28/05/2012
"DE PERE EN FILS !"
Écarquillement, petites billes anthracites
Pleurs sans larmes
Plissement de paupières, façon tacite
Tu paraissais sans armes
Fragile jusqu'au bout des cils
Gémissement bredouillant
Fragile jusqu'au bout des cils
Frémissement vaillant
Délicieuse moue par ta bouche formée
Cheveux noirs ondulés, pâmés
Ta poitrine se soulevait, se rabaissait à plaisir
L'inaccessible tes doigts semblaient saisir
© Photo ci-dessus : vanille63.centerblog.net
Joues charnues qui s'exposent
Joues empourprées au gré des pauses
De menottes en petites anémones de mer
Il te fallait peloter la beauté de ta Mère !
49 centimètres de Vie animés
3 kilogrammes de Vie aimés
Sur le flanc gauche posés
Dans la couveuse déposés
© Photo ci-dessus : i-services.net
Devant l'Ecole de la Création réalisée
Parents émerveillés, arrivés
Masque du sommeil ravivé
Petit Pierre endormi, enfin apaisé !
© Jean Dorval, le 21 mai 1996, pour LTC Poésie.
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"POUR TOUJOURS, LES QUATRE SAISONS DE GORZE !"
© Photo ci-dessus : http://csport57.free.fr/spip.php?article146
Le vent souffle sur le très beau vallon où coule la Gorzia…
J’irai y reposer par un beau matin sans brume
Les animaux rencontrés, au hasard des balades d’antan, me rendront un vibrant hommage
Les arbres, sans contrainte, s’écarteront respectueusement
La buse qui veille sur moi poussera à nouveau son cri strident
Au lever comme au coucher du soleil, suivant le rite de Mère Nature,
Je continuerai à me promener dans les champs l’âme en paix
Je ne compterai plus les heures, le temps s’arrêtera pour mon plus grand plaisir
Le Semeuse fécondera toujours les terres d’abondance
Les troupeaux paisibles goûteront, encore et encore, l’herbe grasse
Et chaque moisson nourrira les jardiniers du paysage
Le pèlerinage de la Foi deviendra éternel
J’escaladerai le Mont Saint-Blin sans fin
En haut, je m’agenouillerai devant le Calvaire
Et je prierai pour le Salut du Monde
Aux pieds de Notre-Dame de Gorze, la Vierge dorée et adorée,
Je remercierai Mon Doux Seigneur de m’avoir toujours guidé ici-bas
Que ce soit en Automne, en Hiver, au Printemps ou en Eté,
Au rythme des quatre saisons de Gorze, je veux vivre ma seconde vie, une promesse sans limite d’appartenir à Ma Terre !
Au centre du monde spirituel d’une Abbaye jamais disparue de mon cœur où naquit le Chant Messin,
Respectueusement, je rejoindrai, alors, la table de ce vieil Abbé Commandataire
Et nous boirons enfin, ensemble, au Calice, le Sang du Christ, le Petit Gris de Moselle !
Jean Dorval, le 17 août 2008, pour LTC Poésie.
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09/06/2010
JACQUES ENGELMANN : LE POETE LORRAIN DES P'TITS GARS DE LA RUE !
Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010.
LTC : Bonjour Jacques Engelmann ! Vous êtes retraité de la SNCF, ancien délégué CGT, poète messin à vos heures perdues et membre des Equipes Rue de l'Evêché de Metz, une action caritative menée sous l'égide de Monsieur l'Abbé Gérard Christ et de la Sœur Lucienne, deux « Grands Cœurs » de la Solidarité Messine qu'on ne présente plus. Vous dédicacez vos ouvrages à l'Eté du Livre 2010 au stand des écrivains locaux.
Jacques, pouvez-vous vous présenter plus en détail aux lecteurs d'LTC ? Quel a été votre parcours ? Quels sont vos ouvrages (en dehors du plus récent), vous le poète des P'tits Gars de la Rue, inspiré particulièrement par la Nature, la Catholicité, la vraie vie et le Social ?
