02/01/2015
"L’INFANTE-ARLEQUINE."
© Photo ci-dessus : commedia78.com/déguisement_arlequine
Dépassement de l’Artiste
Petites touches affectives impressionnistes
Balade au Centre Pompidou-Metz
Terrasse à la Voile Blanche
Sous le grand chapeau chinois
De la Maison des Schtroumpfs
Ma petite arlequine
Tu es aimé par tes parents
Comme au jour de ta naissance
Et tu adores te promener en ces lieux magiques
Aujourd’hui, tu as 9 ans
C’est ton anniversaire
Ta mère et ton père chantent tes louanges
Ton père te sourit
Maman t'embrasse
Tu souffles tes bougies
Et ton frère t’apporte tes cadeaux
Que vois-je, entre autres,
"Par Saint-Thomas à la Pique" ?
Une panoplie d’Arlequine…
© JD & MAF (9 ans), le 17/12/2010, pour LTC Poésie.
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24/12/2014
L’éloge à Sara.
En silence
Chaque jour que Dieu fait
Dans la quiétude du soir
Je redécouvre ta rive
Étendue sauvage du désert
Arrimage en rituel 7, gestuelle 9
Possession amoureuse
Procession langoureuse
Une nouvelle galaxie porte ton prénom
Téléportation sentimentale instantanée
Ma demeure étoilée
Le soleil danse dans tes yeux
Je ressens l’appel de tes dunes
Comme une fièvre ininterrompue
Ma terre brune
J’enlève ton voile
Je t’offre ma complémentarité
Comme on libère une colombe
Mon écritoire devient ton territoire
Ma poésie jaillit
Comme un thé au jasmin
Qui déborderait d’un trop-plein affectif
Ma fenêtre, ma porte
Ton Amour me délivre de tout
Tu veilles sur ma dernière certitude
J'ai assez d’Amour à partager
Pour mourir et renaître dans tes bras
A l’infini
Je vole de comète en comète
Je suis l’Homme des Sables
Poussé par le vent
Tissant tes rêves
Suivant tes grands yeux noirs envoûtants
Ton chant de source circule dans mes veines
Ton oued sacré s’écoule dans mon esprit
D’une main, je te fais don d’un croissant de Lune
Et d’une autre
Je joue avec l’écume des songes
L’ombre magnifique de ta peau
Rend mon jour captif de ton récif
Je passe dans ta Vie
Avec la nonchalance d’un chamelier
A cœur ouvert
Parfums d’Orient, encens d’Arabie
Doulce oraison
Avoir un peu de Ciel figé dans le regard
Ne peut pas faire de mal
Au gardien de la Terre de l’Olivier
Mon rire s’élève et rejoint l’aigle royal
Entre deux gorgées de thé vert
Il couvre le Monde d’une onde de Paix
© Jean DORVAL, le 23 décembre 2014, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
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22/12/2014
Brune Sara.
© Photo ci-dessus : au-bout-de-la-route.blogspot.fr/la-liberte-de-la-femme-touareg
Dévalant du Ciel
Vers ta poitrine
Ta lumière quotidienne
Illumine mon regard
Suivant ta ligne dansante
Je suis ta bonne étoile
Le parfum en redécouverte
Le henné du Paradis
Habillant ta peau
Je saisis ton lent déhanchement
En terminant par tes pieds nus sur le sable
Je sers tes poignets
Pour mieux me connecter à Toi
Un seul sourire de Toi
Et je reviens à la Vie
Chaque nuit, je suis ton rêve
Et tu deviens le mien
Donne-moi la main
Et prépare-toi
A un coup de foudre permanent
J’entre sans frapper dans ton coeur
Pour une envolée lyrique unique
Je te recouvre de petits baisers
De roses de sable dédiées
Sur une terrasse du jardin
Allongés à Deux sur la natte
A l’ombre des oliviers
Tu donnes au temps l’asile nécessaire
Avec Toi, je veux me trahir, tout te dire
Mes vers habitent le souffle du vent
Caressent tes oreilles
Comme une mélodie simple venue du Levant
Le papier me manque
Mais je t’écris toujours
Je continue sur ta peau
Pour que tu ne m’oublies jamais
© Jean DORVAL, le 22 décembre 2014, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
01:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |
21/12/2014
Vertigo in Sara.
