004. Par contre, elle a fait parler d’elle du 08 au 11 juin 2005, du 31 mai au 03 juin 2006 et du 07 au 10 juin 2007. Un millésime 2007, où pour la première fois, depuis 1983, deux féminines sont au départ, réalisant une performance exceptionnelle : Kora Boufflert (451 km en 63h19’) et Sylviane Varin (451 km en 66h24’). A la suite, la course prend la route du 18 au 21 juin 2008, et du 17 au 20 juin 2009.

Il est à noter que jusqu'en 2009, le Cercle des Sports de France organise l’épreuve, sous le contrôle de la Fédération Française d’Athlétisme, avec d’une part le soutien financier de collectivités locales et territoriales, de quelques partenaires, et d’autre part, le dévouement d’une équipe de bénévoles réunis autour du Directeur de l’épreuve Hervé Delarras. Hervé Delarras démissionne de ses fonctions le 21 juin 2009. La Marche n'est pas organisée en 2010.

 

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En 2011, « Paris-Colmar » devient « Paris-Neuilly-sur-Marne 440 km à la marche » !

En 2011, après une interruption d'une année, « Paris-Colmar » renaît avec la création de l'Association « Paris-Colmar à la marche »(2) qui a délégation du Club de Neuilly-sur-Marne Athlétisme (en Seine-Saint-Denis) pour son organisation. La compétition se retrouve inscrite aux épreuves du calendrier de l’International Association of Athletics Federations (l'IAAF). D’où le nouveau nom de l’épreuve : « Paris-Neuilly-sur-Marne 440 km à la marche. »

Du 22 au 25 juin 2011, la Marche est donc relancée sur les routes du Grand Est de la France. Son prologue se déroule le 22 juin, en début d'après-midi, dans les rues de Paris. Et la compétition débute logiquement à Neuilly-sur-Marne en direction de Colmar. Le directeur de l'épreuve est Jean Cécillon. Une voiture d'un montant supérieur à 12.000€ récompense les vainqueurs des deux compétitions. L'épreuve est internationale et les Européens de l'Est sont nombreux parmi la cinquantaine de participant(e)s. Le vainqueur, le Russe Osipov, inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès, parcourant les 439 km en 56h46’. Soit 7,73 km/h de moyenne !

 

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Le vainqueur 2011 de l’épreuve, le Russe Osipov, qui inscrit pour la 2ème fois son nom au palmarès.

 

LA « DOYENNE » CHERCHE DES SPONSORS POUR 2012 !

In fine, et pour la petite histoire, les sportifs les plus titrés du « Paris-Colmar » sont le Polonais Adam Urbanowski avec dix victoires dans les années 1990 et 2000, le Français Roger Quemener qui totalise sept victoires principalement dans les années 1980, et la Française Édith Couhé, qui remporte les cinq premières éditions de la compétition féminine à partir de 1988. Le dernier Français lauréat est Noël Dufay, en 1993. 518 km en 62 heures ! « Cocorico ! » Le prochain « Paris-Neuilly-sur-Marne-Colmar, 440 km à la marche » se déroulera du 20 au 23 juin 2012. Pour pouvoir continuer d’exister, il a besoin, bien sûr, de bénévoles, mais aussi de sponsors et de mécènes généreux. Et Jean Giraudoux de conclure : « Croyez (bien, nda) que le bon coureur qui sait évaluer du premier coup la distance qu’il a à parcourir sait aussi évaluer la longueur de sa vie. (aussi, nda), Il s’entraîne en conséquence »(3) C’est pourquoi, « LA » Doyenne a besoin de toutes les bonnes volontés, pour continuer, à l’avenir, à faire rêver les foules, et ce, à grands pas !

© Jean Dorval, le 17 janvier 2012, pour LTC SPORTS.

 

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Infos plus sur le « Paris-Neuilly-sur-Marne-Colmar, 440 km à la marche » :

Association « PARIS-COLMAR à la marche », 4 Route de la Noue, 91190 GIF-SUR-YVETTE, Tél. : 01.70.56.06.85, Portable : 06.11.37.59.45 ; adresse administrative : 32 rue Garibaldi, 94100 Saint-Maur-des-Fossés, Tél. : 01.48.86.17.52 ; http://www.pariscolmaralamarche.fr/

Sources documentaires et crédit photos :

http://www.pariscolmaralamarche.fr/

http://dominique.alvernhe.free.fr/historique.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

http://www.marchons.com/archives/marchons/paris-colmar-1999.html

Notes :

(1)   Source le journal : « l’Observatoire du mouvement »,

(2)   Association créée entre les laboratoires Asepta, siégeant à Monaco, producteurs et distributeurs de la marque Akileïne et partenaires Premium de l'épreuve depuis 1949, et la Sarl SBE - Sports Business Entertainment - de Gif-sur-Yvette. 

15/08/2008

LES CINEMAS D’ALSACE ET DE LORRAINE SONT A 4€ EN AOUT 2008 !

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En Alsace et en Lorraine, la place de cinéma est à 4 euros pour tous les films, dans toutes les salles participantes, à toutes les séances, et pour tous les publics, du 24 au 31 août 2008 inclus. Voilà du pouvoir d’achat bienvenu en ces temps incertains, qui s’investit directement dans la culture cinématographique, pour voir vos films préférés, près de chez vous. Alors, profitez-en, avant que l’on supprime cet « acquis culturel »… A bon entendeur salut !!!

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC

INFOS PLUS : http://www.cine-cool.com/