JE : Bonjour, il n'est pas simple de résumer toute une vie... Je dirais tout simplement que dès mon plus jeune âge, j'ai été prédisposé à aider les Autres. Ce très bon départ a fait que toute mon existence, je suis resté aux côtés des gens. Aujourd'hui, j'ai 60 ans et mon engagement s'est traduit au travers du syndicalisme à la SNCF (où j'ai été délégué du personnel pendant 30 ans à la CGT), du militantisme politique au PCF (un parti dont je me suis retiré par déception), et de la poésie depuis l'âge de 25 ans. Mes poèmes me permettent d'exprimer ce que je ressens (comme dans mes deux premiers recueils de poésie : "Pain, Amour et Poésie" et "Eclosion"), de creuser par la même ma Foi, ainsi que mon dévouement pour le Social. Tout au long de mon existence, j'ai donc essayé de trouver des réponses. Je ne sais pas si j'ai réussi à le faire. Il me semble cependant parfois que le résultat obtenu est le bon. Ainsi, certains mystères que j'avais au fond de moi-même et que je continue à vouloir mettre à jour, trahissent mes fréquentes angoisses. L'écriture m'aide à mettre des mots sur mes peurs, générées par le contexte général actuel. Je pense notamment à la pollution qui est un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui me fait souffrir dans mon être. Le résumé de ma vie est une somme de souffrances, mais aussi d'espérances parce que Dieu m'a donné la Foi. Je crois que l'Humanité n'est pas vouée à sa propre perte. Aussi, tant qu'il y aura de l'espoir, je continuerais de me battre.
LTC : Quelles sont vos déceptions par rapport au PCF ?
JE : Le PCF m'a déçu parce qu'il n'a pas dénoncé assez tôt ce qui se passait dans les Pays de l'Est. Je suis sûr que nos responsables savaient, mais ils n'ont pas voulu le dire, jusqu'au moment où cela est devenu tellement évident que tout s'est effondré comme un château de cartes dans les années 90. Je connais beaucoup de militants politiques de l'époque qui y croyaient dur comme fer et qui ne s'en sont jamais remis. Cela a été pour eux un moment difficile à passer. Je ne sais pas à l'heure actuelle où ils en sont. Personnellement, n'ayant pas de certitudes je me suis retiré. Ma décision a été irrévocable quand la Chine a envahi le Tibet le 7 octobre 1950. Là, je n'ai pas pu supporter que ce pays écrase un peuple et une culture vieille de 2000 ans, pour les remplacer finalement par une sorte de société de consommation « à la communiste ». Cela me fait beaucoup souffrir car j'ai un grand respect pour le Bouddhisme et le Peuple Tibétain.
LTC : Vous dénoncez également le massacre de Katyń ? C'est-à-dire, le meurtre de plusieurs milliers de Polonais, essentiellement des personnalités, des officiers mais aussi des étudiants (officiers de réserve), des médecins et des membres des élites polonaises, réputées hostiles à l'idéologie communiste, par la police politique de l'Union soviétique (le NKVD) au printemps 1940 dans une forêt russe près de Smolens...
JE : Forcément, comme tout ce qui a été caché par le PCF. Depuis les années 90 tout ressurgit des archives russes et on s'aperçoit qu'au lieu d'avoir des Démocraties Populaires on avait finalement un régime très dictatorial qui faisait disparaître les opposants dans les goulags et qui affamait les populations.
LTC : Ce n'est pas contradictoire d'être communiste et catholique ?
JE : Effectivement, c'est une question qui m'a souvent été posée lorsque je travaillais à la SNCF. Des camarades, des petites gens, ne comprenaient pas vraiment cette apparente contradiction, qui pour moi était plutôt une complémentarité. Il me semblait évident que pour s'en sortir la Société se devait de tout mettre en commun. Aussi, le communisme et la doctrine sociale de l'Eglise, pour moi c'était le même combat ! Bien sûr, il s'agit d'un absolu, car dans notre Société où chacun souhaite conserver ses petits avantages, il va devenir de plus en plus dur d'arriver à s'en sortir chacun de notre côté. On n'est pas encore prêt psychologiquement à partager, la Société matérialiste s'individualisant de plus en plus. Mais, je continue de croire que les choses iront mieux demain et me bats toujours pour cela.
Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010.
LTC : La Solidarité pour vous, c'est donc une notion très importante ?
JE : Bien sûr ! La Solidarité est le départ de tout. C'est se sentir en lien avec les Autres et essayer de créer quelque chose de fort, d'utile pour la Société.