Fille nue d’Ourika
Oued du Haut-Atlas marocain
Entourée d’Éden
Laisse-moi rejoindre tes méandres
Comme une digue rompue
Bouillonnante et émouvante
Porté par ta grande crue
Je veux me perdre
Me fondre en Toi
T’appartenir
Enlacer le courant de ta longue chevelure
Femme-Mirage qui me guide
Communion des seins
Charnelle jusqu’à nourrir sa terre
Ma terre
Celle où je repose en prose
Exhaussant tous mes vœux
Comme un génie sorti d’une lampe
Mon oasis, tu perds tes eaux spectaculaires
Je savoure ta bénédiction secrète
L’onction généreuse de tes caresses
L’astre des sables suit tes courbes
Ta passion roule et s'écoule
Position du gestionnaire de l’intime
Changement de lit
Ma chair, mon âme
Tu es mon séisme affectif sans limites
Je verse des larmes de joie à genoux
Plongé à la source de ton Monde
Irrésistible frisson sur la peau
Mes mille et une nuits quotidiennes
Te sont dédiées
Spasmes saupoudrés des notes d’un oud
Nos cris de joie fusionnent
Fertilisent la vallée
Avec Toi
A chaque fois
Je suis comme un chamelier allant au puits
Après une longue traversée du désert
J’avance à plat ventre sur ton ventre fécond
Et je dépose ma langue tamasheq sur ton horizon dévoilé
Pour mieux te réciter l’Appel du Touareg
© Jean Dorval, le 19 décembre 2014, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
© Crédit photos : Jean Dorval.
19:49 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |
17/12/2014
"L’étreinte." (1)
Tout commence par un thé à la menthe
Amer comme la Vie
Mousseux et sucré comme l'Amour
Ma Marocaine blonde
Sous la tente sahraouie
La khayma de nos rêves
Entre deux verres
Mon astuce berbère
Tu entrouvres ton âme
Prise en musique
Répliques tectoniques
Les cicatrices du soleil
Recouvertes d’huile d'argan
Celles du cœur sont les plus belles
Les empreintes du sel sur la peau
Sont des morsures, des preuves de désir engagé
Elles sont des offrandes partagées
Des mots de passe pour le cœur
Alerte maximale à l’étreinte
Sur la place Jamaa-el-Fna
Place de la compréhension mutuelle
En charmeur de serpente
J’anime ta danse du ventre
D’un chant de source
Berceuse à la folle saveur
Déposer le voile de ton regard
Tomber ta parure de vestale
La rose s'invite dans ta chevelure
Chute de notes, racine de Vie
Au pied des lunes de sable
Dans notre désert pour Deux
Tu es de connivence avec le miel
Tes baisers sucrent ma langue
La marée du vent monte en nous
Attise notre désir
Nous sommes l’écume de la tendresse
J’embrasse ton front pour mieux lire tes pensées
Réchauffant nos certitudes
Nous sommes l’euphorie de l’immortel printemps
Tu es le champ où je sème l’espoir
La terre enceinte de mes rêves les plus fous
Ton épaule est volontaire aux caresses exquises
Fille nue de l’Orient
Pour Toi, je fais de la littérature éprise
De la poésie dédiée à ta clarté
J’écoute tes youyous langoureux
Et le goût du pain, l’odeur de la terre natale, me reviennent
La figue fraîche en partage devient une bénédiction nécessaire
L’ivresse de nos litanies annonce aux quatre vents
La naissance d’un mirage
Depuis Marrakech ton esprit m’envahit toutes les nuits tombées
Je t’aime au passé, au présent et au futur
A tous les temps, je conjugue ton corps
© Jean DORVAL, le 17 décembre 2014, pour LTC Poésie.
(1) Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
"Le Maroc contemporain." Un événement d’exception pour un pays d’exception à l’Institut du Monde Arabe, du 15 octobre au 25 janvier 2015.
iNFOS+ : http://www.imaroc-contemporain.org/
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04/11/2014
ALPHONSE DE LAMARTINE : "NOUVELLES MéDITATIONS POéTIQUES." (1823, Édition de 1849).
Méditation neuvième.
"Le Papillon."
"Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !"
INFO+ : wiki/Nouvelles_Méditations_Poétiques
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24/10/2014
"La Reine Amazigh." (1)
De sublime pente
En sublime porte
Je glisse en Toi
Reine des "Hommes Bleus"
Tu déposes un voile impudique
Sur mon regard-voyageur
Cette merveilleuse parure de sable
Orientée plein Sud
Légèreté de braises revêtue
A chacun de tes souffles
Je m’élève au Ciel
A chacun de tes souffles
Je décolle pour le Croissant de Lune
J’habite le Printemps de ton Corps
Cœur gémissant de plaisir
Asile sauvage et délicat
Où mon Amour trouve toujours refuge
Le vent tournoie
Et je me sens l’âme ravie
Je crois aux voix étouffées venues du Désert
Celles qui m’ont amené à Toi
Comme à un mirage
Là, où les Génies s’expriment
Se mêlent l’Harmonie et le Henné
Les oueds en furie grondent
Prennent leur revanche sur la sécheresse
Qui n’en finit pas
Les trois cordes en soie vibrantes de ta kamanja
Répondent aux percus de ma guedra
C’est comme un air de fête
Joué à l’improviste
La Prière d’une Puissance Mystique
L’Esprit de l’Univers connecté en illimité
Offrant sa Lumière à l’Humanité
Qui enveloppe d’affection sa Terre natale
Comme la Femme de ses Rêves
Glorifie et honore l’Amour
Toi, dont j’entends les battements d’ailes
Je t’évoque mon Ange, mon Aigle
Femme aux prunelles resplendissantes
Aux yeux noirs hypnotiques
Ce bonheur crépusculaire
Seuls les Dieux peuvent nous l’inspirer
Ils nous font croire en notre Génie
Ma Belle Oasis
Préparons donc demain dès aujourd’hui
Soyons les Rêveurs du Sacré
Tradition féconde
Tout ce qui couve la Création
Le Ciel l’a déjà béni
Il nous faut le préserver
Réunis autour d’un bon feu de bois
Et d’un verre de thé à la menthe
A l’heure furtive
Hâtons-nous de nous aimer
Et clonons l’extase à l’infini
Comme un replay affectif
Le Haut Atlas
Au coucher du Soleil
Innocent de nos ébats
Pose un regard détaché sur le Désert lointain
Sur ce tableau changeant s’élevant sur l’azur
Et où passe la dernière caravane
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2014, pour LTC Poésie
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) Berbère. En hommage à l’expo "Femmes berbères du Maroc" qui a eu lieu du 21 mars au 20 juillet 2014 à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. INFO+ : fondation-pb-ysl.net/Femmes-berberes-du-Maroc
00:33 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
21/10/2014
LTC POéSIE : "A MON PETIT BOIS" by JEAN-FRANçOIS DUCIS.
"A mon petit bois."
Bois pur, où rien ne m'importune,
Où des cours et de la fortune
J'ignore et la pompe et les fers,
Où je me plais, où je m'égare,
Où d'abord ma muse s'empare
De la liberté des déserts ;
Où je vis avec l'innocence,
Le sommeil et la douce aisance,
Et l'oubli de cet univers,
Loin de moi jetant dans les airs
Tous les orgueils de l'importance,
Tous les songes de l'espérance
Et l'ennui de tous les travers ;
Où pour moi, ma seule opulence,
Ce que je sens, ce que je pense,
Devient du plaisir et des vers.
Ô le plus charmant bois de France !
Que de douceurs dans tes concerts !
Quel entretien dans ton silence !
Quel secret dans ta confidence !
Que de fraîcheur sous tes couverts !"
by Jean-François Ducis (1733-1816).
© Crédit photos : Le Républicain Lorrain 2014.