LTC : Jacques, j'ai dans les mains votre dernier (et troisième) recueil de poésie intitulé « Vivant », et je vois qu'à la page 93, il y a un très beau poème intitulé « Cultivons l'Amitié ». Un passage a particulièrement retenu mon attention : « Tu as faim, tu as froid, Tu souffres, tu as peur : Ne crains rien je suis là Pour que ta joie demeure. » Ce très bel extrait me permet de faire une transition vers ce Social qui vous est si cher... Jacques vous êtes Acteur Social depuis 2002 au sein de l'Equipe Rue de l'Evêché de Metz... En quoi consiste cet autre engagement, mais cette fois-ci auprès des P'tits Gars de la Rue ?
JE : Mon action au sein des Equipes Rue se résume en quelques mots pris dans l'Evangile où Jésus dit : « Ce que vous ferez au plus petit des miens, c'est à moi que vous le ferez. » Aussi, en aidant les Petits, je me rapproche du Christ. En aidant les Petits j'essaye de me rapprocher le plus près possible de ma Foi et par mes engagement d'être en conformité avec mes convictions. Je pense que c'est en allant vers les Petits que l'on est le plus proche de la Vérité. C'est ce que je ressens au plus profond de moi. Et je n'invente rien puisque c'est inscrit dans les Evangiles.
LTC : Quand on aide les Pauvres comme vous le faites Jacques, cela doit être un enrichissement affectif mutuel incroyable ?
JE : On s'aperçoit de cet enrichissement affectif à tous les niveaux. Les P'tits Gars de la Rue font preuve d'une telle détermination pour s'en sortir, malgré tout ce qui les écrase, que l'on ne peut qu'être admiratif devant eux. Il y a tout de même dans cette nuit de la pauvreté une petite lumière qui apparaît, certes pas toujours, car parfois on se trouve face à des situations tellement dures que certains baissent les bras. Alors, c'est là que nous intervenons afin de les remettre debout ! Un de mes maîtres spirituels est l'Abbé Pierre, j'essaye modestement de lui ressembler. Il me reste encore beaucoup de travail pour ne serait-ce que lui arriver à la cheville !
LTC : Finalement tout en étant laïque Jacques votre engagement sur le terrain du Social est un véritable sacerdoce ?
JE : L'important est effectivement d'être sur le chemin, sur un chemin que l'on peut appeler « chemin sacerdotal »...
LTC : Vous qui êtes catholique pratiquant. A votre sens, qu'est-ce qu'être catholique de nos jours ? N'est-ce pas un engagement impossible vu la Société dans laquelle nous vivons ?
JE : En ce moment, je m'interroge particulièrement en tant que catholique sur différents sujets d'actualité, notamment le célibat des prêtres et la honte d'avoir des prêtres pédophiles. Même, si j'ai conscience que l'homme restera toujours faible (et se n'est pas une excuse !), cela ne m'empêche pas de mener de front ces deux combats. Je pense qu'au niveau de l'Eglise, il y a des choses à revoir, comme l'engagement des prêtres. Souvent ce sont des jeunes qui ne sont pas encore mûrs au niveau affectif. Aussi, il faut prendre d'énormes précautions. Cela dit, malgré toutes ces vérifications, le risque zéro n'existe pas. On sera malheureusement toujours confronté à des problèmes de genre. Ce qui fait la grandeur de l'Homme, c'est qu'il n'est pas un robot. Il sera donc toujours faillible, tenter sexuellement et par l'argent. Personne n'est à l'abri de tomber dans de tels travers malheureusement. Il faut beaucoup prier pour que cela change et savoir rester humble.
LTC : Il est en effet difficile pour l'Eglise Catholique en plus de 2000 ans d'Histoire de ne pas avoir des choses à se reprocher, d'autant plus quand on se rappelle le célèbre aphorisme de Saint-François de Sales : « Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. » Ceci dit, cela n'excuse rien !
JE : Tout à fait. Il s'agit d'un travail de tous les jours sur soi-même, afin d'essayer de faire prospérer des valeurs saines. Et comme je tends toujours vers un absolu, c'est aussi pour cela que j'écris afin d'approfondir mes convictions. Il faut trouver des réponses en soi, au travers de la Bible et de l'enseignement de religieux.
LTC : La poésie Jacques à vos yeux n'est-ce pas une nouvelle forme d'évangélisation ?
JE : C'est effectivement une forme d'évangélisation. Des lecteurs m'ont même précisé qu'ils lisaient mes poèmes, comme on lit des prières. Ainsi, si je ne prie pas souvent, je compense ce manque par mes écrits. Je pense que mon écriture est une prière vivante en lien avec mon vécu. Ce n'est pas seulement des mots, ce sont des mots vécus tous les jours parfois en bien, parfois en souffrance.
LTC : Merci Jacques pour ces quelques confidences confiées au site la Tour Camoufle.
JE : Je vous remercie aussi et vous donne rendez-vous dans d'autres salons du livre auxquels je participe.
© Propos recueillis par Jean Dorval, le 05 juin 2010, en la Cathédrale Saint-Etienne de Metz.
Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010.
22/05/2010
LE GRAOULLY D'LTC LIVE SOUTIENT LES JEUNES TALENTS !
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
© Photo ci-dessus :
http://www.marketing-professionnel.fr/wp-content/uploads/2009/04/engagement-marketing.jpg
A 1
A1 ; A1 ; A1
Tome 1 de ce refrain
Ecoutez-moi bien
Comme le disciple et ses apôtres
Votre parole est la nôtre
Comme une recette Le nôtre
Vos engagements sont des nôtres
A1 ; A1 ; A1
Tome 2 de ce refrain
Ouvrez grand vos yeux et bien
Prenons nous main dans la main
Et notre courage à deux mains
Prenez le bus, l’avion ou le train
Pour un meilleur lendemain
Nous sommes issus de toutes classes sociales
Avec Zéro euro d’apport capital
Nous sommes devenus libéraux
Comme un timbre ou carte postale
Dans un intérêt inter-général
Vous avez très bien compris(e)
Notre engagement n’a pas de prix
Nous sommes issues de plusieurs ethnies
On a tous un point commun, entre nous, c’est d’être né(e) ici !
Tome 1 de ce refrain
Ecoutez-moi bien
Comme le disciple et ses apôtres
Votre parole est la nôtre
Comme une recette Le Notre
Vos engagements sont des nôtres
A1 ; A1 ; A1
Tome 2 de ce refrain
Ouvrez grand vos yeux est bien
Prenons nous main dans la main
Et notre courage à deux mains
Prenez le bus, l’avion ou le train
Pour un meilleur lendemain
Notre objectif est de viser la lune
Même si on a zéropécune
Depuis tout petit nous côtoyons l’infortune
Toi étudiant, militant, parent ou enfant du bitume
Il faut savoir accepter les échecs
Mais si tu es malin, tu t’armeras d’une bibliothèque ou d’une médiathèque
Issus de familles étrangères mes ami(e)s sont métèques
Et nous avons tous le sang couleur rouge pastèque
A1 ; A1 ; A1
Tome 1 de ce refrain
Ecoutez-moi bien
Comme le disciple et ses apôtres
Votre parole est la nôtre
Comme une recette de Le Nôtre
Vos engagements sont des nôtres
A1 ; A1 ; A1
Tome 2 de ce refrain
Ouvrez grand vos yeux est bien
Prenons nous main dans la main
Et notre courage à deux mains
Prenez le bus, l’avion ou le train
Pour un meilleur lendemain
A1 ; A1 ; A1
Ok, parmi nous certains ont été incarcéré(e)s ou hospitalisé(e)s
Ou genre licencié(e)s de cette société
Mais ils ont été réinséré(e)s par leurs propres projets
Car la vie n’avait rien à leur proposer
A1 ; A1 ; A1
Si tu te sens concerné dans cette chanson
N’attends pas les 4 saisons
Ou une journée du Sidaction
Rejoins-nous dans notre association !! (1)
Peace sisters, peace brothers
all mother ‘S and father’s
Texte signé : © Maurice Bianchi, le 19.05.2010
L ENGAGEMENT ça se Valorise !!
CE JEUNE TALENT CHERCHE DES FONDS POUR UN PROJET MULTIMEDIA (CLIP VIDEO)...
(1) UNIFORCES-APAG VS COLLECTIF ENGAG !!
7 Rue Saint-Marcel
57000 – METZ
Tél. : 09.81.64.04.61
Courriel : Bde_57@yahoo.fr
http://www.uniforces-apag.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/people/Uniforces-Apag/100000595513413
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
13:03 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live : la voix du graoully, jean dorval pour ltc live, métissage, mélange, étrangers, régularisation des clandestins, melting pot, reventication, jeunesse, poésie, tribune libre, association uniforces-pag metz, l'engagement ça se valorise | Facebook |