19:44 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : "a mon petit bois", jean-françois ducis, le répubicain lorrain, "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-met | Facebook |
14/10/2014
"LA FILLE DE L’AMBRE." (1)
© Photo ci-dessus : blog.aufeminin.com
Maroc : belle femme berbère.
L’eau passe dans ta longue chevelure,
Habille ton visage de mes larmes de joie,
Ta peau de mes mots de couche
Poésie jaillie de ma bouche,
En vers et en pétales,
Espoir lié, thé à la menthe,
Partage à Deux
Le ciel d’ivoire,
Et les étoiles d’argent,
Passent dans ma tête,
Me voici allongé au pied des amandiers,
Où je t’embrasse
Dans mes bras,
Sans secrets,
Terre d’insistance,
Je t’initie au Chant des Signes
Ma Terre brune,
Ton visage est ma Patrie,
La douceur du soleil de Marrakech,
Me délivre sous ta caresse exquise,
Mémoire affective !
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- La Conversation. Etude de nu, 1910.Tirage argentique d’époque.
A chaque instant,
Je te veux prête à tout,
Comme une lampe à huile,
Exhale l’ambre dans une chambre,
Jusqu’à complet épuisement
Je te rejoins sur la natte,
Ton regard en naufrage volontaire,
Me délivre jusqu’au prochain jour
Des bords de l’oued,
La fantasia exotique de nos deux corps,
Entame une danse du ventre endiablée,
Parfumée de safran
© Photo ci-dessus : wiki/Femme_Marocaine
Maroc : femme avec un tambour.
L’archet de la kamanja,
Le bendir, la nira,
La taârija, la darbouka,
Et les joyeux youyous,
En nous rendant hommage,
Réveillent par leur récital effréné,
Le Haut Atlas tout entier,
Les bergers nous offrent en retour,
Une ronde nuptiale
Fondus et confondus,
Ombres et lumières,
Chevilles bercées,
Folles cambrures apprivoisées,
Embuscades sentimentales pavoisées,
Les ruelles de nos veines,
Où circule l’émotion,
Arbitrent notre folle partie d’escrime sensuelle,
Dont la cadence nous élève en tourbillon
Regard sentimental,
Regard sentinelle,
L’Afrique éveille en nous,
L’ultimatum à l’ultime vertu
Notre fièvre,
Imprévisible et subite,
Nous rend missionnaires,
Jusqu’à la position
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- Méditation-Profil d’une intrigante,1910.Tirage albuminé d’époque. 1910
Réchauffement climat-X localisé,
Ne pouvant assécher nos sentiments,
Nos mains ouvrent des routes,
Et des déroutes volontaires
Toujours,
Je retourne vers Toi,
Je retourne à Toi,
Comme une tempête de sable qu’on ne peut arrêter,
Afin de clairsemer l’Été dans tes yeux,
Ce bel été du Vin des Amants abondamment versé,
Où je m’égare dans ta troisième dimension,
Pour mieux déposer un baiser sur tes lèvres
© Jean DORVAL, le 05.10.2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) D’après l’œuvre du poète Tahar Ben Jelloun "Le Discours du Chameau", suivi de "Jénine", et autres poèmes, parus chez NRF, Poésie/Gallimard.
17:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
"LA PAUSE NUE."
Depuis l’antique kasbah,
De l’Oasis de Tioute (1),
Surplombant les 7 douars,
Tu es là ma palmeraie,
Florissante et féconde,
Tu es le sel de la terre,
Le Ciel de la Terre
Les bras en position d’appel,
Tu prends la pause,
Reposes sur une feuille de thé,
Légère comme une rose des sables
Jean-Frédéric Coviaux- Peintures
"La Marocaine" fusain et grattage, sur papier 38x28 cm.
Nue comme un ver à soie,
Tissant son fil d’Ariane,
Entre tes deux seins épanouis,
Tu me guides,
Là, où bat la Vie
Tu couves mon Amour pour Toi,
Comme on puise quotidiennement l’eau du puits en plein désert,
Je me blottis contre ton cœur,
Et fais une pose au creux de tes mains
En m’offrant ton Origine du Monde,
Tu fais de moi l’Élu cajolé,
Le plus heureux des hommes
Tu restes le refuge de mon voyage nocturne,
Quand la nuit s’étire,
Alors, je redeviens l’enfant des sables émouvants
© Jean DORVAL, le 10 octobre 2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) "Tioute" en Berbère signifie "la bosse du dromadaire".
© Crédit photos : Jean DORVAL 2010.
01:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
"PAPILLON DE NUIT."
© Photo ci-dessus : passion-tatoo.skyrock.com
Marocaine blonde éprise,
Insoumise comprise,
Terre promise,
Désormais compromise
Tu glisses le long de mes rives,
En m’embrassant en dérive,
Comme un oued qui se ravive
Tu enrichis le fils du pauvre,
Donnant au mendiant de l’Amour,
Du bout de tes lèvres rouge grenat
Ta grâce qu’à genoux je cueille,
Multiplie mes joies
Papillon de nuit tendant à s’évanouir,
Que rien n’empêche de s’épanouir,
Je t’aime à la limite de la Foi,
Rien en Toi ne me trahit,
Contrée de lait et de miel,
Dont je m’entiche volontiers, ébloui !
© Jean DORVAL, le 10 octobre 2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain".
00:16 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
01/10/2014
"UNDERCURRENT." (1)
Pocahontas, très belle amérindienne, héroïne du film "Le Nouveau Monde."
Plume tatouée envolée
Au commencement était ton regard
Courant d’air chaud
Au premier instant était ton sourire
Muse de miel et de lait,
Plaine charnelle éternelle,
Exauce-moi
Vent tournoyant
Au commencement était ton regard
Eau brillante et sauvage
Au premier instant était ton sourire
Muse en transe,
Impulsion créatrice,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif (2)
Eclat des prairies
Au commencement était ton regard
Mesure du temps
Au premier instant était ton sourire
Carries the War Staff (Amène la Troupe à la Guerre), femme Apache.
Muse qui m’habite,
Donne-moi le rythme,
Exauce-moi
Etoile en approche
Au commencement était ton regard
Nef sensorielle
Au premier instant était ton sourire
Muse en mode Vertigo,
Dissipe la fièvre de mes doutes,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Pluie en partage
Au commencement était ton regard
Onde chantante
Au premier instant était ton sourire
Muse étendue entre ciel et terre,
Délicieuse Amante Amérindienne,
Exauce-moi
L'actrice Irene Bedard a joué souvent des rôles Amérindiennes,
Echo de lune sur le lac
Au commencement était ton regard
Creuset ensemencé
Au premier instant était ton sourire
Muse qui seule m’apaise,
Enchanteuse au calumet de la Paix,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Vol d’oies sauvages
Au commencement était ton regard
Faim de louve
Au premier instant était ton sourire
Muse du soir, puis du matin,
Dans l'étendue du ciel,
Exauce-moi
Corbeille de beaux fruits
Au commencement était ton regard
Long chemin de clarté
Au premier instant était ton sourire
Muse, âme de velours,
Ma tête sur tes genoux,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Belle détendue fertile
Au commencement était ton regard
Descendante du Feu
Au premier instant était ton sourire
Muse, à la ronde féconde,
Femme nocturne Native,
Exauce-moi
Muse, Fille de Tsen-Tainte,
Caresse guérissant de tout,
Conte-moi, longtemps encore, l’Aventure de l’Inventif,
Libère les rivières de mes mots,
Accueille leurs étreintes,
Offre une larme de joie à tout ce que tu touches au plus profond de moi
Au commencement était ton regard
Au premier instant était ton sourire
© Jean DORVAL, le 26.12.2013, pour LTC Poésie.
Source documentaire : D’après le « Chant des délices de Tsai-Talee », de N. Scott Momada de la tribu amérindienne Kiowa, et l’œuvre de Diane Burns poétesse amérindienne contemporaine de la tribu des Chemehuev.
INFO+ : http://ipapy.blogspot.fr/le-monde-sacre-des-femmes-amerindiennes
Notes :
(1) Traduction : "Courant sous-jacent."
(2) Inspiré du début de "L’Odyssée" d’Homère : "Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif…"
19:18 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |